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Temps de lecture estimé : 7 mn
18/03/07
Résumé:  Histoire basée sur un fantasme réel.
Critères:  fh fagée collègues laid(e)s travail fsoumise hdomine humilié(e) exhib fdanus
Auteur : Lacépière      Envoi mini-message

Collection : Les Anales du Doigt

Numéro 01
Entretiens Manuels

Il était tard. Il faisait nuit depuis longtemps. Le bureau de Monique était le seul encore allumé, à l’étage. Elle ne restait pas souvent après vingt-et-une heures, mais sa fille dînait en ville ce soir et Monique en avait profité pour rattraper du travail en retard. Elle venait de finir et éteignait sa machine. Elle se leva pour mettre son manteau. Le vêtement à moitié enfilé, elle sursauta quand le directeur l’interpella par son prénom. Il pénétrait dans son bureau. Elle ne l’avait pas entendu venir, et dut prendre une seconde pour retrouver son calme.


Il n’énonça rien d’autre. Que son prénom. Et il se tenait là, immobile, sa silhouette massive dans l’encadrement de la porte. Ses épaules. Ses cheveux. Ses mains. Sa voix posée, calme et profonde, portait sans qu’il ne force. Résolument éduquée, cette voix contrastait avec sa carrure de brute, mais sans la rendre plus rassurante. Il ne fit pas un pas. Il la regardait et elle ne bougeait pas. Les yeux du directeur parcoururent sa robe. De haut en bas. De bas en haut. Monique se demanda si elle devait continuer à enfiler son manteau ou l’enlever. Le directeur l’aida.



La phrase glaça le sang de Monique en même temps qu’une bouffée de chaleur assaillait paradoxalement ses joues. Elle fut prise d’un léger vertige. Elle inspira profondément. Ses seins lui semblèrent lourds et les muscles de son ventre se relâchèrent. Elle voulut dire quelque chose, mais elle regarda l’homme et se trouva muette. Jamais elle n’avait croisé regard aussi inconvenant. Il la léchait des yeux. Une langue invisible palpait la toile tendue sur sa poitrine. Inspectant tout son corps, cette langue la mouillait dans le cou, anticipait les rondeurs à croquer des hanches et de ses cuisses. Fébrile autant qu’outrée, la femme en sentit même le lent fouet lui laper l’entrecuisse au travers du tissu. Le directeur effaçait sa robe du regard. La gorge de Monique se noua et la gouttelette glacée qui perlait sur sa nuque roula sur son échine jusqu’au creux de ses reins. En elle, quelque chose craquait. La chair de poule qui hérissait sa peau lui tendait les tétons à faire presque mal, mais son ventre trop mou semblait se liquéfier. En laissant lentement glisser les manches de son manteau, elle eut l’impression de se mettre entièrement nue. Elle n’osa pas soutenir le regard de directeur, quand elle fit cela. Elle regarda par terre. Le manteau abandonné tomba sur le sol. Elle avait besoin de sexe.


D’un geste, le directeur lui indiqua le bureau. Le geste la choqua – elle n’était pas sûre d’avoir compris – mais il insista d’un mouvement de tête non équivoque. Abasourdie, hésitante, elle lui tourna le dos, mais elle regarda par-dessus son épaule encore une fois pour l’interroger du regard. Il hocha la tête en signe d’approbation. Monique prit alors appui des deux mains sur le bureau, sans plus chercher à voir l’homme derrière elle. Elle ferma les yeux, tête basse, et se cambra légèrement en pliant les genoux. Il s’approcha.


Elle se trouvait laide. Elle avait pris du poids, dernièrement, et son cul trop moulé dans sa robe tendue lui donnait l’air obscène. Ses bottines à talons, qu’elle trouvait jusqu’alors distinguées, accentuaient l’indécence de sa posture, haussant ses fesses à hauteur d’homme. Elle se sentit également embarrassée par l’ensemble de dentelle noire qu’elle portait sous ses vêtements. C’était la seule fantaisie qu’elle se permettait et personne au bureau ne devait s’en douter. Elle ne voulait pas que ce soit mal interprété. Comment le string ajouré allait-il être perçu par monsieur le directeur, se demanda-t-elle car elle ne doutait plus qu’il allait la trousser. Le mot « pute » lui vint à l’esprit. Elle regretta de s’être trop maquillée ce matin.


Mais l’homme ne la toucha pas. Il prit même un peu de recul pour contempler la femme qui s’offrait devant lui. Elle ondulait sa croupe, dodelinant d’un pied sur l’autre peut-être inconsciemment. Il savait qu’en suivant les mollets qui disparaissaient sous l’ourlet au niveau du genou, il atteindrait la peau douce et tendre d’une jolie paire de cuisses, et qu’au sommet primaient deux trous moites et béants que madame Dumont se préparait déjà à se faire défoncer. Elle se voulait soumise ? Elle allait le servir.


Il resta immobile.


