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Temps de lecture estimé : 10 mn
02/04/07
Résumé:  Initiation au massage californien.
Critères:  fh noculotte massage fellation pénétratio humour
Auteur : Tithon            Envoi mini-message
Stage de massage

Lili a une nouvelle idée. Elle a décidé que nous devions faire un stage de massage. Donc nous allons faire un stage de massage. Elle connaît une femme qui organise des formations au massage californien.


Ce samedi, nous voilà à Cahors, devant une porte d’immeuble portant la plaque de « Dr Machin, dermatologue diplômée ». Nous entrons dans un cabinet cossu, moquette haute, papier peint de luxe, lumières tamisées, la classe. Nous sommes douze personnes dont deux hommes, en me comptant. Les femmes, de la trentaine à la cinquantaine, bien habillées. Assise par terre, la toubib, Nathalie, commence un tour de présentation où les personnes disent ce qu’elles espèrent trouver ici. Chacun raconte, je laisse courir le blabla.


Mes yeux sont attirés par une jolie blonde, quarante ans peut-être, emballée dans un pull angora rose et un pantalon noir. Elle semble éthérée, flottant dans son nuage rose. Pourtant son regard ne dit pas la même chose. Une impression de déjà-vu m’envahit. Je la connais, je la reconnais comme une vieille connaissance, avec le sentiment de retrouver quelqu’un perdu depuis longtemps. Je ne sais pas vous, mais moi, ça me le fait. Et souvent il se passe quelque chose. Elle aussi me regarde intensément.


Son tour de parole arrive. J’ouvre grand mes esgourdes. Mariée, avec deux enfants, elle souhaite explorer la dimension du massage, plus tard, après une formation appropriée, elle voudrait s’installer comme masseuse. Sa voix me prend au ventre, chaude, musicale, une voix à faire de la radio le soir, si possible après minuit. C’est pas une voix, c’est une fabrique de fantasmes ! Tous semblent sous le charme.


Après elle, un homme, Marcel ou Jean, je sais plus, prend la parole. L’ambiance retombe, sa voix ressemble au bruit d’une bétonneuse avec une pelletée de gravier au fond – du moins, c’est l’effet que ça me fait. Quand vient mon tour, je sens l’attention d’Isabelle – puisque c’est son nom – se poser sur moi. J’essaye de pas dire trop de conneries, je veux pas passer pour un plouc, même si ma seule expérience de massage, c’est quand je masse le pis de la vache que je vais traire ! Je parle plutôt de nos essais avec Lili, qui se terminent en chatouilles et autres grivoiseries que je tais.


Le tour fini, Nathalie nous fait le plan de la journée : matin, tripotages en solo, petits jeux de mains, et après-midi, massage. Elle nous fait sentir nos mains, nos pieds – pas avec le nez, eh ! face de lièvre ! À tâtons, en tâtant, il fallait sentir se développer au creux des mains une sensation particulière, comme un chatouillis, soi-disant un chakra. Un truc comme ça, moi, je le sens quand j’ai la chatte de Lili dans ma main, mais j’ai jugé bon de me taire, c’est pas un plan cul mais du massage californien, aujourd’hui. Quoique, les yeux d’Isabelle semblaient bien me dire autre chose…


Pour les jeux de mains, je me suis trouvé d’abord avec une femme jolie, certes, mais pas mon genre – des mains en toile émeri. Elle me touchait les avant-bras, ça me fait comme quand je passe ma main sur une joue mal rasée. Peut-être elle s’était rasé le creux des mains ? En tout cas on s’est manqué, avec la belle. Elle s’est fait alpaguer par l’autre homme, mais s’est débrouillée pour me faire face. Si son regard avait été une ficelle, je serais un saucisson, entouré que j’étais. Je sais pas ce qu’elle a senti des tripotages de son partenaire, mais ça n’a pas dû être sublime : elle m’a pas quitté des yeux.


Deuxième changement de partenaire. Là, elle m’évite, je comprends pas ! Lili profite du moment, s’empare de mon pied, me glisse à l’oreille, dans son doux patois du Lot :



Ce doux échange à mi-voix n’a pas dû échapper à l’animatrice, qui nous gratifie d’un regard foncé presque noir. Je bafouille que la goutte, sur ce pied et que… Elle en a rien à faire : on se tait et on tâte !


