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Temps de lecture estimé : 9 mn
13/03/07
Résumé:  Invitée par une amie à un anniversaire pour la changer un peu de sa solitude, elle rencontre un homme... celui qu'elle attendait.
Critères:  fh fête anniversai douche amour volupté fellation pénétratio
Auteur : Elle      Envoi mini-message
Un anniversaire à Paris

Il fait un grand soleil. Je regrette déjà d’avoir accepté l’invitation de mon amie : aller à l’anniversaire de l’un de ses amis, que je ne connais pas. Elle n’avait pas envie d’y aller seule. La sonnette vient de retentir à la porte d’entrée. Ah c’est elle, je ne lui ai pas demandé comment je dois m’habiller, si c’est des jeunes, des moins jeunes…



Elle me rejoint vers mon miroir où je regarde une dernière fois mon allure pour me confirmer que je devais être assez soft, en principe, donc aucun souci. Je vois de suite, à sa tête que ça ne va pas trop. Je la regarde, elle me sourit. Je vais au-devant d’elle et me renseigne.



Avec bien de la peine, elle m’avoue que c’est une bande de jeunes, motards jusque dans la peau et fous de musique rock. Evidemment, je suis à côté de la plaque, j’aurais dû lui demander avant.


Il y a du soleil, je n’ai tellement pas envie d’aller à cette réception ! Je pourrais profiter de ces derniers rayons de soleil sur la terrasse d’un café, observer les passants ; j’adore observer les personnes devant moi… Elle voit mon désarroi, elle sait que j’ai horreur d’aller dans ces assemblées, elle me dit toujours que je fais partie des sauvages. Je suis seule dans mon deux-pièces, situé à la Place de la Concorde. Métro-dodo fait partie de mon vocabulaire, mais voilà, mon amie que je connais depuis toujours a envie que je sorte, que je fasse des connaissances, que je m’amuse. Sans un mot, elle ouvre mon armoire, passe ses mains sur mes divers cintres et ressorts quelques tenues.



Alors que je passe une deux trois tenues différentes, elle me sourit et me demande quand je les porte, car elle ne m’a jamais vue avec ces accoutrements. C’est vrai, j’adore certaines matières, mais ne les mets seulement quand je suis de sortie, hors de Paris. Je ne sais pas trop pourquoi, c’est comme ça.


Enfin prêtes, nous sortons de l’immeuble et je la suis. En bas de l’immeuble, son mari, très galant nous attend, portière ouverte.



Son mari est adorable, un frère pour moi, toujours très attentionné, charmeur, une voix douce et en plus, mignon… Mon futur mari sera de ce genre. Il me regarde d’un œil interrogateur et je me sens gênée, mais il ne dit rien, très poli, il se garde de me dire quoique ce soit, afin de ne pas me gêner. Le trajet, d’abord en silence, se fait de plus en plus joyeux au fur à mesure que l’on approche. Katia est ravie de revoir ce groupe d’amis qu’elle a laissé un peu de côté, suite à son mariage, mais qui lui rappelle son passé, pourtant pas si lointain.


Moi, sur la banquette arrière, je regrette amèrement de l’avoir laissée fouiller mon armoire ; nous avons choisi un pantalon de cuir noir, un top blanc en satin. J’adore mon ensemble, je me sens bien dans cet accoutrement, mais si je retrouve une collègue, une amie dans cette espace festif, que va-t-elle penser de moi ?

En général, secrétaire chez un avocat réputé, je suis habituée à un ensemble plus classique et là j’ai l’impression de retrouver mes vingt ans. Non, je ne vais pas rencontrer quelqu’un que je connais et, au pire, je pars discrètement de la soirée, ni vu, ni connu.


On traverse le Pont de la Concorde, puis le boulevard Saint-Germain, pour rejoindre le Boulevard Saint-Michel, le Quai de Montebello et s’arrêter au Quai des Anjou. Je sursaute, quand la porte s’ouvre de mon côté, Katia me tend la main :



Ma gorge se noue. Ah, j’ai horreur d’être la nouvelle, que je doive me présenter, grrrr. Pourvu qu’il y ait tellement de monde, que je passe incognito ! J’ajuste mes lunettes noires, je sors, je les suis.



Sur l’immeuble, une grande banderole est accrochée sur la façade en guise de bienvenue et bon anniversaire. Sur le côté de la longue rue, se trouvent toutes les motos parquées.


