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n° 11348Fiche technique20963 caractères20963
Temps de lecture estimé : 12 mn
27/04/07
Résumé:  Cette histoire m'a été inspirée par une internaute, certainement aussi passionnée par la vie que moi. C'est elle qui a enclenchée l'introduction notamment. Je la remercie chaleureusement.
Critères:  fh collègues travail toilettes hsoumis fdomine chaussures fellation cunnilingu pénétratio sm délire
Auteur : Balou  (Petit nounours....)            Envoi mini-message
L'homme nu

Je suis au bureau. À l’heure du déjeuner, tout le monde est parti manger sauf moi. Je préfère rester devant mon écran pour écrire ou lire les textes qui se gravent dans mon esprit et qui me permettent ainsi de prendre un de mes plaisirs favoris : l’onanisme.


Je suis un grand brun au torse velu, musclé dans cet élégant costume anthracite, avec cette chemise rose au ton assorti et cette cravate qui sied à merveille à l’ensemble. Voici tel que je suis, un cadre dynamique et érotomane.


Elle est brune également. Grande et fine, presque maigre, les cheveux mi-longs en aile de corbeau lâchés sur les épaules, elle est vêtue d’une robe courte en dentelle noire, moulante et décolletée, faisant ressortir sa menue poitrine et les formes légères de son ventre, de ses hanches et ses cuisses. Ses jambes sont guindées de superbes bottes à talons aiguilles, noires elles aussi. Je remarque son nez en trompette, moucheté de quelques taches de rousseur.


« Une Cléopâtre des temps modernes », me dis-je.


Ses yeux verts brillent de mille feux. Sa bouche joliment dessinée est une invite au baiser. Elle s’appelle Clotilde.


À son entrée dans mon bureau, je me lève, surpris et angoissé de voir cette femme ici, sur mon territoire. La pause de midi est un moment privilégié où je conserve jalousement mes secrets.


Voici enfin cette femme qui, en quelques jours, est entrée dans ma vie comme une tornade d’érotisme. J’espère secrètement qu’elle va apporter un peu de sang neuf à mon imagination déjà débordante.


Je n’ai jamais connu de femme comme celle-ci. Séduire une fille au corps de rêve a toujours été un désir ardent. Le virtuel, je le sais, permet des rencontres imprévues et inimaginables. Mais là cette exquise apparition m’angoisse tout de même, mais finalement je ne regrette pas qu’elle soit là. Je pense qu’elle est coquine et que je vais prendre beaucoup de plaisir en sa compagnie.


Elle s’avance vers moi en plantant son regard dans le mien. Je la désire, je souris. Sa main vient déboutonner le bouton de ma veste. Elle baisse son regard vers mon entrejambe, le tissu de mon beau pantalon à pinces est tendu, je bande déjà comme un incube. Alors doucement elle vient défaire ma ceinture et déboutonner mon pantalon qui tombe à mes chevilles en se tire-bouchonnant.


Devant moi, mon boxer noir est raide. Elle approche sa bouche et souffle un air chaud à travers le tissu, ce qui me fait frémir. Elle doit sentir l’odeur de mon intimité qui lui emplit certainement l’esprit d’images de plaisir. Elle prend son temps, pour faire monter le désir. C’est un moment délicieux je le sais, mais c’est en même temps un moment de torture pour moi. J’ai tellement envie d’elle, de sa bouche. Mais je sais que plus l’attente est longue, plus le désir est brûlant et plus forte sera la jouissance. Alors je dois me faire violence et prendre mon temps. Elle le sait, je le sens.


Clotilde est une créature que tout homme normalement constitué aimerait avoir dans son lit. .


J’ai envie d’elle à en mourir, cette femme m’excite. Elle n’est pas comme les autres, elle a un truc en plus. Outre sa beauté, elle est coquine et assoiffée de plaisir certainement.


Doucement je baisse mon caleçon. Je vois ses yeux briller, sa langue lécher ses lèvres. Je la regarde intensément, je me noie dans ses yeux verts. Encore un peu et la hampe tressaute devant elle.



Elle admire mon ogive violette que met en avant ma circoncision. La verge, je l’empoigne et mes doigts coulissent sur le tronc. Je regarde ma Maîtresse, elle est debout maintenant face à moi, elle est en cuissardes noires et porte un body assorti qui laisse sa délicieuse et ronde poitrine se tendre vers moi.


