n° 11187 | Fiche technique | 21923 caractères | 21923 3787 Temps de lecture estimé : 16 mn |
18/02/07 |
Résumé: Mystérieux est le pays des songes, car il me transporta au XVIIIème siècle où j'étais un gentilhomme qui essayait de conquérir le coeur d'une dame (ma charmante lieutenant) mariée à une ignoble brute (l'adjudant en chef à la discipline militaire) | ||||
Critères: #humour #historique fh extracon uniforme fellation préservati pénétratio fdanus fsodo | ||||
Auteur : Lefolduroy (Rêve ou réalité) |
Janvier 1998, la nouvelle tombe, la France a besoin de moi, je vais rejoindre une terra incognita le monde militaire pour effectuer mon service. Ce n’est pas de gaieté de cœur mais je ne puis me dérober à la charmante invitation. Je suis un peu assommé quand j’arrive dans la caserne où je vais effectuer mes classes. J’ai l’inigne honneur d’être aviateur seconde classe. Pour ceux qui ne connaissent pas l’armée de l’Air, je ne piloterai pas un mirage (tel le top-gun moyen qui a fait tant fantasmer) ou dans mes mirages les plus fous. Enfin je vais enfin devenir un homme et non pas « une tarlouze », sainte horreur de l’establishment militaire sans doute une hantise de l’homosexualité mal refoulée. Je me préparais à des jours sombres dans un environnement qui me paraissait hostile (ce n’est pas une attaque anti-militariste car certains s’épanouissent dans ce monde mais moi non). Les premiers jours furent des plus banals et monotones à savoir la prise du paquetage, la visite médicale, l’affectation à six par chambre et l’apprentissage de la vie militaire. Dans toute cette grisaille pourtant la lumière fut… Après une journée entamée tambour battant à 6 heures du matin entrecoupée de trop nombreuses attentes dues à des G O pas très organisés, nous apprentis troufions eûmes le droit de retourner dans nos pénates. Enfin je pus bouquiner et m’envoler vers d’autres cieux avec « L’Abyssin ». Cette évasion fut trop courte car il fallut subir l’inspection des chambres. Je posai mon livre sur une table, rectifiai ma tenue.
La porte s’ouvrit, une apparition surgit, de nombreux regards interdits saluèrent cette madone militaire. En effet, accompagnée de notre sergent, une charmante aspirante (ou plutôt lieutenant) effectuait cette corvée. Dans un monde majoritairement masculin, une femme belle de surcroît est assez rare pour que cela soit un événement. L’inspection se déroula sans anicroche. Mes compagnons et moi nous contemplions avec des désirs inavoués cette femme. D’ailleurs, son regard et son sourire démontraient qu’elle jouissait de ses regards de convoitise qui la flattaient. Notre émoi était légitime puisqu’elle était très bien faite de sa personne : des cheveux bruns ramassés en un chignon que l’on devinait faussement strict, une poitrine admirablement sculptée par un chemisier très sage mais qui laissait entrevoir de belles promesses… des seins à damner un saint. Il en était de même pour son postérieur que nous avions pu admirer quand elle nous tournait le dos pour vérifier que nous avions bien fait la poussière. Sa tenue attisait sans aucun doute nos pensées les plus folles, ah les femmes en uniforme…
À la fin de l’inspection, son regard se posa sur le livre que j’avais laissé sur la table. Elle fut étonnée de trouver de la littérature à la place des revues people faussement sexy qui étaient l’apanage des appelés.
Après cet échange je me reprochai amèrement de ne pas avoir su me taire au moment approprié et j’imaginai le pire des scenarii conforté en cela par mes compagnons.
