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Temps de lecture estimé : 77 mn
24/11/06
Résumé:  De nouveaux voisins emménagent dans l'appartement d'à côté : le week-end sera chaud !
Critères:  fh ff hh ffh 2couples grp couplus voisins forêt jardin parking caférestau amour volupté voir exhib noculotte fellation cunnilingu anulingus 69 échange partouze
Auteur : A.B. Pineau  (De gentils voisins libertins font connaissance)      
De gentils voisins

Les personnages :


Jacques : bel homme, taille moyenne, brun, yeux bruns, sportif, cultivé, bon vivant, mais plutôt réservé.

Magali : une jolie fille du midi, très brune, peau mate, taille moyenne, un peu ronde, même âge, « belle plante », vive et volubile, pétillante.

Michel : plutôt grand et mince, « la classe », blond, bronzé, une allure de séducteur, yeux noisette, prend soin de son apparence, gai, joueur, artiste.

Michèle : belle femme, plutôt grande, mince, peau claire, éphélides, yeux verts, cheveux cuivrés clairs, chic et distinguée.

Giorgio : le beau patron moustachu d’une pizzeria à la mode.


Tous sont dans la même tranche d’âge, la petite quarantaine, et sont employés dans un quartier d’affaires. Le milieu est aisé. La langue est belle, correcte, distinguée. (Du moins je l’espère !)



Le décor :


L’appartement de Michel et Michèle : résolument moderne, mobilier d’un joli design scandinave réchauffé avec goût par quelques meubles de famille. Le décor évoque le soleil, les vacances et quelques œuvres du maître de maison décorent les lieux de vie. L’ensemble est contrasté mais sobre et de bon aloi, plein de caractère.

L’appartement de Jacques et Magali : cosy, confortable, mobilier de famille, à caractère plutôt bourgeois traditionnel : argenterie, cristaux, quelques jolis tableaux choisis avec goût. Un joli salon équipé d’une méridienne, d’un miroir à cadre doré.

Les deux appartements sont voisins, situés au même premier étage d’un bel immeuble cossu, contemporain et confortable, mais fort semblables : un grand living, une cuisine bien équipée, un petit hall de nuit qui distribue un bureau, une grande chambre, une salle de bains, une toilette, un coin rangements.

La pizzeria de Giorgio : dans celle-ci, un coin discret entouré de claustras garnis de plantes vertes.

Quelques décors extérieurs.




Introduction :


Michel et Michèle viennent d’emménager et offrent un pot à leurs voisins de palier pour faire connaissance. Une amitié va se nouer. Nous allons la découvrir. Ils vont ensemble passer un agréable week-end libertin.




De gentils voisins



I : Prologue : Ça déménage.


Depuis deux semaines, cela bouge dans l’appartement d’à côté et une bonne odeur de peinture fraîche a envahi le palier. Ce soir-là en rentrant du bureau, Jacques trouve l’escalier encombré : le couple de nouveaux locataires monte péniblement une très jolie mais fort lourde commode.



L’objet est bientôt en place dans le bel appartement tout de frais repeint et le couple remercie chaleureusement. Ils se présentent : Michèle et Michel.



Ils sont beaux, chics et élégants malgré les trainings défraîchis qu’ils ont passés pour terminer leur déménagement. Michèle est plutôt grande, mince. Sa belle peau claire est lumineuse, nacrée, de ce teint de porcelaine qu’ont les Anglaises lorsqu’elles sont jolies. Quelques éphélides ponctuent de légères traces de son ses pommettes et mettent en valeur de superbes et rares yeux verts. Une cascade de cheveux à peine ondulés, cuivrés très clairs, encadre le bel ovale un peu long de son visage. Une touche de maquillage discret rehausse son teint. Elle affiche fièrement la sûre maturité d’une femme accomplie et distinguée. Quel âge lui donner ? À peine quarante ans, sans doute.


« Quelle jolie femme… » pense Jacques.


Michel est aussi bel homme que Michèle est jolie femme. Un peu plus grand que Jacques, il est également assez mince, de lui se dégage une certaine aura : blond, les cheveux un peu longs, bronzé, une allure de séducteur, des yeux noisette. On voit qu’il a le souci de son apparence, probablement pratique-t-il un sport pour tenir la forme. Il paraît gai et amusant, peut-être un peu joueur et il affiche l’allure décontractée propre à certains artistes insouciants. Lui aussi doit avoir une quarantaine d’années.


« Beau couple, vraiment, et ils sont de notre âge, ce sera sympathique de les avoir pour voisins », surenchérit Jacques dans ses pensées.


Michel propose de prendre ensemble un pot, un de ces soirs pour remercier et faire connaissance et on se dit au revoir.




Jacques les lui décrit.



Ce miroir est un peu coquin : disposé par Jacques face à la méridienne, il a été placé là pour refléter la folie leurs ébats. En effet, chacun sait que les méridiennes n’ont pas été créées pour y accueillir les belles-mères, mais pour y faire l’amour. Or l’un et l’autre aiment beaucoup cela et ne manquent pas de s’y appliquer chaque fois qu’ils le peuvent. C’est vrai qu’ils sont aussi bien assortis que l’autre couple. Magali est une piquante brunette pulpeuse, une vraie fille du midi, un peu ronde, vive et enjouée. Elle est ce qu’il est convenu d’appeler « une belle plante ». Ses grands yeux sont très sombres, sa bouche charnue et gourmande, et de beaux cheveux noirs, bien bouclés, encadrent son joli minois. Sa peau mate et veloutée, douce et fraîche évoque le soleil et donne envie d’y déposer partout de passionnés baisers. Ses seins généreux, ronds et lourds font sa fierté et le bonheur de son homme qui adore les prendre, les caresser et les agacer, en faire durcir sous sa bouche les mamelons. Quand ils font l’amour, parfois, il les presse contre sa bite et se branle entre eux. C’est divin.


Elle aime aussi beaucoup sa taille fine qui fait magnifiquement ressortir sa poitrine et son joli postérieur de Vénus callipyge. Elle le cambre pour se mettre en valeur, portant constamment des chaussures à talons. Cela lui fait un cul superbe. Pour attirer les regards, elle s’amuse, certains jours de folie, à porter des jupettes serrantes, courtes à la limite de l’indécence : cela rend dingues les hommes qu’elle croise.


Jacques la prend par la taille, l’embrasse, lui met la main aux fesses, lui pelote les seins de l’autre. Elle soulève une jambe, glisse sa cuisse entre les siennes, pose sa main sur son sexe : il bande. Elle glisse sa main sous sa ceinture, contre son ventre, l’empoigne et le branle doucement. De ses seins, elle lui caresse la poitrine en minaudant. Il lui déboutonne le chemisier : elle porte un joli balconnet de dentelle rouge vif qu’il adore. Il l’embrasse sur la fine dentelle et les mamelons excités se durcissent. Elle sent un fourmillement familier dans son bas-ventre : elle mouille. Comme deux adolescents, ils se font la guerre des boutons : elle défait sa chemise, la lui enlève, il lui ôte son chemisier, défait l’attache de sa jupe et la fait glisser ; elle déboutonne son pantalon, baisse la tirette et le fait tomber. Ils sont tous les deux empêtrés dans leurs vêtements car ils ont toujours leurs chaussures. Ils en rient. Brusquement, il la soulève, la prend dans ses bras et veut la porter dans le divan. Pour le jeu, elle se débat, agite ses jambes et crie au secours.



À petits pas, entravé aux chevilles par son pantalon baissé, il la porte à la salle de bains, la dépose à demi déshabillée dans la baignoire et fait mine de vouloir ouvrir le robinet. Elle l’attrape par le cou et essaie de le précipiter vers elle, mais il est bien plus fort. Il la lutine puis la soulève à nouveau et la dépose sur le tapis de sol. Il entreprend d’achever de la déshabiller : lui ôte sa jupe, puis ses chaussures, il se libère des siennes et de son pantalon, ôte son slip pour lui faire admirer sa virilité. Elle embrasse son membre raide et le lèche d’un air gourmand. Qu’elle est belle dans ses sous-vêtements rouges ! Sa petite culotte est magnifique, il hésite à la lui ôter, alors il passe sous le tissu sa main le long de sa cuisse vers le pubis, il trouve sa fente et la caresse. Elle gémit, sentant le doigt inquisiteur s’enfoncer en elle.



Il lui fait mille baisers sur les seins, sur le ventre, glisse sa langue dans son nombril et elle gémit de bonheur. Alors seulement il lui dégrafe le soutien-gorge et lui ôte sa culotte. Ils sont beaux, nus tous les deux… Elle s’est amusée à couper ses petits poils frisés très courts et à se faire épiler en forme de cœur : c’est ainsi qu’il la découvre.



Et il l’embrasse sur ce petit coeur de velours noir.



Jacques ouvre le mitigeur et l’eau jaillit, délicieusement tiède. L’espace est étroit, mais ils y trouvent place tous deux. Magali tient parole : elle lui savonne la bite et tente d’un doigt agile une incursion vers son petit trou. Alors en riant il se venge, la savonne aussi : les seins, le dos, le ventre, la chatte, les fesses, la raie du cul et comme promis aussi le petit trou. Profitant de la mousse, son index audacieux s’enfonce et elle gémit. Alors, du pouce, il caresse sa fente et l’enfonce là aussi. Ses yeux sont suppliants : elle ne sait si elle doit demander grâce ou encore ! Il l’embrasse à l’étouffer, leurs langues se caressent pendant que ses doigts la pénètrent.


La légère douleur s’estompe et elle supporte maintenant ce doigt redouté. Elle se surprend à tortiller sa croupe pour mieux en jouir. Elle le branle et lui caresse les couilles, va plus loin et lui enfonce aussi un doigt. Leur baiser devient plus fougueux, plus sauvage, ils se violentent doucement et ressentent tous deux le début d’un plaisir trouble, celui tant décrié de la sodomie. Le premier, il se retire et lui masse doucement le petit œillet comme pour se faire pardonner. Elle fait de même et leurs baisers se font doux et tendres. Alors il lui embrasse les seins sous l’eau qui ruisselle : ils pointent et appellent ses lèvres, sa bouche gourmande. Elle se cambre vers lui pour les lui offrir, il les mordille, les excite, lèche les aréoles brunes, mordille les bouts. Ils sont fermes sous sa bouche et ses mains. Il descend doucement sur son ventre, fléchit les jambes puis s’agenouille, les fesses sur les talons, dans le tub de douche, pour donner un peu de repos à sa queue trop excitée par le branle de Magali. De ses bras, il lui enlace les hanches et sa bouche se pose sur son sexe. L’eau en cascade l’étouffe, il la pousse contre le carrelage et elle écarte les cuisses pour mieux s’offrir à ses caresses. La langue de Jacques se fait inquisitrice, ouvre les lèvres, sa bouche la fouille, la mordille, l’agace puis se fait douce et elle sent le plaisir monter dans son ventre. La langue se fait savante et caresse avec régularité les petites lèvres et le clitoris qui forme un joli petit bombé à leur sommet. Magali est au comble de l’excitation, elle se caresse les seins et presse le visage de Jacques contre son pubis, écarte davantage encore les cuisses pour qu’il entre plus profondément. Elle sent l’orgasme monter et son râle de plaisir devient presque un cri :



Jacques continue doucement, encore un moment et elle se trémousse de bonheur. Il pousse sa langue jusqu’à son petit œillet et la lui darde. Elle tressaille de plaisir.



Alors il se relève pour la prendre debout sous l’eau tiède. Elle s’accroche à lui, écarte les cuisses, lui offre son pubis, cherche son membre raide à en être douloureux. D’une souple ondulation du bassin, il la pénètre avec fermeté, force, sans ménagement, bien à fond, et elle le reçoit avec un gémissement de bonheur. Elle le sent enfin en elle, il lui remplit le ventre et elle en suffoque de plaisir. Il va-et-vient méthodiquement. Son ventre se contracte, ses seins se durcissent, elle en devient folle… Elle a envie de sentir sa semence chaude gicler au fond d’elle… Mais il se retire au grand désappointement de Magali. Il ferme l’eau, l’embrasse.



