n° 11158 | Fiche technique | 22251 caractères | 22251Temps de lecture estimé : 13 mn | 02/02/07 |
Résumé: « Tu as l'air nouvelle ici, et je ne prends pas trop de risque en affirmant que c'est la première fois que tu viens dans ce genre de club ? » | ||||
Critères: fhh inconnu boitenuit voir fmast fellation cunnilingu anulingus fsodo init | ||||
Auteur : Pulsar79 |
Les basses remplissaient la salle. À chaque pulsation des caissons, une vibration s’étendait du sol au plafond, pénétrant au plus profond des corps. Les sons électroniques faisaient bouger une dizaine de danseurs au milieu de la piste. Vingt ou trente personnes étaient éparpillées sur les fauteuils et canapés disponibles un peu partout. La plupart discutaient, quelques couples s’embrassaient discrètement. Beaucoup étaient jeunes, entre vingt et trente. N’aurait été le petit panneau à l’entrée qui annonçait « E M P O R I U M, Club Échangiste », on aurait pu se croire dans n’importe quelle boite de nuit de l’hexagone. Pas de pervers dégoulinant de bave caché dans les coins, pas de gang bang au milieu de la piste, simplement des gens en train de s’amuser. La plupart banals, quelques-uns plutôt mignons.
Elle était venue seule. Pénétrer dans un de ces endroits à la réputation sulfureuse était un fantasme de longue date, mais son éducation rendait difficile sa réalisation. À plusieurs reprises déjà, elle s’était avancée jusqu’à l’entrée, tournant les talons à la dernière minute. C’était la première fois qu’elle dépassait cette limite, mais elle doutait fortement d’aller plus loin aujourd’hui.
Elle n’avait jamais été très à l’aise sur les pistes de danse, et encore moins sur ces musiques électroniques où danser était synonyme de contorsions frénétiques. La piste serait donc soigneusement évitée. Il y avait les fauteuils sinon. Mais elle ne pouvait pas s’asseoir aux côtés d’un groupe ni choisir un canapé vide sans risquer de s’exposer à des dragueurs non sollicités. Le bar restait la seule solution envisageable. Elle repéra un tabouret libre entre deux couples occupés à discuter et s’y installa. Aucun gros lourd ne s’installerait à côté pour l’instant, et elle pourrait tranquillement jeter un œil tout en sirotant un Bailey.
Quelques nouveaux arrivants avaient pris place sur les fauteuils et banquettes. Sur la piste, le même groupe de danseurs continuait à s’agiter au rythme des basses. Rien ne semblait avoir changé, et pourtant l’ambiance n’était plus la même. Il y avait comme un soupçon d’électricité dans l’air. À quelques mètres d’elle, sur un canapé, un couple qui s’embrassait déjà à son arrivée paraissait avoir oublié la présence des gens autour. Leurs baisers s’étaient faits plus appuyés, plus engagés. D’où elle était, elle voyait les langues emmêlées à chaque éclair du stroboscope. Le garçon avait déboutonné le chemisier de sa copine et en avait sorti un sein jeune, ferme, beau, qu’il caressait avec application. La fille avait glissé une main dans le pantalon de son copain et les mouvements sous le tissu étaient sans équivoque.
Elle sentit une boule chaude se former dans son ventre. Elle avait déjà vu un nombre conséquent de films pornos, était familière des variations de scénarios proposées par cette branche du septième art, mais n’avait jamais vu jusqu’à présent de couple en train de faire l’amour sous ses yeux ou même seulement de se peloter de façon aussi visible que ces deux-là. Elle détourna les yeux rapidement, embarrassée de fixer les deux partenaires de façon si flagrante. Mais tout autour d’elle, les regards étaient braqués sur le couple et aucune gêne n’était perceptible. Les gens observaient, dévisageaient, scrutaient sans se dissimuler une seconde. Ils étaient là pour ça. Et elle aussi. Elle dirigea à nouveau son regard sur le couple.
La situation avait évolué. Le chemisier était maintenant largement ouvert, laissant clairement apparaître les seins et leurs tétons pointés. La jupe était remontée sur le haut des cuisses. Les mouvements de la main du garçon, posée sur le sexe offert, ne laissaient planer aucun doute sur son activité. De son côté, la fille avait sorti la queue du garçon et le branlait vigoureusement. Les deux s’embrassaient toujours à pleine bouche. C’était fascinant.
