n° 10977 | Fiche technique | 24280 caractères | 24280Temps de lecture estimé : 15 mn | 16/11/06 |
Résumé: Où l'on découvre des plaisirs champêtres. | ||||
Critères: hh couple poilu(e)s forêt campagne voiture amour volupté exhib hmast fellation hdanus hsodo | ||||
Auteur : Julien Saint-Honoré (Jeune auteur la tête encore pleine de rêves.) Envoi mini-message |
Nous avions convenu que ce week-end soit particulier, rien que nous deux, et le monde autour disparu. Nous voulions atteindre une plénitude qu’il nous est difficile de trouver à Paris. Et nous voilà partis, en ce très clair et brumeux jour d’avril, sur les routes, pour rejoindre, au petit bonheur, une parcelle de tranquillité. Echappant à la grande circulation stressée des autoroutes, nous avons pris la nationale, et il y a fort à parier que nous bifurquerons vite pour emprunter des chemins plus obscurs. Je le regarde, l’homme de ma vie - je détaille chaque partie de sa personne alors qu’il conduit. Mon regard glisse de ses courts cheveux bruns, déjà parsemés de gris, plus particulièrement aux tempes, vers ses sourcils détendus et épais, son nez busqué, et encore ses joues portant une barbe de trois jours, qui lui donne cet air de petite frappe que j’aime tant - particulièrement lorsqu’il me fait l’amour. Son menton marqué ouvre la voie à la descente vers la large échancrure de sa chemise tendue par les tout aussi larges pectoraux, que je sais recouverts d’une douce fourrure sombre. Combien de fois me suis-je déjà endormi, serré dans ses larges bras, à l’abri de tout, ma joue frottant contre la chaleur enivrante de ses poils ? C’est un plaisir sans cesse renouvelé dont il m’est impossible de me lasser. Il sait pertinemment mon besoin de protection, moi qui ai vingt ans de moins que lui, et qui ne possède pas la même carrure. Je ne peux passer une nuit de sommeil apaisé que lorsque je sens le contact de sa large main contre mon dos, m’indiquant en silence et dans une communication toute tactile qu’il est là, et que rien ne pourra m’arriver, ni agresseur nocturne, ni violent cauchemar, ni solitude. Quant à moi, il dit que je lui apporte la tendresse et l’affection qu’il n’a jamais eues, que nous pouvons tout partager sans gêne, ce qui est de facto réel. Rien ne nous choque, nulle part, dans aucun contexte. Nous abordons chaque sujet sans inconfort aucun.
Il me sent le regarder, me jette un coup d’oeil furtif avant de replacer un regard concentré et attentif sur la route. Sans mot dire, avec un petit sourire portant un rien de perversion, il ouvre un bouton de sa chemise. Puis un deuxième. Enfin, il déboutonne le tout, me laissant apparaître ses poils, ses tétons pointus et son adorable abdomen dur, tout aussi poilu que le haut, même si la teinte de sa pilosité à tendance à donner sur une couleur de miel plus on descend, dans un très agréable ensemble de poils roux, noirs, bruns et blonds. Sa mère est d’origine grecque et son père, sur qui j’ai maintes fois bavé d’envie à son grand amusement, est breton et roux comme le diable. Le mélange résultant est mon aimé, beau comme un coeur. Il sourit, et me fait un petit clin d’oeil. Il sent le chaud et le musc. Nous n’avons pas pris de douche ce matin, laissant s’épanouir sur nos corps d’hommes les odeurs de la nuit, les odeurs de rêves étranges vécus en duo, les odeurs de sueurs qui s’entremêlent en même temps que nos membres s’unissent, bras contre dos, jambes rejointes. J’ouvre les narines et souris. Je m’approche autant que me le permet ma ceinture de sécurité et embrasse sa joue.
Il rit, me regarde en plissant les lèvres, semblant retourner l’idée dans sa tête. Soudain, il met son clignotant, et va s’arrêter sur la bande d’arrêt d’urgence de la nationale. Je le regarde étonné. Il défait sa ceinture, puis, en se contorsionnant, retire d’un seul mouvement son boxer et son jean en gardant ses chaussures, dévoilant ainsi son sexe dans les prémices de l’érection et ses lourds testicules, le tout enserré par un anneau de métal qu’il aime à porter, le dispositif ayant à la fois un intérêt esthétique et un intérêt pratique, puisqu’en cas de raideur, il empêche le reflux du sang, provoquant une érection encore plus forte. Il jette ensuite ses vêtements sur la banquette arrière, et enlève sa chemise. Son téton gauche, percé d’un anneau d’argent, se pointe encore plus, d’excitation plus que de froid, la température ambiante étant plus qu’agréable. Il me refait un clin d’oeil, fier de sa provocation.