Il l’emballe d’un grand drap de bain, l’essuie, la cajole. Elle aussi l’essuie, veut lui prendre le sexe, le branler, le lécher, le manger, le faire jouir. Mais il s’esquive.



Il la reprend dans ses bras : Jacques adore porter sa belle Magali. C’est un costaud. À l’université, il était parmi les meilleurs de l’équipe sportive et il en a gardé une masse musculaire impressionnante et une force peu commune. Il est de taille moyenne et sa carrure athlétique le fait paraître plutôt trapu et un peu lourd. Mais l’apparence est trompeuse, Jacques est agile autant que costaud. Et ses études et son goût pour la belle littérature classique ont ouvert son intelligence et son esprit : il est fin et cultivé. Il a le charme des latinos, c’est un brun aux yeux marrons. Son menton volontaire, creusé d’une charmante fossette, lui donne un air décidé. Pourtant il est plutôt réservé, quoique grand amateur des plaisirs de la vie. Jacques considère qu’il faut faire l’amour aux femmes comme on pratique un sport : avec méthode et efficacité. C’est pourquoi quand son excitation ou les caresses se font trop précises, il s’arrange pour les interrompre et se réserver ainsi un temps de repos. Sa technique rend parfois folle Magali, mais lui donne des orgasmes fulgurants et répétés.



Ils trinquent. Elle est à demi étendue sur la méridienne et il la contemple, si belle, la peau encore un peu moite de ses ablutions. Elle écarte impudiquement les cuisses, la vulve offerte, prête à recevoir son sexe à nouveau bandé. Leur reflet dans le miroir doré est d’un érotisme torride. Il lui caresse la hanche et elle lui tend les bras, enjôleuse et tendre. Mais le coquin en buvant une gorgée a pris dans sa bouche un petit glaçon et l’y a gardé. Il répond à son appel muet, prend place entre ses cuisses et lui embrasse un sein, jouant avec le glaçon sur son mamelon. L’effet est immédiat ! Sous la surprise et la morsure du froid, elle se raidit, se hérisse. Elle proteste à grands cris.



Il n’en a cure et promène sa bouche et le glaçon sur l’autre sein tandis que pour le jeu elle continue ses protestations véhémentes et tente de lui donner des claques sur les fesses. Elle frissonne, se tortille, se débat, crie. Il descend sur son ventre, le glaçon caresse le nombril, le bas-ventre, le pubis, frôle le clitoris, les lèvres, puis plus bas le périnée. Il lui soulève la croupe, et la tête entre ses cuisses, lui fait « feuille de rose », lui poussant sa langue et le glaçon dans le petit trou. Elle n’en peut plus, se tortille en protestant comme un diable dans un bénitier mais ne peut se défaire de son étreinte. Il ne s’arrête que quand le glaçon est fondu et ensemble ils rient du vilain tour qu’il vient de lui jouer.



Jacques est perplexe… Avec Magali, on ne sait jamais, c’est peut-être prendre un lourd engagement.



Il rit.



Il revient l’embrasser tendrement, puis la bouche encore un peu froide, redescend doucement. Il la lèche avec passion, titille le clitoris, les lèvres jusqu’à ce qu’ils se réchauffent ensemble. Alors elle sent remonter son désir, son ventre se contracte à nouveau et l’orgasme la submerge comme une vague. Elle n’en peut plus et crie son plaisir, plus fort encore que sous la douche.



Alors sa bouche se fait toute tendre et il la caresse avec douceur pour la calmer. Il remonte sur son ventre, ses seins, son cou, la couvrant de mille petits baisers, jusqu’à son visage et se fait câlin. Il l’embrasse doucement et leurs langues se caressent avec bonheur. Elle sent son membre raide sur son ventre mais il ne la pénètre pas encore.



Il la cajole et la possède enfin très simplement. Elle s’offre à lui, cherchant de son pubis et de ses mains à se mettre elle-même son sexe érigé. Il le lui bourre, bien à fond, méthodiquement, posément, langoureusement, entièrement et elle gémit de plaisir sous chaque poussée, contracte les muscles de son vagin pour le recevoir et le pomper. Ses allers et retours sont réguliers et à chaque retrait il ressort presque, à chaque pénétration il va bien à fond, plus loin, plus fort. Et le ventre de Magali à chaque fois regrette ce retrait et désire la pénétration suivante. Elle est brûlante, enfiévrée et se consume de passion. Ses seins sont durs, leurs bouts tendus sous la bouche aimante et gourmande de Jacques qui les mordille, les titille, les suce, les mange sans répit. Elle ferme les yeux et la tête rejetée en arrière, chavire dans le plaisir, ivre de bonheur, longuement, passionnément, jusqu’à en perdre le souffle, à en perdre conscience.


Ce troisième orgasme est différent : plus intérieur, plus profond, plus long, il se module en ondes de plaisir qui lui font les seins plus ronds, plus beaux, plus doux, contractent tout son corps. Ses râles, ses cris de plaisir sont plus rauques. Alors il sent son plaisir à lui venir aussi, sa verge se durcit et se gonfle encore. À chaque mouvement, Magali tente de le pomper davantage et enfin elle sent au fond de son ventre jaillir la semence tant désirée en longs jets saccadés et chauds. Il brame et s’enivre de son propre plaisir et du plaisir assouvi de Magali. Il s’effondre sur elle, vaincu, ravi d’avoir su si bien la faire jouir et reste en elle jusqu’à ce que sa verge mollisse et se retire seule. Ils sont épuisés et heureux. La sueur perle sur leurs visages, sur leurs corps. Ils se sourient sans mot dire, complices, repus de leurs caresses. Que c’est bon ! Leurs moments d’après l’amour sont merveilleux. Ils se touchent tendrement du bout des doigts et leur peau à tous deux est douce et leur semble parfumée. Ils se font de petits baisers tendres et amoureux et se blottissent l’un contre l’autre.



Nus encore comme au paradis terrestre, ils décident de se faire un petit repas. Deux plateaux se réchauffent au four et Jacques débouche une bouteille de vin. Ils s’asseyent face à face dans la demi-clarté d’une lumière tamisée et s’admirent en mangeant, de la joie plein les yeux. Ils bavardent gentiment de tout, de rien, des nouveaux voisins qui sont si beaux, de la télévision, du bonheur de se faire l’amour si bien. Jacques propose un film sur le téléviseur de leur chambre. Ils se mettent au lit et Jacques zappe à la recherche d’un programme. Sur l’écran, deux couples échangistes se font des caresses, les sexes bandés des deux hommes font les délices des deux femmes qui se laissent posséder par l’un et l’autre.



Jacques est rêveur.



Il réfléchit, puis dit :



Ils s’embrassent tendrement, conscients d’avoir ajouté une dimension érotique supplémentaire à leur amour. Leurs caresses sur leurs corps nus font renaître leur désir : il bande, elle mouille… Ils vont s’aimer encore.





II : Première soirée



Quelques jours plus tard, un carton glissé sous la porte et signé « Michèle et Michel » les invite « à venir prendre un pot en toute simplicité et décontraction vendredi soir, vers vingt heures, après le repas ». Suit un numéro de téléphone, pour confirmation. Magali appelle donc et la belle voix claire et distinguée de Michèle lui répond. Confirmation est faite.



Les voici donc à l’heure dite, une bouteille de champagne bien frappé et un joli bouquet de fleurs à la main. Michèle et Michel les accueillent en toute gentillesse, Michèle leur fait la bise et donc Magali embrasse aussi ses hôtes sympathiques.



Le champagne est accueilli avec joie et les fleurs sont artistement disposées dans un vase. La musique est douce et la lumière discrète, l’ambiance délicatement parfumée. Magali et Jacques prennent place dans le grand divan et leurs hôtes dans un plus petit canapé et un fauteuil, de part et d’autre. Michel fait sauter discrètement le bouchon et remplit les flûtes. Michèle propose de se tutoyer. On porte un toast et on papote pour faire connaissance. Les petits fours sont délicieux. Après un moment, Michèle propose de leur faire une petite visite des lieux : à vrai dire, c’est une simple politesse car les appartements sont fort semblables. Le décor est cependant très différent. Ici, le mobilier est résolument contemporain, réchauffé par quelques meubles de famille choisis avec goût. Les tonalités chaudes évoquent les couleurs et le soleil du midi, manifestement leur lieu de vacances, car une belle aquarelle les représente, discrètement esquissés, mais cependant reconnaissables pour un observateur attentif, tous deux nus entrant dans la mer turquoise ; le paysage est celui du Cap d’Agde.



Et la conversation roule sur les vacances, la liberté, le naturisme et effleure avec tact le sujet du libertinage, des clubs du Cap. Puis les opportunités agréables, le bonheur de faire ce que l’on veut en vacances alimente le plaisant verbiage.



Sur un chevalet, un croquis presque terminé de Michèle, plein de caractère et de grâce.



Il y fait bon, le décor est agréable, les coloris sont chaleureux. Le mobilier est très sobre, d’un excellent design scandinave et le lit est immense : plus large que long.



Tous les quatre rient de la plaisanterie. Au mur latéral, encore un portrait de Michèle, une très grande et très belle sanguine à la maîtrise parfaite, au trait sûr. Mais ici, la pose est particulièrement lascive, pornographique même. Michèle est mollement assise dans un fauteuil à haut dossier, son beau visage rejeté en arrière, les cheveux défaits. Elle semble sous l’emprise du plaisir, les bouts des seins érigés, le ventre creusé par le spasme de l’orgasme, les cuisses largement ouvertes, le sexe détaillé en toute impudeur, fleur ouverte, offerte au regard du public. Sa main vient mollement en caresser les lèvres. Au bas du tableau, une dédicace de Michel remercie de vacances particulièrement érotiques. Pour ajouter encore à l’audace de l’œuvre, le tableau est composé en légère contre-plongée et disposé de telle manière que, couché sur le lit, le spectateur trouve le sexe impudique du modèle juste dans sa ligne de vision. Ainsi, le soir avant de s’endormir et le matin au réveil, Michel a le doux spectacle devant ses yeux. Jacques admire en silence le stratagème. Il en a pourtant vu d’autres, mais il est troublé. Son sexe tressaille dans son pantalon, le déforme visiblement. La bienséance lui interdit tout commentaire en présence du modèle, il jette cependant un regard brillant à Michèle qui le lui rend avec un sourire amusé : elle a vu la bosse qui le gêne. Magali flatte Michel :



Magali consciente de son charme et de ses charmes soutient avec un plaisir certain ce regard de connaisseur, se tourne légèrement pour lui présenter ses seins et sa croupe sous leur meilleur angle. Sans nul doute, Michel apprécie. Son regard le lui fait comprendre. Ils repassent au salon, Michel fait sauter un autre bouchon et la conversation revient aux vacances, catalogues à l’appui. La bouteille est à nouveau vide. Jacques se lève.



La porte du hall de nuit se referme sur eux et Jacques grisé par l’ambiance, le champagne, l’érotisme des portraits et le modèle auprès de lui, frôle de sa main la taille mince de Michèle et caresse l’amphore de sa hanche. Leurs regards brillent. Il s’enhardit d’un amical baiser sur la joue, tout près de la bouche. Elle tourne un peu la tête et leurs lèvres se touchent. Ils esquissent un rapide baiser : leurs bouches s’entrouvrent, leurs langues se cherchent brièvement. Puis, rieuse, mutine, elle se sauve. Quand il rentre dans le salon, une nouvelle bouteille est débouchée, les verres sont remplis et Michèle et Michel encadrent Magali dans le divan, détaillant les explications d’un catalogue de vacances.