Je me replongeai dans mon livre jusqu’à l’heure de l’extinction des feux puis me réfugiai dans le monde du rêve, très fataliste, en pensant « Advienne que pourra… »
Mystérieux est le pays des songes, car il me transporta au XVIIIème siècle où j’étais un gentilhomme qui essayait de conquérir le cœur d’une dame (en l’occurrence ma charmante lieutenant) mariée à une ignoble brute (l’adjudant en chef à la discipline) qui rabaissait la pauvre enfant étant insoucieux de la chance d’être avec une compagne si merveilleuse. J’avoue ne point dédaigner l’amour courtois mais dans cette histoire j’étais plus proche de Valmont ou de Barry Lyndon que du preux chevalier. La dame n’avait jamais fauté quoiqu’elle eût moult occasions de tromper son mari sans doute plus par peur du châtiment divin que par respect envers ce faquin. Je dus dépenser des trésors d’ingénuités pour arriver à ce que sa ferme vertu soit vaincue et qu’elle entre dans le chemin du libertinage. Je profitai de ce que son mari, infâme soudard soit parti en campagne pour l’entreprendre. Je suis courageux, que diable, mais pas téméraire. Pour l’édifier, je lui transmis un livre passant sous le manteau qui louait l’inconduite d’une femme et la justifiait sous prétexte d’une infinie bêtise de son mari.
Comme je m’y attendais, elle m’envoya une missive où elle m’indiquait qu’elle refusait de lire cette épître mais pas de me voir. Je fus rassuré car sans résistance le plaisir de la conquête est amoindri. J’allai la visiter de grand matin pour m’assurer de son courroux, prélude à une fin que j’espérais victorieuse. J’arrivai aux portes du château et je m’annonçai ne doutant pas que je serais admis dans le sanctuaire de ma divinité du moment. En effet, je pouvais compter sur une complicité auprès d’une accorte servante peu farouche que j’avais présentée à mon valet qui était tombé sous le charme de ses merveilleux appas (une croupe des plus rebondies, des seins avec des larges aréoles…) mais l’histoire de ces deux tourtereaux je vous la conterai une fois prochaine. Je fus donc admis dans la chambre à coucher de la gente dame qui était encore dans les bras de Morphée. Je pus admirer le charmant spectacle de cette nymphe dans l’abandon que lui procurait le sommeil. Je vous l’avoue j’ai toujours été saisi par la beauté d’une femme qui dort (c’est ainsi je ne puis rien y faire) Elle se réveilla et me vit. Son regard passa de l’étonnement à la colère :
Je sus plus tard par sa servante qu’elle avait fait bon usage de mon livre. En effet, dès mon départ elle commença sa lecture. Mon informatrice discrètement épia sa maîtresse qui ne fut pas exempte de tous reproches eut égard à sa qualité de femme honnête. Après avoir sagement commencé sa lecture, elle ne put résister à glisser une de ses mains sur son mont de Vénus pour se faire du bien. Elle se débarrassa fébrilement de sa robe de nuit pour être plus à l’aise. Elle caressa alternativement ses seins qui au demeurant étaient très sensibles et son joli abricot qui comme la rosée du matin luisait de perles scintillantes. La servante m’avoua que ce spectacle l’avait fort émoustillée et qu’elle aussi s’était caressée en regardant ce charmant spectacle. Elle avait même eu l’idée de proposer une partie fine avec sa maîtresse car si elle aimait le vit masculin ; elle ne dédaignait pas se rafraîchir à la source de la fontaine d’une femme. Elle écarta l’idée folle de sa tête ne pensant pas que sa maîtresse était encore prête. L’apprenant, je lui dis que je n’aurai pas souffert que mon plan échoue à cause d’elle. J’aurais été obligé de la punir par moult fessées et quelques coups de fouet. La donzelle me répondit qu’elle goûtait fort ces pratiques-là si ça restait un jeu réciproque et non pas de la violence pure. Je me fis la réflexion qu’elle était très garce et qu’elle avait une impudence fort rare. Je me promis d’essayer avec elle prochainement mais l’immédiat commandait que j’arrive à mes fins avec sa maîtresse, préséance oblige.
