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n° 11096Fiche technique21918 caractères21918
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Temps de lecture estimé : 13 mn
11/01/07
Résumé:  Paule découvre que la volupté est un jeu qui peut se jouer à plusieurs.
Critères:  f fh fhh ffh jeunes copains vacances fmast fellation 69 pénétratio
Auteur : Busybee  (Groupe d'amoureux de la langue)      Envoi mini-message
Paule se découvre - Passage 1

Après cet été, j’étais décidée, oui. Je ne pouvais rester ainsi. Cette situation avait assez duré et la première belle occasion serait la bonne. Passé ce fichu bac j’avais l’impression de ne pas avoir vraiment vécu. Rien d’intéressant dans ma vie. Il y avait eu certes en juillet ces petites scènes de groupe, cet épisode des vacances, mais cela n’avait pas eu l’importance qu’on peut attribuer à un tel événement. Je le trouvais léger, cet événement, inabouti. Sauf que Gilles avait été très bien. Cher Gilles.


Je te l’avais raconté ? Non, bien entendu, nous ne sommes pas revus depuis le début l’été et ce ne sont pas des choses qu’on ne raconte pas à son grand frère au téléphone. Nous voilà donc, comme tu sais, il y a trois mois, au « camping » de Bormes, Bormes-les-Mimosas bien sûr. Villégiature familiale. Toi tu n’étais pas là, puisque tu étais en Espagne, frérot. L’Espagne d’accord, mais alors Bormes-les-Mimosas ! C’est d’ailleurs resté un secret bien gardé. Dois-je te le raconter maintenant ? Allez je me lance, mais tu ne le diras à personne, bien sûr. Je te connais.


Vacances banales en famille, l’enfer, quoi, enfer pour jeunes filles rangées. Toi tu y échappes, maintenant que tu es marié et loin de nous, veinard … Depuis longtemps majeures nous vivons toujours dans le cocon, nous autres ados attardées, incapables de prendre un tant soit peu d’indépendance. Les temps sont ainsi, papa et maman nous l’ont rappelé, « The times have changed », ils ont changé et depuis l’émancipation de leur jeunesse la régression est générale. Tant pis si nous la vivons. Mais toi tu as peut-être la chance d’être un garçon, non ?


Tous nous résidions ici depuis quelques jours, papa et maman logeaient chez des amis, les Larpion que nous surnommions les Lampions et nous, je veux dire ma tendre sœur Valérie et son amie d’enfance, Josy, trio de minces brunettes, tu nous vois, campions dans leur grand jardin près de leur maison surnommé le « camping », rejointes très vite par Titou Lampion, la fille de nos hôtes. Ah Titou. Notre groupe de grandes filles 18-22 était drivé elle, l’aînée. Nous n’avions rien à lui apprendre. Cette grande fille blonde, étudiante en Arts Appliqués à Limoges, passait son temps sur la terrasse ou au frais dans la grande serre, à lire, peindre ou dessiner pendant que nous autres Lolitas écumions la plage. Pas sans sous-entendus, l’écumage, tu vois ce que je veux dire … Oh les garçons, c’était notre plus cher désir et ce que nous trouvions dans une station balnéaire n’était pas pour nous convenir précisément : des dragueurs de plage, apollons de banlieue, séducteurs basiques prêts à nous sauter mais pas fichus de tenir une conversation. Rien de bien exaltant. Un petit flirt par ci, quelques bisous du soir par là et puis les caresses nocturnes suffisaient à notre libido de jeunes filles bien rangées, en attendant mieux. Et le mieux nous attendait.


Le soir Titou l’émancipée invitait discrètement son ami Gilles, étudiant comme elle à Limoges et en séjour avec ses parents, à de tendres rencontres dans le jardin. Plus que tendres, même, leurs rendez-vous. Gilles, le grand Gilles, paraissait plus que ses vingt ans, plutôt blond nordique, mûr, légèrement barbu et très séduisant, un bon choix trouvions-nous. Même plus que majeure elle n’avait pas été autorisée, Titou, à l’héberger dans sa chambre : ses parents, bien que de tendance libérale, étaient plutôt catho-coincés sur le sujet du sexe et notre amie n’avait pas envie de se compliquer la vie ni de rejoindre Gilles dans la minuscule caravane de ses parents. Les soirs d’été étaient longs. Après promenades nocturnes et sorties diverses nous rejoignions la grande tente dans le jardin pendant que Titou et Gilles se mettaient les sentiments à jour, comme nous disions, dans les bosquets du jardin. Tendres amants. Et ne nous privaient jamais de la douce musique de leurs ébats. Lorsque Titou nous rejoignait dans la nuit elle n’avait pas besoin de nous raconter ce que nous savions déjà. Le temps passait ainsi et leurs ébats accompagnaient nos caresses solitaires et nocturnes qui nous faisaient rêver à d’autres douceurs.


