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Temps de lecture estimé : 16 mn
17/04/07
Résumé:  Un jeune étudiant drague la meilleure amie de sa grande soeur.
Critères:  fh fagée jeunes frousses copains odeurs cunnilingu préservati pénétratio jeu init humour
Auteur : OlivierK            Envoi mini-message
La leçon d'Isabelle

Rue Sainte-Opportune, dans ce quartier paisible où des chats sont souvent couchés sur le rebord de fenêtres aux rideaux de vieilles dentelles, Isabelle occupait avec ma sœur aînée Audrey un petit appartement. Elles étaient amies depuis l’enfance.


* * *


Un jour de mai, nous étions assis, elles et moi, à la terrasse d’un café, près du restaurant universitaire. Ma sœur nous quitta bientôt pour deux heures de travaux dirigés. Le tiède zéphyr et les rubans d’or dans les caniveaux – une averse venant de nettoyer le ciel du pollen de l’amoureuse nature – me conduisirent à tenter d’embrasser enfin Isabelle.



De toute évidence, nulle femme ordinaire, me semblait-il, n’aurait résisté à cet argument : puceau, toi, oh mon pauvre chéri, viens dans mon pucier. Et de fourbir à bouche que veux-tu mon instrument, et de se le fourrer dans d’humides béances… Isabelle se contenta de rire avec indulgence. Il m’avait été donné de lire qu’une femme qui rit est à moitié conquise. J’étais donc sur la bonne voie.


* * *


Je fus seul avec ma sœur le samedi suivant.



Cette phrase était assaisonnée d’un soupir de tristesse. Je connaissais l’amant de ma sœur, un zouave blond qui se prénommait prosaïquement Vincent. Après l’avoir surnommé deux-mille-en-arrivant-au-port, j’avais estimé que Rodolphe allait mieux à ses costards gris et cravates de soie. Il était en stage au Canada pour encore trois bons mois, mauvais pour ma sœur.



Étais-je un dragueur ? Je m’en donnais peut-être le genre, dissimulant ma timidité sous un flot de paroles, quitte à me faire traiter de cuistre. Je voulais coucher avec une représentante du sexe opposé, voilà tout. Rien de plus naturel, et comme Isabelle me plaisait… Certes, je courtisais également une jeune Charlotte. J’avais eu accès à ses seins dans un cinéma d’art et d’essai. Nous avions échangé quelques petits baisers. Je pouvais espérer glisser un doigt sous son slip deux ou trois semaines plus tard, toujours au cinéma. Le mois suivant, enfin dans ma chambrette, plus de slip, ni elle ni moi. Jeux de mains. Puis serments de fidélité, jeux de lèvres et de langue. Amour éternel. Tu vois, Charlotte, ce que tu touches avec tant de délicatesse est fait pour pénétrer gentiment dans ta délicieuse fente qu’humecte à souhait ton délectable nectar. Mais non, ça ne te fera pas mal du tout, mais oui je serai très doux, mais non ce n’est pas trop gros, bien que fort conséquent, en effet. La routine, quoi, si j’en croyais livres et longs métrages.


En laissant Charlotte au frais le temps nécessaire à la conquête d’Isabelle, j’arriverais au même résultat, rien ne servait de courir plusieurs hases à la fois, il suffisait de les cueillir à point. Je me mis donc dans la tête qu’Isabelle était en jachère, qu’il m’appartenait d’en devenir le laboureur et que son sillon ne manquerait pas de s’ouvrir sous mon soc pour peu que je sache m’y prendre.


* * *


La chance sembla bientôt me sourire : Rodolphe devait revenir pour une semaine. Uniquement pour voir Audrey ! Enfin, un peu plus, elle y comptait bien. Problème : où coucher ? Ma sœur rechignait à "recevoir son fiancé" comme elle disait fort chastement, dans cet appartement si petit, avec Isabelle de l’autre côté de la mincissime cloison. Pudeur toute de délicatesse adorablement féminine, ou crainte de se faire piquer son fougueux amant par une colocataire en déshérence ?



Audrey s’en alla, pensive. Je retrouvai les deux filles le lendemain.



Voilà comment il faut parler aux filles ! Les attaquer à l’estomac, bien que ce ne soit pas, et de très loin, le morceau d’elles que l’on préfère.


* * *


Quelques jours plus tard, en fin d’après-midi, Audrey vint dans ma chambre, avec de quoi se vêtir pour quelques jours et se dévêtir les nuits, sa brosse à dents et quelques babioles. Je rejoignis la rue Sainte-Opportune, le coeur battant. J’avais la clé mais j’eus la délicatesse de sonner.