Il lui fallut quelques secondes pour réaliser que c’est à elle qu’on s’adressait. Le couple qui était assis à sa gauche s’était silencieusement volatilisé. À la place, il y avait un garçon de vingt-cinq ans peut-être, plutôt mignon, très soigné, vêtu d’une chemise près du corps et d’un jean assez moulant. Elle hésita une seconde. Elle voulait juste jeter un coup d’œil, satisfaire sa curiosité et n’avait jamais envisagé d’aller plus loin. Il lui avait été difficile de franchir la porte et elle ne se sentait pas capable de faire plus que siroter son verre au bar en observant comment les choses évoluaient. D’un autre côté, il n’avait pas l’air bien méchant, au contraire. Et échanger quelques mots n’engageait à rien.
Elle resta bouche bée.
Il partit d’un grand éclat de rire.
Elle se sentit un peu bête d’avoir pris la proposition au premier degré. Il était évident qu’elle n’était pas à sa place ici.
Elle sourit. Il était marrant, un peu maladroit.
Il désignait un grand gars, un peu voûté, avec une chemise ouverte, le front ruisselant de sueur, en train de s’agiter au milieu de la piste. Pendant que l’attention de Manon se portait sur le danseur, Thomas glissa un regard furtif dans son décolleté. Pas très généreux, mais intéressant quand même. Il se reprit rapidement et poursuivit la conversation.
La question surprit Manon. Elle se sentit rougir et remercia intérieurement la semi-obscurité du club. Quelle conne ! Il était évident qu’il allait lui poser cette question et elle n’avait pas préparé de réponse. Et qu’est-ce qu’elle allait lui répondre ? « Eh bien, il y a longtemps que je n’ai pas baisé, ce soir je me suis dit : pourquoi pas une partouze ? Ça te tente ? » Alors ça, ce serait une super idée !!! Thomas la devança :
Manon hésita une seconde. C’était un bon mensonge, plausible, et il le lui servait sur un plateau.
Ironique, elle releva :
Il lui avait répondu en utilisant le même ton ironique, mais elle ne put s’empêcher de se demander s’il n’y avait pas un soupçon de vérité dans ses propos. Elle hésita une seconde, scruta son regard pour discerner le vrai du faux, puis partit d’un éclat de rire. Quoi qu’il en soit, il était marrant.
Le barman les interrompit. Sans un mot, il déposa une bouteille de Johnny Walker sur le comptoir et repartit servir d’autres clients. Sur l’étiquette de la bouteille était inscrit au marqueur noir « T. Sovereen ». Manon remarqua de manière enjouée :
Thomas rigola en servant deux verres.
Ils trinquèrent et avalèrent leurs verres cul sec. L’alcool réchauffa la gorge de Manon. C’était bon, elle riait. Son verre était à nouveau plein. Thomas était amusant. Il parlait de tout, de rien, beaucoup. Il enchaînait actualité internationale, écologie, cinéma, cul, sans retenue, posait des tas de questions, buvait beaucoup. Il la regardait avec intensité mais sans la mettre mal à l’aise. Ils flirtaient gentiment tous les deux, s’envoyant des oeillades à la manière de deux collégiens. Manon s’amusait bien. Le temps passait vite. Elle décida que s’il lui donnait son numéro de téléphone, elle le rappellerait.
Vers deux heures du matin, un blanc dans l’enchaînement des disques la tira de la douce torpeur dans laquelle l’alcool l’avait plongée. Autour d’eux, l’ambiance avait changé. À quelques mètres, une fille à califourchon sur un homme faisait de rapides mouvements de bassin. Un peu plus loin, le couple du début était passé à la vitesse supérieure : elle était à quatre pattes sur une banquette, lui à genoux derrière elle. Manon ne voyait pas très bien, mais à en juger par la position de son copain, il devait être en train de la sodomiser. Dans le même temps, la fille suçait avidement Eric, le copain de Thomas, qui semblait avoir perdu tout intérêt pour la piste de danse et la musique techno. Des couples ou trios s’étaient formés un peu partout et baisaient sans retenue.
Face à ce spectacle, Manon dégrisa un peu.
Thomas jeta un coup d’œil à la salle et lui répondit :
Il mentait, Manon le savait. Elle tâtonna sous son tabouret à la recherche de son sac avant d’ajouter :
Elle l’avait oublié celui-là !
Alors qu’elle faisait mine de se lever, Thomas l’attrapa par le poignet, il la fixait intensément :
Tout en parlant, il s’était levé et rapproché d’elle. Il lui tenait toujours le poignet, mais sans forcer. Son autre main s’était posée sur sa hanche. Manon se sentait un peu vaporeuse, la tête lui tournait légèrement, elle sentait son parfum et son haleine marquée par l’alcool. Il s’était tu, elle était captivée par son regard. Quand il se pencha pour l’embrasser, elle ferma les yeux et se laissa faire.
