n° 10965 | Fiche technique | 20567 caractères | 20567Temps de lecture estimé : 12 mn | 10/11/06 |
Résumé: C'était un jour important. Son mari au travail et ses enfants à l'école, Sandra avait un rendez-vous très particulier. Une rencontre longtemps fantasmée et désirée... Elle s'apprêtait à rencontrer un homme, à le dominer, et à le regarder jouir... | ||||
Critères: fh extracon hotel hsoumis fdomine humilié(e) hdanus hsodo uro sm fouetfesse | ||||
Auteur : Jardin secret (Je suis un homme amoureux d'une femme qui écrit parfois ici.) |
Le soleil venait de se lever sur la région parisienne. Comme tous les matins depuis une bonne semaine, une brume légère et humide avait envahi le jardin.
Sandra prenait son petit déjeuner toute seule. Ce matin, un café noir très chaud, ainsi qu’une brioche chocolatée ferait l’affaire.
C’était un jour important. Son mari au travail et ses enfants à l’école, Sandra avait un rendez-vous très particulier. Un rendez-vous mûri de longue date. Une rencontre longtemps fantasmée et désirée…Elle s’apprêtait à rencontrer un homme, à le dominer, et à le regarder jouir.
Il lui restait une bonne heure pour se préparer. Le café lui brûlait encore la gorge lorsqu’elle pénétra dans la douche. C’était le premier instant sensuel de la matinée. L’eau chaude coulait sur ses reins, cheminait à travers ses fesses pour finalement ruisseler entre ses cuisses. La douche était toujours un instant magique qui lui permettait de reprendre possession de son corps. Ses mains parfumées à la lavande glissaient sur sa poitrine, effleuraient la pointe de ses seins. Sa peau se réveillait doucement au contact de ses doigts. Certaines parties de son anatomie lui rappelaient douloureusement les derniers assauts de son mari, la veille au soir… Un sourire illumina son visage. Ils avaient fait l’amour tard dans la soirée, Sandra s’était montrée brutale et violente dans ses ébats. Assise sur le sexe de son compagnon à la manière d’une amazone, ses pensées l’avait malgré tout projetée sur la folie de ce rendez vous matinal. La vision de cette rencontre l’avait amenée à l’orgasme presque instantanément.
Elle prit soin d’appliquer sur l’ensemble de son corps une crème hydratante à base d’huiles essentielles. Sa peau était maintenant d’une douceur magique. Elle déposa à la base de son cou quelques gouttes d’une fragrance discrète mais enivrante. Son épiderme était définitivement réveillé.
Sa main droite s’égara un instant entre ses cuisses pour constater que sa chatte parfaitement entretenue commençait à s’humidifier. Elle en profita alors pour glisser au fond de son intimité deux petites boules en métal dont le mécanisme ne manquerait pas de l’exciter à chacun de ses pas.
Sandra avait déjà décidé de sa tenue. Elle se voulait sexy mais sans outrance. Il fallait cependant que son apparence, à travers quelques accessoires judicieusement choisis, conforte son partenaire du jour dans l’idée qu’il avait face à lui une dominatrice. Elle commença par ajuster entre ses fesses un string voile en tulle transparent. Puis, la douceur des bas l’électrisa… Elle les fixa à une somptueuse guêpière en satin mauve qui lui comprimait délicieusement la taille. Ses seins emprisonnés dans les balconnets se trouvaient relevés d’une façon arrogante qui lui plaisait. Elle choisit une jupe droite, pas très courte, mais fendue sur les côtés, ainsi qu’un chemisier clair très échancré laissant deviner les armatures du bustier. Il ne lui restait plus qu’à chausser les magnifiques escarpins qu’elle s’était offerts la veille. Une paire de chaussures fermées à talons hauts et fins d’une dizaine de centimètres, d’un bleu très sombre, avec une petite chaîne à refermer autour de la cheville.
