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Temps de lecture estimé : 29 mn
30/04/07
Résumé:  Ben je voulais aller au bois finalement je suis allé au ciné... le film pas terrible mais ma voisine si... et après la séance c'est un peu chaud.
Critères:  fh hbi asie extracon cinéma volupté fdomine intermast cunnilingu préservati pénétratio hdanus humour
Auteur : Domi Dupon  (Homme plus tout à fait du bon côté de la cinquantaine)            Envoi mini-message
La séance, c'est après le ciné

Comment un petit tour au bois se termine au ciné !


Ben voilà, je suis chocolat ! Ma chère et tendre épouse vole avec ses copines vers Sofia, capitale de la Bulgarie (juste pour montrer que je suis pas trop nul en géo) pour un voyage culturel. Quant à moi, comme un con, je suis planté devant les affiches du cinoche de ma petite ville provinciale, me demandant lequel de ces films sera le moins minable pour parachever cette soirée merdique. Pourtant, elle s’annonçait prometteuse, cette soirée…


Après avoir dialogué toute la semaine avec un mec sur "xxxxx" (emplacement publicitaire à négocier), nous avions convenu d’un rendez-vous dans un petit bois que je fréquentais régulièrement. Généralement, je n’ai pas une confiance excessive en la crédibilité des contacts noués sur le net. Seulement, nous étions à la sortie de l’hiver, saison qui ne se prête guère aux aventures bucoliques, les seules que je m’autorise. J’avais envie de sentir une queue bien tendue fouir ma bouche ou/et mon cul. De plus, le mec était sympa, convaincant. Bonus, il avait l’air de réellement connaître ce coin de rencontre. Les "solides arguments" qu’il m’avait fait valoir/voir avec sa cam avaient fait le reste et j’avais accepté son rancart.


J’arrivai un peu en avance sur les lieux du crime. Je poireautais une quarantaine de minutes avant d’admettre que je m’étais fait baiser ou plutôt que ce ne serait pas ce soir que je me ferais baiser par cette queue magnifique qui rendait si bien à l’écran. J’ai encore dragué dans le coin une bonne demi-heure espérant trouver un substitut valable. Après tout, je n’étais pas marié avec mon poseur de lapin et une bite en vaut une autre, quoique… Mais ce n’était pas mon soir. Déjà, il n’y avait pas foule et les quelques "donneurs" potentiels ne m’inspiraient pas du tout. Écœuré, je renonçai. Me retrouver seul chez moi avec Internet pour seul compagnon de lit, pas terrible ! Lapin trop frustrant ! Désir de concret trop fort pour m’amuser avec ma cam !


D’où dérivatif, cinoche ! Matant les affiches, j’hésite entre la comédie franchouillarde et le thriller américain. Je n’ai pas réellement envie de rire par contre le thriller me permettra sans doute de satisfaire, par procuration, mes envies de meurtre.


Quand je pénètre dans la salle, je me rends compte que celle-ci, bien que plus fréquentable, n’est guère plus fréquentée que mon petit bois. En étant optimiste, une bonne vingtaine de spectateurs. L’habituelle bande d’ado "assis" dans les premiers rangs, le très jeune couple planqué dans un coin pour mieux se bécoter, quelques spectateurs lambda, en famille ou en solo. Pas de problème, donc pour trouver une place bien située : dans les derniers rangs et si possible au centre face à l’écran.


Alors que je descends la travée centrale cherchant la place idoine, j’aperçois ma banquière. Quand je dis ma banquière, c’est pour faire chic. Lay Houay Dupuis, Eurasienne d’une quarantaine d’années, est la personne avec qui je suis en contact pour la gestion de mes comptes. Travail guère compliqué au regard de la simplicité de ma situation financière. Prétendre que je la connais serait donc un euphémisme. Dire que c’est une relation est encore trop fort. Simplement, nous avons de bons rapports aussi anodins que superficiels. Lors de nos (brèves) rencontres, nous échangeons souvent quelque plaisanterie innocente et j’ai la fatuité de croire que parfois son sourire n’est pas seulement commercial.


Manifestement, elle est seule. Assise au milieu de la dernière rangée. Quatre ou cinq places sont libres à sa droite et autant à sa gauche. Solitude volontaire ou attente éventuelle de renfort, telle est la question qui me passe par la tête. Je l’observe un instant. À son attitude relâchée, tête plongée dans un bouquin, je conclus qu’elle n’attend personne. Sans plus réfléchir, je m’engage dans l’allée et :



Levant les yeux de son livre :



Sourire poli de la dame à ce rappel ironique à sa profession.