Je souris, lui tire la langue et enlève mon short et mon slip, de la même façon que lui. Puis je fais glisser mon t-shirt par-dessus ma tête, et balance le tout à l’arrière, dans un gros tas de tissus en boule.
Il ne sourit plus. Je lis le désir dans l’étincelle verte de son regard. Il avance sa main, et caresse ma large poitrine, également velue et brune, mais bien moins musclée que la sienne. Il pince un peu mon téton gauche, m’infligeant de doux et électriques frissons tout le long de mon corps. Ma verge se dresse. Il s’arrête immédiatement, et reprend nonchalamment le volant et la route. Il y a très peu de voitures mais il faut bien admettre que la situation est excitante. Je n’ai aucune passion particulière pour les automobiles, mais le voir ainsi conduire d’une main me donne très envie de le perturber un peu. Je m’étends vers lui au dépit de toute prudence et me penche vers son lourd paquet. Du bout de ma langue, je titille le bout fripé de son prépuce, que son excitation passée a lubrifié d’un clair et goûteux liquide. Je passe ma langue sous le faible repli de peau, atteignant le méat, qu’il a très large. Il soupire d’aise. Je sens de petits à-coups dans sa conduite. Son pénis se dresse au rythme des battements de son coeur, découvrant un gland très large à la roseur brillante. Ses testicules poilus semblent gonfler sous l’excitation. Lorsque, tout en léchant son frein, je passe une main sur son téton percé, il me repousse.
Il sourit à belles dents et avise une petite route quelques centaines de mètres plus loin, puis tourne et l’emprunte. La route se ramifie et plonge vers la campagne. Une bifurcation nous sépare d’un petit bois qui semble touffu et bien éloigné de tout. De nouveau un clin d’oeil. Je recommence à lui caresser le torse mais il me repousse de nouveau, avec un petit claquement de langue faussement désapprobateur. Nous pénétrons dans le petit bois qui est en effet bien sombre. Les frondaisons interceptent presque toute la lumière et les troncs très rapprochés forment une barrière visuelle impressionnante. Nous tournons sur un chemin, nous écartons suffisamment de la route, puis mon ange stoppe le moteur. Il tourne doucement la tête vers moi, la langue sortie sur le côté des lèvres dans un petit rictus pervers, puis se saisit comme un cobra de ma tête et plonge sa bouche sur la mienne. Le baiser que nous échangeons est fiévreux, viril et chaud. Sa petite barbe naissante m’irrite délicieusement les contours des lèvres. Nos langues s’enroulent l’une autour de l’autre comme deux serpents en pleine parade nuptiale. Le goût de sa salive est doux et aphrodisiaque. Je passe à mon tour la main derrière sa tête et notre étreinte se resserre. Je lèche le contour de ses lèvres, puis il me mange le nez et les joues goulûment. Fatigués de cette brusque montée bilatérale de testostérone, nous nous calmons, et reposons chacun notre front sur celui de l’autre, les yeux mi-clos, le souffle court.
Nous aimons tous les deux ces phrases tendres mais dénuées de mièvrerie. Je passe le revers de ma main contre sa poitrine. Il grogne un peu, comme un ronronnement de vieux matou. Son sexe, tendu depuis nous nous sommes arrêtés, est un appel au vice. Après cette pause câline, je sens mes hormones reprendre le dessus. Je passe le bout de mes doigts sur le haut de sa hampe, autour du gland, puis vient passer un doigt chatouilleur sur son méat suintant. Je joue avec ce liquide, presque inodore mais dont je connais le goût finement salé. Je ne peux d’ailleurs m’empêcher de tester la cuvée du jour en portant le doigt à mes lèvres. Son excitation, rendue tangible par ces sécrétions, décuple la mienne, et je fonds comme un rapace vers sa proie en direction de son vit palpitant. Sans cérémonie, mes lèvres s’écartent pour prendre la dimension de cet imposant morceau. Ma langue s’enroule autour et parcourt sa couronne, fin bourrelet de chair à la base de son gland brûlant.
