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n° 11014Fiche technique11929 caractères11929
Temps de lecture estimé : 8 mn
01/12/06
Résumé:  Après de nombreuses et longues discussions par internet, je m'offre finalement à celle qui a su me séduire.
Critères:  ff sport forêt telnet amour revede intermast cunnilingu nopéné tutu
Auteur : Maegwïn  (la rêverie est plus douce que le réel)            Envoi mini-message
Fin de correspondance

Bonjour, ma chérie,


Cela fait trois semaines seulement que nous nous écrivons, et j’ai l’impression d’avoir connu déjà tellement de choses ! J’attends toujours tes mails avec une grande impatience, comme une droguée qui réclame sa dose. Tout ça est très nouveau pour moi, mais je crois que j’apprécie vraiment. J’aimerais que tu sois près de moi, et en même temps j’hésite trop à franchir le pas.

Je t’avais promis de te livrer mes fantasmes, alors aujourd’hui je me décide. Je ne sais pas ce que ça va donner… Tu m’aides en le faisant, même si tu ne t’en rends pas compte. Je crois que je n’aurais pas su le faire il y a seulement une semaine… Avant notre discussion sur le tchat… J’espère que je ne te paraîtrai pas ridicule ou trop irréaliste, je crois que je connais assez bien la théorie pour être allée sur des sites de sexologie par le passé, mais tu sais que je n’ai strictement aucune pratique… Bon, je prends ma respiration, et je me lance.


Je t’imagine. Nous serions ensemble depuis longtemps (je ne sais pas ce que signifie longtemps pour toi, mais tant pis), ayant finalement fait connaissance. Je ne sais pas si c’est moi qui t’aurais rejointe dans le sud, ou toi qui serais venue t’installer dans le Finistère. Tout ça n’est qu’un rêve, mon rêve, mais je te demande d’y entrer, pour un instant. Tu m’aurais enfin initiée, nous vivrions ensemble, en couple. Je poserais pour tes photos, et de mon côté je t’aurais appris l’escrime.


***


Imagine…


Imagine qu’on soit dans une grande forêt, calme et peu fréquentée. Nous nous adonnons à un petit entraînement à l’épée, amical et fougueux en même temps. Nous faisons plusieurs passes d’armes, et nous combattons longuement. Enfin tu parviens à me dominer, je résiste encore, jusqu’à ce que ta lame s’arrête près de ma gorge. Nous nous arrêtons, haletantes, la sueur perlant de l’effort du combat. Tu me dis alors avec un petit sourire plein de défi :



Pour toute réponse, je fais passer discrètement la lame de mon épée sous une bretelle de ta robe par un petit espace entre celle-ci et ta peau. La robe endommagée glisse, découvrant ton ventre et ton sein gauche dissimulé encore à moitié par ton soutien-gorge. J’émets un petit rire contrit, et toi, charmée par mon audace inhabituelle, tu me souris, de ton sourire que j’aime tant…



Tu t’approches de moi, tout près, mais sans me toucher. Nous sommes encore un peu haletantes. Je devine déjà la chaleur de ton corps si proche, et nos lèvres sont à deux doigts de s’effleurer. Mais tu ne m’embrasses pas, pas encore. Tu t’amuses avec moi, je sens ton souffle sur ma bouche et je sais qu’il ne tient qu’à moi d’avancer juste un peu pour que nos lèvres se rencontrent. Ton regard plonge intensément dans le mien, me mettant encore au défi. Tu me soumets longuement à ce supplice de Tantale, et je m’y adonne avec volupté, laissant monter le désir de tes lèvres jusqu’à l’insupportable.


