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n° 11071Fiche technique22905 caractères22905
Temps de lecture estimé : 14 mn
01/01/07
Résumé:  Le nouveau venu dans mon service s'avère être un petit voyeur.
Critères:  fh fplusag collègues parking travail voiture voir exhib facial fellation cunnilingu pénétratio
Auteur : Eliane
Louis-David

J’avais 53 ans et, pour la troisième fois de ma vie, je me retrouvais seule. Je dois reconnaître qu’après cinq ou six mois sans caresses, ça commençait à me titiller un peu. Alors, je regardais autour de moi, dans mon proche entourage, pas pour trouver le prince charmant (à mon âge on n’a plus trop d’espoir de ce côté) mais simplement à la recherche d’un compagnon pour passer quelques soirées sensuelles ensemble.


Je ne suis pas ce que l’on appelle une belle femme. Petite châtaigne aux yeux très ternes, je suis assez insignifiante, assez quelconque, et je ne pense pas être non plus le genre de femme que l’on remarque : on ne se retourne pas vers moi dans la rue et je ne fais pas l’objet d’une cour empressée. D’un autre côté, cela a aussi des avantages, cela me permet de regarder les hommes, et parfois aussi de faire mon choix.


C’est à cette époque, qu’un « petit jeune » dans la trentaine, qui venait juste d’être embauché, est arrivé dans notre service. Au débriefing de fin de semaine, la question s’est posée de savoir avec qui il allait bien pouvoir travailler. À première vue, ce n’était pas une flèche, il avait l’air timide et emprunté, il paraissait même un peu paumé. Mes collègues n’ont rien fait pour se l’arracher. D’un autre côté, moi j’avais déjà deux personnes, ce qui était largement suffisant pour la mission qui m’était confiée.


C’est à ce moment-là que ce salaud d’Hernandez est intervenu :



Ils étaient tous d’accord pour que j’échange le seul élément valable de mon équipe contre le petit nouveau. Je ne le croyais pas ! J’ai bien failli me lever et sortir en claquant la porte, mais mon chef de service est intervenu pour me calmer :



C’est ainsi que je me suis récupéré Louis-David. Rien que le prénom, ça fait sourire. Et sa personnalité était parfaitement assortie : « emprunté », c’est le qualificatif qui lui allait certainement le mieux, il était né avec. Malhabile de ses mains et mal dans son corps, il ne pouvait rien faire sans que cela prête à sourire. Il y en a qui naissent avec de sacrés handicaps !


Par contre, question boulot, et pour moi c’était ça le principal, il n’était pas si mauvais que j’aurais pu le penser de prime abord. Il était même plutôt compétent dans son domaine et il avait vraiment de bonnes idées.


C’est au niveau des rapports humains qu’il était particulièrement nul. En cas de conflit, il venait se cacher sous mes jupes (enfin, façon de parler), j’étais un peu son paravent et son rempart face à l’adversité. J’avais remarqué en particulier que les secrétaires se foutaient volontiers de sa gueule : c’était peu charitable et trop facile, mais l’âme humaine est ainsi faite.


Moi, il ne me dérangeait pas, j’éprouvais presque de l’affection pour lui. J’aurais voulu qu’il se redresse, qu’il soit plus combatif et moins sensible aux aléas. Mais, quand il était en difficulté, l’instinct maternel reprenait le dessus et je le défendais bec et ongles contre ses détracteurs. L’ensemble fait que, globalement, j’étais plutôt contente de cette nouvelle recrue.


C’est alors que je pris peu à peu conscience de son manège : Il n’arrêtait pas de me mater. Un bouton d’ouvert et ses yeux s’infiltraient, dès qu’ils le pouvaient, dans le moindre petit interstice. Mais il n’y avait pas qu’avec moi qu’il faisait ça, il faisait pareil avec Sophie. Avec les secrétaires aussi : peut-être est-ce pour cela qu’elles se gaussaient de lui ! Un bout de sein et il fallait qu’il regarde, une cuisse dénudée et il zieutait tout autant.