Le surlendemain la servante vint me voir pour me prévenir que sa maîtresse me mandait pour lui rendre visite afin que nous puissions parler du livre que je lui avais prêté. Je sus, après le récit de sa servante, dès lors, que la partie était gagnée, quoiqu’il fallût que je sois prudent pour que cette femme ne s’effarouche pas et avoir un retour de vertu qui me serait préjudiciable.
Sachant qu’il faut battre le fer pendant qu’il est chaud, je décidai d’aller lui rendre visite le lendemain. Le grand jour arriva, je mis des vêtements faussement négligés mais fort pratiques d’usage pour pouvoir les enlever facilement.
Je me présentai au château et vis la servante qui m’annonça auprès de sa maîtresse et me conduisis à son boudoir. Nous nous assîmes l’un en face de l’autre mais de manière rapprochée.
Tout en prononçant ce discours édifiant, je mis ma main sur sa cuisse (Instant délicieux de suspense pour moi allait-elle accepter cette avance ? )
Je m’approchai de son visage et lui fis un baiser endiablé qu’elle refusa dans un premier temps puis elle s’abandonna mollement avant de reprendre ses esprits sans doute emplie de remords
Elle ne me répondit pas mais me laissa le champ libre pour mes investigations. Tout en mignotant sa bouche, je m’attaquai à son corset qui comprimait son admirable poitrine et m’empêchait d’avoir accès à de si beaux fruits. Il fallait une dextérité assez grande pour le délacer. Cette action me prit un temps considérable, pour autant voir au fur et à mesure ses seins s’épanouir valait toutes les peines du monde). Je rendis un hommage appuyé en les empaumant pour apprécier leur fermeté mais aussi le grain de peau si doux au toucher. Je poursuivis par des caresses plus subtiles pour exciter les mamelons qui ne tardèrent pas à durcir. Ma bouche remplaça une de mes mains pour baisoter et m’emplir des fragrances de son divin parfum. De son côté, elle ne resta pas inactive puisqu’elle vint masser non pas mon appendice nasal mais un autre qui goûta ses caresses comme il se doit.
Ainsi fut dit, ainsi fut fait malgré son inexpérience car son mari ne lui avait point enseigné cette pratique préférant la technique à la hussarde plus que le moment magique des préliminaires. Sa maladresse m’attendrit et avec quelques conseils, elle s’en sortit fort honorablement. Je ne restais pas inactif puisque je me servis de ma langue pour me désaltérer à sa fontaine de jouvence. Elle avait bon goût légèrement acidulée. L’odeur de ses sécrétions mélangée à une touche de savon à la lavande était exquise. Elle prenait soin de son corps étant très éloignée des mœurs détestables de la cour dont le credo était de noyer les mauvaises odeurs non en se lavant mais en se noyant de parfums.
Elle appuya avec ses mains ma tête pour que ma langue inquisitrice lui procurât un plaisir encore plus vif ; à sa grande surprise, deux doigts remplacèrent ma langue. J’adoptai un rythme dans un premier temps empreint de douceur puis progressivement j’accélérai pour adopter une cadence infernale n’oubliant pas de m’occuper de son clitoris avec mon pouce. Je faisais de temps en temps un mouvement circulaire pour la stimuler encore plus. Je tentai une incursion avec un doigt de mon autre main vers l’endroit où se situent les plaisirs de Sodome. Sa réaction fut vive.
Rassérénée par mes paroles, elle se laissa faire. Par approche successive, j’introduisis mon majeur et je ne bougeai plus le temps qu’elle s’habitue. Elle devait être vierge de ce côté-là ; son étroitesse en étant la preuve ; je me promis de l’entreprendre une fois suivante avec mon braquemart. Ensuite je commençai un mouvement de piston en alternance avec mes doigts qui se situaient dans son mont de Vénus.
J’entrai ma lampe magique dans sa caverne d’Ali Baba ; j’aime plus que tout ce moment où les deux corps sont imbriqués dans une belle complétude. Je commençai des petits mouvements.