Puis, allant plus loin, je commence mon lent travail de sape qui l’amènera inévitablement à l’explosion - j’aspire sa hampe jusqu’à la base, jouant en sens inverse avec ma langue, jouant avec les veines gonflées. Il gémit et vient poser ses mains derrière ma tête, comme pour me forcer à continuer. Mais, homme de mon coeur, je n’ai aucunement l’intention de m’arrêter… Je force, et le gland bute contre mes amygdales. Il m’a fallu beaucoup d’expérience et de nombreux étouffements pour arriver à avaler jusqu’à la base cet imposant morceau de chair. Mais lorsque le bout de son pénis atteint le fond de ma gorge, il pousse un tel gémissement de plaisir que je voudrais être capable de l’avaler encore plus loin, même s’il s’agit là d’une considération physiologique impossible. J’accélère mes mouvements de va-et-vient, tout en étirant ses testicules de ma main droite et en lui faisant sucer mes doigts de la main gauche, chose qu’il fait en gémissant de plus belle. Peu à peu, il me semble plus dur, ses battements de coeur retentissant de plus en plus puissamment dans les veines saillantes de son chibre. Je sais, je sens qu’il est au bord de l’explosion salvatrice. Sa respiration se fait plus rapide et plus rauque, sa main se fait plus pesante sur ma nuque. En fait de gémissement, il s’agit plutôt de petits cris qu’il pousse à présent. Il me mord soudainement les doigts et pousse un long râle. Son gland palpite et les spasmes commencent.
En quelques dixièmes de seconde, je sens affluer sur ma langue les giclées de sa semence, par jets puissants qui éclaboussent l’intérieur de mes joues. Je déglutis une première fois, et trouve le goût de sa liqueur sucré, très peu amer. Sans aucun doute les mangues que j’avais achetées récemment - il les avait dévorées à belles dents. Je garde les dernières rasades en bouche, et attends qu’il se calme. Les spasmes s’arrêtent et son coeur bat la chamade. Il respire vite. Je lâche son membre qui dégonfle, puis remonte pour l’embrasser. Les yeux toujours clos, il m’ouvre ses lèvres et nos langues se mêlent de nouveau. Il est un peu surpris de sentir le goût de son sperme, mais cela semble au contraire lui plaire et nous nous battons de nos bouches pour savoir qui aura le privilège d’en avaler le plus. Il s’arrête, me regarde, et souris. Puis il me colle un petit bisou sur les lèvres et deux autres sur les yeux. Je reprends ma place sur le siège passager. Il me fait un clin d’oeil, et redémarre le moteur. Nous rattachons nos ceintures, et nous repartons tout détendus dans ce joli week-end clair.
Il tourne plusieurs fois, au petit bonheur la chance. Le paysage est vallonné et nous parcourons des étendues de champs sans croiser une seule habitation. Nous progressons ainsi à travers les collines pour finalement atteindre des chemins de terre. Nous en empruntons un en pente, la voiture a même du mal à grimper. Mais nous arrivons au sommet de la colline, où s’offre à nous un panorama sur les plaines verdoyantes en contrebas. L’endroit semble loin de tout, et la prairie qui couvre la pente est exempte de toute culture. L’herbe y semble grasse et les fleurs nombreuses. Un petit regard échangé et nous arrêtons le véhicule, et descendons, toujours nus, pour profiter de la solitude.
Mon charmant conducteur prend une grande couverture dans le coffre, mais je lui fais signe qu’il n’y a pas besoin, et il la repose. Je parcours l’étendue d’herbe, le corps doucement réchauffé par le soleil printanier. L’air est grisant et la calme brise sur mon corps affranchi de toute barrière textile est exaltante. Je profite de ce moment privilégié, conscient de la rareté du moment. J’en avais presque oublié mon compagnon, qui m’a silencieusement rejoint. Il se colle contre moi et me serre contre lui, alors qu’il est dans mon dos. Ses lèvres plaquent un doux baiser dans mon cou. Je ferme les yeux, attentif uniquement à son contact, aux rayons du soleil et au bruit hautement calmant de la brise dans les herbes. Notre étreinte ne connaît pas de limites temporelles, tant nous l’apprécions - impossible de savoir si nous restons là, debout et nus, une minute, une heure ou des années. Le mélange des odeurs de mon homme et de la Terre triomphante est la seule que je voudrais sentir pour le restant de mes jours.