Enfin je ferme les yeux, et je viens caresser ta bouche de la pointe de ma langue. À ce contact, tu m’enlaces, et nous nous embrassons, tout doucement, soudées l’une à l’autre, et nos langues se mêlent amoureusement. Je sens ton corps chaud contre moi, tes seins rebondis qui se pressent sur ma poitrine, l’un à moitié découvert… Mon cœur qui se calmait se remet à battre plus fort et, pour mieux sentir le tien, je pose la main sur ton sein gauche. Toi tu m’aides, tu veux t’offrir tout entière à ma caresse, tu fais glisser l’autre bretelle de ta robe qui n’est plus retenue que par un lacet à la taille, et tu dégrafes ton soutien-gorge, pour me dévoiler ta poitrine entière. Tu sais que je ne me lasse pas de l’admirer, comme j’admire tout chez toi…


Nos bouches se sont détachées, et nous nous sommes un peu écartées pour nous regarder encore. Ma main vient effleurer ton visage, puis ton cou et tes épaules. Enfin, mes deux mains se posent sur ta poitrine, pour la caresser doucement, mes paumes tentant d’englober tes seins pour en éprouver la rondeur. Je les sens se soulever au rythme de ta respiration proche, tes tétons durcissent sous mes doigts. Un instant, je descends pour les embrasser. Puis mes mains se déplacent, quittent ta poitrine pour rejoindre ta taille, délacent le reste de ta robe pour la laisser tomber à tes pieds, et enfin j’attire ton bassin contre le mien. Doux sentiment de nos intimités si proches… Ma tête se coule au creux de ton épaule, tandis que tes mains passent par l’ouverture de ma tunique pour l’écarter et défaire toi-même mon soutien-gorge. Nous nous pressons encore l’une contre l’autre, cette fois nos seins nus se touchent vraiment. Je sens ton souffle sur ma joue quand mes mains remontent sur ton dos, pour redescendre encore, comme pour entamer une nouvelle exploration, elles passent sur ta taille, tes hanches, éprouvent l’harmonie de tes courbes, glissent sous ta culotte. Tu déposes alors un baiser dans mon cou, et je suis bien dans tes bras…


Je caresse toujours tes fesses, et fais passer entre elles le tranchant de ma main. Peut-être es-tu moite à ce moment. Puis je retire ma main et la pose sur le bas de ton ventre, avant de descendre, par-dessus ta culotte, pour caresser ton intimité malgré cette barrière. J’aime à penser que ça te plaît. Et je vais plus loin, passant sous ta culotte que tu fais finalement glisser en t’aidant de ma propre main. Te voilà entièrement nue, entièrement à moi. Pour ne pas être en reste, tu fais passer ma longue tunique par-dessus mes épaules, pour la laisser tomber à terre. De ma main posée sur ton sexe, j’ai cette audace encore d’introduire le majeur dans la longueur de tes grandes lèvres, jouant encore de haut en bas un long moment, avant de le recourber pour le faire passer à l’intérieur de toi. C’est mon tour de déposer quelques petits baisers dans ton cou. Mon pouce caresse ton clitoris, doucement, ou plus rapidement si c’est ainsi que tu le préfères. Ou bien j’accélère encore le mouvement jusqu’à le rendre frénétique, en fonction de tes soupirs. Tu es belle quand tu jouis, mon aimée, je le sais. J’espère pouvoir te donner ainsi tout le plaisir possible…


Nous nous embrassons encore, plus fougueusement cette fois. Tu me serres dans tes bras, si fort que j’en ai les larmes aux yeux. Parce que je suis heureuse. Alors tu te refais tendre et douce, comme tu sais si bien l’être pour moi. Tu murmures à mon oreille de tendres mots d’amour, et d’autres plus osés qui me font rougir, et davantage encore. Tu m’embrasses à nouveau, plus calmement, mes lèvres et ma langue sont les premières à éprouver cette caresse de ta bouche, puis tu viens dans mon cou, mes épaules, mes bras, mes mains ouvertes. Tes lèvres merveilleuses se posent entre mes seins, et tu me sens frémissante. Le bout de ta langue se love sur la pointe de mes seins que tu embrasses longuement. Tu vas plus bas encore, et je frissonne déjà en ce moment à l’idée de la suite. Tu embrasses mon ventre, et ta langue s’introduit dans mon nombril, pour le chatouiller agréablement. Mes mains se perdent dans tes cheveux, et je te laisse faire. Je me laisse faire par toi, totalement abandonnée.


