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Temps de lecture estimé : 38 mn
20/03/07
Résumé:  À l'occasion d'une soirée chez une amie d'enfance de Carole, je découvre que les choses ont bien changé entre elles. Ce premier épisode raconte le trajet en voiture et l'arrivée chez Aude.
Critères:  fh couple fépilée caférestau exhib noculotte jeu
Auteur : Pierre et Carole            Envoi mini-message

Série : Une soirée chez Aude

Chapitre 01
Début de soirée

Ce soir, nous sommes invités chez Aude.


Aude, c’est une vielle amie de Carole. Je devrais même plutôt dire c’est l’amie de Carole, tant les liens qui les unissent sont forts et différents de leurs autres relations amicales. Elles se sont connues à l’école maternelle. Dès le premier jour, dans la cour de l’école, leurs pas les ont dirigées l’une vers l’autre ; elles ne se doutaient pas alors, que ce serait le début d’une amitié sans faille, qui se poursuivrait plus de trente après. Même lorsque, à l’occasion de déménagements puis à cause de leurs études respectives, elles se sont retrouvées très éloignées l’une de l’autre, elles ne se sont jamais quittées de vue. C’est d’autant plus remarquable, qu’à l’époque, n’existaient pas les messageries électroniques et autres webcams pour annihiler les kilomètres nous séparant de ceux que nous apprécions. Il y en a eu des lettres et des photos échangées au cours de ces périodes d’éloignement ; pour se raconter leurs découvertes, leurs déceptions, leurs histoires de cœurs, pour faire connaître à l’autre ses amis du moment, ou tout simplement pour se confier et faire part de leurs doutes à quelqu’un de confiance.


Si pendant la récréation, avec leur petit sourire mutin, leurs couettes et leurs tenues toujours différentes mais tellement ressemblantes, il aurait été facile de les prendre pour deux sœurs inséparables, en grandissant elles sont vite devenues dissemblables. Ainsi, à l’âge où l’enfant commence à subir les transformations l’amenant inexorablement vers l’inconnu du monde adulte, alors que Carole avait déjà une poitrine bien développée, son amie se demandait si la sienne se déciderait un jour à pousser. Maintenant elles ont toutes les deux à peu près la même taille, sont plutôt ce que l’on appelle communément des filles bien foutues, avec une silhouette agréable. Dès qu’elles sont côte à côte, on ne peut cependant s’empêcher de les comparer ; et alors, deux différences remarquables sautent aux yeux. Aucune des deux ne pourrait renier ses origines ; hispanisantes pour l’une, brune avec une peau mate donnant l’impression d’un bronzage permanent, normandes à 200 % pour l’autre, blonde avec un grain de peau très clair. Autre différence, de taille pourrait-on dire, Carole a plutôt une poitrine bien développée avec des seins un peu lourds et généreux, tandis que les seins d’Aude, bien que très mignons, sont plutôt d’un volume modeste. C’est d’ailleurs un point de discussion qui revient souvent entre Carole et moi. Elle a, en effet, tendance à envier son amie à ce niveau-là, arguant que sa poitrine lui permet de mettre des petits hauts sexy sous lesquelles l’absence de soutien-gorge n’est pas obligatoirement perçue par la gent masculine comme un appel au viol. Avec son 85D, ayant l’impression que cela se voit tout de suite et n’est pas très joli, Carole hésite toujours à se passer de soutien-gorge. C’est un point sur lequel je ne suis pas d’accord, et j’apprécie énormément le spectacle offert par sa poitrine lorsqu’on la devine, à l’occasion d’un léger tressaillement, libre sous ses vêtements. Cependant, malgré mes dénégations, et pas seulement verbales, Carole n’en démord pas, et remet souvent sur la table ce sujet. C’est donc toujours pour moi une victoire de réussir à la faire sortir sans cet ustensile qui peut, il est vrai, être parfois charmant, mais qui peut également, dans d’autres circonstances, être bien encombrant.


Avec Carole, nous nous sommes connus assez jeunes, et je pense qu’Aude en sait beaucoup sur les péripéties de notre rencontre. Elle a, je n’en doute pas, suivi quasiment en direct mes tentatives de rapprochement avec son amie. Cela a certainement été un choc pour elle de la voir se caser aussi vite, et ainsi s’éloigner d’elle inévitablement. D’autant plus que, quinze plus tard, et malgré un physique plutôt avantageux, elle n’a pas encore trouvé l’âme sœur; à un tel point que, malgré nos fréquentes rencontres, nous n’avons même jamais eu l’occasion de rencontrer un de ses petits amis. C’est d’ailleurs devenu un sujet de taquinerie entre Carole et moi. Et je lui fais souvent remarquer qu’à son âge, la trentaine largement dépassée, et compte tenu de son physique, Aude devrait, sans être obligatoirement mariée, avoir au moins eu quelques aventures dont nous devrions avoir connaissance. Je lui demande alors si par hasard celle-ci ne serait pas lesbienne, et je me mets à imaginer, et à lui raconter, ce qu’elles ont vécu ensemble lorsqu’elles étaient jeunes : la découverte de leur corps, les premiers plaisirs solitaires, l’échange de leurs premiers baisers et premières caresses… Je lui dis que j’aurais aimé y assister, et que peut-être, elles pourraient m’organiser une petite soirée coquine à trois. Ah, les hommes et leur fantasme d’avoir deux femmes dans leur lit. Tout cela a le don d’énerver Carole, mais l’excite aussi quelque part. En effet, lorsque, sur le coin de l’oreiller, je lui raconte ce que j’imagine entre elles, elle ne reste pas insensible à mon imagination, sans limite quand il s’agit pour moi d’exprimer un tel fantasme; c’est un moyen efficace pour accroître son excitation. Comme le dit le proverbe populaire, « il n’y a pas de fumée sans feu ». Enfin, Carole a toujours dit que ce ne sont que des élucubrations, et qu’elle n’a jamais joué à de tels jeux avec son amie, qui d’ailleurs est d’après elle hétéro à 100%.


