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Temps de lecture estimé : 7 mn
26/04/07
Résumé:  Une jeune femme réalise un fantasme avec son collègue...
Critères:  fh extracon collègues travail fellation pénétratio fsodo
Auteur : Jeune F.  (une jeune femme réalise un fantasme avec son collègue)      Envoi mini-message
Une salle de réunion...un fantasme

Le fantasme est la représentation mentale d’images ou d’idées provoquant un désir sexuel… Aussi je me questionne : doit-il être réalisé ou doit-il au contraire rester une simple image virtuelle, irréelle, si nous avons la possibilité de l’assouvir ?


Nous avons tous des fantasmes, et il serait très amusant de pouvoir connaître ceux des autres… afin de savoir si on est bien comme tout le monde, et aussi pour découvrir de nouvelles images sensuelles, érotiques et fantasmer encore plus, ou alors s’étonner des pensées "étranges" de nos concitoyens…


En voici donc un qui m’appartient et que je vous confie…


oooOooo


Imaginons un homme brun, les yeux bruns, le début de la trentaine, il est grand, beau, charmant, doux, fort, intelligent, drôle et attirant…. L’homme parfait, direz-vous ? Eh non ! Ou plutôt, parfait pour une autre.


Il est marié, père, propriétaire et heureux.


Elle, à l’approche de la trentaine, se dit qu’elle a encore toute la vie devant elle. Brune, les yeux bruns, les cheveux courts, pas très grande, plutôt mince, elle ne rêve plus depuis longtemps… Elle positive et adore rire ou plutôt qu’on la fasse rire. Elle vit avec un homme, n’a pas d’enfants et n’en désire pas encore, préférant encore laisser place aux doutes sur son – ses – choix de vie, se persuadant que ce sont les bons. Pas malheureuse…


Ils travaillent ensemble, dans la même structure, et se voient presque tous les jours. Leurs regards se croisent parfois… Elle le trouve tellement séduisant qu’elle commence un jour, par une ambigüité soudaine, à l’introduire dans ses fantasmes, tout naturellement… Mais pour dire la vérité, elle avait fantasmé une fois déjà sur lui, il y a des mois de cela. Des fantasmes auxquels elle n’a pas le droit de penser… Elle respecte son compagnon.


Mais les fantasmes sont plus forts, le désir aussi et des images la submergent par moments. Et de son côté à lui, elle n’en sait rien mais ce serait étonnant.


Un jour, ils travaillent sur un projet commun depuis déjà un moment dans son bureau. L’après-midi touche à sa fin, il fait chaud dehors. Il est vêtu d’un jean clair et d’un tee-shirt simple de couleur noire (elle remarque que le noir lui va très bien). Il est bronzé à cette période de l’année. Nous sommes fin avril. Ses cheveux sont très courts comme elle l’adore chez les hommes. Il a encore mis ce parfum si envoûtant, qu’elle sent tous les matins quand ils se font la bise. Elle est sous le charme.


Elle porte une jupe noire et fluide, un tee-shirt près du corps, blanc, décolleté, laissant deviner un soutien-gorge blanc en dentelle, légèrement transparent. Sa chaîne en or plonge vers ses seins. Elle essaie d’être un peu séduisante. Elle a les jambes croisées et on voit déjà le début de ses cuisses.


oooOooo


Petit à petit les autres salariés quittent les bureaux et nous nous retrouvons seuls.


« Mais que regarde-t-il par moments ? Ma chaîne ou mon décolleté ? Bref ! »


Des images me traversent l’esprit… À ce moment je dois avoir l’air absente à ses yeux. Il doit se dire que je pense à autre chose et que ma concentration est perdue. Mais l’ambigüité est bien là et se lit dans les regards.



J’ébauche alors un sourire en le fixant droit dans les yeux. Il me sourit aussi. Je me sens gênée mais tellement bien à le regarder. Peut-être même que je rougis. J’aurais aimé lui répondre « Peu m’importe ce projet, je te désire, j’ai envie de t’embrasser et que tu me prennes dans tes bras, là, ici, maintenant… ».



Je reste là, interdite, à le regarder, et il me sourit à nouveau. Nos regards nous trahissent.


Est-ce que cet homme pourrait me désirer ? Non, impossible… Il a l’air tellement "droit" et moi je le suis sans conteste. Une jeune femme sérieuse et fidèle… Mais nos pensées nous trompent et ses yeux me le confirment. Il ne me regarde pas comme d’habitude, pas comme une simple collègue de travail.