Tes mains caressantes sont à présent sur mes seins, puis elles glissent jusqu’à mon bassin, et enfin tu soulèves ma jupe pour atteindre l’arrière de mes cuisses. Tu te débarrasses de ma jupe avec désinvolture. Ta langue s’imprime juste sous mon nombril, comme pour me laisser imaginer ce que tu vas bientôt faire subir à mon intimité… Ta bouche descend encore. Le simple fait de savoir ton visage aimé à la hauteur de mon sexe m’émoustille à un point incroyable. Je ferme les yeux. Tu embrasses ma culotte sans doute déjà légèrement humide et ta langue suit de haut en bas le tissu, très lentement, avec une infinie tendresse. Je halète doucement, et je sens que je tremble déjà de tous mes muscles.


Alors, tu agrippes le revers de ma culotte, pour la retirer petit à petit. Tes lèvres se posent encore sur mon pubis, et un peu plus bas… Mon sexe que tu connais bien se trouve dévoilé et tu l’embrasses tendrement. Tes mains se reposent sur mes cuisses, que tu écartes légèrement, et ta langue passe sur elles, sur la face interne, à tour de rôle, plusieurs fois, remontant toujours imperceptiblement plus près de mon intimité. Enfin tu l’embrasses à nouveau, et tu déposes plusieurs baisers, nombreux et langoureux, provocants. Ta langue elle-même, tellement attendue, vient enfin se poser sur ma fente, s’introduit à l’entrée, écartant mes lèvres presque malgré moi, et remonte, millimètre pas millimètre, pour que chaque infime partie de ma vulve ressente sa brûlante caresse. Je pense que je tressaille quand tu atteins mon clitoris, et consciente de mon émoi tu t’amuses à le titiller, à l’englober de tes lèvres, à le suçoter. Mes jambes ne me portent plus, mais tu me laisses debout quand même, tu me soutiens à peine de tes mains, tu maintiens mes cuisses écartées. Ta langue revient un peu plus bas. Peut-être m’as-tu déjà déflorée à ce moment, peut-être m’as-tu laissée intacte, j’aime à penser que c’est le cas. Aussi tes doigts ne me pénètrent pas, à l’exception de celui-ci, aux commissures de mes lèvres, tirant légèrement vers le bas. Je rejette la tête en arrière. Ta bouche est à présent collée sur mon sexe, et ta langue remonte à nouveau, puis redescend, encore et encore, s’introduisant parfois un peu plus profond avant de se retirer, pour recommencer à nouveau ton délicieux mouvement, jusqu’à ce que je n’en puisse plus et que tu me donnes à ressentir de tout mon corps ce plaisir dont j’entends tant parler, et que je n’ai jamais connu.


Enfin tu te relèves et me serres dans tes bras comme pour me soutenir car je suis encore flageolante. Tu prends ma main dans la tienne, tandis que de l’autre tu tapotes mon sexe un court instant, m’arrachant un nouveau tressaillement à cette amicale taquinerie. Puis tu me guides pour nous allonger sur le sol où nous restons enlacées. Peut-être te places-tu derrière moi, peut-être nos corps se mêlent-ils face à face, je sais juste que nous nous caressons encore, gentiment, par pure tendresse, pour achever d’apprécier ce moment. Nous nous embrassons encore. Tu me souris, et je viens me lover contre ton corps.


Et enfin tu t’écartes, faisant mine de regarder ailleurs, pour dire :




***



Voilà, là je crois que je me suis lâchée. J’espère ne pas t’être apparue trop osée… Je préfère ne pas me relire, parce que sinon je sais que j’en supprimerais la moitié. Pour te dire la vérité, il m’a semblé que je développais juste, que je « déroulais » en quelque sorte des images fugaces que j’avais en moi. J’espère que ça t’a plu, que je t’ai plu…

J’aimerais bien, s’il te plaît, que tu me racontes comment tu me donnerais ma première fois. Cette fois, je suis prête à tout entendre, et si ça me fait rougir jusqu’aux oreilles, tant pis, ou plutôt tant mieux, voilà.


En attente de te lire (réponds-moi vite !!!), je t’embrasse…


Ta petite bellissima.