Il s’assied aussi tout contre Michèle et pour ne pas prendre trop de place, passe un bras derrière son dos. Ils sont un peu serrés, mais cela semble plaire à chacun. La conversation reprend, mais devient purement formelle. Dans l’air, un fluide imperceptible charge l’air d’un érotisme latent. Chacun serré contre les autres sent qu’il va se passer quelque chose d’inhabituel. On trinque une fois de plus, nerveusement. Les yeux brillent. Les joues rougissent. La respiration se fait plus courte, l’humeur est joyeuse et cette joie est un peu plus bruyante, moins réservée. Les cuisses contre les cuisses se font plus chaudes, les jupes remontent un peu, d’imperceptibles mouvements appellent des caresses défendues. Les pensées sont ailleurs. Qui donc le premier va oser ?


Michel ose : il pose avec négligence sa main sur le genou de Magali : elle tressaille involontairement mais ne le repousse pas. Au contraire, elle presse un peu plus sa cuisse contre la sienne. Jacques l’imite, sous sa main, le genou de Michèle est doux et chaud, sa cuisse pressant aussi en réponse davantage la sienne, est un appel à monter plus haut. Il la regarde et risque le même amical baiser que tout à l’heure et comme tout à l’heure, elle tourne un peu la tête. Ils se font enfin un vrai baiser d’amants. Les lèvres s’ouvrent et les langues se caressent et se fouillent. Michèle gémit de bonheur et de sa poitrine elle caresse le torse musclé de Jacques, s’excitant les seins au travers de l’étoffe. Michel aussi a embrassé Magali et les deux couples sont maintenant enlacés. Vite, comme craignant un retour en arrière, les mains se font audacieuses et caressantes, cherchent les rondeurs et défont des boutons. Les deux femmes sont très belles, les dentelles ravissantes : légères et transparentes, elles sont des écrins parfaits pour les appâts des deux femmes si différentes. Michèle a assorti les siennes à la couleur de ses yeux : vert virant légèrement au turquoise. C’est un pur bonheur. Magali est en orange vif. Le contraste entre leurs peaux, laiteuse pour l’une, bronzée pour l’autre met magnifiquement les deux jolies femmes en valeur.


Les corps sont doux et chauds, appellent la folie des amants qui s’empressent. Les hommes aussi sont dépiautés, les chemises sont défaites et sur les torses nus et musclés, les mains des femmes prodiguent mille caresses, mille baisers, agaçant les petits tétons sensibles. Les gestes deviennent fébriles, les ceintures se défont, les pantalons et les jupes tombent, les hommes bandent. Magali, joueuse, se met à genoux, attrape les deux bites et leur donne à chacune un baiser, prétexte à un coup de langue expert.



Michel l’entraîne sur l’autre divan et l’y allonge. Elle lui tend les bras et il l’embrasse. Jacques se couche sur le dos, Michèle au-dessus de lui, à genoux, cuisses écartées, pubis avide, seins offerts. Il la dégrafe, lui ôte son soutien, de ses deux mains lui prend les seins, sent contre ses paumes ses pointes dressées. Michèle le branle doucement, caresse son ventre, ses testicules. Jacques lui embrasse les seins, elle soupire de bonheur. Ses mains descendent, il caresse le tissu soyeux de sa culotte, sent sa fente se mouiller au travers de la fine dentelle. De ses deux mains, il la lui fait glisser le long des cuisses. Elle s’en débarrasse puis revient sur lui pour se faire caresser à nouveau. Elle est blonde, un peu cuivrée comme ses cheveux, épilée en un triangle net au-dessus d’un bel abricot doux et appétissant, parfaitement lisse.


Michel s’est retiré un instant, il revient avec une pochette de préservatifs qu’il dépose sans mot dire sur la table basse. Il bande à la vue du spectacle. Michèle est à quatre pattes, sur Jacques. Sa croupe à la peau douce et laiteuse est tendue, cambrée, comme offerte. Michel lui flatte les fesses, lui caresse la fente par derrière. Magali n’a rien perdu de la scène, elle se lève pour venir récupérer son amant, embrasse au passage Jacques sous Michèle, caresse aussi sa croupe. Les deux femmes se regardent, se sourient, complices. Elle enlève son soutien, sa culotte. Comme elle est belle ! Toute bronzée, ne portant qu’une minuscule et très sexy marque de string plus claire, qui rehausse la noirceur de son petit cœur frisé. Elle embrasse Michel, lui prend le sexe, le branle, se baisse, le presse un instant entre ses seins, se caresse avec lui, passe la main sous ses fesses, sous les couilles, frôle le petit trou. Elle le désire à la folie.



Elle se met à quatre pattes parce qu’il a aimé y voir Michèle à l’instant. Il la prend en levrette et elle gémit de bonheur sous la poussée. Il l’enfonce quelques fois, juste pour l’exciter et se retire.



Jacques, alors, quitte un instant Michèle et prend le relais, s’enfonce en elle et elle halète de plaisir.



Michèle branle tendrement Michel et ils s’embrassent. À son tour, il lui caresse les seins.



Ils sourient à la plaisanterie de Magali répétée par Michel et tous quatre, se caressant, se dirigent vers la chambre. Michèle pose un préservatif à Jacques, le branle avec douceur.



Et devant son portrait si érotique, les deux couples s’enlacent, se frôlent et se caressent. Jacques s’enfonce en Michèle et elle le sent avec bonheur au plus profond d’elle, elle gémit de plaisir et se cambre pour le sentir plus loin encore. Son désir la mouille si fort qu’elle dégouline. Il va-et-vient longuement. Elle se contracte et ses seins se durcissent. Elle va jouir, elle le sent. Il le sent aussi, lui embrasse les seins, le cou, le creux derrière l’oreille. Elle lui excite les petits bouts. Elle est folle de désir. Magali est sur Michel, monte et descend sur son sexe, réglant elle-même les mouvements pour s’amener au plaisir. Il pelote ses jolis seins, fait de ses mains deux coupes pour mieux les caresser, sentir dans ses paumes leur douceur, les mamelons durcis, le plaisir qui s’annonce. Jacques se retire, réservant sa jouissance. Il descend sa bouche le long du corps de Michèle, sur son sexe brûlant et lui caresse les lèvres, le clitoris avec sa langue. Elle a pourtant envie de le sentir décharger sa semence au fond de son ventre, mais les caresses de Jacques sont divines et elle sent son plaisir renaître. Jacques aussi la sent prête à jouir. Il insiste, prolonge la caresse de sa langue et comme une vague, le plaisir submerge Michèle. Elle jouit sans retenue, halète, gémit, cambrée sous le spasme. Michel la voit heureuse sous la langue de Jacques et il est heureux de son bonheur. Un instant, il flatte l’épaule de Jacques pour le remercier. Un étrange sentiment de complicité unit un moment les deux hommes. Michel embrasse Magali, la bascule sur le côté, la bouscule gentiment, la couche sur le dos, lui remet sa bite et la bourre rudement. Surprise, son orgasme est fulgurant et elle crie sa jouissance. Michel est près d’exploser en elle mais il parvient à contenir son désir au prix d’un terrible effort. Il se retire. Jacques a tout compris : il est difficile pour Michel dans ces circonstances de jouir le premier et de se trouver ensuite démuni. Il propose :



Et chacun retrouve sa partenaire. Les hommes excités sont près de perdre leur semence et les femmes le savent. Elles les cajolent avec délices. Jacques retire son préservatif et pénètre Magali pour l’assaut final. Michel en fait autant et Michèle le reçoit en l’embrassant. Tous les quatre maintenant aspirent au moment suprême, au feu d’artifice. Alors, sans retenue ils se donnent à fond et bientôt les gémissements de bonheur et les râles de plaisir indiquent que les hommes déchargent et jouissent et que les femmes reçoivent les longues giclées chaudes de leur semence avec joie au fond de leurs ventres. Tous quatre sont anéantis, repus de leur plaisir, heureux du bonheur qu’ils ont donné et reçu. Ils reposent côte à côte, bras et jambes emmêlés, en sueur, sexes mouillés, ivres de plaisir, haletants, brisés. Ils s’abandonnent à la douce langueur qui suit l’amour, se caressent gentiment, se font les uns aux autres des petits baisers et se trouvent merveilleusement bien, les uns contre les autres. Le moment est magique. Michèle frissonne.



Et tous quatre se pressent l’un contre l’autre, serrés, enlacés, les femmes au milieu, les hommes à l’extérieur, Michel a retrouvé Magali et les rondeurs de ses seins généreux, Jacques est tout contre Michèle, il la couvre de tendres baisers. Alors Michel, d’autorité, éteint la lumière, invitant ainsi Magali et Jacques pris à ce doux piège à dormir avec eux. On s’embrasse une dernière fois, s’échange une ultime caresse et tous quatre, enlacés, nus, collés les uns contre les autres, font l’étrange expérience de s’endormir ensemble.


Leur sommeil est peuplé de doux rêves. Les hommes ont des raideurs nocturnes qui les troublent et les ventres des femmes sont envahis de fourmillements familiers.


L’aurore toute rose les surprend dans leur désordre lascif. La lumière dorée des premiers rayons joue sur leur peau, caresse leurs visages et révèle la moiteur de leur sommeil.


L’un d’eux s’étire et se retourne, les autres doucement se réveillent, étonnés et heureux d’être amants. Les hommes ont une érection matinale et les femmes les flattent et les cajolent. Leur réveil à tous les quatre est plein de douceur et tendrement érotique.





III: Deuxième journée



Les hommes les premiers se lèvent et passent à la salle de bains. Les femmes se prélassent encore un peu dans le grand lit et échangent leurs impressions.



Michèle rit de la comparaison.



Toutes deux sont rêveuses et continuent leurs papotages.



Elles se regardent avec tendresse, un ange passe. Michèle, rêveuse, à nouveau caresse le sein de Magali et sa main craintive se fait douce, juste un peu plus insistante. Magali sourit, sous le charme de cette timide caresse de femme.



Michèle embrasse tendrement Magali dans le cou puis descend vers ses seins et alors, son baiser devient plus fougueux, devient un vrai baiser d’amante. Elle suce le mamelon durci, flatte l’aréole de la langue, mordille, excite Magali qui gémit sous la tendre caresse si désirée.



Les mains explorent les corps, un peu fébriles au début, puis s’enhardissent et les deux femmes découvrent ensemble la douceur de leur peau, les charmes secrets de leurs courbes. Les cuisses s’ouvrent et accueillent entre elles la cuisse de l’autre. Les bassins ondulent, les chattes se touchent et se caressent l’une l’autre. Les mains frôlent les hanches, les fesses, les bas-ventres, les pubis. Comme des fleurs au soleil levant, les sexes s’ouvrent et accueillent entre leurs lèvres, mouillées de rosée matinale, les doigts experts et curieux qui butinent le plaisir. Seules les femmes entre elles ont le don de toucher juste l’endroit sensible d’où le plaisir irradie tout le corps. Elles se font l’une et l’autre caressantes, tendres et précises. Elles se placent tête-bêche et leurs langues à toutes deux fouillent leurs sexes avides et offerts. Les bouches sucent les clitoris, les langues lapent délicatement les petites lèvres et avec tendresse provoquent la montée du plaisir. Et puis c’est le moment de grâce, de bonheur. Les ventres se contractent, les seins se durcissent, les caresses effleurent les clitoris et l’orgasme profond, voluptueux, irradie les corps. Haletantes, tendues sous l’effort, elles sombrent. Elles frémissent ensemble et ce plaisir leur apparaît nouveau, plus lascif, plus doux. Pantelantes, repues de bien-être, un long moment, elles savourent leur découverte, se caressent, pensives, et se bécotent gentiment. Elles scellent enfin leur nouvelle amitié saphique par un vrai baiser, leurs lèvres se touchent, se caressent, leurs langues se donnent et se prennent.



Les hommes se sont partagé fraternellement la salle de bains : la réserve de rasoirs jetables et de brosses à dents a été mise à contribution et Jacques a été invité à rester.



