n° 11091 | Fiche technique | 9968 caractères | 9968Temps de lecture estimé : 6 mn | 07/01/07 |
Résumé: Stella se rend à une soirée avec les anciens élèves de son lycée. Dix ans plus tard, elle n'a pas de mal à retrouver une intimité passée. | ||||
Critères: ffh école fellation cunnilingu pénétratio | ||||
Auteur : Loïs |
Je marche d’un pas rapide, je relève le col de mon manteau. Il fait déjà froid pour un mois de septembre. Foutue réunion d’anciens élèves ! J’ignore ce qui m’a pris de répondre à l’invitation. Après dix ans je pensais que je pouvais passer outre, mais non. Les vieilles copines, celles à qui on envoie juste ses vœux car, avec le temps, on a plus rien à se dire, ces copines-là sont joyeuses d’organiser cette réunion. En plus, la moitié des profs est déjà en retraite. Un dernier coup d’œil au miroir avant d’entrer dans mon ancien lycée, bon tout va bien, le rouge est peut être un peu vif mais j’adore que mes lèvres soient de cette couleur. J’angoisse un peu, à dix-huit ans j’étais fluette mais dix ans plus tard je suis plutôt une femme aux formes généreuses. Ma poitrine menue est devenue opulente et mes fesses bien plus rebondies. Je relève mes cheveux avec une pince, quelques mèches brunes s’échappent… tant pis.
Je pousse la porte. La musique qui parvient jusqu’à mes oreilles est rétro, elle me rappelle celle de nos sorties en boîte, ils n’ont rien laissé au hasard.
J’aperçois Virginie à l’entrée, elle n’a pas beaucoup changé.
Un sourire m’accueille.
Là, un blanc. Entre mon premier amant et mon ex meilleure amie ça complique un peu les choses.
Dans le gymnase la lumière est tamisée, quelques ballons accrochés çà et là. La déco est atroce. Je dépose mon manteau au vestiaire, ma chemise en soie blanche est peut-être un peu décolletée pour l’occasion. Je l’ai assagie avec une longue jupe noire, fendue jusqu’à la limite de mes bas.
Un verre me remontera un peu, je me dirige donc vers le bar. Un punch plus tard, je me sens un peu plus courageuse. Mais pas suffisamment adroite pour ne pas heurter en m’éloignant la personne derrière moi.
Il me regarde, surpris.
Je rougis un peu. Je ne sais pas si son hésitation doit être prise comme un compliment mais je lui trouve ce même regard brûlant qu’autrefois.
Un regard appuyé pour faire passer le message, il détourne les yeux gêné.
La soirée se poursuit entre embrassades et émerveillement devant les photos des innombrables bouts de choux de toute la bande.
La musique finit par m’entraîner et je file sur la piste me déhancher avec les autres. La jeune fille timide a disparu, ils vont s’en apercevoir. Je bouge sur des rythmes effrénés et mes mains glissent le long de mon corps avec juste un soupçon de provocation.
Je me retourne brusquement, manquant de bousculer Marie qui me toise de ses grands yeux verts. Sa blondeur m’étonne toujours, elle est toujours aussi élancée, avec de petits seins qui pointent sous sa robe.
Elle tourne les talons après m’avoir jeté un regard mauvais. Je vois que la rancune n’a pas de date de péremption. Ce n’est pas de ma faute si elle n’a jamais été prêteuse, elle… D’un ennui mortel. Enfin la série des slows, la fin de soirée s’annonce, je m’étais juré de tenir jusqu’au bout.
Stéphane, ses grands yeux noisette me fixent, un sourire sur sa bouche autrefois si douce.
Dans ses bras je retrouve des sensations oubliées, je sens ses muscles saillir à travers sa chemise, laissant deviner une pratique assidue du sport. Je hasarde la main dans ses cheveux, coupés courts, d’un brun proche de l’ébène.
La musique est interrompue par Virginie qui prend le micro pour faire un discours, quelle enquiquineuse celle-là.
Je prends la main de Stéphane,
Course folle à travers les couloirs. À l’époque, je ne portais pas d’escarpins, c’était plus pratique.