Je parle, je parle, avec tout cela on va finir par être en retard. Quand Carole m’a téléphoné ce matin pour me dire que nous étions invités chez Aude, nous avons convenu que je l’attendrais dans la voiture en bas de l’immeuble à 19h30. J’évitais ainsi d’avoir à chercher une place dans ce quartier plus que surchargé en fin de journée. Mais cela fait maintenant un quart d’heure que j’attends devant le pas de la porte garé en double file, et si cela continue je vais devoir monter pour aller voir ce qu’elle trafique.


Je vous avouerai néanmoins que ce retard, c’est plutôt bon signe. Avant, lorsque nous nous préparions pour sortir, j’intervenais régulièrement auprès de Carole pour lui dire de mettre telle ou telle tenue ; il faut dire qu’elle avait vraiment le chic pour choisir les choses les plus classiques et impersonnelles. J’avais l’impression que son principal souci était de se fondre dans le décor et de passer inaperçue. Cela a changé petit à petit, et enfin, elle s’habille en femme ; ce qui signifie pour moi qu’elle sait se mettre en valeur, et fait partie des femmes pour lesquelles les conversations marquent un pas lorsqu’elles entrent quelque part. Maintenant qu’elle connaît mes goûts vestimentaires, je la laisse choisir ses tenues et se préparer seule. C’est un premier indicateur pour connaître son humeur du moment, son état d’esprit. Si elle est prête en cinq minutes et qu’elle arrive dans un vieux jean et un pull informe (je caricature un peu mais c’est presque cela), je sais qu’à priori elle n’est pas au mieux de sa forme. Si en revanche, je dois l’appeler deux ou trois fois en criant « on va être en retard » et qu’elle arrive dans une tenue légère que j’affectionne, alors je sais qu’elle est en forme et qu’elle a envie d’être désirable avec l’envie de me faire plaisir. En effet, c’est certainement très masculin, mais j’aime, lorsque nous sortons, qu’elle soit habillée sexy avec l’idée qu’elle puisse faire envie aux autres hommes, et pourquoi pas aux autres femmes. Là où d’autres aurait tendance à être jaloux, je serais plutôt heureux et fier, peut-être parce que nous avons une totale confiance l’un envers l’autre.


Enfin, j’entends une porte claquer ; j’espère que c’est elle. Je sais déjà que je ne lui dirai rien sur son retard, je ne voudrais pas commencer cette soirée sur de mauvaises bases.


Oui, c’est bien elle.



Avant de monter en voiture, je jette mon coup d’œil habituel à sa tenue, et je suis amplement satisfait. Satisfait ne veut pas dire qu’elle porte obligatoirement une tenue hyper sexy. N’oubliez pas que ce soir nous allons juste pour un dîner chez sa copine Aude, qui est plutôt du style BCBG ; mes goûts savent s’adapter aux circonstances, et je ne m’attends donc pas à ce qu’elle arrive dans une tenue trop provocante. Ce soir, elle porte une petite jupe trapèze en coton arrivant à mi-cuisse, et un débardeur moulant sans manche avec aux pieds une paire de ballerines ; l’ensemble est simple, mais met en valeur deux éléments de son physique que j’apprécie particulièrement, c’est à dire ses jambes et sa poitrine.


Une fois dans la voiture, nous partons pour les vingt minutes de route nécessaire pour rejoindre le centre ville, et nous commençons à discuter.



La route est droite, et comme j’aime à le faire dans ces moments, je pose négligemment la main sur les cuisses de Carole.