Michel rit.



Le café fume et sa bonne odeur emplit l’appartement. Les deux hommes bavardent dans la cuisine en attendant les femmes qui papotent et rient dans la salle de bains comme deux vieilles amies.



La porte s’ouvre et apparaît une vision de rêve. Michèle et Magali entrent, toutes deux vêtues d’une simple serviette nouée à la taille, ouverte sur une cuisse superbe, les seins nus, les cheveux enturbannés d’une autre serviette. Une petite mèche échappée, encore mouillée, laisse perler une goutte d’eau qui tombe sur la blanche épaule de Michèle et roule sur son sein nacré. Elles se tiennent par la taille, hanche contre hanche, et sourient à leurs hommes qui viennent leur donner un baiser. Jacques, gourmand, pose ses lèvres sur la perle d’eau et caresse furtivement le sein de Michèle. Les sexes mâles sont en émoi : ils ne peuvent refréner un début d’érection et les femmes en sont flattées.



Elles sourient et acceptent.



En quelques minutes, d’une main sûre, Michel réalise un croquis d’attitude et esquisse les visages.



L’accord est donné et Michel prend quelques photos numériques.



Chacun remercie, les femmes cajolent un instant l’artiste et Jacques, sans façons, sert le café. On s’assied autour de la table du petit déjeuner.



La proposition est accueillie avec joie, chacun est séduit par le piquant de la situation. Les hommes sentent leur érection renaître, au grand amusement des femmes qui les taquinent.



Chacun, interpellé, se regarde.



Il est donc convenu que, la santé étant parfaite et les risques inexistants, désormais, on s’en passera.



Comment refuser à Magali quand sa bouche pulpeuse, ses yeux rieurs, ses jolis seins lourds ne sont que promesses de délices…



La pièce est lancée.



Jacques, beau joueur, fait un petit baiser aux deux femmes, s’habille et s’en va.



Les belles alors l’enlacent toutes les deux : exquise sensation que de se sentir désiré par ces deux jolies femmes. Bien sûr, il bande. Il les embrasse toutes les deux, prenant leur langue à tour de rôle. Ses mains affectueuses se baladent de l’une à l’autre, ne sachant quelle fesse caresser, quel sein peloter, quelle fente mouillée lutiner, quel petit trou agacer. Michèle lui caresse les couilles, Magali l’empoigne par le sexe.



Michèle rit devant tant de détermination. Les voilà tous les trois sur le grand lit, rieurs et empressés à se caresser, s’embrasser et s’amuser. Michel embrasse Magali, descend la bouche sur ses seins, les excite. Ses mains caressent les sexes des deux femmes, il va à Michèle et lui embrasse aussi les seins et l’excite pareillement. Les femmes gentiment le couchent sur le dos et descendent ensemble leurs baisers sur son torse, se le partagent, excitent chacune un de ses mamelons, le caressent des bouts durcis de leurs seins. Il en gémit de bonheur et son érection est à son comble. Les baisers descendent encore : sur le ventre, le bas-ventre. À deux, elles saisissent sa hampe érigée et chacune se relayant, la prend en bouche, la lèche, l’excite et caresse les couilles, hasarde sa langue jusqu’à son petit trou et il en sursaute de plaisir. Mais les caresses se font pressantes : Michel leur échappe et de sa langue il fouille le sexe des deux femmes, longuement, alternativement, l’une après l’autre, pendant que ses mains agiles jouent avec leurs seins. Leurs ventres se contractent, elles sentent leur désir monter. Alors, Magali se met tête-bêche sur Michèle et sa langue fouille à nouveau son sexe, suce le clitoris, lape les petites lèvres, s’insinue à l’entrée du vagin… Sa croupe offerte au-dessus du visage de Michèle qui lui rend ses caresses est une invitation à la pénétration. Michel la prend donc en levrette, va-et-vient longuement, se retire, rentre à nouveau, se repose un instant, reçoit un coup de langue de Michèle, défonce encore le sexe avide et Magali, au comble du bonheur, jouit. Michèle aussi arrive à son plaisir sous la langue experte de son amante. Michel, lui, se retire juste à temps, à la limite de l’éjaculation et les deux femmes se trémoussent dans la furie d’un orgasme prodigieux.


Michel les cajole, les embrasse, les pelote et profite d’un court temps de repos bien mérité. Magali s’étend sur le dos et tend les bras à Michèle qui vient sur elle lui faire un baiser d’amante en chaleur. Elle écarte les jambes et s’agenouille de part et d’autre de ses hanches, et présente ainsi à son tour sa croupe à la pénétration de Michel. Il la bourre consciencieusement, va, vient, la cajole, lui pelote les seins, excite ceux de Magali, sous elle. Les deux femmes s’embrassent passionnément et Magali de ses doigts experts caresse le clitoris de Michèle pendant que Michel va-et-vient. Elle sent son orgasme monter. Il est fulgurant, elle en crie presque de bonheur. Alors Michel la repousse gentiment de côté et pénètre Magali qui remonte ses cuisses pour mieux encore le sentir en elle. Il était temps, il est au paroxysme du plaisir : il décharge enfin à longs jets saccadés et inonde le ventre de Magali, puis s’effondre sur elle, vaincu. Tous trois sont épuisés et heureux. Ils se cajolent et s’embrassent tendrement, Michel encadré par les deux femmes aimantes et câlines.


Cela bouge dans la cuisine, Jacques est rentré, mais en homme du monde, il attend discrètement la réapparition du trio. Les femmes rouges et échevelées entrent, encadrant un Michel fatigué mais heureux, le sexe ramolli.



Les croissants sont joyeusement partagés, le café est bu et l’ambiance est à nouveau folâtre : les mains se baladent et les caresses s’échangent. Les femmes sont devenues les meilleures amies du monde : elles se font même encore un vrai baiser d’amantes, devant leurs hommes.



Les hommes se regardent en rigolant gauchement.



Les hommes rient franchement : cela va bien à Magali de jouer la moralisatrice après toutes leurs audaces et leurs débauches. Michèle renchérit en regardant Michel :



Les hommes protestent avec véhémence :



Les femmes disparaissent dans la salle de bains en riant, espérant avoir mis des idées perverses dans le subconscient des hommes. Ceux-ci échangent leurs impressions, ignorant soigneusement le sujet qui vient d’être abordé.



Michel raconte à Jacques comment les deux femmes se sont broutées pendant qu’il les enfilait.



Jacques en a le sexe qui frémit et manifeste un début d’érection.



Les femmes réapparaissent, radieuses et fraîches, nues comme au jour de la Création et présentent chacune une main à Jacques qui leur prend les mains, puis la taille et les embrasse toutes les deux sur la bouche.



Jacques a reconnu Shakespeare : il émet un murmure d’admiration. Michel va chercher un carnet de croquis et quelques crayons. Le quatuor se dirige vers la chambre. Le trio libertin prend place sur le lit et comme tout à l’heure, les bouches et les mains folâtrent, cherchent et donnent du plaisir. Jacques bande et les femmes le flattent. Le voyeur s’est installé confortablement dans un fauteuil et, amusé, contemple les protagonistes, attendant un peu de stabilité dans les ébats pour pouvoir croquer une scène. Les positions se déterminent. Alors, sous le crayon agile et précis, une scène se dessine. Le trait est sûr, le geste précis, la mine incisive. Une superbe verge est érigée, deux visages amoureux l’encadrent, deux bouches gourmandes la flattent. Les langues la cajolent. Michel tourne la page. Deux femmes tête-bêche se caressent. Celle du dessus tend son joli cul vers une bite énorme aux veines turgescentes, noueuse comme un chêne, prête à la pourfendre. Une page, encore. Trois corps enlacés, repus de plaisir, affalés sur le lit. Les silhouettes sont esquissées, mais, bien détaillés, deux sexes sont impudiquement mis en valeur. Celui d’un homme, épuisé, effondré, vaincu par les deux nymphes qui l’encadrent. Presque débandé mais encore long, gros, luisant de sperme, de plaisir assouvi. Le sexe d’une des femmes aussi, béant, encore mouillé, cuisses écartées, s’offre, troublant et dévergondé. L’autre femme est couchée sur le ventre, ses jolies fesses hautes et fermes, rondes comme des melons, donnent au spectateur envie d’y mordre. Michel sent son érection renaître. Les femmes le remarquent et lui sourient, mais il n’a pas encore recouvré assez de vigueur pour les honorer dignement. Il leur sourit aussi et de la main leur envoie un amical baiser.



Jacques et les deux femmes l’encadrent bientôt, tous trois admiratifs. Michel a eu la délicatesse de rendre les visages quelque peu anonymes, mais pour eux quatre qui désormais connaissent si bien leurs corps, chacun est ravi de la fidélité des esquisses.



Michel remercie, lutine les deux femmes, cueille un baiser auprès de chacune et les taquine. Mutines, elles se sauvent pour se rafraîchir à nouveau.





IV : Midi, j’ai faim !




L’idée est accueillie avec joie et le choix se porte sur un agréable Italien du quartier d’affaires.



Les deux femmes rient, se font prier. Et de guerre lasse, acquiescent, au grand plaisir des hommes.



Sous les chemisiers, les seins en liberté pointent audacieusement et se balancent. Les femmes n’en sont que plus belles : les hommes les effleurent et en agacent les petits bouts pour les exciter davantage. On se prend des baisers et l’on se pelote : il s’en faut de peu que l’on recommence de nouvelles joutes amoureuses. Déjà les fentes nues ont été caressées et les hommes bandent une fois de plus !


Dans la voiture, Michel pilote, mais confond son changement de vitesse avec les cuisses de Magali qui l’accompagne. Elle mouille et se laisse caresser avec délices. Ses mais rendent la politesse à Michel : elle le branle doucement à travers son pantalon. À l’arrière, Michèle a libéré le membre de Jacques et le suce goulûment. Ces deux-là sont excités comme des puceaux : il est temps que l’on arrive au restaurant.


Comme prévu, l’endroit est très calme, Giorgio le patron les accueille avec empressement. C’est un homme sympathique, enjoué, il a le don de mettre tout le monde à l’aise et traite chacun de ses clients comme un ami. En bon Italien, il ne manque pas de faire avec son inimitable accent et ses belles moustaches un brin de cour aux dames, surtout quand elles sont jolies, et ne se prive pas de compliments à leur égard. Il propose effectivement au quatuor un coin tranquille : une table confidentielle, joliment entourée de claustras garnis de plantes vertes. L’ensemble forme presque un agréable cabinet particulier. Les antipasti accompagnent généreusement l’apéritif maison. Le rosé est bien frais, gouleyant à souhait et les pizzas richement garnies, moelleuses et parfumées sur une pâte fine et croustillante : un vrai festin de vacances. Chacun est heureux et le repas très convivial. Les conversations se font vives et enjouées, les hommes taquins, les femmes espiègles. Les pichets se vident et le rouge monte aux joues. On se prend quelques baisers. Les femmes se tortillent de temps à autre pour rabaisser des jupes décidément bien indisciplinées. Les hommes s’amusent discrètement à les remonter et agacent furtivement les fentes nues et mouillées d’excitation au grand dam des femmes qui jouent les vierges effarouchées mais tout de même écartent un peu les cuisses pour faciliter les caresses. Elles protestent pour le jeu mais pelotent avec la même discrétion les queues bandées des hommes au travers de leurs pantalons.



Une serviette est tombée. Giorgio en passant la ramasse pour la changer. Il se relève et ne peut s’empêcher d’adresser aux femmes un sourire coquin, aux hommes une œillade discrète. Mais en professionnel qui en a vu d’autres, il s’éloigne discrètement.



Tous rient de cette évidente constatation.


L’addition arrive, accompagnée du traditionnel alcool Amaretto, un peu plus généreux peut-être qu’il n’aurait été nécessaire, et l’on discute du programme de l’après-midi. Jacques propose une ballade digestive au parc.