Etait-il encore puceau pour être à l’affut de la moindre parcelle de chair nue ? À 32 ans, j’avais du mal à le croire. En tout cas, il n’était pas homo comme certains le laissaient parfois entendre. Au contraire, les femmes l’intéressaient bougrement. Mais lui n’intéressait personne, il faut dire aussi qu’il n’était pas spécialement beau et que son malaise existentiel n’était pas là pour rassurer.








L’été approchait et il faisait particulièrement chaud dans les bureaux. Sophie avait une course à faire ce jour-là et, en fin d’après-midi, je me suis retrouvée seule à travailler avec Louis-David. Mon corsage était très légèrement entrouvert et, comme à son habitude, mon collègue passait son temps à regarder mon soutien-gorge. Difficile de se concentrer dans ces conditions, d’autant plus que, de mon côté, j’en étais à mon septième mois d’abstinence et que d’être ainsi sous le regard d’un voyeur un peu pervers commençait à me donner quelques idées. Ceci dit, il aurait pu être mon fils et je n’imaginais pas que ce puisse être un bon amant.


Il n’y avait plus personne, à part nous, sur le plateau, alors je me suis dit dans mon for intérieur : « Mon petit vieux, puisque tu en veux du spectacle, eh bien je vais t’en donner moi du spectacle ! »


Profitant d’une pause, je file aux toilettes et me débarrasse prestement de mon soutien-gorge. J’ai des seins relativement petits mais, quand même, ça lui assure une jolie perspective. Un coup de crayon dans les yeux, une bonne couche de rouge à lèvres, du fard à paupières, je me refais une beauté et me parfume abondamment. Je me regarde dans la glace : certes, je ne suis plus toute jeune mais, si cela ne lui plaît pas, après tout, personne ne l’oblige à me regarder.


Je retourne à ses côtés. Quand il me voit, il remarque de suite que ma poitrine est dénudée. Il frise la syncope, j’ai l’impression que ses yeux vont sortir de leurs orbites et glisser dans mon corsage, c’est plutôt marrant.



Il n’en perd pas une miette. Je me tourne légèrement sur le côté pour qu’il me voie sous un autre angle, puis je me baisse en faisant mine de récupérer quelque chose dans mon sac. Je lui offre la vision panoramique de ma poitrine qu’il peut détailler sous toutes les coutures. Le pauvre, il en a la langue pendante et la bave aux lèvres.


Mais je continue de travailler, sérieusement, en faisant mine de rien, alors que lui, de son côté, n’en peut plus de me mater. Croyez-vous qu’il tenterait quelque chose ? Non, il ne dit pas un mot, comme à son habitude. Tout en tapant sur mon clavier, parfaitement consciente de son regard plongeant sur ma poitrine, je décide de le provoquer.



Il ne répond pas.



Je tourne la tête vers lui. Il oscille entre le rouge sang et le livide. Il baisse rapidement les yeux avec un borborygme à peine perceptible. J’enfonce alors le clou :



Après tout, foutu pour foutu, je suis bien décidée à mettre carrément les pieds dans le plat. Il essaie de bégayer quelque chose (je ne saurai dire quoi), puis reste muet comme une carpe, les bras ballants, les yeux rivés sur une gomme qui traîne par hasard sur le bureau.


Je m’en veux de l’avoir ainsi traumatisé. Il fait de la peine à voir, il est complètement coincé ce type. Je ne suis pas très fière de ce que je viens de faire.


Je change alors de conversation, j’en revins au boulot pour faire diversion, essayant de détendre une atmosphère devenue trop pesante. Je voudrais tout effacer ; mais qu’est-ce qui m’a pris de le titiller ainsi ?



C’est à ce moment-là qu’il se jette tout d’un coup sur moi. Il saisit d’abord ma main, glisse impatiemment le long de mon bras puis, se redressant, il m’agrippe par les épaules, me tourne vers lui et m’embrasse sauvagement, sa langue force ma bouche tandis que sa main glisse sans attendre dans mon corsage entrouvert. Je suis complètement estomaquée par ce qu’il vient de faire, je n’ai pas eu le temps de réagir. Sa langue s’enroule autour de la mienne et il me presse les seins avec force pour me faire sentir tout son désir. Il me fait presque mal.