Je ne sais pas encore ce qu’elle porte sous sa jupe, et ma main remonte lentement le long de ses cuisses pour le découvrir. Carole porte rarement une culotte lorsque nous sortons tous les deux le soir, notamment au restaurant ou pour un cinéma. Mais quand nous sortons pour des soirées intimes chez des amis, elle met en revanche plutôt un string. Dans de telles soirées, où chacun est susceptible de s’asseoir dans un canapé pour prendre l’apéritif, cela pourrait, en effet, engendrer des situations assez gênantes pour elle, si elle mettait son minou rasé sous le nez des autres convives. Dès que j’ai le dos tourné, Carole a cependant vite tendance à reprendre ses vieilles habitudes et à enfiler une de ses vilaines petites culottes en coton. La culotte Sloggy, celle de base, opaque, toute blanche, avec des bords d’au moins dix centimètres, cela vous dit quelque chose ? C’est peut-être très confortable pour celle qui la porte, mais, à mon avis, comme tue-l’amour, on ne fait pas mieux. C’est cela que je veux vérifier : ce soir, un mignon petit string en dentelle ou une culotte de grand-mère - si encore elle était fendue, comme à l’époque.


Ce soir, alors que ma main atteint maintenant son entrejambe, je suis tout surpris lorsque je découvre son intimité complètement nue. Immédiatement, et malgré l’habitude d’une telle situation, cette surprise déclenche chez moi des sensations bien agréables.




***



Il y a deux semaines, Carole et Aude ont fait une sortie shopping un samedi après midi. En ce qui me concerne, je ne suis pas trop friand d’une telle activité, excepté lorsqu’il s’agit d’aller acheter les tenues non-professionnelles de Carole ; tenues de vacances ou de soirées par exemple, pour lesquelles, compte tenu de mes goûts, je participe activement aux choix. Cette fois-ci, il s’agissait plutôt de voir les dernières nouveautés, et l’après-midi s’annonçant long et difficile, j’ai préféré les laisser entre filles. Depuis ce jour, je n’avais plus entendu parler de cette journée, si ce n’est le soir même où Carole m’avait présenté ses quelques achats. Commence ici le récit de Carole, que je vais essayer de vous retranscrire le plus fidèlement possible, éventuellement en y ajoutant quelques-uns de mes commentaires.


Comme à leur habitude, elles ont rendez-vous en début d’après midi en plein centre-ville sur la place de la cathédrale. En ce début de mois de septembre, la température est encore tout à fait clémente et le temps très agréable. Toutes les deux sont prêtes à faire face au marathon qui les attend ; Carole porte une petite robe courte boutonnée sur le devant, et Aude est habillée un peu plus sport avec un short bien ajusté et un chemisier blanc en lin, dont la transparence est atténuée par un marcel blanc enfilé en dessous. Le shopping commence par la visite des petites boutiques dans lesquelles toutes les deux ont l’habitude de trouver leurs tenues de tous les jours : chaussures, petits chemisiers BCBG, jupes de coton, pantalons de toile etc. Après deux heures de promenade et quelques sacs dans les mains, elles décident de se reposer devant un thé dans une brasserie.


Vous connaissez les filles ! Ces deux-là ne dérogent pas à la règle. Et dès qu’elles sont toutes les deux cela n’arrête jamais : et blablabla et blablabla… tous les thèmes y passent : des plus futiles, la dernière conquête de telle star, aux plus sérieux, l’augmentation des cas de saturnisme dans les immeubles anciens, des plus généraux, le dérèglement mondial du climat, aux plus personnels, le retard de règles du mois dernier. Elles sont capables d’avoir des conversations très intimes, et je soupçonne Aude d’en connaître un peu plus que la normale de ma vie sexuelle avec Carole. Bref, la matière première ne manque pas, et toute une vie ne leur suffirait pas pour épuiser le vivier de leurs sujets de conversations ; sachant que Carole est en général très discrète avec moi sur la teneur de leurs discussions. Il faut dire que déjà lorsque je suis avec elles, j’aurais plutôt tendance à vite décrocher, alors ce n’est pas pour revivre, après coup, leur conversation. Néanmoins, je suis un homme comme les autres, et donc lorsqu’il y a quelque chose d’un peu plus croustillant à se mettre sous la dent, j’aime bien que Carole m’en lâche quelques mots.


Au cours de leurs essayages, en devinant la poitrine nue d’Aude sous son tee-shirt, Carole lui a, une nouvelle fois, fait remarquer qu’elle a vraiment de la chance avec ses seins. Aude étant, de son côté, une femme comme les autres, donc peu satisfaite de son apparence physique, elle répond qu’elle les trouve trop petits, et qu’elle est envieuse de la poitrine de Carole qui a l’art de susciter les regards concupiscents des hommes. Devant leur thé, leur conversation se prolonge sur le sujet.



Carole me précise qu’elle a dit cela dans le feu de la discussion sans arrière-pensée, mais qu’elle s’est aperçue en avoir trop dit, dès que ses mots sont sortis de sa bouche. En effet, même si elles ne sont pas ce que l’on appelle des saintes-nitouches, elles sont toutes les deux issues d’un milieu assez bourgeois, plutôt catho, dont l’habitude familiale est plus la jupe longue en tweed avec un petit chemisier au col fermé que la mini en jean, alors pour ce qui est de se promener les fesses à l’air, je vous laisse imaginer. Aude tombe donc des nues.