Tout est allé très vite et je ne pense pas que nous ayons mesuré l’intensité du désir qui montait en nous…


Il me prend la main, et attendant de voir ma réaction, me regarde sans bouger. Immobile, je me laisse faire sans broncher, satisfaite de ce geste pourtant si inattendu et si interdit. À cet instant, il comprend que je lui appartiens et qu’il peut faire tout ce qu’il souhaite de moi… Sourires, puis son visage s’approche du mien, je sens d’autant plus ce parfum enivrant qu’il dégage… il commence à m’embrasser dans le cou… J’adore ça. Des baisers à la fois tendres et forts, sensuels comme je n’en avais jamais eu auparavant. Ses mains tiennent ma taille puis glissent sur ma jupe pour aller caresser délicatement mes cuisses.



Tout en me disant que cet homme est en plus attentionné, mon excitation augmente.



Je le suis donc jusque-là. Nous éteignons la lumière des locaux au passage.


Cette salle, d’habitude claire, était sombre car un store fermé se trouvait dans l’alignement des fenêtres. L’ambiance était douce et feutrée. Au milieu de la pièce, une grande table ovale et des chaises. Tout est silencieux.


Nous nous enlaçons de nouveau.


À mon tour, j’ose poser mes mains sur sa taille, puis sur ses fesses si… Je glisse alors mes doigts sous son tee-shirt. J’aime le contact de nos peaux, son souffle dans mon cou, la sécurité de ses bras. Nous nous embrassons ; je sens sa langue contre la mienne, une chaleur m’envahit et le plaisir est intense. Alors que ses mains remontent le long de mes cuisses, je caresse son sexe à travers son pantalon et devine alors un membre dressé, excité. Ses mains tour à tour sur mes seins, puis sous ma jupe ; je n’en puis plus !


Nous pouvons difficilement nous arrêter là.


J’enlève mon haut pour lui laisser la vue sur ce soutien-gorge arrogant de transparence. Ça a l’air de lui plaire. Il en sort mes seins, mes tétons pointent et il les goûte avec délice et envie après les avoir regardés.


Assise sur la table, les jambes écartées, je sens ses doigts sous ma jupe qui découvrent le string en dentelle que je porte et qui commencent à pénétrer au plus intime de moi-même. Ces caresses sont du plaisir à l’état pur. Je sens deux doigts coulisser en moi, dans un va-et-vient délicat. Comme j’en veux plus, je déboutonne son pantalon et le fait glisser. Ma main pénètre dans ce boxer sexy pour saisir son sexe si imposant. Je lui demande alors de s’asseoir à son tour sur la table, et face à lui je me baisse vers son sexe, commence à le lécher et à le sucer tout en lui caressant les boules. J’aime ça, et lui aussi je pense.


Sa peau à cet endroit est lisse. Il se rase et n’a donc aucun poil, ce qui est très agréable. Il me touche les seins pendant que je m’occupe de lui. Excité, le pénis rougi, il me rassoit sur la table, écarte mes jambes et commence à me pénétrer doucement. Son sexe n’est pas plus long mais plus gros, beaucoup plus que celui que je sens d’habitude, et c’est une sensation nouvelle qui m’envahit. Il entre et sort avec facilité et en même temps je le sens bien. Nous nous embrassons et ça m’excite d’autant plus. Se retirant doucement, il me met de dos et m’attrape par la taille avant de commencer à me pénétrer. Il regarde mes seins par-dessus mes épaules. Ce va-et-vient puissant reprend et je sens mes fesses le cogner avec force. Nous sommes nus, corps contre corps et le désir que j’essaie de réprimer finit par exploser. Je jouis et des cris m’échappent. Mon esprit quitte mon corps et je ne suis plus là pendant quelques secondes.


C’est très intense. Après, je lui saisis le sexe et le dirige vers mes fesses.



Je me sentais suffisamment en confiance avec lui pour qu’il me sodomise, pour la première fois, non sans appréhension. Il a été très doux et moi très réceptive. Je dois dire que je n’avais jamais éprouvé ça. Il m’a pénétrée par à-coups sans vouloir me faire mal ; petit à petit son sexe entrait, forçait légèrement et enfin s’est englouti dans mon cul. Le plaisir que j’ai ressenti est indescriptible. Il faisait des mouvements, doux, lents puis plus rapides une fois qu’il s’est senti à l’aise et sûr de mon plaisir. Je l’ai finalement senti s’arrêter et se contracter, il a joui.


Il s’est retiré, m’a prise dans ses bras et embrassée dans le cou.



Je ne ressentais que du bien-être. Peut-être allait-il laisser la place à la culpabilité, plus tard ? Qui sait ?


Nous nous sommes rhabillés avant de nous quitter pour nous dire à demain.


oooOooo


Je suis restée un moment dans ma voiture, perdue, repensant à ce qui venait de se passer. Ce jour-là, je crois bien que j’ai réalisé un fantasme.


Cela dit, j’en ai encore pleins d’autres dans la tête avec cet homme, cet ours… Alors, faut-il ou non les réaliser, nos fantasmes ?


J’ai envie de répondre OUI !