Je finis par le repousser avec fermeté, histoire de dire : « Allons, ça ne se fait pas, je ne suis pas habituée à un tel traitement. » Mais il revient de suite à la charge. Le voici qui défait les boutons de mon chemisier et qui malaxe ma poitrine après l’avoir mise à nu. Il est comme fou, au paroxysme de l’impatience.








J’avais l’impression qu’il avait des mains partout. L’une d’entre elle me palpait les cuisses, une autre remontait vers ma culotte, glissait dessous, des doigts me pénétraient, tandis qu’une troisième palpait mes fesses avec violence et qu’une autre encore caressait doucement mes seins… J’étais complètement dépassée par les évènements, totalement incapable de maîtriser la bête.

J’avais envie qu’il se calme un peu pour revenir à plus de douceur mais, d’un autre côté, j’étais fascinée par son ardeur, cela faisait bien longtemps que je n’avais pas connu d’homme aussi fougueux. J’en étais toute excitée, d’autant plus que ses mains, qui ne cessaient de parcourir mon corps, excitaient tous mes sens. Je me sentais toute mouillée, dégoulinante d’envie et de désir et, lorsque sa langue décida d’investir à nouveau ma bouche, je me suis donnée entièrement à lui.


Je me suis retrouvée allongée sur la moquette, les cuisses largement écartées. Entre temps, il avait trouvé le moyen de retirer ma jupe et d’arracher ma culotte. Presque entièrement nue dans le grand bureau désert, mis à part mes mi-bas à moitié déchirés, j’étais désormais totalement à sa merci et totalement offerte. Il m’auscultait sous toutes les coutures, dégustant avec appétit mes moindres défauts. À ce moment-là, il était toujours habillé, très sûr de lui, très directif, très mâle, contrairement à son habitude. Il faisait de moi ce qu’il voulait, je me sentais entièrement soumise à son désir. Mais c’est ainsi qu’il me voulait. J’avais risqué un ou deux gestes à son encontre, et il m’avait de suite écartée, en me faisant comprendre que c’était lui le mâle. Il me voulait totalement passive, mais après tout pourquoi pas, si c’était là la promesse d’un long moment de jouissance intense…


Il s’est mis entre mes cuisses et m’a léchée abondamment. Je n’en pouvais plus de toutes ces caresses et j’ai joui presque instantanément. Ensuite, il m’a encore mangée un très long moment et j’ai joui à nouveau plusieurs fois sous les assauts de sa langue. Je retombais à peine que déjà il recommençait, s’acharnant de plus en plus sur mon entrecuisse et me laissant toute pantelante, vidée de toute substance. Il s’est enfin déshabillé et, toujours sans dire un mot, il m’a donné sa queue à lécher. Je l’ai sucé en le regardant droit dans les yeux, enfonçant son sexe charnu le plus profond possible dans ma gorge. C’est alors qu’il m’a saisi la tête pour carrément me baiser la bouche avec brusquerie et violence. J’ai failli étouffer, j’ai tiré une ou deux fois au cœur, ce qui ne l’a pas empêché de continuer jusqu’à ce que j’abdique.


Il est alors venu sur moi et m’a embrochée d’un coup en s’enfonçant au plus profond de mes entrailles, avec force. Il m’a baisée comme une bête, avec sauvagerie et sans retenue. Il y allait de plus en plus vite, j’étais en sueur, complètement trempée. À mi-chemin, il m’a retournée pour me prendre par derrière, en levrette, en me claquant les fesses. Il me tenait les hanches et me faisait crier. Je jouissais, je ne savais plus du tout où j’en étais. J’avais parfois envie que ça s’arrête, mais beaucoup plus encore qu’il continue.


Il m’a encore tournée et, sur le point de non retour, il m’a une nouvelle fois invité à le sucer. Sa verge était luisante de mes sécrétions. Je l’ai embouché sans rechigner. À nouveau, il m’a baisé la bouche. Lorsque je l’ai senti venir, je n’ai pas eu la possibilité de me retirer. Il m’a rempli la bouche, a continué sur mon visage, il m’en a mis partout. J’ai d’ordinaire horreur du goût du sperme mais, excitée par la situation, j’ai tout avalé. Il a même poussé le vice jusqu’à récupérer avec ses doigts le jus qui dégoulinait le long de mes joues pour me le faire lécher.