Voyant sa réaction, un mélange d’étonnement et de désapprobation, et se disant en elle-même qu’elle en a trop dit, Carole décide, pour la rassurer un petit peu, d’essayer de minimiser les choses et de lui raconter la première fois où c’est arrivé.



À l’évocation de cet épisode de notre vie commune, tandis que Carole poursuit son récit, il me revient à l’esprit des souvenirs beaucoup plus précis que ce qu’elle en raconte. Je vais donc substituer ma version de l’histoire au récit succinct qu’elle en a fait à son amie.


Une fois à nos affaires, je m’enroule difficilement dans ma serviette pour ôter mon maillot et enfiler mon slip et mon short. Pour Carole, c’est plus simple. À l’époque, elle portait encore un maillot une pièce ; elle n’avait d’ailleurs que cela. Elle en descend les bretelles et l’enroule autour de la ceinture. Elle a fait beaucoup de sport dans sa jeunesse, et n’a pas de tabous vis-à-vis de son corps ; même si elle n’est pas adepte du monokini, montrer sa poitrine en public ne l’a donc jamais gênée. Encore un de ses paradoxes, car à côté, cela la dérange de se trouver sans soutien-gorge dans une soirée entre amis. Ensuite elle enfile sa robe de plage, une mini-robe en coton très près du corps, et, pour éviter de la mouiller, ôte complètement son maillot. À ce moment, elle se rend compte qu’elle est partie de la maison avec son maillot directement sous sa robe, et qu’elle n’a rien à enfiler. D’habitude, le laps de temps entre notre dernière baignade et le départ de la plage est toujours suffisant pour que son maillot soit quasiment sec. Ce jour-là, la baignade de dernière minute l’a prise de cours. Carole prend un air un peu gêné en me disant qu’elle n’a pas de culotte à mettre ; elle ne se doute pas encore que c’est un de mes phantasmes. À l’époque nous étions encore jeunes tous les deux, et avions découvert l’amour l’un avec l’autre ; ainsi, même si nous faisions déjà certaines choses au niveau sexuel, nous n’en parlions pas encore très franchement. À part ce que nous en avions découvert par la pratique, nous en savions donc encore très peu sur les goûts et préférences de l’autre. En ce qui me concerne, depuis mes lectures d’adolescent, dont la plus fameuse et encore inégalée reste ce classique de l’érotisme qu’est « Emmanuelle », je réagissais immédiatement dès que me montaient à l’esprit des images de femmes sans culotte sous leur tenue.


Le retour à pieds jusqu’à la villa est alors pour moi un véritable plaisir voire même un supplice ; marcher en tenant Carole par la taille, en descendant lentement mes doigts jusqu’à ses fesses que je sens nues sous le tissu léger me procure de toutes nouvelles sensations. Même si nous n’en avions jamais parlé, j’ai l’impression qu’un obstacle a été franchi, et que plus rien ne sera jamais comme avant. Cela paraîtra certainement exagéré à certains, notamment compte tenu de l’évolution des mentalités, mais il y a une petite vingtaine d’années, ce n’était pas si fréquent, une belle jeune fille sans culotte, et en plus, dans mes bras. Cette situation m’excite au plus haut point, mais je n’ose pas franchir le pas de passer la main sous la robe pour lui caresser les fesses à l’occasion du passage dans des endroits un peu moins fréquentés ; plaisir que, maintenant, je me permets fréquemment dès que j’en ai l’occasion dans des cas comparables. De son côté, elle ne semble pas non plus insensible au charme de la situation, et a tendance à se coller toujours un peu plus à moi au fur et à mesure de notre progression vers la maison. Une fois arrivés, nous retrouvons les parents de Carole installés sur une chaise longue dans le jardin. Nous n’échangeons que quelques mots, tandis que je dissimule tant bien que mal mon érection bien visible sous mon short au moyen de ma serviette de plage. Rapidement, prétextant que nous sommes pleins de sable et devons prendre notre douche, nous prenons congé des parents de Carole, qui semblent pourtant avoir envie de discuter, et nous nous dirigeons vers notre chambre pour prendre une douche. Dès la porte fermée, je me jette sur Carole. Nous échangeons de fougueux baisers, alors que de la main, je peux enfin toucher son intimité, geste qui me confirme qu’elle est toute aussi prête que moi. Sans plus de préliminaires, et sans nous déshabiller, je la pousse progressivement jusqu’à la faire basculer sur le lit. Elle se retrouve ainsi allongée, les fesses au bord du lit, les pieds reposant sur le sol. Je me glisse alors à genou devant elle en baissant mon short, et je la pénètre sans effort. Tandis que je lui caresse les seins, elle ondule du bassin à la rencontre de mon sexe, et nous avons un orgasme commun dans la minute qui suit.


Carole ne fait pas à Aude un récit aussi détaillé. Cependant, elle est suffisamment explicite pour que son amie l’écoute avec intérêt, et certainement un peu d’envie, et comprenne ainsi le souvenir marquant que nous gardons de cette première fois. Elle conclut alors son récit.