Il fait beau, le ciel est bleu, ponctué de petits nuages blancs et une brise légère accompagne les promeneurs. Le parc est fleuri, les roses embaument, les bancs invitent à la détente. Quelques personnes âgées réchauffent leurs vieux os au soleil et des enfants jouent près de la pièce d’eau. Les oiseaux chantent et pépient dans les fourrés. Les femmes se sentent d’humeur folâtre et commencent à s’habituer à ne rien porter sous leurs jupes : elles sont moins gauches, plus naturelles. On fait une petite halte, s’assied sur un banc, on papote de tout et de rien. Les pigeons curieux trottinent un peu partout. La vie est belle et l’après-midi charmant. Dans le lointain, on joue Haendel et les notes cristallines ajoutent à la magie du moment. Michel propose d’aller écouter le concert de plus près. Près de la cafétéria, un orchestre de musique de chambre anime le parc et les auditeurs sont nombreux, attablés, pris par le charme de la musique. Jacques trouve une table libre et les amis s’asseyent. Les glaces sont délicieuses et les capuccinos crémeux comme en Italie. Les femmes se régalent et les hommes s’amusent de leur bel appétit et les plaisantent sur leur ligne. Magali a l’étrange sentiment de se sentir observée. Elle lève les yeux et son regard croise celui de Giorgio, attablé à l’opposé de la terrasse : il lui sourit tout gentiment, puis enhardi, lui lance une œillade complice. Involontairement elle lui rend sourire et œillade. Michel le remarque et en profite pour la taquiner.



Tous s’amusent du succès de Magali et la taquinent. Mais voici que Giorgio se lève et rejoint le quatuor. Il s’excuse d’intervenir dans leur vie et explique qu’il a profité de la coupure entre le service de midi et celui du soir pour venir assister au concert et qu’il a eu le bonheur de reconnaître ses clients. Pour se faire pardonner de son audace, il propose un café à ces dames et à ces messieurs aussi, bien entendu. Le tout est débité sur un ton d’un tel comique qu’il est impossible de s’en offusquer. Un autre capuccino est donc accepté et dégusté en compagnie de Giorgio qui amuse la société avec brio mais sans aucune allusion à la scène qu’il a surprise sous la table du restaurant. Le café bu, Giorgio essuie ses moustaches et complimente encore les dames pour leurs charmes, lorgnant sans vergogne leurs jolis seins qui pointent sous les chemisiers. Il ajoute qu’il espère revoir bientôt ces dames toujours en beauté et ces messieurs séduisants dans son restaurant ou à une autre occasion de la vie si possible. On rit, on se serre la main et sans façon il fait la bise aux dames. En partant, il laisse sur la table une carte de son restaurant sur laquelle il a pris soin de noter son numéro de téléphone portable privé.



Les dames protestent mais on sent bien que si l’occasion se présentait, elles mettraient volontiers leur vertu sous le boisseau pour le beau Giorgio !



Les deux couples reprennent l’allée voisine au hasard et, bavardage aidant, leurs pas les mènent insensiblement vers l’extrémité du parc. Les promeneurs se font rares en cette fin d’après-midi et le parc est moins bien entretenu de ce côté : les buissons de rhododendrons sont plutôt des fourrés. Le parc jouxte à cet endroit la route ou plutôt un parking dont il n’est séparé que par une clôture en mauvais état. Jacques remarque des endroits piétinés comme des sentiers dans les massifs et il en fait part à ses amis.



Le quatuor emprunte un sentier qui les mène le long de la clôture, puis se divise en plusieurs diverticules. Le taillis est un peu plus diffus. On aperçoit quelques silhouettes, çà et là, mais toute activité semble cesser à l’approche du groupe. Les femmes commencent à être moins rassurées, mais la présence des hommes et le fait d’être quatre les réconfortent. Ils avancent avec lenteur, prudence et en silence.



En effet, un couple ne les a ni vus ni entendus venir : à quelques mètres, un homme à genoux suce un autre homme, debout. Les yeux mi-clos, il attend la montée de son plaisir et son partenaire, le pantalon ouvert, la queue en érection, se branle lentement tout en suçant. Jacques sort aussi sa queue et enlace Michèle qui n’est pas très rassurée, lui remonte sa jupe jusqu’à la taille, au-dessus de ses fesses nues et la caresse. Elle gémit, empoigne le sexe de Jacques et mouille comme une fontaine. Son ventre se creuse d’un spasme : à sa surprise, elle sent venir l’orgasme. Elle embrasse Jacques comme une folle.



Michel a aussi sorti sa queue et a pris Magali par derrière. Il a fait sauter quelques boutons du chemisier et lui pelote d’une main ses seins lourds exposés aux regards, tandis que de l’autre il lui caresse la chatte, lui remontant aussi largement la jupe. Ainsi, elle est presque nue. Elle aussi mouille et bientôt jouit en râlant de plaisir. Elle cherche en tournant la tête à atteindre la bouche de Michel, elle a envie de ses baisers, envie de sa queue qu’elle sent toute dure se branler dans la raie de ses fesses. Intrigués par le bruit, les deux hommes se sont arrêtés et jouissent du spectacle. Celui qui était à genoux s’est relevé et tous deux maintenant se branlent mutuellement. Ils font mine de se rapprocher mais Michel leur fait signe de rester à distance. D’autres silhouettes se rapprochent également, à peu de pas dans les fourrés. Plusieurs hommes ont le plaisir de profiter du spectacle et se branlent avec énergie. Les queues bandées, secouées, brandies vers les deux couples les troublent. Un homme éjacule dans leur direction à longs jets saccadés, en soupirant bruyamment.



Tous quatre remettent vite de l’ordre dans leurs vêtements et regagnent le parc et son allée, plus sûre.



Les autres rient de cette idée, si saugrenue.


En plaisantant la peur des deux femmes, les amants reprennent la promenade vers l’entrée du parc.



La grille du parc est en vue, l’après-midi se termine.






V : Que fait-on ce soir ?




La proposition est acceptée. On passe gaiement chez le traiteur et choisit tout un assortiment de petits plats : amuse-bouche, entrées, plats de résistance. De quoi se faire un vrai festin ! La joyeuse équipe se retrouve dans l’appartement de Magali et Jacques. Ici, le décor est différent, un peu plus bourgeois, plus traditionnel. Les meubles de famille composent l’essentiel du mobilier. Argenterie, cristaux et quelques tableaux choisis avec goût décorent le grand living. Le joli salon et sa méridienne font l’admiration de Michèle. Elle félicite Magali et Jacques pour leur bon goût. Magali ne peut s’empêcher d’expliquer l’utilité de la méridienne et le rôle du beau miroir doré. Tous rient et Michèle amusée s’installe sur la méridienne à la manière d’une odalisque, tournée vers le miroir. Ainsi, son reflet encadré d’or, elle semble encore plus belle.



Les deux femmes papotent dans la cuisine en réchauffant les mets.



Les hommes acquiescent. Les apéritifs sont servis sur la table basse du salon et quelques amuse-bouche savoureux les accompagnent. On trinque au bonheur de s’être rencontrés et on évoque les joyeux moments déjà passés ensemble.



L’idée est trouvée amusante et tous conviennent que décidément Magali est la première à avoir des idées farfelues, mais originales. Tous les coussins et oreillers de l’appartement sont disposés sur le tapis et chacun s’assied ou s’accroupit. Les femmes ont presque oublié qu’elles ne portent toujours pas de culotte ; or en s’asseyant, les jupes remontent, dévoilant aux deux hommes, émoustillés, le spectacle charmant de leurs jolies cuisses, et même un peu plus haut. Le vin est bien frais, suavement parfumé et comme promis accompagne avec subtilité les mets.


Naturellement, les femmes sont un peu grises mais les hommes restent relativement sobres car ils savent que trop d’alcool est l’ennemi des joutes amoureuses. Or ils ont bien l’intention tous les deux d’honorer dignement les deux femmes au cours de la soirée et de les faire jouir jusqu’à l’épuisement. Le badinage reprend : on se taquine, on se prend des baisers, se caresse, se pelote en joyeux libertins que l’on est. Les seins pointent, les boutons sautent, on s’écroule et s’enlace sur les coussins, les vêtements volent et on se retrouve à poil dans le plus grand désordre. On change plusieurs fois de partenaire. C’est à qui donnera le plus de caresses, de baisers, de plaisir.


Magali s’amuse à caresser les couilles des hommes en les effleurant du bout de ses jolis seins : cela les affole ! Les chattes des femmes et les bites des hommes sont âprement sollicitées : les hommes ont trouvé amusant de la mettre aux femmes dans toutes les positions possibles, de faire juste quelques va-et-vient puis de changer de partenaire. Les femmes sont excitées comme des puces et jouissent à chaque changement. Leurs râles de plaisir excitent de plus en plus les hommes. Mais prudents, ils se réservent d’éjaculer trop vite, pour donner plus longtemps du plaisir aux deux femmes. Pour se donner un peu de repos, ils les caressent maintenant avec leurs langues jusqu’à ce qu’elles n’en puissent plus de jouissance et implorent pitié. Chacun est un peu essoufflé, épuisé et ravi et l’on fait une petite pause autour d’un verre d’eau bienvenu.



Chacun rit : qu’a-t-elle donc encore imaginé ?



Chacun acquiesce et trouve l’idée de Magali tout de même un peu tordue, mais terriblement excitante tout de même.



Tous quatre se dirigent vers la salle de bains et les ablutions sont à nouveau prétexte à pelotages, caresses et folies en tous genres : les chattes et les bites ont été soigneusement savonnées et les petits trous visités, si propres que l’on peut sans crainte y fourrer la langue, ce que ne manque pas de faire Jacques à Magali sur le tapis de la salle d’eau, au grand amusement de Michèle et Michel. Enfin, on part.


Il fait sombre, mais le ciel est étoilé et la lune ronde brille haut dans le ciel. Elle éclaire doucement les fourrés. La soirée est belle et la température agréable. C’est un temps idéal pour les rendez-vous nocturnes. Un peu plus loin, sur le parking, trois autres véhicules stationnent déjà et l’on voit confusément des silhouettes se déplacer dans les taillis. Dans la voiture, les sièges arrière ont été mis à plat dans le plancher, cela libère tout l’espace. Les coussins emportés assurent le confort et le film de cellophane a été disposé sur les vitres. Le tout n’a pris que quelques minutes. Jacques sort pour juger de l’efficacité du dispositif. En effet, si l’on distingue bien les silhouettes à l’intérieur, il est impossible de reconnaître les occupants. Il fait le tour de la voiture, histoire de voir ce qui se passe aux alentours. Puis il rentre. Par prudence, il laisse tourner le moteur et la ventilation du chauffage pour éviter la buée, tous feux éteints, portières verrouillées.



À vrai dire, il ne se passe pas grand-chose. Parfois une voiture arrive, stationne un moment, repart. Parfois un seul occupant, parfois deux. Enfin, un couple sort et appuyé contre la portière, s’enlace. L’homme remonte les jupes de la femme, elle le caresse…



Ce couple se dirige maintenant vers les fourrés. Un autre couple vient à sa rencontre. Manifestement on s’échange les partenaires. Un homme seul essaie de se joindre à un des couples : sûrement il en est pour ses frais car il repart penaud. Encore une voiture. Puis une autre, presque en même temps. Rien ne bouge. Encore une autre. Cela commence à faire du monde, sept voitures, murmure Michel. Deux couples sortent. L’un se dirige vers les taillis, l’autre semble hésiter, puis arpente le bord du parking, examine l’intérieur des voitures occupées. Arrive à la hauteur du mono volume du quatuor, regarde, se rend compte du stratagème du cellophane opacifiant les vitres. Alors, en guise de provocation, l’homme sort son sexe raide, enlace la femme, lui remonte la jupe au-dessus de la taille, révélant la nudité de son sexe, la soulève par les cuisses qu’elle écarte, et lui plaque les fesses contre la fenêtre du véhicule. Il fléchit les jambes, la prend d’une seule poussée et tous entendent son gémissement de plaisir. Les fesses de la femme dessinent deux ronds blêmes sur la vitre et l’on peut voir les couilles de l’homme quand il la défonce. Il va-et-vient en elle ; elle jouit bruyamment. Il se retire avant d’éjaculer et elle proteste : encore, encore, supplie-t-elle. Il n’en a cure : il montre sa queue raide au quatuor. Michel baisse un peu la vitre.