Je ne la détrompai pas et j’entamai des mouvements plus profonds et plus rapprochés ; quel plaisir de pénétrer ce si joli fourreau. J’aime le mélange de raffinement et d’animalité dans cet acte, l’alternance entre douceur et force. Merveilleux ballet quand les corps s’accordent à la recherche du plaisir. Elle n’était pas en reste et prenait des initiatives pleines d’inventivité pour parvenir à notre jouissance commune.
Cette invite était la bienvenue car je n’aurai pu me retenir plus longtemps.
J’enlevai mon préservatif et lui demandai :
Elle m’avait pris en bouche et j’avais déversé dans ce merveilleux réceptacle. À ma grande surprise, elle avala tout et nettoya même mon vit pour me dit-elle n’en perdre une seule goutte. Devant cette admirable attitude, je lui dis :
Comme de bien entendu, je revins vers elle car elle me l’avait si gentiment demandé et ce furent de très grands moments de plaisirs mais ce qui devait arriver arriva… J’arrivai un beau matin pour la voir, je me dirigeai directement dans sa chambre. Elle dormait, je me déshabillai et me coulai dans son lit. Je souhaitais la réveiller à ma façon. Je passai une main sous sa chemise de nuit et commençai à lui caresser son coquillage ; elle écarta instinctivement les jambes pour me laisser une plus grande liberté de passage. J’en profitai pour remplacer ma main et placer ma tête pour lécher ce trésor. Elle se réveilla et releva sa chemise de nuit pour voir qui avait osé se glisser dans son lit et prodiguer des doux soins à son intimité.
Elle prit les affaires en main et d’un mouvement empreint d’une grande délicatesse tenta de donner bonne vigueur à mon vit ; ce qu’elle réussit sans coup férir.
Je pris une noisette de produit et entrepris de lui faire un doux massage et d’introduire un doigt. Ce dernier rentra facilement ; par conséquent, je le ressortis et tentai de mettre deux doigts. Je sentis une crispation.
Je présentai mon gland à l’entrée de son délicieux trou et doucement je forçai pour me frayer un passage ; cela se fit non sans mal sans pour autant que ma compagne ne me demandât de renoncer. Une fois cette étape franchie je progressai petit à petit dans son orifice qui s’était dilaté. Je fus tout entier en elle et restai un moment sans bouger pour qu’elle s’habitue à ma présence.
Je commençai de petits mouvements.
Je la besognai avec vigueur.
Je commençai à gicler quand la porte de la chambre s’ouvrit à grands fracas. Diantre c’était son mari qui était revenu plus tôt que prévu de la guerre ! Je déculai immédiatement et me rhabillai précipitamment.
Le mari cocu me dit avec une colère mal contenue :
Il enleva violemment son gant et me souffleta ; le message était explicite : il me provoquait en duel. Étant gentilhomme, je ne pouvais souffrir une telle offense quoique dans le métier des armes je m’y entendais moins que lui soudard de profession. Je n’aurais à n’en pas douter à invoquer Athéna Niké pour espérer vaincre dans ce combat par trop inégal.
Le lendemain matin je me préparai avec grand soin car il convient d’être élégant pour affronter la mort. Arrivé à l’heure dite au lieu du duel, je pris mon arme en même temps que le mari cocu. C’était un duel sans quartier donc avec la mort de l’un de nous deux en ligne de mire.
J’avais une botte secrète qui était en mesure de l’estourbir mais il fallait que je la place en début de combat car je savais que je m’épuiserais très rapidement.
Le gredin ne me laissa pas le temps, il fit une attaque foudroyante que je ne pus parer et sans avoir eu le temps de m’en apercevoir j’eus l’épée qui entra dans mon sein gauche. La dernière réflexion que je me fis avant de passer de vie à trépas, c’était que ce gougnafier avait taché ma chemise.
Je me réveillai en sueur ne pouvant croire que ce beau rêve se transforme brusquement en un cauchemar. Étant sensible à la signification des rêves je me préparai au pire quoique je me rassurai en me disant que ce rêve n’était que le reflet de mes fantasmes et que la fin n’était que le reflet de la peur de la sanction…