À ce moment-là Carole aurait pu mettre fin à cet épisode et passer à autre chose. Aude était calmée, la situation était sous contrôle, et les apparences étaient préservées. Malheureusement pour Aude, le répit sera de courte durée. Carole a en effet envie d’être franche ; peut-être aussi sent-elle monter en elle ce petit titillement qui devient pour elle de plus en plus fréquent, lorsque lui prend l’envie de montrer aux autres un côté de sa personnalité que peu d’entre eux oseraient imaginer compte tenu de son comportement habituel.



Après l’annonce du début, Aude a donc l’impression de recevoir un second coup sur la tête. Et tout à coup, une idée qu’elle n’aurait jamais imaginée cinq minutes plus tôt lui vient à l’esprit. L’air un peu effaré, elle demande :



Et tout à coup, le déclic, Aude vient de comprendre. Son visage s’illumine d’un sourire. Et elle enchaîne d’une voix enjouée.



Carole hésite un instant. Vu sa première réaction, Aude ne semble pas être très réceptive sur ce sujet. Elle pourrait donc laisser tomber, et saisir l’occasion pour réparer le fait d’avoir trop parlé, et garder son secret. Elle a juste à acquiescer et tout rentre dans l’ordre. Mais c’est trop fort pour elle. Et au fond d’elle, elle a envie de partager avec son amie ce qu’elle ressent, d’autant plus qu’elles ont fréquemment toutes les deux des conversations assez intimes ; alors pourquoi pas sur ce sujet-là ; sujet qu’elle n’a jamais évoqué avec quelqu’un d’autre que moi :



C’est une de leur rare discussion que Carole m’a racontée dans ses moindres détails. J’avoue que sur le moment, et cela en était certainement le but, j’avais été fortement émoustillé. Cependant ce n’est pas le moment et vous n’en saurez pas plus là-dessus ; pour l’instant du moins ! Peut-être que, si les circonstances s’y prêtent, je reviendrais sur le sujet.



Aude réfléchit quelques secondes. Ne voyant pas ce que Carole pourrait lui demander de bien compromettant, et étant vraiment curieuse de voir si elle ne lui raconte pas d’histoire, elle n’hésite pas longtemps.



Carole se lève et s’absente quelques minutes, son sac à main dans les bras. À son retour, au lieu de se rasseoir sur son siège face à son amie, elle s’installe sur la banquette à côté d’elle. Pensant que cette histoire commence peut-être à aller trop loin, Aude reste sans voix ; elle se demande cependant jusqu’où Carole est prête à aller. La brasserie n’est pas très fréquentée, et elles sont relativement tranquilles dans leur coin. La robe de Carole est suffisamment courte pour qu’elle puisse montrer, sans trop d’effort, qu’elle a tenu sa promesse. Aude a déjà, à maintes reprises, eu le loisir d’observer Carole toute nue ; elles sont plusieurs fois parties ensemble en vacance, elles ont souvent partagé leur chambre ; et même, je me demande personnellement, si, quand elles étaient jeunes… enfin, cela n’est que pure spéculation. Malgré tout, Aude est sidérée d’avoir, dans de telles circonstances, une vue directe sur cette partie normalement cachée de Carole. Cela est d’autant plus surprenant pour Aude, que Carole est très bien épilée à cet endroit ; la vision qu’elle offre à Aude ne laisse donc pas beaucoup de place à l’imagination tant les contours et reliefs de son sexe sont parfaitement visibles.



Ce que Carole oublie de préciser à Aude c’est qu’il n’y a pas que le côté visuel et esthétique qui m’attire. C’est vrai que je trouve beaucoup plus agréable de voir son sexe mis à nu plutôt que dissimulé derrière la barrière naturelle que forme une toison fournie. Mais ce que j’aime avant tout, c’est lorsque je promène ma langue sur cette petite chatte toute douce qui ne demande qu’à s’éveiller. C’est un plaisir sans pareille de sentir son sexe lisse se gonfler et s’épanouir sous les sollicitations de ma langue, et dans lequel je me plonge comme dans un livre. Tout d’abord, je m’attaque à la couverture, à la fois simple mais également si raffinée. D’abord indifférente à ma lecture, Carole écarte progressivement le rayonnage que forme ses deux jambes autour de mon cou afin de me faciliter la lecture. La couverture s’entrouvre alors sous mes caresses, et laisse apparaître une humidité dégageant une odeur enivrante. Je découvre ainsi les petites lèvres formant les pages à dévorer. Avide de connaître le contenu de l’histoire, je les avale d’une traite, sans répit. C’est à ce moment qu’un doigt complice, parfois deux, rejoint ma langue pour l’aider à suivre les lignes, afin que je ne perde le fil du récit sous l’emprise du désir m’envahissant totalement. Petit à petit, sortant de son abri sûr, le clitoris devient le signet marquant l’endroit où conclure ma lecture. Tandis que ma bouche s’attarde sur lui, mes doigts continuent à feuilleter les pages inlassablement. Pour la conclusion, une main de Carole accompagne mes doigts pour bien leur montrer la profondeur du texte qui s’offre à elles. Et tout à coup, dans un râle caractéristique, les cuisses se rapprochent, le rayonnage se referme, et marque la fin de la lecture du jour. De cela, je ne m’en lasse pas. Et Carole connaît bien mes goûts en la matière, mais elle n’en est pas encore arrivée à raconter tout cela à son amie.


