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n° 11162Fiche technique12352 caractères12352
Temps de lecture estimé : 7 mn
04/02/07
Résumé:  L'été, il fait chaud, est-ce vrai ?
Critères:  fh fellation cunnilingu pénétratio fsodo
Auteur : Balou  (Epicurien, amoureux de la vie, tout simplement)            Envoi mini-message
Canicule

Prologue


Elle savourait l’instant présent. Les vaguelettes clapotaient doucement à ses oreilles. À brasse coulée, elle nageait telle une sirène dans les eaux claires du centre nautique.


En ce début de matinée de ce mois de juillet, la chaleur n’avait pas encore entièrement pris possession des habitations. Aline avait choisi une matinée natation pour se détendre et recharger ses batteries avant l’afflux des troupeaux de vacanciers de l’après-midi.


Aline portait un maillot une pièce, zébré de couleurs estivales. Un œil avisé aurait remarqué son rond fessier musclé dépassant des eaux, son dos bien dessiné. Au sortir du bassin, il remarquerait ses jambes longues et fuselées, son ventre plat, et surtout son regard. Des yeux verts, mêlés de couleurs automnales. Ensuite, sa bouche attirant les baisers qui s’ouvrait sur un sourire engageant et séduisant.


Elle scintillait là au soleil. Sa couleur hâlée lui donnait un teint cuivré. Elle gravit les marches menant à la sortie du bassin, puis ôta l’affreux bonnet de bain. Elle secoua ses cheveux auburn mi-longs, se pencha et s’allongea sur la chaise longue face à l’astre solaire.


Aline avait le visage fermé. Elle ruminait, ressassait sa vie. Elle avait envie de pleurer en ce samedi matin. Sa petite fille était chez sa Mamie. Le divorce d’Aline avait laissé des traces. Elle devait se reconstruire dans la sérénité, mais surtout sans que sa petite puce en subisse les désagréments. C’est pourquoi la mère d’Aline avait accepté de jouer à la Nounou durant le week-end.


Une mouche se posa souplement sur sa cuisse gauche. Avec ses pattes arrières, elle se frotta les ailes. Elle gambada vers une gouttelette d’eau qui se maintenait fièrement à l’orée de l’entrejambe de la jeune femme.


Agacée par le chatouillement, Aline baissa la tête et d’une pichenette de la main, chassa l’insecte. Elle vit à quelques mètres d’elle un homme qui ne perdait pas « une miette » de toute la scène. Il lui sourit en plongeant son regard dans ses yeux.


Aline frémit. Le fin duvet de ses bras se dressa. Était-ce le froid ou l’émotion ? Elle ne le sut jamais. L’homme quitta son siège pour se diriger vers elle.


Balou vit les bouts des seins de la grande jeune femme brune, pointer vers lui. On aurait dit qu’ils allaient perforer son maillot de bain.



Aline ne put s’empêcher de lever la tête vers cet homme debout devant elle. Elle remarqua tout d’abord les cuisses musclées, recouvertes d’un duvet de poils qui devait être doux au toucher… Son regard remonta inexorablement vers le maillot de bain, où ses yeux se posèrent effrontément sur l’entrejambe. Un nouveau frisson parcouru Aline. Une petite voix encore lointaine lui rappela que presque une année avait passé sans qu’elle ne passe une nuit avec un homme.


L’homme était en contre-jour. Elle ne voyait pas son visage.



Balou se baissa. Il s’assit sur la chaise libre à côté d’Aline.


« Mon dieu il est poilu comme un ours », pensa Aline dès qu’elle découvrit l’homme assis à sa hauteur. Elle remarqua le torse musclé caché légèrement par la densité de poils noirs, son menton carré et affirmé, ses yeux noisette aux sourcils broussailleux. Sa barbe de trois jours lui donnait l’aspect d’un vieux baroudeur. Il avait les cheveux courts aux tempes grisonnantes et quelques coussinets d’amour.