Elle alla dans sa chambre, qui devait être de la même dimension que celle d’Audrey, minuscule. J’avais un exposé à préparer, je me mis dans la cuisine. Tout y était propre, il y avait un petit poste de télévision, de la vaisselle dans un placard, un réchaud à gaz, des casseroles dans un égouttoir à côté d’un évier de grès, un frigo avec des yaourts, du beurre et du jambon. Des conserves sous l’évier : cassoulet, petits pois, sardines, maquereaux au vin blanc. Pas d’autre vin que celui-ci, ces sobres demoiselles buvaient donc l’eau du robinet.


J’allais dîner seul avec elle ! Voilà qui créerait un commencement d’intimité. Mais j’étais quand même bien moins certain qu’avant de partager sa couche. Et les minutes, que dis-je, les heures passaient en silence, convoi funèbre du temps. Cette fille ne mangeait donc pas le soir ? Je toussotai enfin devant sa porte close :



Dormait-elle ? Déjà ! Et sans moi… Et voilà que je n’osais presque pas cogner à cette porte. Je le fis cependant, en pure perte. Elle ne pouvait quand même être fermée à clé ! Non, car elle céda sous ma main tremblante. Isabelle était assise sur la moquette, le dos contre son petit lit, un livre sur les genoux et des écouteurs dans les oreilles. Elle leva la tête, me regarda avec bienveillance, oh la gentille grande fille, et libéra ses conduits auditifs.



Elle avait voulu, par le ton donné à sa réplique, me faire en effet baisser les yeux de honte. J’étais à sa merci, elle pouvait faire de moi tout ce qu’elle voulait. Ou plutôt n’en rien faire, hélas.



Il me fut impossible de lui dire que nul autre repas ne pouvait être aussi enchanteur pour moi que celui-ci, spartiate certes mais pris en sa divine présence. Je n’avais que trop fait le pitre, et cela m’interdisait de lui déclarer ma flamme. Alors, respect, adoration silencieuse, je balayerai, ferai la vaisselle et dormirai tout seul dans le lit de ma sœur. Isabelle me regardait en douce et souriait de temps à autre. Allons, tout n’était peut-être pas perdu. Oui, belle Isa, je ne suis qu’un jouet entre tes mains, et pour mon malheur, au sens figuré, mais ça pourrait changer car je n’ai pas dit mon dernier mot, tout va dépendre de nos souhaits de bonne nuit.



Il n’y avait rien d’intéressant à la télévision, comme d’habitude. Il était déjà tard, il faudrait se lever le lendemain, alors bonne nuit, Julien.



Ses joues s’approchèrent de mes lèvres, mais elle rejoignit sa chambre ensuite. Allais-je me trouver contraint de recourir aux charmes délétères de la Veuve Poignet ? Ce ne serait pas la première fois, certes, et si souvent en pensant à cette jeune fille qui allait s’allonger à cinquante centimètres de moi, mais de l’autre côté d’une impitoyable cloison. Je résolus cependant de la bannir de ma couche, la triste veuve, du moins tant que subsisterait un espoir, fut-il le chétif brin de paille luisant dans l’étable dont a parlé le poète.


Elle occupa la salle de bains pendant quelques minutes. Je l’y remplaçai. Oh, l’humidité de la serviette de toilette qui avait caressé sa sublime peau, son entrejambe peut-être ! J’adorai presque jusqu’à la cuvette qui avait recueilli son adorable petit pipi, et la lunette sur laquelle avaient reposé ses merveilleuses fesses.


Bien propre partout, à tout hasard je passai, vêtu d’un seul mais suave peignoir de bain rose, devant la porte close de la chambre d’Isabelle, pour m’exiler dans la mienne. Saint-Éloi n’était pas mort, loin de là. J’avais donc l’embarras du choix pour frapper la cloison mais je choisis l’ongle de l’index de ma main droite. Toc, toc. Je grattai ensuite, recourant aux gestes immémoriaux des emprisonnés.


Bastille des préjugés et des convenances, redoutable peur d’être repoussé, dédaigné ! Les cerfs, au moins, brament, moi j’étais condamné à souffrir en silence. Le bras d’Isabelle heurta la cloison. Ou peut-être était-ce son genou ? Elle remuait dans son lit, elle ne pouvait pas dormir, toutes les fibres de son corps pulpeux attendaient peut-être ma venue ! Et moi qui n’osais pas !


Le lendemain matin je pris ma douche et me rasai sans bruit, respectant le sommeil de cette trop vertueuse jeune fille. L’attendre en slip taille basse, ayant préparé le thé ? L’éblouir par le spectacle de mes épaules, de mon ventre plat, de mes jambes musclées ? Elle avait dû en voir bien d’autres ! Il fallait éviter ce genre de maladresse. D’ailleurs, ni mon corps ni mon âme n’intéressaient cette demoiselle, il convenait d’en prendre mon parti, et de me résigner. Mais quand je la vis enfin, si jolie dans son pyjama bleu ciel, cette fugace déprime du petit matin disparut bien vite.



Elle daigna sourire, me remercia d’avoir préparé le thé, rongea une biscotte.