Tâtons.


Lili a un sourire jusqu’aux oreilles. Sans un mot, elle continue son œuvre ravageuse sur mes extrémités plantaires.


Pause, ouf. Café, jus de carotte et petits gâteaux au foin du Tibet garantis fumés à la bouse de yack bio. Ça papote et bien sûr, dame Isabelle vient vers moi, et nous papotons de la pluie et du beau temps, des radis et autres conneries. Au milieu de la conversation, l’homme, Jean, s’approche d’elle, lui pose une main amicale sur le dos.



C’est son mec ? Ah ! j’en reste comme une rondelle de patate épluchée. Elle répond rien. Froid ! Un ange en pelisse d’ours blanc passe, repasse, se casse la gueule dans une bouse de yack – bio, bien sûr. Se relève en jurant comme un diable et s’en va en essuyant ses pieds sur la moquette. Plus sage qu’une fleur sur le papier peint du mur, je moufte pas.



Silence. Je risque un timide :



Elle rigole, se marre franchement.



Je lui dis : Lili, mon travail, un peu ma vie…



Et ma main occulte ? C’est un stage de massage, non ? (Ça, je le pense tout bas.)



Elle a dû m’entendre penser !



Plus direct, y a pas ! Je me fends d’un prudent :



Fin de la pause, reprise des tripotages. La matinée se tire. En vrai, le massage ne me passionne pas, mais pour faire plaisir à Lili, que ne ferais-je pas ! À midi, nous descendons en groupe vers le resto qui nous attend. Heureusement pas bio ! Là, je me régale : une belle entrecôte aux échalotes avec une bonne bouteille, vive la vie ! Lili m’accompagne. Assise en face sur la banquette, l’Isabelle se fait un plat de rognons, ce qui fait sourire Lili.



Sur ce, elle retourne à son turbot mariné, appétissant lui aussi. Sacrée Lili. Bref, ça va bien pour nous. Après le dessert, alors que mollement affalé sur ma chaise je me prépare à savourer un bon café, je sens un pied menu forcer le passage entre mes genoux et remonter le long de mes cuisses. J’aurais des bas au lieu d’un jean, l’électricité dégagée par ce frôlement suffirait à alimenter la ferme pendant un an au moins.


Elle tient sa tasse de thé sagement, rien ne transparaît sous la table. Un deuxième pied rejoint le premier de l’autre côté de ma cuisse et frôle une partie de mon anatomie que Lili qualifie de monumentale.


Béat, je soupire d’aise, quand une sonnerie de portable se fait entendre. Le son un peu voilé semble venir de sous la table. Lili me donne un coup de coude.



Je sursaute, glisse la main dans ma poche, repousse le pied menu et coquin qui, à force de passage sur cette partie, a fini par déclencher le réveil du portable. C’est un vieux modèle, monument historique chez les portables, qui fait impression dans la poche, paraît que ça me donne du volume, selon Lili. Je souris bêtement à ma voisine d’en face qui se marre encore plus et qui en profite pour replacer ses pieds de façon plus précise. Sagement, je garde l’objet sur la table. Lili se fend la pêche, je crois qu’elle a compris ce qui se passe.


Au moment de se lever j’ai un moment d’hésitation : ça va se voir ? Je remets le téléphone en poche, ça équilibre les formes. Un regard d’en face confirme ! Ça se voit ! En sortant, Isabelle me frôle :



Comme un couillon, je baisse les yeux vers son anatomie fessière. Non, ça se voit pas. Vous le savez, vous, si une femme porte des dessous ? Moi, je sais pas, il faut qu’on me le dise ou alors que je touche, sinon ! Nous réintégrons le lieu du stage à la queue leu leu. Devant la porte, Isabelle freine d’un seul coup, je lui rentre dedans par derrière, elle se cambre, plaçant ses fesses juste là où il faut.



Je me sens soudain drôle, excité, étonné. Elle est complètement décalée, cette fille ! Tant mieux !


Soyons sage ! L’animatrice nous explique le but de travail et, après une démonstration sur Jean d’un massage assez long, elle nous dit de nous répartir dans les pièces adjacentes et de commencer le massage.