Il se détache doucement de moi et s’accroupit dans l’herbe grasse et les trèfles qui constituent une couche moelleuse, puis s’y allonge, étendant son corps bien fait de tout son long, et croisant le bras derrière sa tête. Je me baisse à mon tour et m’allonge de tout mon poids sur lui, le menton dans le creux de son épaule. Ses bras se referment instinctivement sur moi et nous nous retrouvons une fois de plus enlacés. Je ne crois pas pouvoir m’en lasser, et je pense que ce sentiment est partagé. Des insectes vrombissent en passant autour de nous. Nous ne sommes pas encore à la mer, mais peu importe. Le calme nous saisit - pas une voiture ni un bruit de civilisation, alors que nous sommes si proches de la nationale, pourtant. Nous savourons notre nudité imprévue, offrant nos épidermes trop blancs à la radiance presque inconnue de l’astre solaire. La brise tiède s’accentue un peu et me fait frissonner. Les mouvements spasmodiques qui me prennent rejaillissent sur les muscles de mon aimé, et je le sens reprendre vigueur sous moi.
Il dirige calmement sa bouche vers la mienne et nous nous embrassons tout en douceur, en ne mettant que nos lèvres et le bout de nos langues dardées en contact. Ses mains parcourent mon dos, appuyant sur mes vertèbres, du haut de mes épaules au bas de mon coccyx, tout en cambrant son bassin pour appuyer plus fortement son sexe contre mon abdomen. Je suis tout aussi tendu au niveau du bas-ventre, mon gland presque décalotté frottant contre les poils noirs de ses abdominaux. Il saisit ensuite chacune de mes fesses, les pétrit, alors que son baiser devient plus vorace, plus animal. Ses doigts s’égarent de plus en plus vers le centre de mes fesses, là où ma corolle encore plisse attend son contact.
Au premier toucher, le muscle se contracte spasmodiquement. Il joue avec et tapote doucement le sphincter affolé, tout en écartant les poils autour. Mes narines ouvertes, j’inspire profondément et fait saillir les contours de mon ouverture. Il grogne d’approbation, et retire sa main pour la porter à ma bouche. Le petit goût salé de mon intimité légèrement humide de sueur me provoque les papilles et je lèche ses doigts toute langue sortie. Puis il retourne, ainsi lubrifié, à mon anus qui suinte d’envie. Il passe deux doigts sur la corolle en poussant un peu, et le muscle cède facilement, assoupli par ses passages répétés depuis que nous nous connaissons. Son index et son majeur réunis pénètrent mon antre et rentrent facilement jusqu’à la deuxième phalange. Il force encore et les voici jusqu’à la base. Je pousse un petit cri de douleur et de surprise, vite étouffé par sa bouche sur la mienne et par la divine sensation du bout de ses doigts tournant profondément dans mon conduit.
En bon connaisseur de l’anatomie érogène de l’homme, il masse en profondeur ma prostate qui se gonfle de plaisir. Je geins de plaisir également. Il lèche lui-même son index de l’autre main et vient l’ajouter doucement le long de ses deux doigts enfoncés en moi. Puis, soudain, il se met à écarter mes sphincters en l’étirant dans les deux sens. Je me sens écartelé mais la sensation n’est pas douloureuse, bien au contraire. Je respire et détends les muscles - mon anus bée, attendant quelque friandise de plus belle taille. Il me sourit d’un petit air gourmand, retire doucement ses doigts, puis crache dans sa main et branle son chibre en dessous de moi. Il vient le porter au contact de mes fesses, et sans que je m’y attende, me saisit par le dos et me retourne violemment, me plongeant dans l’herbe et prenant ma place au-dessus. Je glapis et ris un peu, de surprise. Toujours rapide comme l’éclair, il passe ses bras sous mes genoux, me relève les jambes, et son gland brillant de salive pénètre d’un coup mon petit trou dilaté. J’ouvre des yeux ronds, brillants eux de mes larmes d’excitation et de joie mêlées, et il pénètre son vit sur toute la longueur d’un seul mouvement leste, net et précis. Je pousse un soupir d’étonnement : c’est gros, chaud - je suis distendu à l’extrême. Une fois ses testicules gonflés et poilus bien au chaud contre mes fesses, il s’arrête, pour me laisser prendre la mesure de son sexe conquérant. Il vient m’embrasser et me triturer les tétons en se redressant sur les genoux pour garder son équilibre.
Je plonge dans un tourbillon de sensations qui m’électrocute le système nerveux : mélange de douleur et de plaisir sur mes mamelons durcis et tendus, plaisir d’être rempli par l’arrière et brûlure intense de ma prostate, bonheur de le savoir en moi, excitation de sentir sa langue me parcourir les lèvres… je ne cherche pas à me retenir et atteint un orgasme venu du ventre, sans éjaculation aucune. Il sait pertinemment comment les provoquer. D’ailleurs, le premier que j’ai vécu était avec lui. Je n’ai pas cru possible le fait de redescendre sur terre après ça. Il grogne d’approbation, et se retire. Je le regarde, paniqué, suppliant - et le voilà qui rentre tout d’un coup, de la pointe du gland à la naissance de ses couilles, dans mon intimité brûlante. Je pousse un long râle lorsqu’il bute violemment contre ma prostate, qui m’envoie de puissants signaux de jouissance. Sans mot dire, il commence une longue et intense chevauchée, à grands coups de bélier dans mes tréfonds. Je ne touche plus terre et de le regarder me faire l’amour, j’en perds toute notion de réalité.