Oups, j’aurais peut-être dû réfléchir avant de dire ça !



Ouf ! Ses conditions n’en sont même pas. Elle a de l’humour.



Je suppose que j’aurais dû en profiter pour lancer des allusions fines du style « Mais comment, une jolie femme comme vous n’a-t-elle pas une nuée de chevaliers servants pour l’accompagner ». Sauf que je ne suis pas doué du tout pour ce genre de trucs. Au lieu de ça, je mets les pieds dans la mare :



Avouez que c’est plutôt lourdingue comme remarque. Heureusement, elle est bon public ou alors mon charme agit déjà.



Au ton de sa réponse, je comprends que le sujet est douloureux.



Réponse sourire signifiant : pas grave. Elle enchaîne :



Plongeant ses yeux noirs dans les miens (ces yeux en amandes, légèrement bridés, my God !), posant sa main fine sur mon bras, elle rajoute dans un murmure :



J’en reste bouche ouverte, mâchoire pendante, muet. Drôle de gonzesse ! Plus que ses mots, c’est l’intensité de son regard qui m’a pétrifié ; le message qu’il fait passer, à la fois ironique, sensuel, pétillant de malice. Heureusement, je suis sauvé par le gong : les lumières s’éteignent. Les premières bandes annonces sont lancées. Cela ne l’arrête pas. Se penchant vers moi, approchant sa bouche de mon oreille, elle me lance une nouvelle pique :



Son souffle dans mon oreille, son parfum oriental titillant mes narines. Ça me picote dans la colonne vertébrale. Plus d’une décennie qu’une femme ne m’a pas fait cet effet. À mon tour, je m’incline vers elle, me penche à son oreille, oreille qu’elle a gentiment ourlée sans boucle inutile :



Immédiatement sa bouche à mon oreille :



Bon d’accord, elle se fout de ma gueule. Ok, nous allons être deux. Ma bouche à son oreille :



Une mesure de silence et je rajoute :



Ma voisine part dans un éclat de rire à réveiller un mort. Venant de la salle :



Madame Dupuis, hoquetant, s’agrippe à moi pour essayer de calmer son fou rire. Je sens son sein, ou plutôt son absence de sein contre mon épaule. Pas de soutif sous son chemisier. Une petite (toute petite) framboise ferme se frotte à mon t-shirt. Ses cheveux me chatouillent le nez. Pas possible, j’ai un début d’érection. Enfin, elle retrouve son calme, son souffle, son sérieux. Elle s’écarte de moi avant de nouveau se rapprocher :



Le film commence. Fin du premier round. Le début du film est parfaitement prévisible. Je retrouve avec plaisir une vieille habitude d’étudiant (oui, je sais c’était avant la guerre !) : délirer sur le film en direct, ricaner sur le jeu des acteurs, anticiper sur les actions. Depuis son fou rire, une connivence s’est établie. Chaque commentaire est accompagné d’attouchements complices. Main sur la manche de son chemisier. La soie, c’est quand même autre chose que l’acrylique. Sa main sur mon bras dénudé. La douceur de celle-ci, autre chose que la rugosité de certaines mains qui m’ont tâté les fesses. Nos épaules ne se quittent plus guère, secouées par les mêmes rires silencieux. Son jean contre mon jean. Son petit sein gauche en contact intermittent avec mon bras. J’en oublie parfois le film, imaginant ces deux petits oisillons douillettement nichés dans la soie. Certainement plus petits que les miens mais avec un tout autre galbe. Les empaumer ! Les mignarder. Sans doute tiennent-ils dans mes mains. Plusieurs fois, à la banque, j’ai eu l’occasion de les apercevoir dans l’entrebâillement opportun d’un corsage. Jusqu’à ce soir, ils n’étaient que seins de femme esthétiquement plaisants. Ils me rappelaient mon premier flirt, ses seins d’adolescente que je tripotais maladroitement à travers l’étoffe de son pull.


Peu à peu, notre comportement change. Le génie du réalisateur se révèle enfin. On s’intéresse au film. L’angoisse qu’il génère nous atteint. Son épaule se fait plus lourde, son genou se soude au mien. Soudain, sa main cherche, trouve ma main et la presse convulsivement. Ma compagne a peur. Je dois avouer que je ne suis pas des plus rassurés. Cependant, lorsque la tension retombe, sa frêle menotte ne me lâche pas, son genou ne se décolle pas. Drôle d’atmosphère. Nous ne parlons plus. Ses yeux sont fixés sur l’écran. Les miens aussi mais une partie de mon esprit est accaparée par cette promiscuité féminine, sans ambiguïté. Passé le moment initial d’excitation et d’étonnement, je ne sais trop où je nage. Je ne suis pas sur mes terres. Je me sens bien avec elle mais j’ai la trouille de ce qui peut arriver, de ce qu’elle attend de moi. Pour l’instant, l’intérêt apparent que nous portons au film me dispense d’agir.


