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n° 11243Fiche technique24509 caractères24509
Temps de lecture estimé : 14 mn
20/03/07
Résumé:  Une rencontre sans lendemain.
Critères:  fh collègues amour volupté photofilm fellation cunnilingu pénétratio mélo
Auteur : Bruno  (homme 36 ans)      
Agnès



Même au téléphone, la voix d’Agnès avait cette coloration sensuelle et douce qui me faisait ressentir des frissons le long de l’épine dorsale.



Agnès… elle avait répondu à mon annonce, un mois plus tôt, lorsque je cherchais une fois de plus un ou plusieurs modèle(s) pour des photos. Grande, les cheveux blond foncé qu’elle portait courts et bouclés, des yeux clairs qui vous regardent franchement et un de ces corps de rêve qui vous font immanquablement regretter d’avoir décidé, un jour, que « un modèle est un modèle : on photographie, mais on ne touche pas ! ». Elle aurait pu, sans conteste, inspirer les concepteurs de la bouteille de Coca-Cola, avec une poitrine qui invite à la caresse, des hanches qui remplissent un pantalon ou une jupe sans laisser le moindre pli, séparées par une taille si fine qu’elle en paraissait fragile. Les connaisseurs en la matière parlent de "taille de guêpe", si je me souviens bien.

C’est de profil, surtout, qu’elle atteignait des sommets dans l’irrésistible, avec une cambrure (vous préférez, peut-être l’expression "chute de reins" ?) qui aurait fait pâlir d’envie la plus affriolante des Africaines. Elle était très "femme" pour ses 25 ans et, dès nos premières conversations, je l’avais soupçonnée de tricher sur son âge.





Elle m’indiqua où la retrouver et j’enfilai ma veste en jetant un coup d’œil sur ma montre. Évidemment, si elle avait raté, son 20:12, cela représentait une solide trotte jusqu’au métro du Heysel, et pour une jeune femme sans défense, après la tombée de la nuit, le taux de risques montait vite… L’idée de la dépanner, de lui rendre service, de voler à son secours en parfait gentleman n’était pas pour me déplaire. J’aimais bien Agnès. Beaucoup, même. Un peu trop, peut-être…

Mais je sortais d’une liaison malheureuse et, comme toujours quand mon cœur était malade, je m’étais lancé à corps perdu dans les activités créatives. Cela distrait et présente l’énorme avantage d’exiger un maximum de concentration, d’énergie et de temps. De plus, la photographie, c’est un domaine où les rôles sont bien définis, où les équivoques et les quiproquos ne trouvent que peu de place : le photographe d’un côté, le modèle de l’autre. On discute du projet, la fille fixe son prix et on sait tout de suite si la collaboration est possible. Elle encaisse, elle signe et on se met d’accord sur un prochain rendez-vous… ou non.


Agnès, elle, était revenue. Et pour cause : elle m’avait tellement impressionné, lors de sa séance d’essai : cette façon de bouger, de se déplacer… Pas un mouvement superflu, pas un geste exagéré. Le bruit de ses talons que l’on entendait à peine, lorsqu’elle marchait… Souple, sensuelle, féline. Son regard, aussi, qui ne fuyait jamais, des yeux tellement expressifs que j’avais le sentiment que les rares paroles qu’elle prononçait n’étaient jamais qu’un infime résumé de ce qu’elle avait à dire. Pourtant, nous avions déjà eu l’occasion de bavarder. Bavarder ? Que dis-je ? Nous avions parlé, discuté, même.


Elle avait, bien entendu, jeté un coup d’œil à mes travaux qu’elle ne s’était pas contentée de survoler.



J’avais exigé qu’elle m’argumente son opinion. Elle avait argumenté et le contact s’était établi, très vite, spontanément. Nous parlions la même langue, avec des mots différents, parfois, mais nous nous comprenions.