Balou sourit.


Aline soupira. Elle avait en horreur les plans drague à deux euros.



***



La matinée touchait à sa fin. Le soleil de Bourgogne brûlait les corps éparpillés autour du bassin. Les enfants criaient, ça gesticulait dans tous les sens.


Un observateur attentif aurait remarqué parmi la foule, un couple assis à l’ombre des parasols. L’homme et la femme discutaient avec entrain, comme protégés par une bulle de savon.



Balou avait lancé cette invitation sans grand espoir. Aline semblait tellement vivre sur des braises, elle semblait tellement angoissée et peu sûre d’elle.



***



Aline dormait profondément. Couchée en chien de fusil, ses fesses frôlaient la hanche de Balou. Allongé à côté d’elle, il se remémorait la folle après-midi et le début de soirée tonitruant. La nuit était tombée. Par la fenêtre ouverte, un petit vent faisait voltiger les rideaux. La chaleur avait sensiblement régressé. De mémoire de vigneron, il y avait longtemps que la Bourgogne n’avait connu un été aussi caniculaire.


Balou se rappelait les hurlements d’Aline lorsqu’elle avait atteint le Merveilleux. Ils avaient fait l’amour tout en douceur, presque timidement. Elle s’était laissée faire au début, Balou l’avait prise dans la plus conventionnelle des positions. Au préalable, il avait longuement embrassé son puits d’amour, son ventre, sa poitrine. Sa langue parcourut chaque parcelle de sa peau, Aline avait adoré ces longs et doux préliminaires, du moins étaient-ce là les impressions de Balou.


Lorsque le garçon la pénétra, il plongea ses yeux noisette dans ceux d’Aline. Il la sentit frémir, elle se mordit la lèvre inférieure. Balou vit sa séduisante bouche, il plongea vers elle pour un long baiser passionné. Il la laboura tout d’abord lentement, tendrement, avec retenue. Aline devenait impatiente, elle lui intima d’accélérer la cadence. Enfin la première vague du bonheur la submergea presque par surprise, elle couina discrètement pour finir par un rugissement de panthère. Balou lui, sentit les ongles d’Aline lui griffer le dos. Elle donna de furieux coups de bassin qui déstabilisèrent Balou. La jeune femme en profita pour le pousser, puis elle se jeta sur lui.


Elle le chevaucha telle une amazone, pour à son tour le faire crier interminablement de joie.


Balou sourit. Il repensait à tout cela.


Il tressaillit. Une main exploratrice remontait le long de sa cuisse. Aline se retourna. Elle déposa une myriade de baisers sur le torse velu de son amant et d’autorité elle empoigna la verge déjà presque droite. Balou se laissait faire, allongé sur le dos. Aline, agenouillée, le masturbait très lentement. Ses doigts fins s’enroulaient autour du tronc, celui-ci coulissait alors entre eux. De haut en bas, de bas en haut, la brune panthère astiquait la hampe fièrement érigée maintenant vers le ciel. Aline était émerveillée par le dôme violacé. Elle sentait sous ses doigts les veines bleues se gorger. La verge palpitait, l’homme haletait. Telle une pieuvre sa main caressait, serrait, titillait la tige de chair pendant que son autre main taquinait les bourses pleines.


Balou gémissait. Il voyait les doigts aux ongles longs courir sur lui, s’enrouler autour de sa verge. Il adorait se regarder se faire masturber de la sorte.



La jeune femme semblait surprise, mais son regard étincelait de mille feux. Balou tendu comme un arc, hurla en éjaculant puissamment. Elle conserva sa main serrée sur la verge tant que dura l’explosion du Merveilleux. Aline n’avait jamais vu un homme se pétrifier ainsi avant l’orgasme. Les derniers spasmes passés, elle recueillit la semence de ses doigts, puis la porta à la bouche de Balou et tous deux se donnèrent un langoureux baiser.