Elle ne comprenait pas ce que l’homme attendait. Il aurait dû la prendre, la baiser, la violer. Elle l’aurait laissé faire. Mais il la regardait sans la toucher. À croire que l’observer dans cette position lui était suffisant. Désirait-il qu’elle bouge ? Qu’elle se trémousse un peu ? Elle en avait envie mais n’osait pas vraiment. Elle réalisa qu’elle en avait envie depuis longtemps, en fait. Exciter cet homme-là la mettait comme en transe. Elle voulait qu’il lui arrache sa robe et la domine. Est-ce qu’il n’osait pas ? Non, certainement pas son genre. Le directeur ose tout. Il voulait l’abaisser, c’était tout. Monique n’en pouvait plus. Sa fente avait fondu. S’il voulait voir son cul, et bien qu’il le regarde, et puis qu’on en finisse. Elle se redressa un peu et attrapa sa robe aux cuisses de chaque côté.


Il ne fut pas surpris quand elle leva lentement l’arrière de sa robe. Cette femme était servile jusqu’à l’abnégation. Elle découvrit ses cuisses un peu dodues, à la peau fine et fragile comme prévu. Il retint sa respiration quand l’ourlet révéla la croupe de Monique. Un string noir minuscule en surlignait la pâleur de ses lanières dentelées. Madame Dumont était divorcée et, pour autant que le directeur sache, personne n’avait dû l’enculer depuis au moins trois ans. Il devina qu’elle en crevait d’envie à sa façon de tendre les fesses. En dévorant son cul des yeux, il attendit qu’elle continue.


Monique en aurait pleuré, elle qui trouvait gênant de faire un strip-tease devant son mari. Se voir, elle, respectable, quémander une bite cul presque nul dans son bureau ! Elle était prête à tout pour que finisse cette humiliation. Tout pour que le directeur la baise maintenant, vite et surtout très fort. Les larmes aux yeux et le ventre noué, elle se déculotta.


Quand madame Dumont abaissa sa culotte jusqu’à mi-cuisses, le directeur décida qu’il était temps d’en finir. Il avait ce qu’il voulait. Il la poussa en avant, pour qu’elle repose ses coudes et son front sur le bureau, et lui écarta les jambes. Il lui calla une cuisse de chaque côté d’un angle du meuble, le string entre les genoux tendu au maximum, ses hauts talons l’aidant pour tenir sur les pointes. D’une caresse à la chatte, il la fit se cambrer et un majeur tendu s’enfonça aussitôt dans le vagin de Monique, arrachant à celle-ci un grognement satisfait. Elle était rutilante. Le directeur ressortit son doigt trempé de mouille épaisse, bien glissante, et l’appuya contre l’anus de la femme.


D’abord, elle se contracta par réflexe, mais le majeur luisant s’enfonça tout de même. Les dents serrées, elle le sentit pénétrer, lentement, toujours plus profond. Et quand il recula, elle comprit qu’il allait revenir et pousser bien plus fort. Instinctivement, elle relâcha son sphincter et laissa le doigt la bourrer. La pénétration suivante lui desserra jusqu’à la mâchoire, qui s’ouvrit sur un gémissement rauque. Le directeur sentit l’anneau se détendre totalement autour de son majeur. La femme résignée venait d’abandonner. Alors il la pénétra longuement, et fort. Le majeur planté à bloc la remplissait jusqu’au fond, agitant tout son corps à chaque soubresaut. Son trou sans force ni volonté béait autour du doigt qui coulissait en elle. Les yeux exorbités, elle se laissait prendre, ahanant sous les coups les plus profonds qui lui mouvaient les boyaux, et son plaisir s’amplifiait sur chaque respiration. Ses gémissements devinrent une lancinante plainte résonnant jusqu’au bout du couloir désert.


Ses entrailles la trahirent. La sensation d’orgasme sembla venir des reins puis remonter le dos jusqu’à ses cervicales, tétanisant Monique en un long cri strident que ponctuèrent trois spasmes brutaux. Le temps s’immobilisa pour elle et elle resta suspendue par l’anus, en apesanteur, pendant de lentes, irréelles et silencieuses secondes, jusqu’à ce qu’une ultime convulsion rectale la foudroie littéralement. La gravité et la raison reprirent soudain leurs droits. Monique s’affaissa bruyamment sur le bureau, pantelante, sa joue moite contre le sous-main.



Le directeur attendit que l’anus cesse de palpiter, puis retira son doigt. Il l’essuya avec son mouchoir. Ainsi donc, pensa-t-il, Monique Dumont jouit très fort du cul. Il regarda une dernière fois la femme encore vautrée sur le bureau, qui haletait en reprenant son souffle.


La pute apprécierait une enculade en règle, se dit-il en sortant.


Quand Monique se relèvera, quelques minutes plus tard, il sera parti. Elle se rhabillera, les yeux rougis et l’anus sensible, les jambes flageolantes, le sexe encore enflé de liquides poisseux. Elle rajustera son string, dont l’élastique inconfortablement distendu lui rappellera, pendant tout le trajet retour, ce qu’elle vient de faire. Elle lissera les plis de sa robe. Elle ramassera son manteau, éteindra la lumière et fermera les locaux.


Demain, elle viendra travailler comme d’habitude. Elle fera la bise à ses collègues, préparera un café et s’informera des nouveaux cas à traiter. Le directeur passera peut-être dire bonjour, comme il le fait parfois, mais elle sait que désormais, il ne la regardera plus jamais comme avant.