La séance se termine. Avant même que les lumières ne se rallument, dès l’apparition du traditionnel "The End" sur l’écran, Lay Houay lâche ma main et son corps s’éloigne. Impression qu’on m’arrache quelque chose. Comme souvent, lorsque le film est bon, les spectateurs ne se lèvent pas immédiatement, prenant le temps de retrouver leurs esprits, de réintégrer la réalité sans précipitation. Je réintègre lentement le présent. Lay Houay réintègre avec félinité la position verticale et marche vers l’allée latérale. Je me lève à mon tour et la suis. Silhouette longiligne. Épaules de sportive. Pas de hanches. Petit cul étroitement moulé dans son jean noir. Cuisses fines dont la musculature tend la toile de son futal sans la déformer. Longues jambes montées sur des hauts talons. Ainsi, elle doit bien me rendre dix centimètres. Si ce n’était la féminité de sa démarche, avec ses cheveux courts si peu coiffés, elle ferait un magnifique travesti.


Je comprends mieux pourquoi elle a pu m’émouvoir : son côté troisième sexe ne pouvait me laisser indifférent. Bon d’accord, je me cherche des excuses pour m’être laissé charmer par une gonzesse. Nous sortons silencieusement de la salle. Moi, deux pas derrière elle, profitant au maximum de son déhanchement délicieusement troublant. Je ne peux pas la quitter (et je n’ai pas envie de) la quitter comme ça. Mais c’est une nana ! Toute son attitude durant la projection montre que je ne lui suis pas physiquement indifférent. Et c’est justement le problème ! Il y a une éternité que je n’ai pas joué ce rôle. M’enfin ! Paraît que c’est comme le vélo !


Je la rejoins dans le hall. Nous échangeons un sourire à la fois complice et gêné. Je lis l’attente dans son regard. Eh oui, c’est moi l’homme, le "mâle". Je me jette à l’eau au moment où nous franchissons la porte et que l’air frais nous rappelle que nous sommes encore loin de l’été.



Douche froide.

Déception et soulagement.

La déception l’emporte nettement.

Cela doit se voir.



Sans attendre ma réponse, l’Eurasienne me saisit le bras et m’entraîne à sa suite…




****************




Vous me mettrez un doigt


En chemin, elle monopolise la conversation sans aucun mal. Elle m’explique qu’elle habite une petite maison bourgeoise blottie au fond d’un jardin. Cette propriété est tout ce qui lui reste de son père, officier de l’armée française. Il a combattu en Indochine. Il en est revenu avec la mère de Lay Houay dans ses bagages. Je l’écoute d’une oreille distraite, effrayé et excité par la situation dans laquelle je me suis mis. Sûr qu’elle n’a pas l’intention de passer la soirée à enfiler des perles.


Heureusement pour moi, elle a dit vrai. Il ne nous faut pas cinq minutes pour arriver chez elle. Elle m’introduit dans sa "pièce à vivre". Soudain, je me sens un peu mieux. Une pièce comme je les aime. Pas du tout un de ces espèces de salon de poupée "suraménagé". Le mobilier est spartiate : un grand canapé en cuir plus de première jeunesse qui semble, néanmoins, très confortable, un meuble bureau fonctionnel avec ordo et chaîne hifi et des étagères, des étagères et encore des étagères. Sur celles-ci pêle-mêle, des bouquins et des cd. C’est effectivement SA pièce de vie. Qu’elle m’y ait fait entrer franco n’est certes pas sans importance : ce n’est pas une pièce qu’elle doit partager facilement. Elle pose une main sur mon épaule. Je sursaute.



Le contact de sa paume sur ma peau, glissant le long de mon bras… Je stoppe l’avancée de sa main à la hauteur de mon coude. Nos doigts s’enlacent tendrement. Vachement romantique !



Ses doigts compriment délicatement mon bras. Elle dépose un baiser rapide au creux de mon cou. Son corps s’appuie furtivement contre mon dos. À peine le temps de percevoir la fermeté de ses tétons contre mes omoplates que déjà, elle esquive.