Sandra s’offrit un maquillage léger mais souligna le contour de ses lèvres un peu plus que d’habitude. Il s’agissait maintenant de choisir les bijoux et accessoires qui donneraient à son apparence la touche autoritaire dont elle avait besoin. Elle choisit une paire de boucles d’oreilles argentées en forme d’éclair et passa autour de son cou un collier du même métal en forme de serpent dont la tête se perdait entre ses seins. Une large ceinture de cuir noir avec un fermoir composé de deux boucles d’aciers, enroulée autour de sa taille, finalisait l’ensemble.
L’image que lui renvoya à cet instant le large miroir de sa chambre à coucher la perturba légèrement. Un mélange de force et de sensualité se dégageait de sa personne. Elle se sentait désirable, mais serait-elle capable d’aller au bout du scénario qu’elle avait choisi ?
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Depuis plusieurs mois Sandra échangeait des SMS avec Eric, un ami de longue date qu’elle n’avait pas revu depuis plusieurs années. Au fil du temps, ces messages devinrent de plus en plus explicites, bien qu’aucune relation physique ne se soit produite entre eux. Elle découvrit les penchants de son ami et se surprit à explorer virtuellement avec lui un univers fantasmatique qui la troublait au plus haut point.
L’exhibitionnisme sur Internet et par téléphone portable interposé devint rapidement un de leurs jeux favoris. Sandra aimait soumettre ses idées à son ami et recevoir ensuite la photo ou la vidéo qu’elle avait « commandée ». Elle adorait également se photographier ou se filmer dans des poses suggestives et très explicites avec ses « jouets intimes ».
Depuis un mois Sandra avait pris l’ascendant sur Eric. Elle désirait plus de son ami et ses critiques se firent plus précises. Elle souhaitait régulièrement le voir à genoux se masturber et éjaculer en visioconférence sur son mobile. Ses exigences ne souffraient pas l’attente. Ce jeu leur plaisait à tous les deux.
Il était clair que leur relation avait pris une nouvelle dimension. Elle adorait sentir son pouvoir sur cet homme. Certaines choses depuis longtemps enfouies dans son subconscient revenaient à la surface, tout cela la mettait par moments mal à l’aise, mais l’excitait, malgré tout, énormément…
Eric avait définitivement admis sa soumission et semblait désireux d’aller plus loin.
Une rencontre semblait maintenant inéluctable… Mais une rencontre organisée, préparée et scénarisée qui leur permettrait de jouir réellement « l’un de l’autre » en toute confiance. Devant l’insistance de son compagnon de jeu, Sandra lui proposa un rendez-vous discret dans un hôtel de son choix, mais relativement éloigné de son domicile. Elle lui imposa d’arriver le premier, de payer la chambre d’avance et de monter se préparer physiquement et psychologiquement à la recevoir. Sa première instruction était de communiquer dès que possible nom de l’hôtel et numéro de la chambre à sa maîtresse.
Il devait ensuite prendre une douche, se raser les testicules, le périnée et l’anus puis revêtir le harnais qu’elle lui avait demandé de se procurer quelques jours auparavant dans une boutique spécialisée. Cet accoutrement de cuir comprenait un « collier de chien » à partir duquel se dégageaient de larges bretelles croisées à la fois sur le torse et dans le dos, fixées sur une ceinture taille basse. Un string en latex rattaché à l’ensemble épousait parfaitement la forme de son pénis et de ses bourses.
Les consignes précisaient également de déposer plusieurs bougies de part et d’autre du lit, dont certaines devraient être parfumées à l’encens. Il avait téléchargé sur Internet différents morceaux de Blues américain, suivant les directives de son amie. Ces mélodies douces et puissantes participeraient parfaitement à l’atmosphère qu’elle souhaitait instaurer. Les rideaux devaient être tirés et la pénombre régner dans la pièce.
Pour Sandra l’ambiance était primordiale. Chaque détail avait son importance.
