Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 11138Fiche technique7077 caractères7077
Temps de lecture estimé : 5 mn
26/01/07
Résumé:  Qui n'a jamais ressenti cette chaleur....
Critères:  fh fsoumise fouetfesse
Auteur : Guts      
La fessée...

La fessée… par Guts


L’air ambiant est lourd, moite en cette journée de juin. C’est à peine si une brise pénètre dans la pièce tamisée. Pourtant, on sent ce poids, cette puissance troublante.

Mais est-ce ma poitrine qui se presse ? Mon cœur qui s’enserre ?

Mes sens en attente… fébriles. Mon sang bouillonne. Il tape mes tempes comme un roulement de tam-tam africain.

Un bandeau de soie noire sur les yeux, je me prépare à l’imprévu. Monsieur m’a couché en travers sur ses genoux, sur ses cuisses musclées. Je sens qu’il trousse ma jupe. Elle est faite de deux parties : l’une collante et courte, enserrant mon fessier et le haut de mes cuisses, l’autre un fin voile transparent et long. Et, bien sûr, elle est noire comme l’élégance de la nuit. Elle erre sur mes hanches, découvrant une culotte de mousseline. Par la taille, il la prend en main et la fait remonter. Le fin morceau de tissu longe le sillon fessier et s’y insinue. Il se glisse entre les petites lèvres humides et pénètre mes chairs, écrasant au passage ma perle sensible, mon clitoris. Monsieur accentue la pression et creuse un sillon sombre dans ma chair veloutée. Ce qui m’oblige par la force du tissu à me cambrer encore plus, à offrir ainsi mes monts jumeaux scindés par cette bande noire qui les écarte légèrement. Mon cœur palpite. Il force ma poitrine à un début de respiration, voire d’halètements. La chaleur est telle que je sens une larme de sueur qui glisse sur mon séant. Elle est absorbée par le tissu. Mais aussitôt une autre arrive. Monsieur, d’un doigt, écarte la culotte du sillon, ce qui l’oblige à s’enfoncer encore plus dans la fente de mon abricot. D’un second doigt, il permet à cette larme salée et acide de se diriger, de flirter sur ma peau.



Ses mains se baladent sur ma chair. Frôlant, effleurant… elles n’oublient aucune parcelle de peau… Des hanches, elles reviennent vers le centre. Des massages en petits ronds qui s’élargissent. Ils titillent mon épiderme de rousse, si fin, si sensible. Que c’est agréable, je me laisse aller doucement vers cette euphorie de tranquillité, de calme.

Ce silence avant la tempête qui engendre une angoisse, on sait qu’il va se passer quelque chose, mais quoi, mais quand ?

Brusquement…

Une claque sèche et sonore rebondit sur la fesse droite, puis sur la gauche, après tout pas de jalouse. Des râles montent de ma gorge. Je me déhanche, mais Monsieur me tient durement. Son bras puissant enserre ma taille pour m’empêcher de bouger. Une torpeur piquante m’envahit. Une décharge d’adrénaline enclenche des frissons qui parcourent mon derme.

Il arrache ma culotte souillée par la cyprine. Elle irrite ma peau par une caresse douloureuse. Monsieur me la fourre dans la bouche pour étouffer mes cris aigus et n’entendre que mes gémissements. Mes cuisses s’ouvrent sous sa puissance. Sa main cherche mon sexe. Ses doigts s’y logent avec facilité. Ils jouent, chatouillent mon intimité, énervant les parties les plus sensibles, dans les sursauts de mon corps.



Je sais qu’il aime que le degré d’humidité lui démontre l’emprise sur mon être, de mon corps à mon esprit. Qu’il aime réchauffer ma peau, mes mouvements des hanches, mes petits cris aigus, mes gémissements. Toutes les preuves constantes affirmant sa présence de plus en plus importante, voire absolue, dans les délices de la soumission.

Monsieur alterne les claques et les caresses. Du piquant à la douceur… de la dureté au frôlement. Il me retourne les sens jusqu’à que mon esprit ne soit plus qu’un corps à l’agonie et en demande permanente de lui.

Puis, d’un seul coup, le calme. Monsieur ne bouge plus. Uniquement enserrée à la taille, j’essaie de me relever doucement, mais je suis bloquée par la force de son bras. Il plaque ma taille sur ses genoux. Je suis haletante, frémissante et craintive à la fois. Mais toujours en attente de lui. Que se passe-t-il ? Quelques éternelles minutes s’écoulent. Ma fébrilité provoque des tremblements que je ne peux contrôler. Mon souffle s’apaise quand, soudain… Au moment où mon corps se relâche, où mes muscles s’abandonnent, s’abat comme une caresse enflammée, une claque qui résonne dans la pièce et qui fait vibrer jusqu’à mon sexe en fusion.

Par surprise, mon corps s’arque violemment. Mes lèvres s’étouffent d’un cri bruyant qui expulse le tissu de ma bouche… ce que recherchait Monsieur.

Mon dos se relève si fort en arrière que Monsieur me mord le rond de l’épaule. Mes seins retombent en s’écrasant sur la couverture. Ma tête plonge dans le coussin. De côté, mon regard aperçoit la morsure des dents sur ma peau. La trace de ce « O » rose dans mes chairs, mais qui, je sais, ne restera marqué que peu de temps. J’en profite pour l’ancrer dans ma mémoire. Souvenir de ce jour.

Du pied, Monsieur augmente la puissance du ventilateur qui est à moins d’un mètre. Le souffle se dirige sur moi. La brise de cet air frais augmente mes frémissements. Toujours des contrastes qui renforcent l’excitation. La chaleur brûlante, piquante, l’excitation à fleur de peau contre cette projection vive de froid qui hante mon derme en chair de poule. L’air s’infiltre entre mes cuisses et glisse sur ma vulve, mon bouton qui happe cette fraîcheur en se contractant.


Mon plaisir dépend entièrement de Monsieur. Troublant parcours où il est le chef d’orchestre de ces délices, l’accordeur de mes sens, le pianiste de mon corps, l’onduliste de mes chairs… et même le harpiste pinçant les cordes de mon esprit.


De baisers sauvages, il envahit ma bouche… d’odeurs sensuelles, érotiques, sexuelles.

Il prolifère dans mon nez… de troubles mots.

Il grave dans mes pavillons… des visions impudiques.

Il exalte mes yeux… de caresses piquantes.

Il hante ma chair… d’imaginations perverses.

Il triture mon esprit… de passions.

Il s’injecte dans les veines… à chaque instant, chaque seconde où je m’épanouis.



Monsieur est présent partout. Il est incrusté dans mon âme à jamais. Dans mon esprit, à perte de vue. Dans mon regard, comme une dévotion, une adoration.

Il est ma perle, mon étoile, la brillance, la nacre de mon âme dévouée.


Merci, Monsieur, pour cette douce fessée.

Merci, pour tous ces plaisirs qui affolent mon être.