L’homme a vu les femmes. Les chemisiers sont ouverts sur les seins nus. Il apostrophe Magali.



Bravache, elle se redresse à genoux et ouvre largement son chemisier, pointe ses seins vers lui et le regarde fièrement, d’un air de défi.



Michel alors l’enlace par derrière, lui pelote les seins sous le regard du couple, puis la prend en levrette et elle soupire de bonheur. Il va-et-vient en elle, lui arrache à chaque mouvement un gémissement de plaisir.



Jacques et Michèle se font un magnifique soixante-neuf. Ainsi, les corps quasi nus des quatre amants sont exposés en pleine action aux regards du couple qui, d’exhibitionniste est devenu voyeur. Les femmes jouissent et crient leur bonheur. Michel se retire juste à temps, la queue raide, gonflée de jus, prête à exploser. Jacques se soustrait à la bouche gourmande de Michèle : lui aussi est prêt à décharger.



Magali ne répond pas mais remonte la vitre, mettant fin à la conversation. L’inconnu hausse les épaules.



Et le couple s’éloigne, en quête d’autres sensations.


Les quatre amants sont excités mais les hommes soustraient un moment leurs sexes aux caresses des femmes pour ne pas encore éjaculer.



Les femmes rient et cessent leurs caresses, compréhensives. Tous quatre s’étendent en désordre un moment dans le fond du véhicule, pour prendre un peu de repos. Ils s’échangent maintenant d’innocents attouchements. Au bout d’un moment, Jacques s’assied.



Décidément, la soirée est favorable : d’autres voitures arrivent, certains chauffeurs balaient l’espace de leurs feux de route. Alors on aperçoit fugitivement en ombres chinoises dans le bois des scènes torrides : des couples mais aussi des groupes se pelotent, se baisent dans toutes les positions. Plus près, dans les voitures en stationnement, des partenaires s’échangent, des trios, des quatuors se font et se défont.



Chacun met le nez aux vitres.



Les hommes se taisent et observent les allées et venues. Les femmes commentent.



Michel et Jacques écoutent les commentaires en souriant. L’un et l’autre pensent que les femmes aimeraient sans doute ressentir un petit frisson supplémentaire. Ils échangent un petit signe : ils sont d’accord.



Chacun acquiesce et rajuste ses vêtements.



Les yeux sont bien habitués à l’obscurité et on se retrouve comme convenu près de l’arbre. Le court trajet s’est déroulé sans encombre. Les couples s’enlacent et observent les silhouettes tout autour. Les voilà au cœur de l’action ! Les femmes tremblent un peu mais les hommes les cajolent et les réconfortent.



Michèle acquiesce.



Les hommes ont sorti leur bite et pelotent les femmes ; chacun retrousse les jupes de la sienne, lui met les fesses à l’air, et, fléchissant les jambes, l’enfile. Debout, ce n’est pas facile et s’apparente à une séance de gymnastique. Nerveuse, Magali a un fou rire qui ne facilite pas les choses à Jacques. Ce petit manège a attiré l’attention d’autres couples. Un, surtout, est très proche. Posté derrière un buisson, il a tout vu. L’homme et la femme s’approchent du quatuor, en quête d’une bonne fortune. En un instant, l’homme met la main aux fesses de Magali. Elle sursaute, surprise.



Rien à faire, il insiste, descend les doigts jusqu’à son sexe. De l’autre main, il tient sa queue bandée, pour la lui mettre par derrière. La femme pendant ce temps a entrepris de branler Jacques pour le distraire. Il n’a pas eu le temps ni le loisir, dans la pénombre, de voir les attouchements ni les intentions de l’homme. Michel, lui, a vu. Il quitte Michèle et intervient juste à temps. Doucement mais fermement, il éconduit l’individu.



Et sans attendre la réponse, enlace Magali par derrière, lui pelote les seins durcis par l’excitation, la courbe et lui met en levrette son épieu encore mouillé du plaisir de Michèle. Il entre avec force et elle le sent tout au fond de son ventre. Elle gémit de plaisir et tout de suite, sent son orgasme monter. Jacques s’est ressaisi. Comme Michel le fait avec Magali, il prend Michèle en levrette. Elle est tout à fait réceptive et accueille avec bonheur l’hommage de son amant. Elle se courbe plus encore et d’une main experte, lui effleure délicatement les testicules. Heureux de sa sollicitude, il la bourre hardiment. Les deux hommes, fatigués de s’être retenus si longtemps, rendus nerveux par le désir des femmes et l’ambiance glauque de l’endroit ne se maîtrisent plus : ils se donnent enfin à fond. Les femmes jouissent une fois de plus et bientôt, à leurs gémissements de plaisir, se mêlent les grognements du rut sauvage des hommes. Ils déchargent, inondent le vagin des femmes de leurs jets bouillonnants et ne se retirent que la dernière goutte versée, leur caressant la raie des fesses de leur membre gluant de sperme.



Tous quatre rapidement se rajustent sommairement et filent à la voiture.



Chacun est d’accord, mais personne ne regrette. On essuie ce que l’on peut, chacun remet un peu d’ordre, les sièges en place, les coussins et couvertures à l’arrière, on enlève les cellophanes et Jacques allume les phares, éclairant une dernière fois des silhouettes obscènes dans les fourrés, puis démarre.


On se retrouve avec bonheur dans le salon douillet et confortable de Jacques et Magali autour d’un bon cognac : le besoin s’en est fait sentir. Chacun a été content de rentrer, après toutes ces émotions. On n’a pas manqué de se rafraîchir encore une fois : c’était bien nécessaire. Le quatuor trinque



On trinque encore et encore. Chacun est un peu gris.



La proposition est acceptée avec bonne humeur car après de pareilles aventures, on ne peut plus se passer les uns des autres. Et tous quatre se retrouvent dans le grand lit, nus, un peu serrés mais tellement contents d’être encore ensemble. On s’échange d’ultimes baisers, d’ultimes et bien innocentes caresses. Les amants s’enlacent une dernière fois. Michèle, coquine, exprime un dernier souhait car elle a une petite idée pour agrémenter le réveil du lendemain, idée qu’elle se garde bien de proposer à cette heure.



Personne n’y voit d’inconvénient et on s’empresse de faire plaisir à Michèle. Un baiser, une caresse encore, chacun trouve sa place et la fatigue et l’alcool aidant, l’on s’endort.


Le sommeil est lourd car chacun est épuisé et le trop généreux cognac a quelque peu assommé les uns et les autres. Les femmes dorment à poings fermés. Les hommes, c’est dans leur nature, ont une érection nocturne et se réveillent à demi, à peine lucides. Jacques bande contre les fesses de Michel : il n’y peut rien tant à quatre on est serrés et quelque peu emmêlés les uns dans les autres. Mais Michel semble y trouver un plaisir trouble : il remue doucement le cul, pour placer cette queue tendue dans sa raie et branler Jacques. Presque inconsciemment, Jacques s’enhardit alors à passer son bras sur Michel et à poser sa main sur le sexe de son ami. Il le trouve aussi raide que le sien. Il le masturbe doucement, posément, avec une lenteur calculée, entre les fesses de Magali endormie. Michel accentue la pression et le va-et-vient de ses fesses à lui sur la bite de Jacques. L’un et l’autre ressentent confusément le bien-être obscur et coupable du plaisir homosexuel. Et puis le double mouvement se ralentit car sans doute ce ne peut être qu’une aimable distraction momentanée, un simple moment de virile connivence entre amants des mêmes femmes et chaque homme préfère-t-il garder sa semence pour le ventre chaud de ses maîtresses. Le sommeil reprend ainsi ses droits et Morphée alors les berce tous les quatre et leur procure de doux rêves charnels.





VI : Troisième jour



Le chaud soleil a eu beau taquiner nos dormeurs de ses premiers rayons, leur sommeil réparateur était profond et la matinée est bien entamée lorsqu’ils se réveillent. L’on s’étire et se prélasse, nus et cajoleurs, les uns contre les autres, car la peau des femmes est douce comme la soie, le matin au réveil et les sexes des hommes sont raides et durs comme des cierges. Les femmes sont encore mouillées de leurs rêves et de leurs fantasmes inavoués. Les amants se découvrent tout à la joie de se retrouver encore ensemble et de s’aimer d’une belle amitié voluptueuse et libertine, sans interdit. On se souhaite le bonjour et les femmes s’assurent en riant de la bonne forme des hommes. Michèle, bien décidée à mettre son plan secret à exécution, se lève. Le café odorant fume bientôt et elle rejoint ses amants, munie d’un plateau joliment dressé. Chacun déguste sa tasse, grignote son toast en lutinant sa voisine, son voisin.



Mutine et rieuse, elle se sauve.


Les hommes ont des sourires gourmands et se préparent à déguster Magali comme on déguste un mets de choix. Magali est heureuse de se faire enfin gâter par ses deux amants et elle les enlace tous les deux, soumise à tous leurs caprices. Pris d’une subite inspiration, Michel propose à Magali de lui bander les yeux.



L’un et l’autre s’amusent à la lui faire lécher, sucer, la lui mettent en bouche, se retirent, y prennent place chacun à leur tour.



Tous quatre rient et s’excitent davantage. Magali est très consciencieuse. De ses lèvres et de sa langue, elle leur procure d’exquises sensations. Ses mains ne sont pas en reste, elle les branle, leur caresse les couilles, égare un doigt dans les petits trous. Heureusement, ils sont deux et peuvent quand les caresses se font trop pressantes, prendre le relais l’un de l’autre, sans quoi ils éjaculeraient vite dans sa bouche tant elle les excite. Leurs mains aussi sont actives : ils se partagent son joli corps, titillent ses seins, en font rouler les bouts pour bien les exciter, leurs doigts vont et viennent sur son ventre, sur sa chatte. Ils explorent ses lèvres, caressent et exaspèrent son clitoris, entrent en elle, se retirent, rentrent encore, la branlent.


Ils explorent son petit trou, essaient l’élasticité de sa rondelle, y poussent un doigt, la taquinent, lui font des frayeurs. Ils l’embrassent, lui mordillent les seins, lui font des baisers sur tout le corps. Chacun la lèche et veut la voir jouir. Elle sent le plaisir monter et son ventre se creuse, ses seins se durcissent, elle se cabre et crie son premier orgasme matinal. Elle mouille comme une fontaine. Récompensés de leurs efforts, leurs langues se font douces, tendres et savantes et elle jouit à nouveau. Michel prend dans la table de nuit un vibromasseur et ils le lui promènent sur tout le corps, lui donnant des sensations nouvelles. À nouveau ils lui taquinent la rondelle et le lui enfoncent un peu plus, mais elle demande pitié. Alors ils la branlent avec l’engin, le lui enfoncent dans le ventre, bien loin, lui caressent le clitoris, le lui remettent à nouveau et une fois de plus, elle brame son bonheur. Jacques s’étend sur le dos et la reçoit sur lui, l’empale sur son mât et ainsi présente sa croupe à Michel. Alternativement ils la prennent ainsi : Jacques sur lui et Michel en levrette. L’un va-et-vient quelques fois puis se retire, l’autre la reprend, va, vient, autant qu’il le peut, puis passe le relais. Elle jouit comme une lionne et contracte ses muscles pour les pomper, pour recevoir les bouillonnements de leur semence au fond de son ventre. Ils n’y tiennent plus. L’un, puis l’autre, déchargent leur jus longuement, passionnément, presque en furie, vaincus dans ce corps à corps. Elle râle de bonheur et s’effondre sur Jacques. Michel s’affaisse sur eux deux et ils restent un long moment tous trois hébétés, abrutis, épuisés, les uns sur les autres, emmêlés, inertes et ils s’assoupissent.