Elle avait pris autant de soin à se préparer et à choisir sa tenue qu’à imaginer les instructions qui forcerait Eric à admettre l’intensité de la situation. Il savait que la sonnerie de son téléphone portable serait le dernier signal lui indiquant la proximité de sa maîtresse. Il lui faudrait alors rejoindre le côté opposé à la porte d’entrée, se tenir debout face contre le mur et attendre…
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Ses talons hauts claquaient sur le bitume. L’air frais de cette matinée automnale se glissait entre ses cuisses et caressait doucement ses jambes. Il ne lui restait que quelques mètres à parcourir avant l’hôtel. Elle fouilla son sac à la recherche de son mobile et composa le numéro de son partenaire. Elle attendit deux sonneries, puis raccrocha. Lorsqu’elle franchit le seuil de l’établissement son cœur battait la chamade.
La jeune femme de la réception leva les yeux de son magazine de télévision et la dévisagea. Malgré l’habitude et la multitude de personnages qu’il lui arrivait de voir dans ce lieu, elle semblait à la fois étonnée et admirative de voir une aussi jolie femme pénétrer dans l’hôtel à cette heure de la matinée. Elle esquissa un sourire presque complice auquel Sandra s’empressa de répondre en se dirigeant d’un pas rapide vers l’escalier en bois qui lui faisait face. Chambre 34, troisième étage.
Sandra savait désormais qu’elle ne pouvait plus reculer. De l’autre côté de la porte l’attendait un mâle qui allait lui appartenir l’espace d’un instant. D’une main qu’elle voulait ferme, elle manœuvra la poignée et pénétra dans la pièce.
L’ambiance la grisa immédiatement, Eric avait respecté ses consignes à la lettre. L’atmosphère était réellement sensuelle et érotique. Durant quelques instants, elle laissa ses yeux s’habituer à la faible lueur des bougies. Elle découvrit alors les détails de l’endroit et apprécia tout particulièrement la couleur rouge dominante de la literie. Un parquet en chêne et une table basse en noyer complétaient une décoration très chaleureuse. À l’angle prévu se trouvait « son homme ».
Elle avança très doucement vers lui, prenant le temps d’imprimer à sa démarche un rythme empreint d’autorité. Eric était bel homme. À travers le harnais en cuir, elle découvrait un dos musclé et des fesses rebondies. Il ressemblait à un gladiateur prêt au combat. Malgré ses talons, Sandra n’était pas aussi grande que lui, mais elle pouvait sentir à quelques centimètres d’elle l’odeur âpre et poivrée de la puissance masculine. Sa main s’avança et se posa sur la nuque de son camarade de jeux un peu particuliers… Une main ferme, mais douce, qu’elle promena doucement sur les épaules et l’ensemble du dos. Mesurant chaque pouce de ce corps qui maintenant lui appartenait.
Lorsqu’elle arriva sur le fessier, elle le caressa longuement, appréciant sa fermeté puis, d’une façon aussi soudaine que brutale, sa paume s’abattit avec violence sur ce postérieur qui semblait la défier. L’homme étouffa un cri. Sandra avait marqué sa position de dominante.
D’un geste précis, elle lui imposa d’écarter légèrement les jambes et ses doigts reprirent une exploration beaucoup plus intime. À travers le string, elle palpa ses couilles ainsi que la base de son pénis et constata l’érection de son partenaire. Un sentiment de puissance l’envahit et déclencha en elle une vague de plaisir que son corps transforma instantanément en humidité… Eric avait vraiment une belle queue, épaisse et longue. Elle saisit les bretelles en cuir du harnais et retourna son compagnon, elle voulait voir de près ce pénis magnifique et fier.
Leurs regards se croisèrent, mais il baissa les yeux le premier.
Sa queue débordait largement de son string et semblait prête à éclater. La main de la jeune femme s’avança doucement vers l’objet de son désir. Elle referma alors ses doigts parfaitement manucurés sur la hampe du pénis et commença un mouvement de va-et-vient très lent et d’une grande amplitude, lui permettant de découvrir régulièrement un gland gorgé de désir. Lorsqu’Eric baissa les yeux pour voir le spectacle de cette main experte glisser sur son anatomie, Sandra tira violemment en arrière le collier qui lui enserrait la gorge ce qui l’obligea à basculer la tête en arrière pour se soustraire à ce subit étranglement.