Ce fut un long baiser, très charnel. Leurs deux langues étaient venues à la rencontre l’une de l’autre et s’étaient rejointes dans une caresse humide. Il collait son visage contre le sien afin que sa langue aille plus loin et prenne possession de sa bouche. Il collait son ventre contre le sien afin qu’elle sente sa queue brandie.
Manon sentit une brusque décharge d’humidité entre ses cuisses. Sa volonté lui échappait. Quand Thomas la prit par la main pour l’attirer sur une des banquettes, elle se laissa faire. Elle avait envie d’être caressée, pelotée, désirée. Il la coucha presque et s’assit à côté, l’embrassant de nouveau à pleine bouche avant de descendre le long de son cou, jusqu’à la naissance de ses seins, puis de remonter lui mordiller le lobe de l’oreille. Ses mains s’étaient faites voraces. À travers le tissu, Manon les sentait sur ses cuisses, sur son ventre, ses seins. Elle se laissait faire en souriant aux anges, c’était bon d’être caressée, tant pis pour la bienséance.
Lorsqu’il entreprit de déboutonner son chemisier, un éclair de panique la parcourut. Elle se redressa brusquement sur la banquette, portant la main à son cou comme pour se reboutonner. Thomas la retint assise et la rassura d’une voix calme.
Elle croisa son regard, jeta un œil rapide aux couples affairés à forniquer qui ne leur prêtaient aucune attention, et abandonna. Merde, elle sentait dans son ventre un véritable incendie, c’était l’occasion de l’éteindre. Elle reposa ses mains sur le canapé et ferma les yeux.
Les boutons du chemisier cédèrent un à un. Dans son dos, une main experte dégrafa son soutien-gorge au premier essai, puis libéra ses seins. Elle prit la tête de Thomas à deux mains et la colla contre son visage pour l’embrasser.
Dans sa poitrine son cœur s’affolait alors qu’une vague de chaleur la submergeait. Sa conscience était à la dérive, elle voulait juste du cul, là, maintenant, tout de suite. Se saisissant de la main de Thomas, elle la colla entre ses cuisses pour qu’à travers le tissu il sente son envie. Il réagit tout de suite, ses doigts s’emparant des boutons du pantalon pour les défaire fébrilement. Un, deux, trois, quatre, tous avaient cédé et les doigts assaillaient la ceinture défaite, se glissaient sous l’élastique de la culotte. Ils se précipitaient à travers les poils, sans considération, sans délicatesse, sans préparation. Ils assaillirent la fente, la pénétrant pour en éprouver l’humidité, l’écartant pour la préparer, amorçant un va-et-vient entre l’humidité profonde et le petit bouton gonflé en surface.
Elle avait le souffle court, les yeux fermés, et ne pouvait retenir ses gémissements quand il caressait son clitoris. Il n’était plus question de pudeur, de retenue, de convenance maintenant, mais juste de jouissance. Elle sentait son sexe mouillé comme il ne l’avait jamais été, et elle voulait une conclusion à la hauteur de ces prémisses.
Elle stoppa Thomas dans ses caresses, fit glisser le pantalon qu’elle avait toujours sur les jambes, et avec une autorité dont elle ne se serait pas cru capable, lui ordonna :
La seconde d’après, elle sentait une langue se promener entre ses lèvres, remplaçant les doigts qui y jouaient un instant plus tôt. Elle remonta ses genoux contre sa poitrine. D’un mouvement sec Thomas l’attira un peu plus près du bord de la banquette.
Elle était à demi nue entourée d’inconnus.
L’un d’eux lui léchait la chatte.
Et les choses s’accéléraient…
Elle était presque couchée sur cette banquette maintenant, le cul près de la bordure, les jambes pliées et collées contre sa poitrine, écartées pour que Thomas puisse mieux la caresser. Elle ne sentait plus que cette langue qui allait et venait sur son sexe, se faisant dure pour la pénétrer comme une queue, avant de redevenir douce pour la lécher. Un frisson électrique la parcourait quand cette langue délaissait brièvement son sexe pour frôler son trou du cul, s’y insinuer furtivement. De tout son ventre montaient des pulsations qui s’accéléraient et la rapprochaient chaque fois un peu plus de l’orgasme. Thomas devait utiliser ses doigts en plus de sa langue, car à aucun moment son clitoris ne cessait d’être branlé. Elle se sentait partir.