Les choses ont évolué un soir d’orage, les amoureux nous rejoignirent à l’apparition des premières gouttes, nous demandant l’hospitalité pour un moment. Ils paraissaient peu gênés, cette demande les émoustillait plutôt. Valérie répondit que l’hospitalité, nous l’offrions depuis longtemps avec nos oreilles, les bruits de leur gymnastique nous accompagnaient depuis le début du séjour et qu’ils pouvaient continuer ainsi sous la tente sans que cela nous dérangeât plus que cela. L’endroit était spacieux et confortable, avec de bons matelas et des couvertures en nombre, il y en avait pour quatre donc pour cinq, mais la pièce était unique. Josy et moi approuvâmes, il était plus rigolo qu’ils fassent cela à côté de nous, nous étions curieuses comme des puces et leur souhaitions bienvenue au baisodrôme comme disait Josy à la langue bien pendue.


Ils s’installèrent sur la couche centrale, celle de Titou. Et sans se démonter continuèrent, entre nous trois accroupies, ravies d’un tel spectacle dans la pénombre de la tente, le protocole déjà entamé. D’abord intimidé, Gilles quitta son short, ôta ce qui restait des vêtements de Titou et finit par ne plus se rendre compte que nous étions présentes, ou plutôt, d’après moi, s’en excitait d’autant plus. Ils se glissèrent sous les draps mais la cache était symbolique et le voile pudique ne résista pas longtemps à leurs mouvements. L’atmosphère était surréaliste. Je distinguais Josy, la main glissée sous sa nuisette, en face de nous, qui se caressait lascivement au rythme de leurs performances en se mordillant la lèvre inférieure. Valérie et moi, engoncées dans nos pyjamas, enlacées, regardions ce spectacle fascinant. Ils étaient beaux, ce tableau vivant émouvait au plus haut point la vierge que j’étais. Gilles et Titou ne cessaient de varier les positions, la fille avait l’art de retenir l’explosion de son compagnon jusqu’à ce qui ressemblait chez lui - plus qu’à un paroxysme de plaisir - à un volcan silencieux et brûlant. La scène se prolongeait comme une belle déclinaison d’épisodes charmants sous nos yeux éblouis. Après l’avoir prise de face, de côté, à l’endroit, à l’envers, puis en un 69 réglementaire, Gilles finit par pénétrer Titou en levrette. Elle avait la tête sur les genoux de Josy qui continuait sa caresse sans se démonter tout en glissant une main dans la chevelure de notre blonde amie. Gilles était beau comme un centaure. Josy jouit avec eux.


Ce premier soir en commun fut glorieux, Gilles partit dans la nuit tandis que nous dormions. La suite du séjour s’enchaîna logiquement. Malgré l’absence d’orage ils nous demandèrent de pouvoir recommencer le lendemain, puis les autres soirs parmi nous, nous rejoignant très tard en riant dans la tente, et nous nous émerveillant et nous caressant de leurs ébats. La répétition ne nous lassa pas.


Cela dura toute la semaine. Une semaine de bonheur : le jour, l’air de rien, nous vaquions comme à l’habitude, entre repas et ennui de la plage, attendant impatiemment la nuit. Nous voyions certes peu de choses du spectacle, la pleine lune était passée, mais leurs gémissements, leurs souffles entremêlés, les odeurs des transpirations, des sécrétions, des haleines amoureuses, rien ne nous échappait. Nous jouissions d’eux. Nous avions pris le parti de rester sans mot dire sous les draps et de nous caresser chacune comme Josy au vu et à l’écoute de leurs scènes amoureuses. La tente devait transpirer la joie et le bonheur. Et libres nous étions dans cet érotisme partagé. L’une de nous parfois lasse ou terrassée s’endormait tandis que le spectacle continuait, se prolongeait, recommençait après que Gilles ou Titou fût sorti un instant pour faire pipi ou respirer un peu. Le dénouement s’évanouissait dans nos sommeils. Je rêvais lascivement, tout m’était permis. Gilles partait sans un bruit avant le petit matin pour ne pas se faire surprendre par les parents de Titou. Aucune trace de ces folies ne subsistait au matin.