J’étais hagarde. Complètement nue, assise sur la moquette, le visage englué par sa semence. Il s’était relevé et me regardait avec envie, presque la bave aux lèvres, avec ses petits yeux vicieux qu’il avait toujours lorsqu’il matait mes seins. Je devais avoir l’air ridicule, mon maquillage avait coulé. Devant moi, son sexe tout mou était encore tout gluant. Il avait vraiment de belles couilles, épaisses, charnues, lourdes et poilues. Ça m’a donné envie, j’ai tendu la main pour les soupeser puis je me suis agenouillée pour les lécher. J’avais envie qu’il me baise encore, je ne voulais pas que ça s’arrête. Malgré l’odeur de sperme, je l’ai pris à nouveau dans ma bouche. Peu à peu, je sentais son sexe reprendre de la vigueur, il excitait ma convoitise.


Une fois bien dur, il me tendit la main et m’aida à me relever, puis il m’embrassa à nouveau à pleine bouche en pétrissant mes fesses. Il passa ensuite derrière moi, plaquant son corps contre mon dos. Je sentais sa queue dressée entre mes fesses, il m’embrassait le cou, le lobe des oreilles, me donnant des sensations dans tout le corps. J’étais hors de moi, tous les sens en éveil. Il avait pris mes seins dans ses mains, il les malaxait, grossièrement, à m’en faire mal. Puis il prit les pointes et les fis rouler entre ses doigts, il les pinça très fort, m’arracha quelques cris de douleur, ce qui ne l’empêcha pas de continuer à les étirer.


C’est alors qu’il me fit pencher vers le bureau. La saillie fut rapide, violente, instantanée, il me transperça d’un coup, s’enfonçant en moi jusqu’à la garde avant de me pistonner à un rythme d’enfer.


C’était incroyablement bon. Cela dura un temps singulièrement long, un vrai délire. Nous ne disions pas un mot, nous nous contentions de gémir chacun de notre côté, des bruits bestiaux remplissaient toute la pièce. À chaque coup de boutoir mes seins râpaient la table, c’était terriblement excitant. Je n’en pouvais plus, je jouis à nouveau en envoyant valdinguer tous les dossiers par terre. Mais il me baisa encore avec force un long moment, en ahanant. Je n’en pouvais vraiment plus. Quand il s’est retiré enfin, c’est avec plaisir et un certain soulagement que je l’ai embouché pour le faire jouir. Il s’est vidé de suite, deux longs jets de sperme qui sont venus s’écraser sur mon palais. J’ai eu du mal à déglutir mais je l’ai bu jusqu’à la dernière goutte.


Je croyais que c’était fini, que nous allions nous séparer et rentrer chacun de notre côté. C’était compter sans mon partenaire qui avait visiblement une sacrée santé et qui manifestement en voulait encore. Quelle idée aussi de sortir avec un jeune ! Il n’a pas tardé à reprendre de la vitalité et une certaine rigidité. Visiblement, je l’inspirais et il n’avait de cesse d’explorer tout mon corps. Une fois bien raide, il s’est assis dans un fauteuil et m’a fait venir sur lui, sur son dard où je me suis embrochée. Il m’a baisée encore un long moment. À la fin j’étais complètement fourbue, éreintée, j’avais joui je ne sais trop combien de fois, j’avais largement battu mon propre record de jouissances en une seule soirée.


J’étais tellement épuisée que j’ai été presque heureuse de retrouver la solitude de mon appartement, ce soir-là. Je me suis affalée sur mon lit sans prendre la peine de me doucher et j’ai immédiatement sombré dans les bras de Morphée.








Au petit matin, j’étais complètement endolorie, j’avais mal partout, à tel point que j’ai failli téléphoner pour dire que je n’irais pas travailler ce jour là. Mais il y avait décidément trop de choses à faire, alors je me suis levée, bon gré, mal gré, faisant fi des courbatures.