Ça, j’adore, c’est dans mon élément. Je leur fais signe de rentrer sans moi et visionne les unes et les autres. Je caresse certaines, qui luisent au soleil, elles sont nickels propres ; elles ravivent tant de souvenirs en moi… Puis, je me dirige vers la salle où le rock se fait entendre sur au moins deux pâtés de maison. Je me sens bien, j’ai oublié mon âge, presque, jusqu’à ce que je mette les deux pieds à l’intérieur. Katia, elle est où…. Marc arrive dans ma direction, me tend la main et me dit :



Plus j’avançais et plus je regrettais de n’avoir pas profité de ma terrasse, de mon soleil… et si demain, il pleuvait ? Un jour de perdu ! Ils étaient jeunes, vraiment très jeunes. La moyenne d’âge : 20-21 ans, à tout casser. Ma copine n’est pas de leur âge, que fait-elle avec ces marmots ?


Bon, la musique bat son plein, c’est au moins ça. Une fois le tour terminé, je vais rejoindre un coin tranquille et m’empresse de prendre un journal qui n’attendait que moi sur le comptoir. Mon amie me rejoint quelques minutes plus tard avec un verre et me dit :



L’après-midi se passe de façon plutôt cool. Ce fameux timide ne se présente qu’autour des 17 heures sous les cris de ses amis. Plongée dans un Agatha Christie, je lève à peine les yeux. J’ai fait la connaissance de tous ses jeunots, très sympas, agréable, j’ai même pu faire quelques pas de danse avec un grand noiraud.


À présent, autour d’un bon café, je me suis assise à une table où plusieurs personnes sont en train de bavarder. Entre deux phrases, je tends l’oreille et participe à la conversation. Puis, notre héros du jour arrive à la table pour aller embrasser la compagnie, il est déjà passé aux autres tables, un peu confus de son retard et balbutie quelques mots d’excuses.


Katia est à mes côtés, je sens bien qu’elle me fixe en essayant de voir quelle sera ma réaction. Il se place devant moi, nos yeux se croisent ; elle avait raison Katia… Je me sens presque gênée. Il est si mignon. Il n’a pas le même âge que tous ces jeunots, enfin je comprends. C’est son frère, le grand noiraud qui m’a fait danser et c’est lui qui a préparé cette réunion, car vu le comportement de notre héros du jour en société… ça ne doit pas être son truc. Néanmoins, je lui tends la main et lui, il me prend par les épaules, me colle un bisou sur la joue et me bredouille :



Il me sourit. Je vais tomber à la renverse. Sourire d’ange. Il doit être de l’autre bord, il n’aime que les hommes, ce n’est pas possible autrement. Il est très soigné, noiraud comme son frère, d’une taille fine, dans les 1 mètre 80. Son pantalon de cuir noir lui va à ravir. Une chemise entrouverte de couleur bleue fait ressortir sa poitrine lisse et l’on peut apercevoir un médaillon du saint patron des motards. Je comprends donc également pourquoi Katia m’a fait choisir mon ensemble de cuir. Puis, il s’éloigne. Mon cœur s’est remis à battre, il avait cessé de battre avant, tellement je suis tombée sous son charme. Dommage, qu’il ne soit pas pour moi !


La soirée se passe agréablement. Il n’est plus question que je m’en aille, je le cherche régulièrement des yeux et si, d’un coup, je le vois, je me surprends à fantasmer. Si nos yeux se croisent, je les baisse ou détourne le regard ; ainsi, il pensera que je ne suis pas intéressée. Je suis ridicule, mais il me fait perdre mon contrôle, quand il me regarde.


Un traiteur est arrivé et chacun part s’approvisionner à cette grande table, qui maintenant est dressée. Bravo, ils ont pensé à tous. Je le cherche des yeux, mais je ne le vois pas, je suis un groupe, me sers et me retrouve à une table. Mon amie et son mari sont ailleurs, mais à présent je me sens bien, ils m’ont tous adoptée et ma timidité s’est envolée. Je ris aux larmes aux plaisanteries de chacun, leurs expériences novices, j’adore. Finalement, c’est chouette cette fin de journée, je me sens rajeunir de quelques années.