Pas un mot n’avait été prononcé, mais la complicité entre eux semblait parfaite. La scène était d’un érotisme torride, une atmosphère à la fois sensuelle et violente se dégageait de leur couple. Elle pouvait sentir entre ses doigts frémir le membre de son ami, elle le sentait déjà prêt à éclater. Sandra était elle-même très excitée, son intimité coulait de part et d’autre de son string.
Soudain, elle arrêta de le masturber et brisa le silence. D’une voix douce et ferme mais à peine audible, elle lui demanda de s’agenouiller sur le bord du lit. Elle prit alors le temps de tourner autour de lui, de flatter, encore une fois, ses couilles lisses et pleines.
Eric était anxieux, son érection était légèrement retombée, la position était humiliante. Il offrait à sa maîtresse une vue imprenable sur ses fesses et son anus. C’est alors qu’il l’entendit, sans la voir, fouiller dans son sac. Quelques secondes s’écoulèrent encore avant que ne s’abatte sur son dos le premier coup de cravache. La douleur fut intense, il ne s’attendait pas à autant de violence, mais il ne bougea pas, tout juste si une plainte émergea de sa bouche…Elle commença à le fouetter sur le haut du dos avant de descendre jusque sur les fesses, à la limite des testicules qu’elle frôla parfois du bout de son instrument. La séance fut longue, mais elle réussit à se mettre au diapason émotionnel de son compagnon. Elle pouvait presque ressentir en elle même la souffrance qu’elle lui infligeait. Elle tremblait à chaque fois que la cravache s’abattait sur les muscles de ce corps qu’elle martyrisait. Les coups s’estompèrent, puis tout s’arrêta. Eric avait le dos et les fesses en feu.
Son érection était carrément tombée lorsqu’il se sentit saisi par le harnais. Il se retrouva à genoux face à sa maîtresse. La jeune femme remonta très doucement sa jupe pour découvrir sous les yeux ébahis de son ami, sa petite chatte parfaitement taillée. Pour le remercier de son comportement stoïque, elle lui plaqua le visage sur sa vulve et lui ordonna de la lécher, le plus profondément possible. Il s’exécuta avec un plaisir évident et apprécia cette récompense à sa juste valeur après les sévices qui venaient de lui être imposés…Sandra se retrouva rapidement au bord de l’orgasme. Elle ne voulait pas jouir, pas tout de suite… Elle tira alors de nouveau sur le collier de son compagnon et lui décolla presque à contrecœur la bouche de son clitoris.
Elle le fit mettre à quatre pattes, devant elle cette fois, et promena le bout pointu de sa chaussure sur son postérieur rougi, en sollicitant parfois fermement la résistance de ses sphincters. Eric bandait à nouveau, la séance de cunnilingus l’avait particulièrement excité, il avait goûté au nectar de sa maîtresse qui mouillait abondamment. Il sentait à présent son escarpin à proximité de son intimité et cela avait fini de lui redonner de la vigueur.
Sandra ajusta sur ses mains une paire de gants en latex noir. Elle prit un peu de gel chauffant qu’elle appliqua consciencieusement sur la rondelle déjà accueillante de son partenaire. De la main gauche, elle lui saisit fermement les couilles, tandis que sa main droite commençait à forcer les premiers muscles de ce cul masculin. Elle fut surprise de constater que si son index fut presque facilement « avalé », le majeur fut également bien accepté, il n’y eut guère que le troisième doigt à avoir un peu de difficulté à s’introduire dans cet étroit conduit. Elle resta un moment immobile et savoura toute la puissance du spectacle qui s’offrait à elle. Une poigne ferme sur les testicules et trois doigts dans la « chatte » de ce garçon musclé et viril, à quatre pattes devant elle, la situation lui semblait irréelle. Il semblait alors totalement à sa merci…
Une chaleur intense irradiait son propre ventre. Elle commença alors à remuer doucement en lui. Sentant les muscles maintenant totalement dilatés, elle accéléra le mouvement. Ses doigts gantés ressortaient presque totalement avant de disparaître à nouveau dans le fondement de son ami. Elle voyait son érection magnifique et se doutait que ce traitement lui plaisait. Elle l’autorisa alors à se branler ainsi, toujours à quatre pattes, pendant qu’elle le sodomisait maintenant de façon violente. Elle sentit ses couilles se contracter, signe avant coureur d’un plaisir tout proche. C’est l’instant qu’elle choisit pour glisser un quatrième doigt…L’orgasme fut terrible pour Eric.