Arrivée au parking, Louis-David m’y attendait. À peine sortie de mon véhicule, il m’a entraînée à l’écart derrière des piliers pour me caresser, pour m’embrasser. Il a troussé ma jupe, a glissé sa main dans ma culotte et a commencé à masturber ma chatte encore endolorie des ébats de la veille. Je l’ai cette fois-ci gentiment repoussé :



Mais, comprenant qu’il avait de son côté à nouveau très envie, j’ai décidé de lui offrir ce petit plaisir matinal. Nous sommes retournés dans ma voiture où je lui ai fait une fellation sur la banquette. Je suis allée jusqu’au bout, j’ai pris toute son énergie dans ma bouche, il s’est vidé entièrement et, malgré le dégoût inspiré par ce sperme matinal, j’ai avalé toute sa semence.


Le temps ensuite de me refaire une beauté et nous sommes remontés tranquillement par l’ascenseur. Il a quand même profité de ce court instant pour me bécoter et j’ai alors compris que j’aurai désormais beaucoup de mal à me défaire de cet amant insatiable.


Les semaines qui suivirent furent pour moi un véritable feu d’artifice sexuel. Il me prenait tous les jours, souvent plusieurs fois par jour, toujours avec le même appétit féroce. Ça se passait, soit chez lui, soit chez moi, plus rarement au bureau. Sur ce plan-là j’avais mis le holà, prétextant que cela pouvait être dangereux et nuire à nos carrières. Les week-ends étaient éreintants, c’était le soir, le matin, souvent aussi en cours de journée. Il ne semblait jamais rassasié. J’arrivais le lundi matin complètement épuisée de ces week-ends de folie, les muscles endoloris, priant presque pour que mon infatigable amant me laisse enfin quelques jours de répit, mais c’était sans compter sur son incroyable vitalité.


Au boulot, Louis-David prenait de l’ampleur. Cette suractivité sexuelle lui donnait des ailes. Il n’était plus le même, beaucoup plus dynamique et surtout moins puéril. J’en étais vraiment heureuse pour lui, j’avais l’impression d’avoir contribué, au moins un peu, à son épanouissement.

Néanmoins ma décision était prise, je ne pouvais plus continuer ainsi, ces cavalcades n’étaient plus de mon âge, je rêvais maintenant à des ébats plus tranquilles, avec des instants de calme, de tendresse et de douceur.


Je me mis donc en quête de chercher une remplaçante pour mon nouveau chéri. Ma nièce, qui était seule depuis trop longtemps et qui avait trop tendance à se morfondre dans son coin, en était une toute trouvée. J’organisai donc une entrevue, un soir, à la maison, une soirée à trois autour d’un bon repas. Ce ne fut pas si facile de les réunir. Il fallut s’y reprendre à plusieurs fois, sensibiliser l’une, sensibiliser l’autre, les faire se rencontrer, cela dura encore plusieurs semaines durant lesquelles il me fallut encore payer de ma personne (néanmoins, il faut le reconnaître, pour mon plus grand plaisir).


J’étais au bord de l’épuisement lorsque je m’aperçus que Louis-David ne mettait plus autant d’empressement à venir me rejoindre le soir. Quelque chose avait changé. Le week-end suivant, il ne resta pas le dimanche, celui d’après, il prétexta un week-end en famille. Pour en avoir le cœur net, je passai le dimanche matin devant l’immeuble de ma nièce, la voiture de Louis-David était, comme par hasard, garée sur le parking juste en face…


Gagné ! J’avais gagné, mais je commençais déjà à le regretter, je n’aurais plus droit à toutes ces parties de jambes en l’air, plus droit à toute cette fougue, à ces étreintes animales ; une larme perla le long de ma joue…


Je refis l’amour avec lui plusieurs fois, mais nos rapports, peu à peu, s’espacèrent, pour cesser complètement lorsqu’il changea de service (encore un coup d’Hernandez !).


Depuis, je me suis trouvé un vieux monsieur qui me fait l’amour à la papa, mais avec une grande sensualité et avec gentillesse. Je suis heureuse en ménage, même s’il m’arrive parfois de regretter cet été de folie où mon jeune amant m’avait baisée jusqu’à plus soif…


Louis-David n’est plus avec ma nièce. Leur idylle n’a pas duré bien longtemps. J’ai appris récemment qu’il vivrait à la colle avec Mathilde, celle-ci attendrait même une petite fille… La belle Mathilde ne s’en est pas vantée, en tout cas pas à moi.