Nous avons parlé pendant la séance. Elle connaissait Helmut Newton et je lui fis découvrir Jacques Bourboulon, m’interrompant pour aller lui chercher un livre, qu’elle feuilleta pendant que je changeais de rouleau de film. Nous parlâmes littérature, peinture, poésie… Nous discutâmes encore lorsque je tombai à court de pellicule. J’ai insisté pour la reconduire et elle a accepté, ainsi nous pouvions poursuivre cette conversation pendant le trajet, puis devant chez elle. Il était tard lorsque je rentrai.


Elle est revenue, la semaine suivante. Je l’attendais avec impatience et mon émotion était grande lorsqu’elle arriva. Elle avait une grande farde à dessins sous le bras. Elle la déposa dans un coin. Comme la première fois, elle se dirigea vers la chambre à coucher qu’elle avait choisie spontanément, et se déshabilla avec le plus grand naturel. Je la rejoignis avec mon appareil et nous continuâmes là où nous avions arrêté. Elle a dit :



Elle était passée au « tu » et je trouvais cela "normal".



Je baissai mon appareil photo, la regardai quelques secondes, réfléchissant.



Elle eut un petit rire amusé et, sans se démonter, rétorqua :



Ce fut à mon tour de sourire.



Elle eut un petit sourire, puis son visage devint grave, son regard fixe. J’ai recommencé à faire des photos et Agnès a commencé à parler. D’elle, comme si cela lui était difficile, comme si elle n’avait pas pratiqué cet exercice depuis une éternité. D’une voix grave et basse, elle lâcha des bribes, me souffla des morceaux de sa vie comme on murmure une confession : son diplôme d’enseignante, son premier recueil de poèmes, retravaillé maintes fois parce que le comité de censure de l’Académie l’avait trouvé trop "érotique". J’ai réagi à ce mot ; elle s’est levée et est allée chercher, dans sa grande farde, un fascicule qu’elle m’a tendu avant de reprendre place sur mon lit. J’ai découvert, puis lu, avant de dévorer, une vingtaine de pages de poésie subtile, passionnée et fine, débordante de sensibilité, de sensualité, d’érotisme à couper le souffle.


Lorsque j’ai relevé la tête, le respect pour cette personne, en face de moi, s’était doublé d’une admiration indescriptible. Je l’ai regardée longuement et elle a soutenu mon regard.



Je cherchai vainement un terme approprié.



Elle eut un sourire infiniment triste.

Pour changer de sujet, j’étais allé chercher à boire, j’avais commencé à poser des questions. Elle m’avoua qu’après ses études d’enseignante, elle avait commencé à travailler comme escort girl dans une agence assez select et s’étonna de ce que cela ne me choque pas. Elle avait postulé pour un emploi de préceptrice privée à l’étranger, et elle espérait quitter la Belgique, bientôt.



Cela me fit un peu l’effet d’une douche froide et je repris mon appareil.

Je l’avais à nouveau reconduite et nous avions à nouveau discuté, durant plus d’une heure, dans la voiture, devant chez elle.


Nous devions nous revoir le samedi suivant – demain. Je souriais, au volant de ma voiture, ravi de ce petit "extra" qui me donnait l’occasion de lui proposer de venir plus tôt. Nous pourrions aller manger un morceau, ensemble – avant. Je trouvai enfin à me garer et me dirigeai vers le pub, le cœur battant, réfléchissant à un discours qui ne laisserait pas transparaître mon émotion. Je la vis tout de suite. Je ne vis qu’elle, d’ailleurs… Le reste n’avait aucune importance pour moi, à ce moment.



Je m’assis en face d’elle. Elle sourit, visiblement contente de me voir.



Elle ne faisait pas mine de vouloir partir tout de suite et, dans la mesure où je n’étais pas pressé non plus, je lui demandai si elle avait faim. Elle me répondit d’un geste de tête enthousiaste et nous commandâmes à manger. Le plaisir des retrouvailles était sans aucun doute réciproque et la conversation animée.