Mon inquiétude est si visible que ça ? Drôle de nana ! Une seconde, tendre et féminine et la seconde suivante se comportant comme un mec. Excitant ce mélange. Après m’être servi un whisky ben tassé (je sens que je vais en avoir besoin), je m’intéresse à sa collection de cd. Je tombe en arrêt devant un vieux John Mayall, Blues from Laurel Canyon. Ça date ! Une éternité que je n’ai pas écouté ce truc. Je le mets dans la platine et vais m’asseoir contre le canapé à même la moquette. Le temps que passe le morceau d’intro, de savourer quelques gorgées de scotch, ma petite camarade est de retour.


Pour s’être mise à l’aise no problem ! Elle a troqué son ensemble jean/chemisier contre une robe d’intérieur. Robe fourreau noire qui épouse son corps comme une seconde peau. Robe probablement en soie, fendue de chaque côté quasiment jusqu’aux hanches. Pas vraiment de mots pour qualifier, l’érotisme que dégage cette tenue sinon "Danger ! High voltage !". Soho. Chinatown.


À son entrée, elle a baissé la puissance de l’halogène. La lumière ainsi tamisée sculpte ses hautes pommettes, accentue l’aspect diaphane de sa peau. Une héroïne de polar. J’en ai des frissons dans le dos. Qu’est-ce qu’une femelle de sa classe peut bien me trouver ?


Je vais pour me relever. Elle me repousse gracieusement mais fermement de son pied nu aux ongles laqués de noir.



Elle me tourne le dos, se penche pour saisir verre et bouteille. Position des plus suggestives qui rejette sa croupe en arrière. Quel cul ! La moindre marque de culotte serait indécente, tant la tension est vive. À moins d’un string très fin, Lay Houay a pensé que mettre une culotte serait une faute de goût. Certes, elle ne veut pas me violer mais manifestement, elle a bien l’intention de me convaincre de me porter volontaire.



Pas besoin de répondre. La bouteille dans une main, le verre dans l’autre, elle s’assoit à l’autre bout du canapé et tapotant le cuir :



Tout en parlant, elle promène le bout de son orteil le long de ma braguette.



Son pied abandonne mon sexe et force la manche de mon t-shirt. Ayant coincé mon téton entre deux orteils, elle l’étire, l’étire, m’attire, me tire vers elle.



Ses doigts de pied enserrent encore plus fort mon téton et tirent. Je ne résiste pas, d’ailleurs je n’en ai pas l’envie. Prenant appui sur mes mains, sans lâcher pour autant mon verre de pur malt, je glisse vers Lay Houay. Elle libère mon téton, repose sa jambe au sol. Sa main libre fourrage dans mes cheveux, poussant ma tête contre sa cuisse. Mes lèvres entrent en contact avec la peau nue. Instinctivement, ma bouche commence à baiser cette peau si douce, si féminine. Mes mains effleurent le pied lui prodiguant des caresses frôlantes, le touchant à peine. Du bout des doigts, j’en dessine les contours, provoquant certains sursauts lorsque j’atteins la plante.



Graduellement, mes mains délaissent le pied pour se soucier de sa cheville qu’elle a fine, puis de sa jambe à la musculature effilée. Mes caresses sont toujours aussi légères, aériennes. Je couvre sa cuisse, du haut du genou jusqu’à la lisière de sa robe, de baisers lécheurs, humides. Elle ouvre sa jambe, l’oriente de telle façon que je parviens à baiser l’intérieur de sa cuisse. Elle pousse un petit soupir.



J’interromps mes embrassades pour lui répondre :



La mâtine profite de ce que j’ai relevé la tête pour se tourner plus franchement vers moi. Je me retrouve la tête entre ses jambes, la bouche sur sa cuisse gauche. À sa gestuelle, je comprends qu’elle aimerait que je lui fasse subir les mêmes outrages que ceux subis par sa voisine de droite. Heureux hasard, nos envies coïncident. Mes mains et ma bouche l’entreprennent.



Une main pour chaque jambe. Ma bouche passe d’une cuisse à l’autre. Je baise, selon les opportunités imposées par ses mouvements, chacune des zones de son épiderme que mes lèvres peuvent atteindre. Je ne sais plus où donner de la bouche, ni même des yeux car pour être mieux accessible, Lay Houay, écartant ses jambes, a remonté le pan sa robe bien au-dessus de son pubis. J’ai une vision apocalyptique sur sa chatte. Déjà, c’est une vraie brune mais je m’en doutais un peu. Peau lisse jusqu’à l’entrecuisse, orée d’une forêt broussailleuse. Brousse où nul ciseau, nulle pince à épiler ne se sont aventurés depuis longtemps. De sa vulve ouverte suinte une blanche cyprine qui va s’engluer dans les poils alentours.