Sous son bandeau, elle ouvre enfin les yeux.



Et sa bouche cherche leurs baisers. Ils l’encadrent et la cajolent à nouveau et à nouveau sentent monter leur désir. Ils bandent comme deux taureaux puissants. Ils la reprennent, à la hussarde, rudement, sans ménagement, plusieurs fois, se disputant presque son ventre, ne laissant sa place à l’autre qu’à l’extrême limite de leur jouissance et lui font à nouveau crier son bonheur de femelle en rut. Tous deux enfin s’achèvent en se branlant sur elle, lui éjaculent sur le ventre, sur les seins et lui font de leur sperme mêlé une crème de beauté qu’ils lui étalent en la pelotant sur les seins, le ventre, la chatte. Epuisés, inanimés, tous les trois s’endorment.


Michèle en faisant ses courses est passée presque par hasard devant le restaurant du beau Giorgio. Il est là, seul. Il vient juste d’ouvrir. Il la reconnaît et lui fait un grand signe de la main. Elle lui répond d’un petit signe discret. Vite, il vient à sa rencontre, la salue, l’embrasse sur la joue.



Amusée, elle se laisse convaincre et le suit dans le restaurant encore sombre. Il l’invite à s’asseoir et bientôt deux délicieux capuccinos mousseux, crémeux à souhait, saupoudrés de cacao, fument devant elle. Il s’assied à son côté et la complimente sur sa beauté, sur ses cheveux, sur son joli tailleur qu’elle porte avec une élégance de reine, dit-il. Elle rit. De sa bouche il effleure ses lèvres et elle ne se dérobe pas. Il lui prend alors un baiser et dans ce baiser, elle ne sait pourquoi, subitement elle lui donne ses lèvres, sa bouche, sa langue, ses seins, son ventre, son corps. Elle se donne tout entière, il l’a compris. Leur premier baiser est passionné, fougueux, enflammé.


Elle est un peu déconcertée, mais consentante, conquise, à bout de souffle, haletante. Déjà, elle mouille. Entrée sans idée préconçue, pensant simplement à un innocent badinage, elle veut pourtant tout à coup être prise, être baisée par lui comme une putain, vite, fort, là, maintenant, tout de suite. Les mains de Giorgio s’égarent sur ses seins, sur ses cuisses et elle se surprend à aimer, à désirer ses caresses, son torse musclé, ses bras noueux et à son entrejambe son sexe durci qui lui rend hommage. Elle le branle doucement à travers le tissu de son pantalon. Rapidement, il va refermer la porte à clef, la prend par le poignet et l’entraîne dans le fond du restaurant, derrière les claustras décorés de plantes vertes. Il la dépiaute, lui ôte sa veste, déboutonne son chemisier, dégrafe sa jupe. Elle défait sa chemise, la boucle de sa ceinture, descend sa tirette, sort sa bite. Ils se couvrent de baisers, de caresses. Il défait son soutien, lui embrasse les seins et ses mamelons durcis appellent des caresses plus appuyées, plus fortes, il le sent d’instinct. Il la mordille, l’excite presque jusqu’à la douleur et elle mouille plus encore, déjà ivre de désir. Leurs mains s’affolent sur leurs sexes. Elle le branle, il lui caresse la fente, les lèvres, va à la rencontre de sa mouille, la pénètre d’un doigt, puis de deux, la violente presque et elle gémit de bonheur. Elle s’agenouille, avale son sexe, va-et-vient avec ses lèvres, titille de sa langue son gland. Mais il la relève car il la veut, il veut jouir dans son ventre, lui envoyer sa décharge de foutre, lui faire crier son plaisir. Il la quitte un instant, revient, un préservatif à la main. Ils s’arrachent vite leurs derniers vêtements.



Elle le suce une dernière fois pour qu’il bande bien fort, pose le capuchon sur son gland et de ses mains expertes déroule le latex sur la hampe en l’étirant. Ils n’ont guère de temps et ils le savent tous les deux : le personnel va arriver, le restaurant doit ouvrir. Fébriles, ils se prennent sur le carrelage. Elle n’a cure ni de sa dureté ni de la fraîcheur de la surface. Elle écarte les cuisses et cambre le ventre, sa vulve offerte à tous ses assauts. Il la harponne, la défonce, va, vient. Elle le pompe de ses muscles pubiens à chaque intromission et elle sent monter son plaisir. Tous deux halètent, leur respiration à tous deux se fait saccadée. Il se sent venir et ne se retient pas. Ils se mordent presque tant leurs baisers sont violents. Ses seins durcis sont douloureux sous sa bouche, sous ses dents. Elle explose en un orgasme fulgurant et son cri rauque trouble le silence de la salle. Le feulement de Giorgio lui dit son plaisir et elle le sent malgré le latex décharger de longs jets au fond de son vagin. Anéantis, ils restent un moment sans réaction. Et puis, revenant à eux, un instant, ils se caressent amoureusement, délicatement et se repaissent de leur plaisir brutal, si bien partagé.



Ils s’embrassent encore et encore. On sonne. Panique !



Vite, ils se rhabillent.



La porte enfin s’ouvre doucement. Elle est encore plus belle après l’amour. Ses yeux brillent, son teint est un peu plus rouge qu’à l’accoutumée, sa coiffure un peu plus échevelée. Elle a volontairement laissé son chemisier un peu trop échancré pour encore lui plaire, pour encore provoquer ses caresses, sentir une ultime fois ses mains, sa bouche sur ses seins. Ils s’embrassent à nouveau passionnément et leurs mains, leurs bouches s’égarent une dernière fois sur leurs corps amoureux.



Il la reconduit jusqu’à la porte, guette le passage et la fait sortir discrètement. Par la vitre, ils s’adressent un dernier petit signe d’amitié.


Michèle est rentrée et discrètement colle son oreille à la porte de la chambre. Elle n’entend que la respiration des dormeurs. Alors, heureuse du bonheur partagé par ses trois amis, elle entre doucement et les découvre ainsi, nus et endormis. Comme ils sont beaux, dans leur sommeil… L’un d’eux tressaille, se réveille, sourit en découvrant la présence de Michèle, bouge un bras, une jambe et ce faisant réveille les autres. Magali ôte son bandeau et découvre Michèle radieuse de lui avoir offert cette expérience nouvelle.



Ils rient tous les quatre. Et vous, les hommes, vous avez eu du plaisir ?



Magali en signe d’acquiescement lui donne un baiser sur la bouche.



Elles sont toutes les deux couvertes de mousse sous la douche et jouent à se peloter, se caresser partout : les seins, le ventre, les fesses, le trou du cul, la chatte. Tout y passe et elles s’embrassent passionnément seins contre seins, ventre contre ventre, glissant leurs corps contre le corps de l’autre, sous le regard égrillard des deux hommes qui seraient bien heureux de participer à leurs joies. Leurs mains caressent leurs sexes, les pénètrent, cajolent les clitoris. Elles s’amènent au plaisir et gémissent leurs orgasmes. Les hommes leur succèdent, mais tour à tour, car ils ne sont pas encore prêts pour ce genre d’amusements. Et puis l’on s’essuie en riant et en se taquinant.


Enfin, chacun est prêt et Michèle propose que l’on mange. Bien sûr on ne se rhabille pas, pour pouvoir mieux s’agacer et profiter les uns des autres. Le brunch est soigné. On mange bien et deux bouteilles de vin aidant, le repas dégénère quelque peu en bacchanale, mais les hommes ne sont pas encore prêts à livrer de nouveaux voluptueux combats.





VII : Un bel après-midi




Les hommes sont élégants et joyeux et les femmes très belles dans leurs jolis tailleurs chics et gracieux. La jupe de Magali est toutefois bien courte et ses adorables fesses rebondies appellent les cajoleries que ne manquent pas de lui prodiguer les deux hommes. Tous quatre, bras dessus, bras dessous admirent la vigueur et le réalisme de Rodin, la grâce et l’émotion de Claudel. Pour les pièces moins connues, ils s’amusent à deviner l’auteur de chaque bronze mais la pratique est bien délicate tant l’inspiration est semblable, le style pareil. La collaboration des deux amants terribles semble bien présente dans beaucoup d’œuvres et ils en apprécient toute l’audace.


Après la visite, ils se retrouvent comme il se doit devant un café et une viennoiserie.



Tous rient car les idées de Magali leur ont déjà valu des moments riches en émotions.



Michèle et Michel sont fort amusés et soupçonnent quelque drôle d’histoire. Quant à Jacques, il ne peut s’empêcher de rire au souvenir du bon tour joué ce jour-là à Magali.



Les trois autres rient aux larmes en imaginant la scène et, pour Jacques, à son souvenir.



Le fou rire s’installe.



Et plus elle joue la scandalisée, plus les autres sont morts de rire.


Les autres consommateurs s’amusent beaucoup de voir ce quatuor si gai. S’ils connaissaient la cause de leur hilarité, ils se réjouiraient peut-être encore davantage !


Le calme revient petit à petit, chacun essuie ses yeux larmoyants et Michèle lance :



Le joyeux badinage continue un moment puis tous se lèvent pour rentrer à la maison. Durant le trajet, les deux femmes font un aparté et leur conversation se termine par des rires. Michel est amusé, mais Jacques commence à être quelque peu inquiet et se demande bien quel tour Magali s’apprête à lui jouer.


Les voici dans la chambre de Michèle et Michel.



Et les deux femmes occultent les yeux de Jacques, puis s’amusent à le déshabiller. Bien sûr, il ne manque pas de les taquiner et d’essayer de leur ôter leurs vêtements, aidé qu’il est en cela par Michel qui vient à son secours. Et ils se retrouvent nus tous les quatre à se lutiner sur le lit. Michèle s’échappe et revient avec un plateau garni de quatre verres de whisky. Prudente, elle n’a toutefois mis des glaçons que dans les deux consommations des dames. On trinque joyeusement et les femmes aident Jacques, qui ne peut voir, à boire. Et puis on reprend son joyeux badinage. Les hommes bandent et les femmes les sucent et l’on s’échange avec plaisir. Bien sûr Jacques est incapable de reconnaître laquelle le suce et cela amuse chacun. Il est donc prié de rendre la politesse aux dames et chacune se fait brouter, par lui et par Michel. Il reconnaît sans peine le petit cœur frisé de Magali, le triangle et le bel abricot lisse de Michèle et les femmes lui allouent un bon point. Elles lui offrent encore une gorgée de whisky et ont à nouveau envie de se faire gâter. Les langues et les doigts agiles des hommes s’affairent et les gémissements de plaisir annoncent les orgasmes. Les deux femmes se cambrent de bonheur sous les caresses expertes. Michèle, étendue sur le dos, ses beaux cheveux cuivrés étalés sur le drap, cuisses relevées et largement écartées, se fait brouter par Jacques avec un visible bonheur et pour lui prouver sa joie, lui taille une pipe qui l’amène au bord de l’apoplexie. Il fait des efforts désespérés pour ne pas encore éjaculer.



Alors, se libérant de Michel, elle prend avec une gorgée de whisky un glaçon dans sa bouche et un autre dans ses doigts et chevauchant presque les deux amants, elle promène l’un sur le dos de Jacques et l’autre sur ses petits tétons qui se dressent, sur son ventre, et descend vers son petit trou et ses testicules.

Surpris, il se contracte, proteste et tente de se dégager.



Michel rit du comique de la situation et pense à part lui, qu’il doit se méfier de l’imagination de Magali : la même mésaventure pourrait lui arriver. Il se garde bien d’intervenir. Et prévenue, Michèle aide son amie à l’emprisonner sous cette caresse glacée. Pour cela elle tient le bon bout !