Mais…. La lumière s’éteint d’un coup, au fond de la salle, une lueur arrive. Ensemble, on chante « joyeux anniversaire » ; oui bien sûr, le gâteau ! Les amis bougent de ci, de là. Je ne suis pas trop douée pour voir quelque chose, moi, la nuit. Cette petite lueur est trop faible pour que je distingue qui est qui. Mais enfin, notre héros est là, devant, il souffle les bougies, on applaudit.


Avant que la lumière pointe enfin dans la salle, je sens des bras forts m’arracher du sol, je pousse un cri de surprise, mais déjà je suis dehors. Il est là, devant moi. Nos yeux se croisent une nouvelle fois. Il ne dit pas un seul mot, me caresse le visage du bout des doigts, me sourit.



Je lui remonte une mèche qui tombe sur son visage, le fixe et nos bouches se rejoignent. Il me caresse le dos, descend dans le bas, me colle ses mains sur les fesses, m’attire contre lui. Nos langues se touchent, se cherchent, j’adore. Son parfum m’enivre dans tout le corps. On est là, devant la palissade. Le clair de lune est témoin de notre tendresse naissante.


Il me tend un casque et j’enfourche sa Kawa. Le moteur en marche, on file droit devant nous. Paris, la nuit, tout illuminé, mmm j’adore. Puis, on s’arrête enfin, devant un petit resto familial. Je descends, il me prend la main et on entre dans ce petit bistroquet, simple et tellement jovial. Un couple d’un âge moyen nous salue de la main et il me conduit vers un petit escalier montant à son appartement. C’est chez ses parents. La porte, à peine refermée, il me prend dans ses bras, là, debout dans la pièce et m’embrasse à perdre haleine. C’est lui que j’attendais, depuis si longtemps. Je pensais, qu’il n’existait qu’en rêve. Il est si doux et si farouche, dans ses mouvements. Il me caresse les épaules et en peu de temps, je me retrouve devant lui en string. Il a décroché mon pantalon, qu’il a fait glisser tout en m’embrassant si tendrement.


Je finis d’ouvrir sa chemise et caresse son thorax. Sa chemise tombe à côté de nous, on ne prend pas la peine de se baisser. Nos corps sont chauds, humides. Ce soir, j’ai envie d’être en transe, j’ai envie qu’un homme me prenne comme une bête, ce soir je ne réponds de rien !

Je dégrafe son pantalon, le fais glisser également et je caresse son boxer apparent. Une large bosse est présente, je passe mes doigts sur le tissu pour en faire le contour. Puis, n’y tenant plus, je passe ma main à l’intérieur où je trouve l’engin. Je le prends en main et commence à faire des va-et-vient avec son manche, puis caresse ses boules de l’autre main. Mon soutien-gorge décroché, ma poitrine, un peu volumineuse, s’offre à ses yeux. Il me pousse sur le sofa, me couche sur le dos et mordille mes tétons tout en se collant sur mon sexe. Son boxer disparu, il me reste plus que mon string qu’il écarte avec ses mains pour caresser mon sexe. Ma chatte, déjà très humide, titille davantage sous la pression de ses longs doigts, très habiles. Je sens son sexe qui grandit, il est raide. Ses doigts fouille mon intimité, caresse mon clito. Je m’écarte un peu de son corps et fais glisser mon string.


Maintenant, nous sommes nus, l’un contre l’autre. Ma chatte cherche son sexe. Il s’enfonce d’un seul coup. Je pousse un cri, surprise de le sentir en moi, si loin, si fort. Un cri de plaisir. J’ai envie qu’il me fasse l’amour comme un sauvage. Ses coups de reins sont de plus en plus forts, un va-et-vient rapide, agréable et profond. Et puis un râle, je sens une chaleur en moi, qui s’écoule doucement. Il se met de côté, on reste l’un près de l’autre, il me caresse.


Enfin, on se lève et se dirige du côté de la douche. Sous la pression chaude de l’eau, je lèche son sexe de bout en bout, suce son gland. Il me prend la tête avec ses deux mains et me tient fermement. J’entends sa voix, son gémissement, ses yeux sont fermés. On sort de la douche, il se retient. On se met au lit et là…


On commence par se faire plaisir mutuellement, nos langues sont dans nos intimités les plus chaudes, on a la nuit devant nous, on n’a pas l’intention de dormir tout de suite, mais quelle nuit… quel plaisir cette invitation !


Demain, il va falloir envoyer un texto à ses amis, en guise de remerciement et… d’au revoir !