Ce petit aparté entre Aude et Carole concernant leurs soins intimes se conclut cependant rapidement, et Aude revient vite au sujet du moment qui la préoccupe un peu plus. Ainsi, bien que visiblement toujours un peu choquée par sa découverte, elle semble néanmoins également admirative devant l’audace de Carole. Elle est vraiment intriguée par ce qu’elle vient d’apprendre, et elle ne veut maintenant pas en rester là. Bien décidée à en savoir un peu plus sur les curieuses pratiques de son amie d’enfance, elle la noie sous ses questions. Carole essaye de répondre à ses interrogations, et lui raconte dans les grandes lignes son plaisir, notre plaisir même, car c’est vraiment une chose dans laquelle nous avons beaucoup de complicité Carole et moi.



Je me souviens très bien de cet épisode, même s’il m’était presque sorti de la tête jusqu’à ce que Carole en reparle. Ce soir-là, nous avions frôlé la scène de ménage. Je vais y apporter quelques précisions. J’ai effectivement beaucoup apprécié la généralisation du string dans la mode, un palliatif sexy au sans culotte. Non seulement le string à un côté érotique indéniable, mais en plus je trouve qu’il n’y a rien de plus moche que la trace d’une culotte apparaissant sous une robe ou un pantalon moulant, d’autant plus lorsque cela concerne mon épouse. Elle est d’ailleurs la première à faire des remarques à ce sujet lorsqu’elle observe les autres femmes. Le string est souvent le moyen adéquat pour faire disparaître la marque disgracieuse laissée par un sous-vêtement sous une tenue près du corps. Donc ce soir-là, lorsque je lui en ai fait la remarque, je me souviens très bien de sa réaction. Presque en s’énervant, elle s’est défendue, en disant qu’elle portait un joli slip en dentelle coordonné au soutien-gorge, et qu’elle préférait vraiment cela à un string. De mon côté, élevant également la voix, j’insistais, en argumentant que son slip faisait une vilaine trace sous la robe et que, par ailleurs, pour le coordonné, personne ne pourrait en profiter sauf si elle envisageait de relever sa robe au milieu des convives. C’est en réaction à cette dernière remarque, je l’avoue, pas très fine, qu’elle a pris sa décision relatée précédemment. Vous verrez en découvrant la suite du récit de Carole que l’ambiance entre nous s’est par la suite bien améliorée.



Dans son récit à Aude, Carole est restée très évasive sur cette fin de soirée. Je vais vous en raconter un peu plus. Au cours de la soirée, je n’ai pas cessé pas de penser à cette petite chatte nue à quelques centimètres de mes doigts. Il y avait beaucoup de monde et nous ne pouvions pas faire grand chose pour en profiter. Néanmoins, à l’instar de Carole, cela m’a vraiment procuré de superbes sensations, et dès que j’en avais l’occasion je glissais furtivement la main sur ses fesses pour m’assurer que c’était bien vrai, qu’elle était avec moi, nue sous sa petite robe au milieu de tous ces gens. À ce moment, je me demandais de mon côté si elle aussi appréciait autant la situation. Au retour, dans la voiture, je ne pus m’empêcher, d’aller y voir de plus près. À mon plus grand plaisir, je ne peux que confirmer ce qu’elle a raconté à Aude. Elle avait le sexe en ébullition. Elle me regarda avec un sourire comme si elle voulait s’excuser de tout cela, en me disant qu’elle se demandait bien ce qui lui arrivait. Elle en était d’ailleurs arrivée à un tel point, qu’elle accueillit mes doigts avec délice, écartant largement les cuisses. Elle me précisa même qu’elle avait eu envie d’aller se caresser dans les toilettes, mais qu’elle n’avait pas osé. Comme j’aurais aimé qu’elle me raconte cela au cours de la soirée. Pendant ce temps, alors que d’une main je tenais le volant pour me diriger dans les rues de la ville quasi désertes à cette heure, mon autre main prenait possession d’elle, bien décidé que j’étais à abréger au plus vite ses souffrances. Je savais qu’elle ne ferait rien pour m’en empêcher, et, tout en conduisant, je profitais du spectacle de son ventre offert à la caresse de mes doigts sous l’éclairage artificiel des lampadaires. Fidèle à son habitude, les yeux fermés depuis un bon moment, elle jouit les doigts crispés sur ma main comme pour l’enfoncer au plus profond d’elle-même. À ce moment-là, je ne m’inquiétais guère pour mon propre plaisir. Je savais Carole altruiste, et que mon heure arriverait rapidement.


Même si Carole a un peu allégé son récit, Aude n’en est pas moins stupéfaite et est un peu surprise d’une telle franchise. Elle continue donc avec ses questions.