Nous voici à l’infirmerie, ça sent le camphre et ça n’a que peu changé. On se retrouve nez à nez pris d’un fou rire adolescent.
Prise d’une impulsion je l’embrasse, il tente de résister mais je sens ses lèvres céder sous les miennes. Un long baiser presque innocent. Il le serait si ma main n’était pas déjà en train d’ouvrir sa ceinture pour le libérer de ce pantalon superflu.
Je ne m’en souvenais pas si discret. Il me déçoit presque.
Agenouillée devant lui je ne lui laisse pas le temps de réfléchir. J’ai déjà pris son sexe en bouche et je m’efforce à grands coups de langue sur son frein et sur la hampe de lui faire oublier ses hésitations. Je le sens durcir dans ma bouche, je vois qu’il a toujours les mêmes faiblesses. Derrière nous les sifflets viennent de mettre fin au discours. Tant pis. Occupée à l’engloutir entièrement, je n’entends pas la porte s’ouvrir.
Marie encore elle. Stéphane tente de se dissimuler derrière les pans de sa chemise.
Je lui prends la main pour l’inviter à me rejoindre. Je l’embrasse à pleine bouche, sa langue goûtant sur la mienne les effluves des caresses données à Stéphane.
Elle se laisse allonger sur le lit, ma main caresse ses longs cheveux soyeux, Stéphane cherche son assentiment qu’il obtient d’un regard et entreprend de remonter sa robe. Sa main glisse doucement sur la jambe nue, je la sens frémir.
Lentement il s’approche, caresse le sexe humide à travers le tissu de son string. Elle m’attire à elle. Je dépose un chaste baiser sur ses lèvres, et ma bouche s’égare sur ses seins blancs. Avec plaisir je goûte à nouveau la douceur de sa peau, ma langue dessine des cercles autour de la pointe de ses seins. Je les suçote avidement. Elle gémit. Je relève la tête, Stéphane est passé aux choses sérieuses, il est affairé entre ses cuisses, d’une langue douce mais ferme il titille consciencieusement son clitoris gonflé. Je me glisse derrière lui et entreprends de le caresser pour qu’il ne perde pas de sa superbe. Le corps de Marie se tend et son souffle devient rauque.
Je m’écarte un peu. Assise sur le bureau, je le vois entrer en elle, je suis un peu jalouse, et décide de combler moi-même ce manque d’attention.
Je relève ma jupe, les jambes écartées j’entreprends quelques caresses profondes. Mon clitoris roule sous mes doigts, mon sexe trempé me fait presque souffrir, j’y insinue un doigt salvateur. Marie semble sur le point de défaillir sous les assauts vigoureux de Stéphane qui vire au pourpre. Dans un cri elle s’abandonne enfin.
Les regarder me met dans un état d’excitation intense, mes doigts glissent facilement dans mon sexe trempé.
Soudain un sourire se dessine sur les lèvres de Marie, elle se redresse et m’invite à la rejoindre. Stéphane s’efface alors à son tour, et nous voilà l’une et l’autre s’embrassant, se caressant avec délicatesse. Allongées tête-bêche, ma main s’égare le long de sa toison humide, tandis que sa bouche s’empare avidement de mon clitoris déjà très excité. Ses caresses sont délicieuses, de délicats coups de langue, elle me lape littéralement. Je suis à la limite de la jouissance mais elle s’arrête nette. Notre compagnon s’ennuie un peu lui aussi. Je me redresse et lui présente mon sexe ruisselant, il me pénètre avec douceur. Avec tendresse j’embrasse ma tendre amie. Ses caresses le long de mon cou et mes seins me font fondre littéralement.
Stéphane augmente la cadence de ses coups de reins, et Marie laisse délicieusement errer sa langue sur ma poitrine offerte. Entourée de tant d’attentions, je ne tarde pas à perdre pied et suis saisie d’un orgasme fulgurant.
Tous les trois serrés l’un contre l’autre, je regrette d’avoir laissé tant d’années avant de les revoir.
Nous nous rhabillons rapidement, l’air presque gêné.
Je rejoins la salle accompagnée de mes anciens camarades de jeux. La soirée touche à sa fin, nous nous séparons avec quelques regrets, mais la promesse de rester en contacts… étroits.