Cet homme à la virilité merveilleuse m’emmène tout droit vers des contrées phénoménales. Il sue à grosses gouttes qui s’écrasent sur moi. L’une échoue sur le coin de mes lèvres - je m’empresse de la lécher. Il a un petit rictus adorable, puis ferme les yeux et se concentre sur le profond labourage de mes entrailles. Il se re-penche sur moi et ralentit le rythme, mais accentue l’amplitude. Je suis soulevé de quelques centimètres à chaque coup. Ses yeux s’ouvrent, nous nous foudroyons chacun d’un regard enfiévré. Je lis la jouissance proche dans son regard, et plaque mes mains sur ses fesses pour lui intimer de se laisser aller en moi, là où sa semence doit se répandre. Il me regarde encore plus intensément, la question muette dans les yeux - ma réponse tout aussi muette scintille dans mes pupilles. Vas-y, homme de ma vie, répand ton apaisant baume dans mes entrailles, réchauffe mon intérieur déjà plein de toi. Jouis !
Il pousse un cri mâle, râle longuement, alors que je sens son sexe frémir puis tressauter dans mon ventre, répandant son sperme sur mes muqueuses enfiévrées.
Quelques secondes s’écoulent, puis il s’effondre sur moi, toujours le bas-ventre ancré dans mes tréfonds. Il m’embrasse à en perdre haleine alors que je sens le trop-plein de sperme s’écouler le long de son membre, franchir l’ouverture et couleur sur nos couilles réunies. Je bande de plus belle à ce contact obscène, alors que lui dégonfle lentement. Au bout d’un moment, mon anus le rejette instinctivement, dans un bruit liquide qui me pousse à porter les doigts sur mon ouverture et à recueillir la semence qui en coule, pour la porter à ma bouche. Il laisse reposer mes jambes et vient me lécher les tétons qui me font mal à force d’être tendus. Je saisis ma hampe et me masturbe violemment. Ma respiration augmente, et je sens le jus monter. Tout en continuant de tordre mes seins à l’aide de ses doigts, il descend le long de mes flancs avec sa langue, provoquant des décharges le long de mon épine dorsale, pour aboutir à mon aine ouverte et trempée de sueur, puis à mes couilles qu’il survole, pour enfin terminer par plonger son épais organe du goût dans ma corolle tuméfiée par son passage. Impossible d’y résister après tant d’émotions et de plaisir cumulés - j’éjacule dans un cri muet, perforé de toutes parts par les explosions énergétiques ayant lieu dans mon cerveau. Les gouttes de sperme se répandent tout le long de mon abdomen et à la base de mon torse, et il vient tout lécher avidement alors que je redescends de mes hauteurs orgasmiques. Puis il s’allonge sur moi et ferme les yeux. Nos respirations sont courtes, hachées - le plaisir a été fort et nous terrasse. Je prends sa tête dans mes bras alors qu’il repose contre ma poitrine.
Je crois que nous avons dormi un petit peu. Le soleil est un peu plus bas dans le ciel alors que je rouvre les yeux, la chaleur plus forte. Il ronfle très doucement, à sa manière habituelle, et je souris, attendri. J’avais presque oublié que nous étions nus - cette situation agréable est vite devenue naturelle. Je me sens ankylosé et son poids, malgré tous les sentiments de joie et de protection qu’il me procure, m’est soudain douloureux pour plusieurs de mes articulations. Je lui caresse la tête et lui pose deux petits bisous sur le crâne. Il se réveille doucement. Je le tourne à mes côtés, et l’étend dans l’herbe grasse. Il s’étire, m’infligeant une nouvelle décharge d’adrénaline et de testostérone mêlées. Je me pose à côté de lui, étendu sur le dos ainsi qu’il s’est naturellement mis.
On se regarde. Il éclate d’un rire tout en graves et je le rejoins, puis me blottis contre lui. Nous regardons le ciel. Les nuages défilent, effilochés, rapides, obscurcissant à peine par instants les rayons solaires.
Silence et frous-frous des herbes. C’est vrai, pourquoi aller plus loin quand tout le bonheur du monde est déjà là ?