Au même moment, il sent avec horreur que l’on tente de le sodomiser.



La bite impitoyablement dure lui force un rien l’ouverture, s’enfonce un tout petit peu.



Michel, et pour cause, ne répond pas. Il est assis dans un fauteuil, contemple le trio et s’astique calmement le poireau en riant de la duperie. Magali à ce moment déclenche le vibromasseur qui lui servait à donner des frayeurs à Jacques et celui-ci comprend la supercherie. Après toutes ces émotions, sous les soudaines vibrations de l’engin, le soulagement de n’être pas enculé par Michel et la bouche de Michèle qui le pompe ardemment et ses mains qui lui caressent les couilles, il ne tient plus et part dans un orgasme fulgurant. Il décharge dans la bouche de Michèle et elle le suce jusqu’à la dernière goutte, lui arrache des gémissements, presque des cris de douleur tant la jouissance est intense. Magali lui ballade le boute joie vibrant partout où elle le sait d’une extrême sensibilité : les couilles, le périnée, la raie des fesses. Il n’en peut plus et s’effondre à côté de Michèle. Magali, affectueusement lui retire son bandeau et l’embrasse.



Ils rient.



On se place et les coups de bite vont bon train, ébranlent régulièrement la belle croupe pâle de Michèle qui halète de bonheur sous les assauts répétés et ses seins se balancent au rythme des poussées. Les langues expertes et les doigts agiles donnent des suppléments de plaisir et on entend bientôt les soupirs et les gémissements annonciateurs d’un heureux dénouement. Michel n’en peut plus et est prêt à exploser dans le ventre de Michèle. Elle le sent. De ses muscles elle le pompe de son mieux à chaque pénétration et son plaisir vient aussi. Magali fait son possible pour exciter plus encore, de sa bouche et de ses doigts, ses deux partenaires. Enfin, elle parvient à gober une des couilles de Michel et sous cette caresse inattendue, un peu trop forte, presque douloureuse, dans un grand râle de plaisir, il décharge en longues giclées saccadées. Michèle mouille comme une fontaine et part d’un orgasme fulgurant qui lui creuse le ventre et la cambre dans un grand cri. Magali reçoit sur son visage sperme et mouille, de l’hommage que se font au-dessus d’elle les deux amants et ils s’affaissent à son côté, tous deux vaincus. Jacques reprend ses caresses interrompues par le feu de l’action et lèche, titille, caresse le clitoris, les lèvres de Magali et la pénètre de ses doigts. Elle jouit à son tour, elle aussi mouillée comme une fontaine. Ils s’essuient sommairement. Puis bras et jambes mêlés, chacun épuisé, inerte, reste sans réaction, s’assoupit presque, tant les efforts ont été violents.


Ils reviennent à eux, et à la violence presque animale de ce rut que chacun sait être le dernier du week-end, succède le plaisir de retrouver la douceur de la peau de chacune et de chacun, les flots épars sur les oreillers des chevelures, claire et cuivrée pour l’une, brune pour l’autre, des deux superbes femmes si différentes. Ils s’embrassent, se cajolent, se remercient de tant de bonheur. Les caresses se font douces et tendres. Une dernière fois ils profitent de ce moment privilégié de parfaite connivence qui suit la joute amoureuse. Et déjà, ils ont presque un regret de devoir bientôt se quitter. Les femmes deviennent mélancoliques et les hommes silencieux. Ils se pelotonnent les uns contre les autres comme pour s’y réfugier. Jacques, pourtant peu bavard, traduit la pensée de chacun.



Les femmes, reconnaissantes de les comprendre, l’embrassent et Michel lui fait une tape amicale sur l’épaule.



Et tous quatre vont se rafraîchir.


Les femmes se font belles pour leurs amants, choisissent leurs plus charmantes dentelles, des chemisiers moulants et échancrés qui leur font de jolis seins et la taille fine, des jupes à mi-mollet, amples et fluides, pour pouvoir danser et des talons qui leurs cambrent la taille. Discrètement maquillées, joliment coiffées, leurs cheveux relevés en chignons sauvages, subtilement parfumées, elles rejoignent leurs hommes au salon, irrésistibles. Eux aussi ont soigné leur mise, rasés de frais, pimpants dans leurs beaux habits, fleurant bon l’after-shave ou l’eau de toilette, ils sont dignes de leurs cavalières. Magali a piqué dans ses cheveux une fleur prise à un bégonia rouge qui décore l’appartement. Il est assorti aux dentelles qui s’aperçoivent par l’échancrure de son chemisier. Cela embrase les sens de Jacques qui l’adore dans cette couleur de feu.



Et le bras à sa taille, il lui prend un petit baiser sur les lèvres.



Ils rient de bonheur partagé.



Le restaurant grec est animé, la musique enjouée, les serveurs en passant près du bar secouent les sonnailles censées ajouter à la couleur locale. Les tables ne sont illuminées que par de petites bougies roses et l’ambiance est intimiste malgré l’allure hautement folklorique du lieu. Seuls sont un peu plus éclairés le bar, la piste de danse et la crédence de service. Bien sûr ils trinquent à l’apéritif local anisé, l’Ouzo, et savourent les petits amuse-bouche qui l’accompagnent. Puis les hors-d’œuvre, qui suffiraient à eux seuls à constituer le repas tant ils sont nombreux et variés. Le vin résiné typique coule à flots mais les hommes restent prudents et raisonnables tandis que les femmes se grisent joyeusement. La conversation est allègre et gaie, on se remémore les meilleurs moments du week-end et l’on rit beaucoup et de bon cœur à d’aussi joyeux souvenirs et aux moments forts que l’on a vécus ensemble. Deux couples aussi beaux et surtout deux femmes aussi jolies, aussi gaies, ne passent pas inaperçus. Les serveurs leur lancent des coups d’œil égrillards et d’autres couples les regardent, envieux ou amusés. Le ton de la musique monte et le rythme s’accélère : c’est le moment de danser. Les garçons passent entraîner les couples et tous se retrouvent côte à côte, chacun tenant ses voisins par les épaules, à lever en mesure les jambes. C’est le Sirtaki, la danse locale, et la cadence devient vite endiablée. On se démène et la joyeuse sarabande fait le tour de la salle, entraînant les derniers irréductibles qui n’ont pas osé participer. Le rouge monte aux joues et la proximité des corps échauffe les danseurs. On trouve charmants des voisins de table inconnus et l’on rit ensemble de ses maladresses dans la danse. Enfin, le rythme se ralentit et le niveau du son permet à nouveau les conversations. C’est le signal du retour aux tables. Les deux femmes prennent leurs sacs et se disposent à s’éclipser un instant. Jacques, taquin leur suggère :



Elles rient et se dirigent vers le fond de la salle.



Ils trinquent à leur bonne fortune. Les deux femmes sont de retour.



Elles tiennent chacune discrètement dans la main fermée le petit bout de tissu roulé en boule.



Et câline, les yeux brillants elle tend son poing fermé à Jacques tandis que Magali offre la sienne à Michel. Les deux hommes étalent discrètement les petits vêtements sur leurs genoux et réalisent un pliage qui ne laisse pas trop deviner leur vraie nature. Bientôt les deux vestons arborent des pochettes bien colorées et les hommes s’en amusent. Les femmes trouvent cela très excitant et leur font à chacun un petit baiser.


Le plat principal arrive et l’on mange joyeusement. Tout est délicieux et les hommes félicitent Magali pour le choix du restaurant. Musique à nouveau. Et à nouveau la joyeuse sarabande ondule entre les tables et entraîne les irréductibles. Les deux femmes lèvent la jambe en y mettant tout leur cœur mais heureusement la longueur des jupes préserve la décence. Michel et Jacques se font une œillade complice. On retrouve ses voisins de table et l’on rit avec eux de l’ardeur que l’on met à la danse. Enfin, après ce nouvel intermède, chacun regagne sa place.


Les deux couples de la table voisine proposent de trinquer ensemble et l’on trinque. On ne se connaît pas mais qu’à cela ne tienne, on se présente sommairement et on s’amuse tous de son peu d’habileté à danser le Sirtaki. La lueur des bougies et le vin font briller les yeux et rendent les femmes plus belles encore. Voyant la conversation qui s’engage, le serveur propose de rapprocher les tables et en quelques instants, les quatre couples se retrouvent côte à côte. Les hommes complimentent les femmes pour leur beauté et leur élégance et les femmes trouvent les hommes séduisants. La conversation devient un joyeux marivaudage et l’une ou l’autre main se risque sur un genou, une cuisse voisine et y trouve bon accueil.


Les pâtisseries orientales, dégoulinantes de miel, arrivent et sont dégustées avec bonheur. On danse à nouveau et fait les fous une dernière fois. Les femmes sont un peu éméchées et les hommes bien joyeux.


Mais il se fait tard et il faut rentrer. On s’échange avec ses nouveaux amis numéros de téléphone et adresses de messagerie, se promettant de se contacter.


La nuit, le parking souterrain est désert et peu éclairé. Mais heureusement voici la voiture.



Il la prend dans ses bras et lui fait un baiser d’amant fervent, lui déboutonnant son chemisier. Elle le lui rend bien, leurs langues se caressent, il la pelote à pleine main, roule entre ses doigts ses petits bouts de seins durcis et elle sent son sexe plaqué contre elle à nouveau se dresser de désir dans son pantalon. Elle le flatte, descend la tirette, s’en saisit et le branle.



Jacques aussi a enlacé Michèle et leur baiser est passionné. Comme Michel il sent son érection renaître sous les caresses de son amante. Elle aussi le flatte, défait sa tirette et libère le prisonnier. Elle s’agenouille et le caresse de la langue, savamment, puis le suce un moment, passe sa main sous ses couilles et flatte du majeur son petit trou. Il bande dur comme fer. Alors il la relève, l’embrasse à nouveau pour la remercier de cette divine cajolerie, lui retrousse la jupe sur ses fesses nues, la saisit par les cuisses, l’assied sur l’extrême bord du capot de la voiture, la pénètre avec force et délices et elle se donne, se cambre pour mieux le recevoir en elle. Comme son ami, Michel a assis Magali à côté de Michèle et il la bourre également, cuisses largement écartées. Les deux femmes côte à côte gémissent de bonheur sous les assauts qu’elles n’espéraient plus et cajolent leurs amants. Les deux hommes veulent jouir, décharger une dernière fois car ils sentent dans leurs bourses comme une tension, une douleur diffuse d’avoir trop baisé en trop peu de temps. Ils s’appliquent et vont bon train, ne se ménagent pas, les femmes accrochées à leur cou. Enfin, dans un grognement, Jacques éjacule et jouit violemment et Michèle reçoit avec bonheur sa semence tant désirée, au fond de son ventre. Il va ainsi jusqu’à ce qu’il débande. Michel aussi envoie sa décharge saccadée à Magali et leurs soupirs de plaisir se mêlent. Ils s’embrassent follement et une dernière fois il caresse ses jolis seins. On entend au loin des pas qui se rapprochent.



Ils se rajustent sommairement et rentrent dans la voiture.


Il était temps, deux couples passent devant. Ce sont leurs voisins de table. Ils font un signe discret et on les entend rire en s’éloignant : ils ne sont pas dupes.


Le trajet du retour est silencieux et mélancolique, les mains sur les cuisses voisines. Cette fois, c’est sûr, on va bien devoir se quitter.


Sur le palier, ils se remercient de tous les bonheurs du week-end, se promettent de se revoir très vite et s’embrassent une dernière fois, la toute dernière fois car ils savent que s’ils rentrent ensemble, ils passeront à nouveau la nuit ensemble. Or, tous travaillent demain et ils ont décidé de rester raisonnables dans leurs folies.



Tous rient et les portes se referment sur d’ultimes baisers et sur des lendemains qui chanteront le joyeux libertinage de deux couples amants.



A. B. Pineau. 10/2006.