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Temps de lecture estimé : 7 mn
17/01/07
Résumé:  La première fois est inoubliable. Mais bien d'autres aventures restent gravées pour l'éternité dans notre mémoire.
Critères:  h toilettes volupté hmast massage nopéné init
Auteur : Georges      
Initiations à tout âge

C’était au camp scout, j’étais un chef de 18 ans et j’organisais une activité dans les bois qui comprenait entre autres le passage sur un tronc d’arbre surplombant un petit ruisseau. Ce tronc était humide ! Aïe, arrivé au milieu, je glisse et je tombe dans le cours d’eau ! Beaucoup trop peu d’eau pour amortir le choc, je me casse le bras droit. Un responsable est obligé de me conduire à la clinique pour plâtrer. Comme il y a un déplacement de l’os, il est nécessaire de passer la nuit pour rester deux journées avec le bras coincé dans une gouttière.


Le lendemain matin, à ma grande surprise, une très jeune infirmière noire vient faire ma toilette. J’étais dans l’impossibilité de me laver puisque la seule position possible était l’allongement sur le dos, je pensais simplement à un rafraîchissement de figure ! Quel plaisir néanmoins de se laisser laver particulièrement quand la personne qui le fait prend son temps et insiste en repassant de multiples fois sur le visage, les bras, les mains puis le ventre. Pas loin de quinze minutes pour me laver au-dessus du nombril ! Voici qu’elle me rhabille pour ne pas refroidir. Croyant la séance terminée, quel n’est pas mon étonnement lorsqu’elle baisse le bas de mon pyjama et ensuite mon slip. Je ne bronche pas bien que ne m’y attendant pas.


C’est pas que j’étais vraiment fâché mais plutôt surpris et gêné. J’étais encore peu mature physiquement et bien qu’ayant joué au médecin dans ma petite enfance avec des copains voire plus rarement avec des copines, je ne savais pas trop, à l’époque, que mon sexe était censé me fournir une abondance de plaisirs. Education catholique et rigide. L’aumônier scout avait promis à mon père de me parler du coït, mais il avait failli à sa promesse. J’étais donc sous-informé, naïf, voire ridicule dans certaines conversations entre copains.


Voici donc l’infirmière qui me lave le bas-ventre en tournant lentement sous le nombril et puis ensuite, elle descend vers la zigounette. Elle insiste en passant plusieurs fois en douceur, calmement, décalotte, tord le gant, reprend de l’eau chaude, recommence à frotter le haut, le bas, le gland. Je ne sais pas dire si je bandais car je n’osais pas vraiment regarder et tout se faisait en silence mais que c’était bon ! Tout à coup, elle m’écarte les cuisses, nettoie l’anus en insistant plusieurs fois. Pas question de me positionner sur le ventre puisque mon bras était immobilisé. Elle retord son gant, semble ennuyée de ne pas pouvoir frotter davantage mon fondement quelque peu serré dans cette position, elle le nettoie cependant encore quelque peu et repasse sur le périnée, les bourses, la verge. Puis redescend à nouveau entre les fesses. Elle reprend de l’eau chaude non savonneuse sur le gant, enlève le savon déposé sur mes bijoux de famille jusqu’à la dernière bulle en polissant et repolissant mes attributs plus que nécessaire.


Cela m’a semblé durer une éternité avant qu’elle commence à m’essuyer. Là encore, j’en ai eu pour mon argent. Pas une goutte n’est restée sur mes divins trésors. C’était génial, quand j’y repense maintenant, je me dis que suis passé à côté de quelque chose de grandiose. Quand elle m’a rhabillé, j’ai eu presque envie de lui en redemander de recommencer. J’avais l’impression qu’une mouille était venue souiller à nouveau le gland et qu’il était nécessaire de l’évacuer. Pas sûr qu’elle aurait refusé, elle semblait vraiment avoir un but : soit étudier sérieusement le sexe de l’homme qu’elle ne connaissait qu’en théorie, soit qu’elle prenait son plaisir en essayant de me faire jouir pour se rendre compte de l’effet engendré. Son éducation africaine était peut-être différente, était-ce une pratique normale dans sa famille ? Avait-elle déjà soulagé de la sorte d’autres malades ? Avait-elle des choses à apprendre ou avait-elle un malin plaisir à jouer avec ma virgule? En 1968, on allait seulement faire la révolution sexuelle… Beaucoup d’interdits, peu de dialogue à ce propos…


Aujourd’hui encore, je me demande si, bien informé, j’aurais été capable de jouir. À mon sens, oui, car les caresses du gant étaient bien ciblées et nombreuses ! Mais n’étant pas vraiment initié, je ne me concentrais pas sur ce projet inconnu pour moi. De surcroît, je n’avais encore jamais joui ni en rêve ni en me caressant. Je venais probablement de frôler la première fois… Des regrets ? À l’impossible nul n’est tenu… D’autre part, quid en cas d’éjaculation ? Se serait-elle fâchée ? Comment aurais-je réagi ? Et les draps, les vêtements, les miens et les siens ? Ce serait intéressant de revivre cette situation… Mais on ne peut pas refaire l’histoire… Même sa propre histoire ?