Carole ne répond pas immédiatement. À la question de son amie, elle se rappelle de sa première fois. Elle se souvient avec émotion de l’effroi ainsi que des plaisants frissons qu’elle a ressentis lorsque, assise avec moi sur les marches d’un fameux monument de la Capitale, elle vit ce promeneur en contrebas, et surpris son regard se posant sur son entrejambe. À son premier passage, elle ne s’était aperçue de rien. Ce n’est qu’après quelques minutes qu’elle a compris son jeu. Il déambulait, l’air de rien, tournant toujours discrètement la tête vers elle, dès qu’il arrivait dans le bon angle de vue. Curieusement, et de façon assez inexplicable, Carole n’avait pas réagi. Peut-être est-ce le jeune âge du voyeur, entre vingt et vingt-cinq ans, et son air d’étudiant plutôt timide, qui lui ôtèrent l’envie de mettre fin à ce spectacle. Carole se contenta donc juste de m’annoncer très discrètement qu’elle était observée avec une certaine insistance. Je remarquai alors vite ce jeune homme qui semblait errer à la recherche de l’on ne sait quoi ; enfin si, nous, nous le savions. Maladresse de ma part ; curieux de découvrir la vision qu’il semblait tant affectionner, je me relevai et commençai à descendre les marches. Il n’en fallut pas plus pour faire fuir le nouvel admirateur de Carole. J’en profitai pour rejoindre l’emplacement qu’il semblait tant apprécié, et fis alors un cliché de Carole toujours prête à figurer en bonne place sur la pellicule. Je pus ainsi lui confirmer par l’image qu’elle ne s’était pas trompée sur le spectacle qu’elle offrait à ce moment-là. Elle ne va cependant pas jusqu’à raconter tout cela à Aude ; sa gêne mais également et surtout son plaisir à avoir été ainsi observée. Là, son amie la prendrait complètement pour une folle.



Avec tous ces détails, Aude ne peut maintenant qu’être convaincue que son amie ne lui raconte pas d’histoire. Cependant, elle pense que celle-ci a été très évasive dans sa dernière réponse, trouvant presque normale qu’un inconnu puisse avoir un aperçu de son intimité. C’est une chose de se promener le cul nu à l’insu des autres, c’en est une autre que de se montrer plus ou moins volontairement. Aude lui demande alors franchement, une légère crainte perceptible dans sa voix :



Elle n’en dit pas plus pour le moment. Cela fait maintenant presque une heure que les deux copines sont attablées, et elles ont encore quelques boutiques à visiter. Mettant fin à la conversation, Carole propose à Aude de poursuivre leur shopping ; quitte à continuer à bavarder dans la rue.



Aude se souvient alors de son engagement conclu quelques instants plutôt.



Aude comprend sa méprise, mais trop tard. Lorsque Carole lui a dit « je suis en droit de te demander quelque chose ». Elle a fait un raccourci rapide et a tout de suite pensé qu’elle lui poserait une question. Elle n’a jamais imaginé qu’elle lui demanderait de faire quelque chose. C’est donc sur la défensive qu’elle attend la suite.



Voyant que son amie ne change pas d’idée, Aude essaye une autre stratégie.



Aude envisage alors de se défiler. Et de profiter de cette occasion pour tout arrêter. Mais Carole semble prendre cela très mal, et de lui en vouloir pour sa défection. Elle pourrait envoyer promener son amie ; cependant cela serait contraire à leur amitié. Elles se sont toujours vouées une confiance sans faille, et elle se doit de respecter son engagement. Elle n’hésite donc pas longtemps.


Sans un mot, l’air plutôt contrarié, elle se lève et se dirige à son tour vers les toilettes. Carole, satisfaite d’elle et de sa comédie, va l’attendre à l’entrée de la brasserie, les paquets en main. Quand elle la voit arriver, elle se dit que son amie est vraiment très jolie. Elle n’est d’ailleurs pas la seule à le remarquer, car le serveur ne la quitte pas des yeux pendant qu’elle se dirige vers elle. Elle offre vraiment un très beau spectacle avec ses seins libres qui, malgré leur taille modeste, tressautent à chaque pas, et dont l’aréole brune des mamelons est parfaitement visible sous le léger tissu. Contrairement à ce que s’attendait Carole, bien qu’un peu crispée, Aude semble plutôt sûre d’elle et peu gênée par la situation, le regard droit devant elle. Elle arrive, son sac à main en bandoulière les bras le long du corps, un léger sourire aux lèvres.



En jetant un regard circulaire dans la salle, Carole s’aperçoit qu’Aude n’a pas complètement tort. Il n’y a pas plus d’une dizaine de personne, mais la plupart ont les yeux rivés sur elle.