Et puis tout s’arrêta.
Plus de va-et-vient humide entre les cuisses, plus de caresse sur son clitoris. Elle ouvrit les yeux à moitié. La silhouette de Thomas ne se dessinait plus entre ses jambes. Il était à côté d’elle, sur la banquette, agenouillé à dix centimètres de son visage.
De lui elle ne voyait en fait que les mains, occupées à défaire sa ceinture, puis déboutonner son jean et faire glisser la fermeture Éclair. Une seconde elle aperçoit un caleçon blanc, du genre boxer Calvin Klein. L’instant d’après une queue était brandie à quelques millimètres de sa bouche. Son sexe réclamait cette queue offerte. Elle la prit dans sa bouche, jusqu’au bout, la sentant buter contre son palais, se frotter contre sa langue.
De plus haut lui parvint un grognement de plaisir. C’était bon, ce sexe dans sa bouche. Elle voulait le garder là, au chaud, en explorer les contours et en apprécier la douceur. Mais dans le même temps, elle la voulait dans son sexe, collée au fond. Il fallait faire un choix, elle la garda dans sa bouche et se résigna à utiliser sa main pour franchir les derniers pas la séparant de ce qui lui avait été promis.
Ses doigts n’avaient pas amorcé leur mouvement qu’une caresse maintenant familière se faisait à nouveau sentir entre ses cuisses. Elle entrouvrit les yeux. Entre ses cuisses, la tête de Thomas apparaissait, collée à son sexe, la léchant avec application. Son cerveau embrumé eut un sursaut : comment pouvait-elle avoir la queue de Thomas dans sa bouche alors qu’il était à genoux en train de lui lécher la chatte ? Après tout, pourquoi pas…
Sous ces doubles caresses, elle se sentait basculer. Elle n’était plus qu’une seule terminaison nerveuse excitée. Il n’y avait plus rien autour d’elle, plus rien à part cette queue et cette langue. Quand quatre bras la saisirent pour la retourner et la mettre à quatre pattes, elle ne s’arrêta même pas de sucer. La queue s’était faite plus dure dans sa bouche et coulissait plus vite. La langue, elle, se faisait distraite. Elle oubliait son sexe de plus en plus fréquemment pour s’attarder sur son trou du cul qu’elle léchait, explorait, pénétrait. Manon avait beau se cambrer pour offrir un peu plus son sexe, cette langue n’en avait plus que pour son petit trou. C’était intolérable. Elle était à deux doigts de jouir, et voilà qu’on le lui refusait une nouvelle fois. Ces doigts manquants, elle allait les remplacer.
De la main droite, Manon agrippa son sexe, en éprouva la chaleur, la douceur, l’humidité débordante. Mais, très rapidement ! Elle n’était pas là pour ça. Non, elle voulait en finir maintenant ! Elle posa deux doigts sur son clitoris et une décharge électrique parcourut tout son corps, provoquant un long gémissement à peine étouffé par la queue dans sa bouche. Elle sentit ce sexe se tendre un peu plus et la langue dans son cul se faire plus intrusive. Ses doigts allaient et venaient à toute allure sur son sexe. Elle voulait jouir, elle était là pour ça. Il lui semblait que chacun de ses muscles était à la fois incroyablement détendu et contracté à bloc. Elle ne pouvait plus rien faire d’autre que bouger ses doigts le plus vite possible. La queue dans sa bouche bougeait en harmonie avec elle.
Quand une autre visiteuse glissante se colla conte ses fesses pour s’y faire une place, elle ne se crispa même pas. La langue l’avait bien préparée, et ce n’était pas la première fois qu’elle se faisait enculer. Mais cette fois, elle en avait envie. La queue s’enfonça en elle jusqu’à la garde sans presque lui faire mal. Elle vibrait de partout, ses doigts volaient sur son sexe.
Quand elle bascula, il n’y eut plus rien qu’un voile blanc s’abattant devant ses yeux et un gémissement rauque et profond emplissant l’espace. Dans sa bouche, une queue déversait des giclées de sperme, l’étouffant presque. Dans son cul, une autre faisait de même.
Elle s’effondra sur la banquette, le cul toujours dressé, un liquide gluant coulant de sa bouche.
Dans quelques instants, sa raison se manifesterait et elle aurait des remords pour ce qu’elle venait de faire. Elle partirait vite, fuyant les lieux.
Mais pour l’instant, il y avait cet apaisement intérieur, cette soif étanchée. La suite, elle aurait le temps d’y penser plus tard…