Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/

Club de gym

Voilà quelques semaines que je me rends deux à trois fois par semaines à ce club. Je me suis inscrite, alors que je m’ennuyais. Cet été, j’allais régulièrement courir. Dès que le froid s’est fait sentir, j’ai commencé à avoir des angines à répétition. Je ne sais pas courir avec la bouche fermée. Je ne peux pas m’habiller, style col roulé, je meurs. Trop chaud.

Chaque fois que j’entre par la porte principale, je passe devant Mathieu qui est à la réception. Il est responsable de l’établissement, accueille les nouveaux membres, renseigne, passe souvent dans la salle et surveille les membres afin qu’ils utilisent correctement les engins pour ne pas avoir de problèmes musculaires par la suite.

Le club est couvert d’engins pour le body-building, mais aussi cardio-vasculaires ; il y a divers cours au sol, ainsi qu’une piscine pour pratiquer des cours d’aquagym ou fit, un jacuzzi, un sauna, un bar.

Mathieu est un membre à part entière qui fait vibrer toutes les demoiselles par son visage très coquin, des yeux très câlins, noiraud, 1m80 environ. Bien sûr avec un corps sculpté comme on les aime. Beaucoup de charme et chaque fois un mot qui accompagne, l’envie qu’il soit près de moi pour m’expliquer un autre exercice.

Comme certains cours ne se font que le soir, je me suis réservé un cours en soirée.

Je commence à faire ma course sur le tapis roulant, les images défilent devant moi, je choisis un parcours en forêt. J’adore. Les autres membres qui m’entourent me confirment avoir une bonne idée.

Mathieu vient à deux reprises devant moi, voir si tout allait bien. Hum, je lui réponds en souriant que courir n’est pas encore si difficile. Il est vraiment attentionné ce monsieur muscle.

Stéphane, qui est à ma gauche, sourit de plus belle.

• — On dirait que tu as fait une touche ma belle !

On rit, tous les deux, joyeusement et l’on repart dans nos courses.

Quand il revient pour la troisième fois, C’est Marie, à ma droite, qui grogne.

• — Non mais Mathieu, on est contrôlés ce soir ?

Et on repart, de plus belle, dans un fou rire incroyable. C’est super, je reprends mon rire, de quelques semaines en arrière, quel plaisir.

Enfin, je m’arrête pour faire quelques brasses à la piscine. Je m’éclipse dans mon vestiaire, il n’y a personne, Marie fait quelques tours de pédales, les autres filles sont parties pour un cours de body-attack.

Le bassin est vide, la température de l’eau, 28 degrés, quel délice ! Je fais quelques traversées, avec un fond de piaf dans l’enceinte acoustique.

Et… Mathieu revient. Cette fois, je vais prendre un peu plaisir à le provoquer, on est seuls.

• — Alors Mathieu, vous venez voir, si je coule…

Et je plonge sous l’eau pour rejoindre le bord. J’ai une forte poitrine et je n’ai pas envie qu’il me voie ainsi.

Arrivée au bord large du bassin, il est là, accroupi devant moi. Je peux observer de près son visage, son sourire d’ange. Il est vraiment bien à sa place, lui, mignon et beaucoup de femmes pour l’entourer.

• — Si vous fermez le club avec moi ce soir, on s’attarde devant un café ?
• — Hum, un café ou vous avez envie de mettre une croix de plus sur votre tableau de chasse ?

Il éclate de rire.

• — Au moins, ça a le mérite d’être clair ! Tu es directe… Je ne pensais pas à ça et puis, je suis assez timide en général. J’avais juste envie de faire un peu plus ta connaissance. Je te vois toujours avec un grand sourire et je me demandais ce que ça cachait.

Et ben, voilà qu’il me tutoie, maintenant !

C’est vrai, les dernières semaines ont été pénibles, pas trop de sortie, bien des problèmes familiaux, l’hiver qui arrive… Noël en plus qui me rappelle de mauvais souvenirs… Depuis que j’ai trouvé cet endroit, je me sens bien. J’ai retrouvé des personnes qui s’ennuient, comme moi et nous parlons de pleins de sujets différents et quelques confidences apparaissent, moi j’adore ça.

• — J’ai le temps, alors… Je ferai un petit jacuzzi et finirai par le sauna. À moins que vous vouliez me rejoindre ?

Son sourire me fait craquer… Il se baisse et dépose un bisou sur le front.

• — Ok, pour le sauna, ça me détendra.