Je suis agenouillé devant elle. Elle s’avance encore davantage. Enfin, ma bouche se colle à son ventre. Mes doigts vont et viennent sur moi, je me masturbe pour Clotilde.


Je sais ce qu’elle veut ma Maîtresse, je suis son mâle, son objet de luxure, son étalon d’amour. Alors, je me baisse, ma langue quitte l’abricot de miel, pour venir lécher le bas de ses bottes. Elle bouge. Le cuir grince, il est raide comme ma hampe.


J’embrasse chaque parcelle de ses cuissardes, ma langue monte et descend, en laissant à chaque passage la trace de ma salive.



Je m’empoigne. Elle est là devant moi, debout. Mes yeux se posent sur son ventre plat, puis remontent vers ses seins. Bientôt, je le sais aussi, je jouirai entre ses deux globes. Les tétons sont superbement érigés. De couleur caramel, ils me donnent envie de les sucer. Elle, elle se les caresse. Ses doigts aux ongles longs rouge sang pincent tendrement les mamelons sensibles. Plus haut, je vois également sa bouche pulpeuse, aussi rouge que ses ongles. Les lèvres s’entrouvrent, un bout de langue rose apparaît.


J’accélère ma masturbation. Je frotte mon gland violacé contre ses bottes noires, je leur fais l’amour frénétiquement, tout dévoué à ma déesse. Je n’en peux plus, je transpire abondamment. Mais je sais au fond de mon âme que je dois encore me retenir, ma Maîtresse appréciera davantage. Je donne de puissants coups de bassin. Ma Maîtresse vient de rapprocher ses pieds, ainsi elle emprisonne ma verge entre les deux bottes. Je hurle de joie, car le frottement est terrible, le cuir est si doux. Je me dois d’aller et venir entre ses noires cuissardes. Elle est si belle avec ses hauts talons, ma Maîtresse.


Toujours à genoux devant elle, j’entends :



Les mots claquent à mes oreilles, tels des coups de fouet.


Je lâche ma hampe d’incube, je me retire d’entre les bottes de ma Maîtresse et me relève. Elle vient vers moi. Je suis toujours plus grand qu’elle malgré ses cuissardes à hauts talons. Elle plaque contre mon torse sa main droite. Je plonge par défi mon regard au fond de ses yeux verts et…


Avec une force inouïe, elle m’arrache ma chemise. Les boutons voltigent aux quatre coins du bureau. Seule ma cravate reste suspendue à mon cou. D’un coup d’ongle rapide, elle fend le tissu de soie, mon dernier vêtement tombe à terre. Elle me regarde intensément, un bout de langue rose vient poindre au coin de ses lèvres.


Je sursaute. La main qui vient de fendre ma cravate se pose sur ma verge. Les doigts longs s’enroulent autour du tronc. Lentement, elle débute sa masturbation.



Elle crie presque maintenant, d’une voix rude.



Mes jambes tremblent, je suis au bord de l’explosion.



Oh oui, je le sais.


Elle me lâche. Ma hampe tressaute, esseulée devant moi. J’ai mal, mal de ne pas jouir. Mes bourses sont pleines, et remplies du nectar pour ma Maîtresse. Je transpire, j’ai soif, j’ai envie d’elle là, dans l’instant. Je vais y aller, il le faut, il me la faut !


J’avance et… Elle se retourne.



Elle lance sa main aux ongles acérés vers mon ventre. Une brûlure.



Je saigne un peu sous le côté gauche.



Elle s’approche encore davantage de moi, elle me frôle presque. Mon gland violet cogne contre sa hanche.



Je n’en pouvais plus, je voulais jouir pour elle vite, très vite !



Elle s’agenouille devant moi. Ses cuissardes crissent délicieusement, j’adore ce froissement du cuir, il est si érotique. Elle va me sucer, je pense défaillir.


Elle ouvre sa pulpeuse bouche. Ses lèvres sont si proches de mon gland que je donne un léger coup de bassin. Le dôme violet effleure ses lèvres de soie, juste un peu. Elle me regarde et rejette sa brune chevelure en arrière, elle se met à rire à gorge déployée.


Je me sens tout penaud lorsque sa langue se pose sur ma hanche éraflée. Elle lèche mon sang, tel un vampire. Ses yeux brillent de mille feux.



Je ferme les yeux dès l’instant où elle débute la caresse de son bas. La sensation est extraordinaire. C’est doux, frais et chaud à la fois. Je me sens gonfler davantage. Mon sexe est devenu un énorme gourdin, je suis devenu un démon, debout devant une reine, ma Reine.