Une nuit, ébats apparemment achevés et Titou semblant endormie, je sentis Valérie dont la couche était à côté de moi bouger vers Gilles qui n’était pas encore parti. Elle l’enlaça, et je ne perdais rien de la scène, presque collée à ma sœur. Une variante, me dis-je. Le garçon nu se laissa faire, et je les observai de près. Un rai de lune qui éclairait un peu la scène ne me laissait aucun doute. Ils s’embrassaient, face à face, devant Titou nue aussi et endormie, et mon cœur battait fort de les voir ainsi. Comme ils étaient beaux, ces trois-là, Valy et Gilles ne faisant qu’un devant le sommeil du témoin muet terrassé de jouissance … Ma sœur était loin d’être une oie blanche, tu la connais, elle nous a raconté quelques-unes de ses aventures, mais là tout de même elle me surprenait un peu. Prendre l’ami de son amie aussi simplement que cela, juste après elle et si près ! Un peu plus tard elle s’allongea sans bruit sur le dos et je vis le garçon la dévêtir du bas, se placer sur elle, la pénétrer, aller et venir d’un lent mouvement qui rythmait la respiration de ma sœur jusqu’à un paroxysme qui indiquait l’acmé de son plaisir. Je la vis se raidir dans un spasme que le silence rendait encore plus magnifique.

Le garçon continua à se mouvoir sans flancher, et je me caressais, fascinée par cette scène, et encore un peu plus tard Valy et moi atteignîmes presque ensemble un doux plaisir, elle encore sous le corps du garçon et moi à la vue de leur tableau magique.


Un long silence suivit leur extase. Il se retira ensuite et s’allongea sur le dos entre nous. Moment de calme si doux, je l’entendais respirer. De longues minutes passèrent. La vibration du plaisir s’évaporait lentement. J’entendis bientôt le ronronnement du sommeil de ma sœur. Elle s’était endormie tout contre Titou. Gilles ne dormait pas, pas plus que moi. Je tendis ma main le long de mon corps et du sien, il la saisit, se tourna vers moi, m’embrassa. J’accueillis son baiser avec bonheur et délectation. Sa bouche était douce, sa barbe tendre et parfumée de douces effluves. Son corps se rapprochait comme celui d’un serpent. Il caressait mes petits seins et les embrassait doucement par l’échancrure de la chemise. Je sentais contre moi son sexe resté dur, il avait dû retenir son plaisir jusque-là, à moins qu’il fût un sacré sportif. Un trouble immense m’envahit. J’étais vierge et entendais au moins provisoirement le rester. Et le désir me précipitait vers le garçon si proche. J’autorisai ses doigts de me faire un brin de cour, il fit descendre mon pantalon et sa queue put glisser agréablement sur ma fente rasée de près de brunette mais il resta poliment devant la porte. Moments troublants, nous marchions sur un fil et il semblait comprendre.

Il me mena alors à de petits sommets extatiques de ses caresses et, en remerciement, je le gratifiai d’une honorable pipe – c’était ma première je dois le dire – en me souvenant des leçons de ma sœur. C’était la moindre des choses. Je me glissai vers le bas de son corps et m’installai confortablement entre ses jambes, pris sa queue qui était presque plaquée sur son ventre dans mes mains, donnai un gentil petit coup de langue au gland encore gonflé et odorant des restes de ses exploits. J’étais dans un rêve. Ma langue fit le tour du gland, distingua la couronne, le frein et le méat. Ce sexe était le mien, il était pour moi. Il était circoncis, « un plus pour l’hygiène et le plaisir », m’avait dit Valérie. Je découvrais de très près ce que j’avais à peine effleuré du bout des doigts chez quelques camarades de lycée. Ma main saisit les bourses et les deux boulettes réglementaires tendues vers le haut, signe de grande excitation m’avait-on dit. J’appréciai sa passivité qui me laissait toute initiative sans m’obliger à rien : aucun de ses gestes ne me pressa. Ce n’était pas la première bite que je prenais en main, mais dans la bouche je n’en avais jamais eu.