C’est au moment où le serveur s’éloignait avec nos assiettes vides qu’elle dit :



Je la regardai, interdit. Mon sourire s’effaça et je crois que ma déception fut plus visible que je ne l’aurais aimé. Je me repris, très vite (enfin… presque).



(Je reste, encore aujourd’hui, persuadé que je n’ai pas dû être très convaincant, sur ce coup-là…) J’osai finalement, après des efforts gigantesques, articuler la question fatidique, sur un ton presque enjoué :



J’étais anéanti. Je n’avais pas besoin de demander quel lundi : c’était, bien sûr, dans trois jours. Même pas trois jours : ce vendredi était presque terminé. Il ne restait que samedi et dimanche. Comme un condamné à mort, je voyais défiler dans ma tête les images de ma vie - en tout cas, les moments que j’avais connus avec Agnès. C’est vrai qu’elle en avait parlé, mais cette perspective me paraissait sur le moment tellement lointaine… Et voilà que c’était imminent. Agnès allait sortir de ma vie au moment où j’envisageais de l’y faire entrer. Je sentis une immense tristesse m’envahir et essayai de me reprendre.



J’essayais d’éviter son regard, cherchant désespérément le garçon.



La tentative était louable, mais je me souvenais qu’Agnès m’avait expliqué que ce serait pour trois ans, sur base d’un contrat annuel renouvelable, et qu’elle avait dit aussi que rien ni personne ne la retenait ici. Lui déclarer mes sentiments à cet instant eut été pathétique et, sans conteste, presque ridicule.


Le garçon arriva enfin avec nos boissons. Je le retins lorsqu’il fit mine d’ajouter le Coca-Cola à mon whisky et levai mon verre :



J’étais parvenu à sourire. Elle sourit aussi et leva son verre, mais son enthousiasme sonnait faux lorsqu’elle ajouta :



Je vidai mon verre d’un trait et le contemplai longuement.



Je ne sais plus à quoi je pensais. Les images se bousculaient dans ma tête et l’écho de ce « … lundi » résonnait lugubrement dans ma tête, comme si, arrivé au tympan, il avait été interdit d’entrée par mon cerveau qui se refusait à l’assimiler. Je regardai Agnès dans les yeux.



Elle soutint mon regard et j’eus le sentiment qu’elle me sondait. Ses lèvres esquissèrent un sourire étrange, elle me tendit sa main par-dessus la table et me dit :



Je ne me souviens que vaguement de la suite. J’ai jeté un billet sur la table, nous avons quitté la taverne, rejoint ma voiture, démarré. À un moment, elle a dit :



Nous nous sommes arrêtés devant un immeuble, au rez-de-chaussée, un appartement minuscule.



Toutes les portes ouvertes. Vide. Juste une grande valise dans le hall, et dans le salon, un matelas. Par terre, des draps froissés. La porte a claqué, derrière nous. Elle s’est jetée contre moi, une étreinte violente, désespérée.

Est-ce la crainte de périr étouffé ? L’odeur de son parfum ? La chaleur de son corps contre moi ? J’ai pris sa tête entre mes mains, la forçant à me regarder. J’aurais pu jurer que ses yeux étaient humides, mais elle les a fermés, très vite, me tendant ses lèvres. Nous nous sommes embrassés longuement et elle devint toute molle entre mes bras. Sa bouche était extraordinairement douce…


Lorsque je fis mine de déboutonner son chemisier, elle m’arrêta. Saisissant mes mains, elle m’allongea les bras le long du cours, me poussant doucement vers le matelas.



Avec une lenteur infinie, elle défit, l’un après l’autre, les boutons de ma chemise, la sortit de mon pantalon, en écarta les pans pour plonger ses doigts dans la fine toison de mon torse avec un roucoulement appréciateur. Le contact de ses doigts était électrisant et elle s’en rendit compte, promenant ses mains sur mon ventre, mes côtes, mon dos. J’avais fermé les yeux, me concentrant sur ces sensations extraordinaires. Elle défit ma ceinture, laissant glisser mon jeans. Elle baissa mon slip avant de me pousser, doucement, sur le matelas. Elle acheva de me débarrasser de mes vêtements et, s’agenouillant, m’enjamba, pour s’asseoir sur mes cuisses. J’entrouvris les yeux, pour assister à son déshabillage.