Voilà, le récit que me fait Carole dans la voiture s’arrête pratiquement là. En effet, elle me précise juste que cette seconde mi-temps de shopping a été assez mouvementée, en tout cas plus qu’avant la pause, mais sans m’en dire beaucoup plus. Elle termine en me citant seulement les derniers mots qu’elles s’échangent lorsqu’elles se quittent en fin de journée :



Je n’en saurai pas plus pour l’instant. Il reste bien des zones d’ombre ; et notamment ce qui s’est passé au cours de cette fin d’après-midi. À faire les magasins, l’une sans culotte sous sa courte robe, l’autre les seins libres sous son léger chemisier, je me dis qu’elles doivent avoir quelques petites choses à raconter. Peut-être en apprendrai-je un peu plus le soir même.



***



Carole a à peine terminé son histoire que nous arrivons à proximité de l’appartement d’Aude. Elle habite un vieil immeuble bourgeois en plein centre-ville : un appartement par étage, un bel escalier en bois, de grands balcons côté jardins, avec même pour l’appartement du dernier étage, celui d’Aude, une terrasse d’environ 30 mètres carrés. À cette heure-ci, nous n’avons aucun mal à trouver une place pour garer la voiture devant chez elle. Avant de descendre, j’embrasse Carole en lui disant que j’ai trouvé son histoire très troublante. Commençant à bien la connaître, je glisse, par la même occasion une main curieuse vers son sexe. J’y trouve la confirmation que le récit de ses petits jeux ne l’a pas laissée insensible.


Nous nous dirigeons vers l’immeuble, Carole sonne à l’interphone tandis que je suis derrière elle, une marche plus bas. Dans l’attente de la réponse, je l’embrasse dans le cou. Mon bras gauche est autour de sa taille, et ma main droite se dirige tout naturellement vers ses fesses ; sa jupe étant plutôt courte, je lui mets les fesses à l’air sans trop d’effort. Il commence à faire sombre, mais nous sommes en plein centre-ville et peut-être un quidam est-il par hasard à sa fenêtre. C’est une sensation que j’adore : lui caresser les fesses nues sous une tenue légère dans un lieu public à la merci des regards d’un inconnu attentif. Mais nous sommes vite interrompus.



Un déclic caractéristique se fait entendre et nous franchissons la porte. Il me reste quatre étages à pieds pour faire disparaître mon érection qui ne passe pas inaperçue sous mon pantalon de toile. En montant, alors que j’ai les fesses de Carole sous le nez, je ne peux m’empêcher de lui faire une proposition :



Sans attacher d’importance à sa dernière remarque, je l’attrape par la taille et la retourne face à moi. Le décalage d’une marche entre nous facilite alors l’intrusion que je fais entre ses cuisses. Elle fait mine de se débattre, sans omettre en parallèle de desserrer un peu les jambes pour me faciliter le passage ; un nouveau non qui voudrait dire oui ? Cependant, Carole n’avait pas tort, et nous entendons le bruit provoqué par l’ouverture d’une porte dans les étages supérieurs. Ce n’est pas encore cette fois que nous connaîtrons les joies de la cage d’escalier.



Je ne suis pas très présentable, et je profite des dernières marches pour sortir de mon pantalon les pans de ma chemisette afin de cacher mon excitation que la montée des marches est loin d’avoir fait disparaître.


Nous faisons la bise à Aude, et en la détaillant du regard, je me dis en moi-même que c’est vraiment une très belle femme ; d’autant plus que ce soir, sa tenue est vraiment inhabituelle pour elle. Elle est habillée d’une robe en mousseline assez courte dont le tissu semble des plus légers. Le haut de la robe est plutôt lâche, à fines bretelles, avec un décolleté qui semble attendre la moindre occasion pour en laisser voir un peu plus des seins dont, à l’évidence, aucun soutien-gorge n’entrave le mouvement. Le bas n’est pas moins charmant ; tout en étant près du corps au niveau des hanches, la robe s’écarte ensuite rapidement des cuisses pour laisser les jambes libres de leur mouvement. Aude porte souvent des jupes ou autres robes, mais toujours très sages et plutôt communes ; c’est la première fois que je la découvre dans une tenue aussi féminine et sexy.


Elle nous invite à entrer, et nous nous dirigeons vers le salon tandis qu’elle nous propose à boire. Je prends place dans un fauteuil bien confortable, alors que les deux amies préparent l’apéritif. Elles apportent bientôt un plateau sur la table basse, et s’installent face à moi sur le canapé. Toujours à l’affût, je jette un regard vers elles lorsqu’elles s’asseyent, mais aucune vision coquine ne vient me distraire. Le début de soirée est donc plutôt banal, et je m’occupe de la musique, feuillette quelques magazines féminins, tandis que fidèles à leur habitude, les deux copines discutent de tout et de rien.


Pour ma part, toujours excité par le début de soirée, et curieux de connaître la suite de cette journée de shopping, je me demande comment je vais pouvoir amener le sujet sur le tapis. Même si je la connais bien, je ne me vois pas, en effet, interrompre leur conversation et interpeller Aude en lui disant, avec mon tact habituel : « Alors, il parait que tu aimes te promener dans la rue les seins quasiment à l’air ? »


À ce moment là de la soirée, je ne me doutais pas que la solution à mon problème arriverait rapidement, et surtout qu’elle viendrait d’Aude elle-même.