Lili file avec une petite rousse dans une pièce à gauche et Isabelle m’entraîne d’autorité vers la chambre au bout du couloir. Une table de massage nous attend. Dès que la porte se ferme, Isabelle m’enlace et entreprend de me rouler une pelle majuscule, une comme vous en avez rêvé et que Machin, il l’a pas faite. J’en ai la tête qui tourne et les oreilles décollées.



Au cas où je le saurais pas…


Et elle entreprend de me déshabiller – ou plutôt, avec une délicatesse de tigre affamé, elle m’arrache les vêtements, me demande de m’allonger sur la table. Ai-je le choix ? Elle prend le temps d’enlever ses vêtements un à un, pour rester avec son soutif à faire pâlir d’envie une araignée. Effectivement, son absence de culotte est flagrante. Ses poils pubiens sont taillés façon ticket de métro et viennent encadrer le début de sa fente Mes mains semblent attirées vers ce précieux coquillage. Je remonte le long de sa cuisse où la peau est si douce, jusqu’à poser la main sur ses lèvres humides et chaudes. Elle a mis sa main sur mon dos et descend doucement sur mes vertèbres, se glisse entre mes fesses pour atteindre l’objet de son désir. Je cambre un peu mon dos pour faciliter le passage. Je gonfle si vite dans sa main que j’ai peur d’éjaculer tout de suite.



Devant tant d’autorité… Joignant le geste à la parole, elle me prend dans sa bouche. Comment résister ? Je résiste pas ! Mes mains s’égarent entre ses cuisses. Son sexe est trempé, mon pouce frotte doucement son clitoris tandis que deux de mes doigts vont câliner son point G à l’intérieur de son vagin. Je crois que nous jouissons ensemble. Son corps est secoué d’un léger tremblement, comme un mini-séisme dont l’épicentre serait son bassin. Un bruissement d’ailes de colibri, en quelque sorte.


Reprenant une position verticale, elle pose ses mains sur mon dos.



La porte s’ouvre, Nathalie passe la tête et nous demande si tout va bien. Oui, oui ! La réponse fuse en chœur.



Tu parles ! Elle me touche le gland ! Question muscle, ça devrait se sentir. Je vois Isabelle qui sourit, la main dans mon caleçon. Ça oui, elle écoute bien les conseils ! Puis Nathalie s’en va et nous reprenons nos ébats. Aurait-elle voulu aller plus loin avec nous ?


Je rebande. Isabelle vient s’allonger sur moi. Libérés de son soutif, ses seins me caressent les pectoraux, je caresse ses fesses musclées. Avant de m’introduire dans son sexe, elle me dit, de sa douce voix :



Mon sexe est contre le sien, je sens ses lèvres chaudes et humides s’ouvrir sous la pression de mon gland, elle pousse, je me sens glisser en elle. Son vagin m’enserre délicatement. Que vous dire de mieux ? Le nez dans le si sensuel sillon de ses seins, j’étais au paradis. Nous nous sommes aimés. Rien ne lui fait peur, elle veut tout, tout de suite, sans limite. Moi aussi. Sa chaleur, sa peau, ses seins tout ronds gonflés de désirs et son petit cul mignon. La table n’étant pas bien large, nous avons rapidement opté pour le sol, où les mouvements étaient moins périlleux. Pour un massage, ça été un vrai, mon corps chantait de reconnaissance et la belle Isabelle était toute alanguie, dans l’après-midi finissante.


Nous nous sommes retrouvés avec le groupe, moment de parole final. Je me fendis d’un modeste « Oui, j’ai beaucoup appris », ce qui laissa Nathalie songeuse.


Que pouvais-je dire, qu’auriez-vous dit à ma place ? « Super ! On a baisé comme des lapins, génial le massage ! ». Ou bien « D’un point de vue technique, si on touche la deuxième vertèbre dorsale sur son aponévrose gauche, on peut déclencher un réflexe de grasping dans le bras droit, ce qui amène une crispation du dorsal médian à hauteur de la deuxième lombaire. C’est juste, madame la prof ? ».


Isabelle a opté pour la deuxième solution, mais je crois que la toubib était pas dupe. Elle l’a regardée en rigolant :



Tout le groupe a rigolé, Lili m’a jeté un coup d’œil velouté, comme elle sait si bien le faire. En rentrant, j’aurais des commentaires !


Plus tard, dans la voiture, Lili me dit :