Elle sourit.



Elle avait jeté loin d’elle son chemisier et dégrafait son soutien-gorge noir, qui avait déjà enflammé mon imagination lors de notre première séance photo, parce qu’il s’ouvrait par-devant. Ses seins jaillirent et je ne pus m’empêcher de vouloir les toucher, mais Agnès retint mes mains.



Elle se pencha sur moi et je refermai les yeux. L’instant d’après, je sentais le bout de ses seins caresser ma poitrine, empruntant les mêmes itinéraires que ses doigts auparavant. Je crus que j’allais exploser. Mes mains saisirent ses épaules et je l’attirai sur moi. Déséquilibrée, elle tomba et je l’embrassai à nouveau.


Nous roulâmes sur le côté et je me retrouvai au-dessus d’elle. Agnès se débattait, m’opposait une résistance farouche. Elle grognait, soufflait, haletait, bien décidée à reprendre le contrôle des opérations. Elle reprit le dessus, mais je parvins à lui maintenir les poignets d’une main, alors que de l’autre, je dégrafai son pantalon - pantalon qui lui collait au corps et j’eus plus le sentiment de l’éplucher que de la déshabiller. Le combat fut long et si Agnès n’avait pas relâché finalement son ardeur, il aurait duré toute la nuit. Elle roula sur le ventre et souffla, haletante :



Je contemplai un instant ce dos superbe, moite de sueur, ces fesses appétissantes qu’un minuscule slip, assorti au soutien, soulignait plus qu’il ne les habillait. Mes doigts accrochèrent l’élastique et je lui dis, provocant :



Docilement, elle souleva les hanches et je fis glisser le long de ses jambes le dernier rempart de sa nudité insolente. Mes lèvres et mes mains caressèrent ses chevilles, ses mollets, remontant là où le slip était descendu. Je la sentis tressaillir et soupirer d’aise. Arrivé en haut des cuisses, je couvris ses fesses de baisers, ce qui lui arracha de petits gloussements indistincts, parce qu’elle avait enfoui son visage dans l’oreiller. J’avais plongé mes dents dans la chair tendre. Elle s’était raidie, attendant la suite - trop longtemps : elle ne put m’empêcher de lui appliquer un magnifique suçon.

Doucement, je la retournai, la couchant sur le dos, bien au milieu du matelas, reculant ensuite pour m’agenouiller entre ses pieds. Intriguée, elle me regarda, avec un sourire indécis.



Je plongeai mon regard dans le sien.



Son visage devint grave. Son sourire s’estompa et moins par défi que par confiance, soutenant mon regard, elle répondit :



J’avançai entre ses jambes la forçant à les écarter au fur et à mesure que je me rapprochai d’elle et révélant aussi son sexe humide de désir. Je passai mes bras sous ses genoux, soulevant ses jambes, attrapai ses cuisses et, sans la quitter des yeux, attirai d’un geste brusque son corps vers moi.


Je l’avais sentie se raidir instantanément, jetant la tête en arrière et fermant les yeux. C’est à ce moment que j’avais plongé la tête entre ses jambes, et ma langue visait déjà son clitoris, gonflé et luisant, que je ne pouvais rater. Elle ne s’attendait pas à cela et son corps, déjà tendu, fut secoué d’un spasme violent, comme sous l’effet d’une décharge électrique. Elle hoqueta, tenta de respirer et son appel d’air se finit dans un feulement.

Elle essaya de reculer, de soustraire son bassin à la caresse.