Puis il se lève juste avant que Stéphane et Marie me rejoignent.

Quelques brasses encore, puis on est sur la chaise longue tous les trois avant de plonger dans le jacuzzi.

Enfin, on entend dans le haut-parleur, la fermeture du club.

Bon, je fais quoi, là… Je traîne dans les vestiaires en attendant que Marie s’en aille… Je trouve un prétexte. C’est malin. Ouf ! Mathieu me sauve, il m’appelle dans le haut-parleur en prétextant un coup de téléphone. Oui, j’ai encore oublié mon portable.

Je mets un linge autour de mon corps et pars en direction de la réception. À cette heure-ci, je ne vais pas rencontrer grand monde sur mon parcours. Quant à Mathieu…

Il m’accueille avec un large sourire.

• — J’ai pensé que tu ne devais pas trop savoir quoi faire… Alors l’excuse du téléphone.

Puis, d’un coup, il me tend le téléphone et se retourne.

• — Bonsoir, Stéphane, Bonne rentrée, Marie. Il n’y a plus personne dans les vestiaires ?
• — Non répondent en cœur les deux tourtereaux.
• — On y va ?

Il me prend par la main et l’on se dirige vers le sauna. Se déshabille sur place, garde son boxer, prend un linge sur le tablard d’en haut et l’on rentre.

Il fait super chaud, je me sens très timide de me retrouver là, à côté de lui. J’en avais si souvent rêvé, mais maintenant… Comment continuer la conversation. ?

Mathieu semble toujours lire dans mes pensées, il s’approche de moi, me prend la main et il me parle de lui, de sa vie. Il est marié, pas heureux en ménage, car sa femme n’est jamais satisfaite de son travail. Il a mon âge et ne cherche pas une aventure d’un jour.

Super ! Contrairement, à lui, je suis mariée aussi, mais mon mari ne me fait pas d’histoire, puisqu’il m’ignore toujours, ne me fait pas l’amour depuis plus de dix ans, dort devant la télé dès le repas du soir terminé.

Il me caresse le visage, son corps est tout près du mien, je sens sa respiration. Je ne sais plus trop, si c’est la chaleur de mon corps qui me fait autant suer ou la température du sauna. Mais, je brûle de désir.

Mon linge tombe et mes seins sont découverts. Il s’approche de moi, prenant ceci pour une invitation et me lèche les tétons.

Je m’avance alors de son boxer et caresse son sexe. Je le sors et m’approche pour le lécher tout autour du gland. Puis, il s’allonge et je prends appui sur mes hanches et prends son sexe dans ma bouche. Je le suce. Le fais entrer et sortir de ma bouche. J’entends son râle de plus en plus fort et ça m’excite davantage. Tout en le suçant, je le masturbe de bas en haut en pensant à passer sur ses boules.

La chaleur monte. On décide de finir dans la piscine. On se lève et main dans la main on traverse les salles du club, maintenant silencieuse.

L’eau est bonne, à peine rentrée, collée contre la paroi, je sens son sexe me pénétrer en un coup fort et rapide. Il me prend les lèvres en même temps, qu’il embrasse tendrement.

Je le caresse dans son dos et m’agrippe à ses épaules afin de sentir son sexe encore plus profondément en moi. L’eau fait des tourbillons et des bulles tout autour de nous.

Il m’embrasse dans le cou, sur les seins.

On fait l’amour comme si on le faisait depuis des mois. On ressort de la piscine avant de jouir entièrement, sur un linge à même le sol ; je lui offre mes fesses. À genoux, derrière moi, il me sodomise. Je pousse un cri, son membre est large et d’un coup de reins, il me pénètre. Brutal et si tendre. Ses fesses claquent contre les miennes. Son va-et-vient régulier entre mes fesses et ma chatte, m’excite de plus en plus.

Puis, je sens une chaleur couler sur mes cuisses et on gémit si fort les deux ensembles, que s’il y avait encore du monde sur le trottoir du club, ils entendraient. Enfin, on s’allonge, l’un à côté de l’autre et on se caresse doucement le corps.

Les heures passent, le club est fermé depuis longtemps quand on décide de reprendre nos esprits. On va se doucher ensemble, se rhabiller et on ferme le club.

Avant de se donner un dernier bisou tendrement, il me demande :

• — Dis, tu es celle dont je rêve depuis longtemps. Tu veux être ma maîtresse, fidèle et aimante… ?
• — Je n’ai jamais trompé mon mari, mais oui, je veux être celle-là !