Divine mission. Un baiser appuyé sur le gland en prologue et mes lèvres glissèrent doucement pour l’avaler. Pas un geste de Gilles, pas un soubresaut du membre d’acier ne contrarièrent mon invitation au plaisir. Un souffle, un soupir d’aise répondirent seuls à mon geste. Ma fascination était entière. Plus qu’étrange, cette queue dure, chaude et immobile, au goût sûr et doux à la fois. Sa solide présence me rendait hommage. À mon tour je m’appliquai. « Jusqu’au bout » m’avait dit Valy. Je fis glisser le membre au fond de ma gorge et retins discrètement un haut-le cœur : il était fort long et raide. Volumineux, très volumineux. Écartant les dents j’appuyai le gland sur le haut de mon palais, le faisant glisser, aller et venir en maintenant mes lèvres sur la hampe vigoureuse. Je jouai de surprise avec cette méconnaissance qu’ont les garçons des endroits secrets de la bouche féminine. Le résultat ne se fit pas attendre : il ne put retenir cette fois son plaisir que quelques minutes, et dans un spasme splendide déversa son sirop d’homme en jets chaux et doux, dans le fond et sur l’arrière de ma langue. Moment tant attendu. Je me gardai de contrarier sa joyeuse éjection, son éjaculation si enthousiaste, prenant pour moi toute cette suprême liqueur que j’avalai jusqu’à la dernière goutte. Ma bouche s’immobilisa pour lui faire apprécier le moment divin du repos. Puis le membre ramollit, je le laissai et levai les yeux. Un autre spectacle, inattendu, se montrait à moi : Valérie avait pris la bouche du garçon, nous les deux sœurs concourions à son plaisir ce soir. Des caresses de douceur nous joignaient encore avant le sommeil. Nous nous endormîmes enlacés, à trois, et au petit matin Gilles avait disparu.


Titou ne nous parla pas de ce qui avait pu se passer cette nuit : Gilles ne partagea plus les suivantes avec nous. Quelques flirts et mains baladeuses avec une bande de garçons de passage sur la plage et une soirée de bal nous fit hélas oublier cette chaude soirée. Titou rentrait au petit matin, seule. Elle aimait se montrer, mais pas partager, m’avait dit Valy : Gilles disparut de notre horizon et on n’en reparla pas de l’été, je ne le revis donc pas, Valérie et Josy non plus.


Nous rentrions quelques jours plus tard à Paris. La rentrée était importante pour moi, mon début de vie étudiante au quartier latin, avec ma sœur dans le petit studio que nos parents nous prêtaient. Et c’est après quelques mois que Gilles reprit contact avec nous.


Il avait laissé un message sur notre répondeur : il serait de passage dans la capitale la fin de la semaine de la Toussaint. Cela me surprit mais m’enchanta. Je suppose que ma sœur avait dû lui laisser son numéro parisien mais il devait ignorer que Valy qui venait de quitter la France était en stage en Angleterre jusque fin décembre. J’attendais ma bonne fortune.


Il rappela un soir que j’étais plongée dans une étude sur l’économie africaine, me proposa un restau dans le quartier des Halles et me demanda des nouvelles de Valy. Surprise, je ne savais que répondre, craignant de couper des ponts si fragiles. Je lui dis qu’elle était absente, sans plus, prétendis être pressée et occupée, mais promis de me rendre sans faute au Petit Bouchon le soir.


Gilles était tel que cet été, barbu blond souriant, je le trouvais plein de charme. Loin de Titou il semblait plus spontané et volubile. Il était accompagné d’un plus jeune garçon, Émile, qu’il me présenta comme son cousin, étudiant à Limoges comme lui, mais en sciences. Ce dernier était comme l’envers de Gilles, plus méditerranéen, moins grand, plus gamin en face d’un cousin adulte et imposant. Il me donna des nouvelles de Titou qui partageait avec Émile, Sandrine son amie et lui un grand appartement depuis la rentrée. Je lui parlai de nous. Il était déçu que Valérie ne fût pas ici ce soir et sa déception me contrariait. Cependant les deux garçons n’avaient pas prévu de logement pour le week-end, j’en conclus à une préméditation, mais qui m’arrangeait bien. Mon plan se construisait. Je les invitai à partager notre studio, il y avait de la place puisque Valy n’y était pas. Après tout un trio plutôt qu’un quatuor, l’exercice serait aussi virtuose.