Quelques mois plus tard, cette première fois est arrivée aux toilettes. En recouvrant et découvrant lentement le gland, je sentais un bien-être monter en moi. M’arrêter quelques instants était quasi obligatoire car je ne savais pas ce qui allait m’arriver et cela m’inquiétait quelque peu. Mais c’était plus fort que moi et après plusieurs pauses qui raccourcissaient ma virgule, je ne pouvais pas me retenir de recommencer comme poussé par l’inconnu. À chaque fois, j’avais l’impression de gravir un palier. Ou cela allait-il s’arrêter ? Il fallait que j’aille au bout du plaisir, c’était ma nature, je ne pouvais m’en empêcher. J’étais donc un primate poussé par son instinct ! Heureusement, par ailleurs, qu’il en est ainsi sans quoi notre espèce aurait disparu depuis longtemps… Quelle décharge que cette première fois, quel plaisir mais que de questions… Pourquoi cette liqueur blanche ? Me suis-je blessé ? Faudra-t-il consulter ? Je me sens bizarre, ai-je mal fait ? Pourtant c’est si bon ! Il me faudra recommencer pour voir si cela arrivera encore !


J’ai failli parler à des proches mais heureusement, je me suis rappelé quelques déclarations de copains. Un livre ou l’autre m’a permis de me rassurer. Mais pas beaucoup de choses à se mettre sous la dent, pas d’internet pour expliquer, pas de cours d’éducation sexuelle à l’école…


Cette expérience masturbatoire a été répétée maintes fois depuis, seul et ensuite à deux (mais fort tard, beaucoup trop tard !). La première fille qui m’a enveloppé le sexe de sa main a provoqué un orgasme quasi immédiat, elle ne s’en est pas rendue compte. Le deuxième est arrivé quelques minutes plus tard sans repos aucun de mon sexe… J’avais 24 ans ! Les deux orgasmes suivants ont suivi dans la nuit. Elle ne prenait pas la pilule et ne désirait donc pas la pénétration. Mais elle a pris son plaisir quand après avoir largement massé ses seins et leurs tétons, j’ai titillé son clitoris, c’est alors qu’elle a enfin ouvert ma braguette pour saisir mon pénis.


J’ai des regrets, j’aurais dû foncer à vingt ans et pas à vingt-quatre ! Heureusement, depuis, j’ai tout fait pour essayer de rattraper le temps perdu, mais ce n’est pas vraiment possible. Education stricte, timidité et de surcroît, je ne suis pas non plus un Apollon… (la beauté des laids de laids se voit sans delay, delay… nous chante le « beau » Serge). À l’époque, toutes les filles n’étaient pas sous pilule et peu perdaient leur hymen avant le mariage. Les jeunes ont peut-être davantage de chance maintenant et les filles hésitent moins. Sauf que depuis l’apparition du sida, il n’y a pas de quoi pavoiser car cela complique fortement les relations. Pas étonnant que l’âge des premières relations soit stabilisé… Que c’est triste tout cela alors que c’est si bon et si naturel !


Dix ans plus tard, la même sensation extraordinaire s’est reproduite lors de mon premier massage sexuel. Il était parfait sur tout le corps et arrivé au final, la main de la masseuse a à peine effleurer les bourses en zig-zag et lentement, puis est remontée en anneau avec deux doigts le long de mon tube bandé. Arrivé à l’extrémité, un orgasme puissant a explosé. C’était aussi bon que ma première masturbation, que la première main féminine qui m’a enveloppé le macaroni. Cela m’incite encore aujourd’hui à rechercher des masseuses de qualité. Si tel n’avait pas été le cas, je me serais éloigné de ce genre de séance. Parfois encore, je retrouve des sensations avec certains masseuses expérimentées et compétentes. En effet, un massage doux et sensuel de tout le corps en frôlant quelquefois et légèrement la zone du périnée, de l’anus et du sexe, se termine très logiquement en masturbation lente et sensuelle. Et il ne faut plus grand chose pour jouir si le massage corporel a été de qualité. Dernièrement, une masseuse africaine, m’a rappelé le bien-être éprouvé lors de mon passage en clinique à dix-huit ans… Une façon intéressante de repousser le racisme, d’accepter la différence.


L’un ou l’autre rêve humide m’a permis de retrouver aussi ce genre de sensations, mais ils ont été rares (une cinquantaine de fois à ce jour…). Je me demande s’il est possible d’avoir ce rêve plus fréquemment via des plantes, des positions de repos, de l’hypnose… L’abstinence est un paramètre essentiel pour y arriver, mais il est hors de question que je l’envisage !


Si je me permets de raconter la première fois, celle qu’on oublie jamais et à laquelle on pense souvent pour se donner du tonus sexuel, c’est pour dire combien à tout âge il est encore possible de faire des expériences aussi riches et inoubliables. L’originalité, la surprise, la découverte de nouvelles pistes nous ramènent à nos vingt ans et à une première fois différente… Telle masseuse m’a caressé la prostate, la jouissance fut instantanée malgré mes quarante ans. Peut-être un jour aurai-je une expérience de sodomie qui me fournira des sensations inoubliables ? Ou autre chose que je ne peux imaginer pour l’instant ou qui n’existe pas encore…