Ils basculèrent et roulèrent entre les draps. Aline se lova contre Balou. Elle mordilla ses épaules, elle adorait le goût légèrement salé de la peau du garçon. Puis elle laissa courir ses lèvres vers le ventre, là de nouveau ses dents titillèrent les coussinets d’amour. Balou gémit. Il voyait la brune chevelure d’Aline se rapprocher de son bas ventre.


La jeune femme déposa un baiser sur le gland ramolli. Elle prit la verge molle entièrement en bouche jusqu’à la garde. Ensuite elle l’aspira longuement, elle suça, pompa. Au bout de quelques instants, elle sentit la raideur du membre revenir.


Aline aimait surtout le dôme. Il était si doux, si sensible, d’une texture qui rappelait un fruit exotique. Elle ne se lassait pas de le conserver en bouche, il palpitait comme un animal pris au piège. De ses mains elle caressait les bourses, les cuisses. Ses doigts pinçaient les tétons de Balou. Ensuite Aline laissait sa langue prendre la relève. Celle-ci courait sur la tige veinée, elle taquinait le frein. Aline voyait la petite bouche du gland prête à lâcher son nectar. Elle était attentive aux soubresauts de la verge, ne voulant surtout pas provoquer une éjaculation trop rapide.


À ce petit jeu, elle maîtrisait parfaitement la situation.


Aline quitta la hampe pour remonter lentement vers le visage de Balou. Elle laissa sa chevelure caresser la verge, ensuite ses lèvres sucèrent le torse. Sa langue s’engouffra dans les oreilles, sa bouche suça le cou et remonta vers les lèvres masculines.


Balou renversa Aline. Au-dessus d’elle, il lui empoigna les poignets, écarta ses cuisses, et d’un puissant coup du bassin il la pénétra.


Aline avait libéré le fauve.



***



Secouée comme un fétu de paille la jeune femme brune criait, suait, gémissait. Balou maintint d’autorité les jambes d’Aline sur ses épaules. Il la pilonnait avec rage. Elle aimait cette forme de puissance, il le savait.


Ensuite Balou lui écartela entièrement les jambes pour encore venir plus vigoureusement dans le ventre de la belle. Aline le sentait bien en elle, profondément loin. La sueur ruisselait entre ses seins dressés vers le mâle qui la prenait avec entrain. Il y avait si longtemps, une éternité qu’elle n’avait plus connu une si furieuse extase. Elle se laissait à la merci de l’homme, elle se donnait à lui, elle voulait encore jouir de lui.


Il quitta son ventre, se redressa, et la retourna comme une crêpe. Balou releva le fessier d’Aline. Elle comprit immédiatement. Elle se positionna à quatre pattes et écarta les deux globes de sa divine croupe.


L’instant ultime arrivait.


Le gland cogna contre son doux œillet. Aline sentit un, puis deux doigts humides explorer son fourreau anal. Doucement ses muscles se dilatèrent. Elle n’avait que rarement goûté à cet exercice, mais en ces instants de délire elle fondait de plaisir, voulant déguster tout ce dont elle avait envie.


D’abord une vive brûlure. Ensuite un écartèlement horrible. Le gland passait. Une poussée progressive, la tige de chair la pénétrait lentement presque avec tendresse. Aline se sentait remplie, écartelée. Elle haletait. Elle frémit lorsque les mains de Balou se posèrent affectueusement sur le bas de son dos. Il appuya un peu pour qu’elle s’abaisse légèrement, et d’une brusque poussée il la pénétra jusqu’à la garde.


Aline crut que la verge allait la transpercer, elle avait le souffle coupé. Elle hurla lorsque débutèrent les va-et-vient.



Le vieux matou couché sur le rebord de la fenêtre n’en perdait pas une miette. Le mâle couvrait la femelle. Tous deux luisaient de sueur. Le lit grinçait, cela dut agacer le chat qui décampa lorsque le couple jouit en hurlant à l’unisson.




Balou, été 2006