Assez tard rentrés, je les installe chez moi après avoir rapproché nos deux lits pour n’en faire qu’un. Je nous sers un verre. Après ma douche je leur laisse la salle de bains et attends la suite des opérations, timide comme une débutante, que je suis, après tout. Gilles sort le premier. Il est beau, s’est parfumé. Je le regarde en silence, dans le doux éclairage de notre studio bleu, lui tends une main qu’il prend, il se rapproche, perd sa serviette et découvre sa nudité. Je souris. Il m’embrasse, je l’enlace, nous roulons sur le lit. Moment de silence adoré. La porte s’ouvre, Émile gêné : « Oh pardon je vous dérange ». J’ai failli éclater de rire tant la conjuration est évidente. Gilles : « Mais non, reste », il me regarde : « Il peut nous rejoindre ? ». Ces bandits d’amour sont adorables. Je ne réponds rien mais tends la main à son ami qui vient sans se faire prier. Les deux garçons bandent.


Dois-je te raconter la suite ? Est-ce racontable ? Nous ne dormirons guère cette nuit. Tout se déroule sans même y penser. De longues caresses, à trois, des massages aux huiles parfumées que les garçons ont apportées. Nous apprenons toutes les parties de nos corps. Ces deux garçons sont magnifiques, complémentaires, d’une belle tendresse. Deux corps fermes, grand, mince et blond l’un, l’autre plus petit, brun, trapu, poilu, mignon. À mon dépucelage ils me préparent comme une reine, excellemment bien, comme pour une cérémonie sacrée. Je quitte toute peur, toute appréhension. Ce n’est pas Gilles, c’est Émile qui aura la primeur de ma petite fleur. À côté du géant qu’est Gilles il est comme un frère pour moi, et il te ressemble un peu. Une queue plus mince que celle de son ami, qu’il n’aura pas de mal à introduire, tant je mouille d’eux et suis large des caresses que je sais si bien me prodiguer à moi-même dans mes chaudes nuits. Ils attendent ma demande. Un instant d’émotion, c’est donc moi qui leur propose : « Il faut venir maintenant, les garçons ».


Installation du trône. Calée sur le lit dans les bras de Gilles qui me caresse poitrine et clito, je vois son ami qui s’avance à genoux comme en prière et pose son gland sur ma vulve, je l’introduis délicatement moi-même comme je le faisais de mon doigt dans mes nuits de solitude, une petite résistance, et sans douleur, accompagné de nos trois mains il vient se placer au fond de moi tandis que Gilles m’embrasse tendrement. Ses mains me parcourent toute, nos bouches se mêlent, il remonte mes genoux pour m’offrir mieux ouverte à son compagnon. Émile vient aussi profond qu’il peut, tout au-dedans de moi, je savoure cette sensation première d’être prise avec autant de délicatesse et de fermeté à la fois. Maintenant il va-et-vient, se promène dans mes intérieurs, les parcourt patiemment de sa baguette magique. Deux doigts de Gilles et un des miens s’occupent de mon petit bouton d’amour. Ils prennent leur temps, et leur patience conduit mon plaisir avec prudence puis Gilles vient à son tour, son sexe me remplit plus, la sensation change, je me sens plus pleine mais moins libre de compléter de ma main. J’ai dans mon ventre ce sexe si doux que j’avais goûté cet été dans une furtive mais délicieuse caresse. Et puis ainsi l’un remplace l’autre qui se repose, et deux, trois, quatre fois s’échangeant me mènent au comble de la jouissance. Je m’effondre n’en pouvant plus.

Ils me reposent sur le lit, à plat ventre, immobile, genoux au sol. Gilles se place derrière moi, me prend, levrette effondrée, soumise, à l’écoute, tandis qu’Émile vient se placer devant ma bouche et me présente sa queue toujours tendue. Extraordinaire offrande. Je me redresse sur mes coudes et prends son sexe agile et raide dans ma bouche. C’est un délice de chaque côté. Ils me remplissent bientôt par les deux orifices, leur sève, leur offrande se précipite enfin dans mes intérieurs, mon con et ma bouche, je suis aux anges.


Le téléphone nous réveille au matin. Nous sommes dans du coton. Le studio est dans un état ! Les deux amis sont à mes côtés. Nous avons bien du mal à émerger. Il est plus de onze heures. Je me lève et décroche. C’est Josy, l’amie de ma sœur qui annonce son passage en fin de semaine à Paris. Je mets le haut-parleur. Un peu déçue de l’absence de Valy, bien sûr, mais comme c’était imprévu … Je lui dis la visite de Gilles, elle est ravie. Restera-t-il jusque la fin de semaine ? Bien sûr ! Et comme elle n’a pas prévu d’hébergement dans la capitale, je lui propose de partager amicalement le studio à quatre ce week-end. À demain, Josy !