Sandra avait maintenu sa main enfoncée dans son anus durant l’éjaculation, sa prostate fut ainsi sollicitée tout au long de sa jouissance. Il ne connaissait pas ce type de plaisir et s’abandonna totalement à cette sensation nouvelle et dévastatrice. Il avait inondé le parquet de puissants jets de sperme, les spasmes se succédant les uns aux autres. Il était à présent épuisé et vidé dans tous les sens du terme… Ses genoux lui faisaient mal et c’est avec soulagement qu’il entendit sa maîtresse lui demander de s’allonger entièrement, sur le dos, au contact de sa semence. Il pouvait à présent sentir la chaleur de son sperme entre ses reins.
La vue de cette femme, maintenant au-dessus de lui, habillée de façon si élégante, le fascinait. Leurs regards se croisèrent à nouveau et il comprit instantanément que la séance n’était pas terminée…
La jouissance de son ami avait amené Sandra au paroxysme de son propre désir. Elle décida une nouvelle fois de lui déposer sa chatte sur le visage et de se faire lécher, cette fois jusqu’au bout…
Mais auparavant elle tenait à le soumettre à un dernier caprice. Elle s’accroupit au-dessus de lui, souleva de nouveau sa jupe, écarta la fine dentelle de son string et commença à uriner sur le torse musclé de son compagnon. Elle fit remonter le liquide doré sur son cou, puis arrosa son visage dans une ultime humiliation. Lorsque cette douche sublime et chaude prit fin, elle posa délicatement sa vulve entre les lèvres d’Eric qui se mit aussitôt à laper comme un caniche docile. Sandra ne fut pas longue à jouir. Lorsqu’elle sentit la proximité de l’orgasme, elle plaqua encore plus fort son sexe béant sur la bouche de son compagnon et s’agrippa des deux mains à cette verge encore dure qui lui faisait face.
Elle n’avait pas joui aussi fort depuis son adolescence, l’ensemble de son corps se mit à trembler. Sa bouche ouverte à la recherche d’un oxygène devenu subitement trop rare laissa échapper la plainte aiguë d’une délivrance trop longtemps repoussée…
Sandra se releva avec précaution. Tous ses muscles lui faisaient mal, mais plus particulièrement ceux de ses cuisses qui étaient au bord de la crampe. Elle se débarrassa de ses gants, ajusta son string et ses bas avant de se diriger, sans autre formalité, vers la porte de la chambre. Au moment de franchir le seuil de la pièce, elle se retourna et lança un clin d’œil très tendre à son partenaire du jour.
Plus rien ne serait comme avant, la force qui l’habitait à cet instant était à la mesure du fantasme qu’elle venait de réaliser. Une partie de ce manque de confiance en elle qui l’habitait depuis sa plus tendre enfance s’était évaporée. Elle pouvait poser une pierre supplémentaire sur l’édifice de sa personnalité et poursuivre sa route.
Eric savait qu’il venait de vivre un moment exceptionnel. La situation dans laquelle il se trouvait maintenant, seul, étendu entre sa semence et le précieux liquide de sa maîtresse avait quelque chose d’émouvant et de ridicule. Il avait été, pour sa plus grande joie, le jouet sexuel d’une personne Belle et Intelligente. Il ne put s’empêcher de sourire en songeant au mari de cette femme, à mille lieux d’imaginer qu’il dormait tous les soirs à côté d’une telle créature, envoûtante et complexe, à la libido ravageuse…
C’est perdu dans ses pensées, le sourire aux lèvres, qu’il se leva et se dirigea vers la salle de bains pour une douche salvatrice.
Jardin secret.