La Reine des vampires… Cette idée va me faire exploser.


Elle s’en rend compte et stoppe sa caresse.



Elle s’allonge sur la moquette en me tendant l’extrémité de ses bottes. Moi debout je les rapproche, puis j’enserre ma verge entre elles. Je me branle ainsi debout face à ma Reine en donnant de puissants coups de reins. Le contact est froid, rude. Ma verge me fait souffrir, elle brûle ainsi irritée par les cuissardes. Mais c’est aussi délicieux. Souffrance et plaisir de faire plaisir. Ainsi je me rends compte que l’explosion est retardée. Je souffle comme un taureau.



En effet, je la vois devenir rouge, rouge de mon sang !



Sa voix me brûle.


Elle se redresse un peu. Sa brune chevelure plonge vers mon ventre.


Je plonge, je tombe dans sa bouche chaude. Cet antre m’aspire entièrement, je vais partir dans l’instant.


Ooohh Clotilde !


Un hurlement !


Mon hurlement !


Je crie de bonheur de me voir pomper par cette femme, agenouillée devant moi. Elle a plaqué ses mains sur mes fesses qu’elle pousse vers elle pour que ma hampe puisse pénétrer complètement sa bouche, je m’enfonce dans sa gorge profonde… Elle a maintenant le nez dans la toison de mon pubis, sa gorge m’avale encore davantage.


Comment une femme si fragile peut-elle me gober de la sorte ? Telle est la question qui transperce mon cerveau lorsque mon amante relève son visage vers moi. Son regard me brûle, il m’enflamme littéralement les sens. Ses petites mains recueillent mes lourdes bourses, elle les caresse divinement.


Un frisson parcourt mon épine dorsale. Je vois ses lèvres distendues par l’imposant diamètre de ma verge. Elles sont soudées à ma peau. Sa langue prend le relais, elle se retire lentement et ses petites dents raclent la fine peau de mon sexe. Je la regarde et me laisse faire par cette Reine de la fellation. Mon gland violacé tressaute maintenant sur son menton. Elle sourit, puis souffle sur ma queue en me lapant comme une lionne. Elle bave.


Je sursaute. Elle vient de me mordre la cuisse droite. Une toute petite morsure. Un picotement court dans toute la jambe. Elle colle ses lèvres contre la blessure, elle me boit. De sa main libre, elle me masturbe lentement, très doucement.


Je ne ressens aucune douleur. Par contre une boule de feu irradie mon ventre. Je gémis. Des spasmes contractent mon abdomen, elle continue à me boire. Je hurle à nouveau lorsque je vois, et surtout je sens que ses doigts cessent leur caresse masturbatoire, car sa main enserre fortement ma hampe. Elle la presse entre ses petits doigts comme pour en extraire mon jus. Halluciné, je vois mon gland s’empourprer davantage, il grossit encore. Je suis au bord de l’évanouissement. Cette femme vient de provoquer des dizaines de petits orgasmes, sans pour autant enclencher une éjaculation. Je transpire abondamment, des gouttes de sueur tombent dans sa brune chevelure, et je continue de crier ma joie au-dessus d’elle avant de tomber à la renverse sur la moquette de mon bureau.


***


J’ouvre les yeux. Elle est au-dessus de mon visage. Elle sourit en se passant la langue sur ses lèvres.



Puis elle se baisse encore, sa bouche se colle à la mienne, nous nous embrassons passionnément. Sa langue virevolte en moi. Ses fins bras enserrent ma tête. Elle est assise sur mon torse, je suis bien.


Le trou noir.


J’ai l’impression de tomber encore et toujours, loin plus loin vers les ténèbres.


***


Le silence. C’est le silence qui me réveille. Ma tête bourdonne. Je suis nu, assis sur la moquette de mon bureau. J’ai la bouche pâteuse, mon sexe flasque pendouille entre mes cuisses. Le membre est maculé de sang séché. Je reste un moment perplexe avant que le flot des souvenirs ne jaillisse tel un geyser dans mon esprit.


« Mon Dieu, c’est cette femme, elle s’est abreuvée à moi ».


Je me souviens maintenant clairement qu’après notre câlin, elle s’est à nouveau jetée vers mon bas-ventre. Je me rappelle avoir vu ses lèvres s’écarter, sa langue longue et rose jaillir, puis j’ai vu ses crocs s’avancer vers le tronc de chair et le gland violacé. Ensuite elle plongea. Je hurlais à nouveau, fou de terreur cette fois.