Mais l’instant d’après, ses mains emprisonnaient ma tête, la pressant contre son bas-ventre avec une force inouïe. Ma langue continuait d’explorer son vagin qui s’ouvrait comme une fleur, tantôt suivant le tracé des lèvres, tantôt s’immisçant dans la fente trempée. Elle me relâcha enfin et je pus respirer. J’entendis ses ongles s’enfoncer dans les draps et sa respiration s’accélérer. Elle s’était redressée sur les pieds, poussant son entrejambe à ma rencontre. Ses cuisses enserraient ma tête et je sentais tout son corps trembler, des tremblements incontrôlés, aussi incontrôlés que sa respiration haletante. Elle se mit à émettre des sons indéfinissables qui semblaient provenir du plus profond de sa gorge, son corps s’arc-bouta, la pression de ses cuisses sur mes oreilles devint presque insupportable. Soudain elle poussa un long gémissement et retomba, inerte.


Nous sommes restés un moment ainsi. Elle, délicieusement abandonnée, moi, couché entre ses jambes, la tête posée sur son ventre, grisé par l’odeur enivrante de son foutre, caressant son corps merveilleusement détendu. Sa voix m’arracha à ma rêverie :



J’avais trouvé l’image cocasse et ne pus m’empêcher de sourire. Me redressant, je l’ai regardée.



J’ai remonté doucement jusqu’à elle, couvrant son ventre de baisers, plongeant ma langue dans son nombril. Les nerfs encore à fleur de peau, elle sursautait à chaque fois, fermant les yeux. Elle n’avait pas remarqué qu’en rampant de la sorte, mes hanches avaient écarté ses cuisses encore davantage et que mon sexe, gonflé à souhait, était à quelques millimètres de son vagin béant.


Lorsqu’elle sentit le contact du gland contre ses lèvres, il était déjà trop tard. Avant qu’elle n’ait pu finir de râler un long « Ouiiiiiiii », j’étais au plus profond d’elle, mon visage dans son cou, essayant désespérément de retarder mon éjaculation qui devenait imminente. Son corps se transforma en un énorme ressort, tendu à l’extrême. Ses bras m’enserrèrent, ses ongles se plantèrent dans mon dos, ses jambes s’enroulant autour de moi. Ses gémissements reprirent de plus belle, ses mouvements devinrent désordonnés et, au moment où je craignais mourir broyé, elle poussa un long râle qui sembla ne plus finir. Je perdis toute retenue, me laissai aller, me répandant au plus profond de son ventre.

Sans relâcher notre étreinte, nous nous affalâmes, à deux cette fois. Je crus l’entendre sangloter, mais lorsque je voulus vérifier, elle maintint mon visage contre son cou.


Nous sommes restés longtemps comme ça, sans bouger. Je me sentais extrêmement bien et, si j’avais pu le faire, je n’aurais pas hésité un seul instant à arrêter le temps. Ce fut encore Agnès qui parla la première.



Sans ouvrir les yeux, je grognai :



Sa voix était grave, lorsqu’elle répondit :



Au moment où j’allais répondre, son doigt se posa sur mes lèvres.



Son doigt avait glissé sur mon menton, mon cou, jusqu’à ma poitrine. Je voulus tenter une nouvelle réplique, mais sa bouche emprisonnait déjà la mienne et sa main avait fermement attrapé les poils de ma poitrine. Après un long et sensuel baiser, elle me souffla à l’oreille :



L’instant d’après, ses mains et sa bouche prenaient possession de mon corps avec une dextérité telle qu’à plusieurs reprises, j’ouvris les yeux, pour m’assurer qu’elle était seule. Plus tard, lorsque sa bouche goba mon sexe qui sembla instantanément regagner une ardeur qui m’étonna moi-même, je réalisai que nous n’étions pas près de dormir…




Lorsque j’ouvris les yeux, il faisait jour. La valise n’était plus dans le hall. Il y avait un mot, sur la porte.


J’y vais. Claque la porte en sortant. Je ne t’oublierai pas. Agnès.


L’après-midi, j’ai téléphoné, à Zaventem.



C’était peut-être mieux comme ça. J’ai bien dit "peut-être"…