Humble et soumis je demeurerai, elle semblait apprécier ce nouveau comportement. J’étais tout fier d’être avec elle dans l’autobus. Mais à midi Charlotte vint s’asseoir en face de moi dans le restaurant universitaire. Quand Isabelle arriva dans notre coin, son plateau entre les mains, il restait une place à notre table ; elle s’y installa. Les deux filles ne se connaissaient pas. D’ordinaire, Isabelle déjeunait dans un tout autre secteur, avec les gens de sa fac et de son âge. Elle me cherchait donc ! La joie et l’embarras se disputèrent en moi.



Lorsque Charlotte faisait mine d’ouvrir la bouche, je l’interrompais pour dire n’importe quoi, soit à elle, soit à Isabelle. Ni l’une ni l’autre n’étant idiote, je me rendais bien compte que j’étais en mauvaise posture. Le dessert fut mangé en silence. Pendant la séance de travaux dirigés qui suivit, Charlotte me fit savoir qu’il était clair qu’entre cette vieille et moi, il y avait quelque chose, que j’étais un sinistre individu et qu’elle ne voulait plus jamais me revoir. Bon, une de perdue… une de perdue, comme disait l’autre.


Isabelle arriva bien après moi rue Sainte-Opportune. J’avais ouvert ses tiroirs, contemplé ses sous-vêtements, humé son pyjama, préparé une salade composée.



Jalouse ? Tiens donc !



Le repas fini, la télé fut allumée puis éteinte. Il était bien tôt pour se coucher, mais tant pis. Isabelle alla dans la salle de bains. Je l’y remplaçai. Comme elle aurait pu être intéressée par une verge aussi gonflée que l’était la mienne, je n’ai pas tout à fait fermé la porte quand est venu le moment de me doucher. Enfantillage. Quand j’en sortis, en peignoir rose comme la veille, elle était dans la cuisine, en pyjama devant l’évier. L’eau du robinet coulait avec le frémissement sourd d’un effet de bélier généré par la vétuste installation. Tout était symbole dans cet appartement.



Sublimes, les fesses d’Isabelle sous le souple pyjama, quand elle se mit sur la pointe des pieds pour attraper le jeu, en haut de l’armoire ! Ensuite, assise en face de moi, elle se mordait les lèvres, et quand elle se penchait pour déplacer une pièce, je voyais alors la naissance de ses seins et même parfois un peu plus.



Elle se leva. Se fichait-elle de moi ? Non, Isabelle avait la bouche entrouverte, elle attendait que je l’embrasse ! Mon coeur battait à se rompre. Quand mes lèvres s’appuyèrent sur les siennes, elle me repoussa.



Elle s’écarta légèrement.



J’ai bien failli déshonorer le peignoir de ma sœur, mon bas-ventre collé contre celui d’Isabelle, qui ne reculait pas. Mais elle se remit ensuite devant l’échiquier et disposa les pièces. La nouvelle partie commença.



Elle restait assise. Je me mis à genoux et glissai la main sous la veste de pyjama.



Elle venait de reculer sa chaise et me montrait les boutons de sa veste de pyjama. Mes doigts fébriles firent le nécessaire, la veste fut jetée sur le carrelage.



Elle me dit ensuite de la poser sur la table, à côté du jeu. Je l’ouvris et déchirai une enveloppe mais sans aller au-delà. Elle me regardait avec attention. Ses seins étaient un peu rouges, leurs pointes grumeleuses brillaient de ma salive. Elle se réinstalla devant le jeu et ne tarda pas à prendre ma reine.



Je me débarrassai du peignoir, pour mettre un peu plus de chances de mon côté, escomptant qu’Isabelle regarderait moins l’échiquier. L’échange des pions fut rapide, je lui pris un cheval et une tour. Mes fous et ma reine montaient à l’assaut. Isabelle ne se défendait que mollement, la partie était à mon avantage.



Elle s’assura que je prenais la boîte. J’appliquai le sommet de ma verge contre mon estomac – enfin, le bas de celui-ci, soyons honnêtes – pour éviter un effet désagréable de balancier mais arrivé dans sa chambre j’enlevai la main sans fausse pudeur. Elle sembla apprécier. Tout ce que nous faisions était on ne peut plus naturel. Elle ne fit donc aucunement obstacle à la descente du pantalon de son pyjama.



Elle parlait mais agissait aussi : la capote gaina fort prestement ma verge. Isabelle se laissa tomber sur le lit, les cuisses ouvertes. J’étais à même d’accomplir sans autres conseils les mouvements et les gestes nécessaires, qu’elle accompagnait d’ailleurs fort judicieusement. Quand tout fut terminé, à notre intense et mutuelle satisfaction, elle me dit que ce n’était pas si mal pour une première fois mais que j’avais besoin de deux ou trois autres leçons pour être pleinement opérationnel avec Charlotte.