Ensuite je me suis senti aspirer dans sa bouche, complètement sucé, pompé, asséché. Je ne pouvais plus bouger, car j’étais paralysé. Elle mangeait mon sexe, elle le pressait dans sa gorge. D’entre ses lèvres, des perles rouge sang coulaient. J’éjaculai de nombreuses fois en me tordant de joie malgré ma terreur.


Maintenant je reprenais mes esprits. Lentement je me levai, je m’appuyai à un fauteuil. Mes cuisses me faisaient souffrir, je me sentais lamentablement usé, laminé comme si un 38 tonnes m’avait percuté. Je découvris mes vêtements froissés posés sur mon bureau. La pendule affichait 13h00.


Comment ? Seulement 30 minutes s’étaient écoulées depuis que cette femme avait franchi la porte ?


Je ne comprenais plus et m’habillai en toute hâte en boutonnant mon veston afin de cacher ma chemise déchirée. J’enfournai ma cravate découpée dans un tiroir et filai vers la fontaine à eau pour me rafraîchir.


L’après-midi se déroula calmement. Mon assistante ne me fit aucune remarque sur le fait que je travaillai habillé de ma veste et le col de chemise déboutonné. J’avais chaud, je brûlai intérieurement, j’avais continuellement soif. À plusieurs reprises, je m’esquivai aux toilettes et m’enfermai dans la cabine pour vérifier l’état de mon sexe. Celui-ci me lançait, il me piquait. Mes bourses elles aussi devenaient plus lourdes, elles se balançaient entre mes jambes velues.


Toc ! Toc !


On frappait à la porte des toilettes.


Je restais interdit, sans bouger.



J’hallucinais ! Le cauchemar recommençait.


Je vis la poignée bouger. Il me semblait bien avoir fermé la porte à clé. Pourtant elle s’ouvrit lentement.



Elle était là. Elle me souriait.



Je plongeai mon regard dans ses yeux émeraude en sentant une violente érection se déclencher. Elle s’avança encore. Je n’avais pas remarqué immédiatement qu’elle était entièrement nue. Son corps longiligne se colla à moi.



Je posais mes fesses sur le couvercle des toilettes. C’était froid.



Je plaquai mon visage contre sa noire toison. Elle prit ma tête entre ses mains et l’appuya fortement contre son ventre. Elle gémissait, ma langue la pénétra, je la buvais à mon tour. C’était chaud, sucré, mielleux. Je humai son odeur épicée, un parfum oriental que je connaissais bien… Je passai mes doigts entre ses fesses, elle continuait de gémir. Je sentais qu’elle fondait complètement. Cette femme était beaucoup plus douce que l’autre, et pourtant c’était la même personne que je suçai en cet après-midi de printemps.



Elle prit appui sur mes épaules en y posant ses mains, puis cuisses écartées elle coulissa lentement vers ma hampe fièrement dressée. Immédiatement je me retrouvai au chaud. Les picotements d’avant avaient disparu. Elle montait et descendait sur ma tige de chair.



Nous haletâmes trop bruyamment à mon goût. Je fus saisi par l’angoisse.



Elle lisait dans mes pensées, j’en avais la désagréable impression.


Je sursautai. Elle venait de me mordre le lobe de l’oreille droite. Elle jouissait soudée à moi. Elle me serrait fortement en criant des « Oui, oh oui, oui oui » comme une litanie. Je réussis à la maintenir dans l’axe en plaquant fermement mes mains contre ses fesses. Hélas pour moi, je ne réussis pas à jouir.


Amusée, elle me regarda intensément, toujours assise sur moi. Ensuite sa bouche embrassa mon cou, mes joues, mon menton. Son haleine était mentholée, j’adorais.



Clotilde se tenait à nouveau debout devant moi.



Je souriais en lui rétorquant :



Elle me foudroya du regard. Un regard noir !



Puis elle sortit en rigolant. Je me retrouvai tout con, assis sur la cuvette des chiottes, avec un menhir entre les jambes.


***



Retour sur terre. Je quittai Clotilde un peu à regret.


Vanessa me regardait bizarrement.



Vanessa éclata de rire.



Un grand moment de solitude m’envahit.



À son tour, ma femme eut l’air ahuri.


Je lui lançai :



Je compris le quiproquo. Nous éclatâmes de rire devant nos tasses de café du matin.


Fin



Balou, hiver 2007