Mon index vient de se poser entre ses lèvres détrempées. Deux petits tours et déjà, ses secrétions épaisses habillent mon doigt. Je le porte à ma bouche et le suce lentement en plantant mes yeux dans les siens.



Joignant le geste à la parole, je me lève, j’éjecte mes chaussures et tombe mon futal.



Elle a raison : y a longtemps que Popaul n’a pas été à telle fête. Avec les mecs, j’éjacule quand je jouis du cul mais je bande très rarement. Quant à la dernière fois où j’ai bandé pour une gonzesse… Y a probablement prescription. Ma femme connaît mes penchants. Je ne l’ai pas touchée depuis des années. Ni elle, ni une autre d’ailleurs !


Lay Houay profite de mon déshabillage pour se servir un nouveau whisky et remonter, en tortillant divinement son petit cul, sa robe au-dessus de son nombril. Je m’assois en tailleur, face à elle. Elle pose les pieds sur mes épaules contrôlant ainsi mes approches, m’empêchant de mettre ma bouche où elle ne veut pas que je la mette. Ainsi positionné, à moins de fermer les yeux, je ne peux éviter sa foufoune dégoulinante. Elle est vraiment très excitante ainsi ouverte, ainsi offerte. Ma queue est si dure qu’elle en est douloureuse.



Sa voix s’éraille, déraille à mesure que son excitation croît. Mon regard la perturbe autant qu’un attouchement réel. Sans quitter sa minouche des yeux, j’avance ma main, majeur tendu vers son œil vertical. Toute son attention est concentrée sur mon doigt. Je m’immobilise à quelques millimètres de son bouton bien érigé émergeant de son noir buisson. Sur mon épaule, ses orteils se crispent dans l’attente. Je cherche son regard. Quand je le tiens, mon doigt effleure son clitounet. Elle ne peut empêcher un petit frisson, un léger sursaut. Son regard tente l’esquive. Mais je ne le lâche pas. Insensiblement, mon doigt lisse ses grandes lèvres, s’imprégnant au passage de sa mouille si abondante. Parvenu au bas de la vulve, mon majeur, lubrifié comme il l’est, s’introduit sans aucune difficulté entre ses fesses. Massant au passage son périnée, il s’enfonce jusqu’à ce que l’ongle cogne son mignonnet anus fripé, qui au toucher se contracte. J’effectue ainsi plusieurs allers-retours, terminant la progression au moment où mon pouce et mon index disjoints effleurent sa vulve mousseuse. Tandis que le corps du doigt pèse sur son sexe, l’extrémité appuie, chaque fois, un peu plus fermement sur son anus.


Je surveille attentivement ses réactions, guettant le moindre indice sur son visage, la moindre variation dans sa respiration. Mon majeur remonte entre ses lèvres en prenant bien garde de ne pas la pénétrer. À nouveau, je m’attaque à son clitounet en me montrant cette fois plus "pressant". Je l’écrase avec douceur contre son mont de Vénus. Elle ne peut empêcher sa respiration de se dérégler, entrouvre la bouche, passe nerveusement sa langue sur ses lèvres. Mon doigt tourne autour de son bouton d’amour, l’égratigne de la pointe de l’ongle mais sans jamais réellement le toucher. Sa respiration s’accélère. Pour la première fois, je perds son regard ; elle ferme les yeux. Elle se mord les lèvres. N’y tenant plus, dans un souffle :



Ce que femme veut… Mon maître d’œuvre appuie sur le bel encapuchonné, l’aplatit contre le mont, le plonge dans le flot de lave qui englue sa toison. Trichant un peu, je le presse entre mes doigts. J’accorde mes mouvements avec sa respiration qui, peu à peu, s’affole, déraille. Soudain, son ventre se contracte spasmodiquement. Son clitounet branle farouchement mon doigt. Plusieurs soubresauts. Une espèce de feulement. Relâchement. Rire.





****************




Avec la langue, ça fait quoi



Pour le sexe peut-être, pour l’alcool, il lui en faut manifestement plusieurs. D’autorité, elle s’empare de mon verre et me ressert une dose de cosaque.



Tout en parlant, son pied droit se retrouve sur le haut de mon chapiteau, glisse lentement. Pour lui faciliter la tâche (et un peu pour mon plaisir aussi), je change de position : je me laisse aller vers l’arrière en prenant appui sur mes coudes. J’ouvre mes jambes. Ses mignons orteils gratouillent mes bourses rétractées par le désir. Ma bite durcit encore et mon petit trou me démange. Une tache très identifiable souille mon slip.



Lay Houay, perverse, n’en arrête pas pour autant sa pénétration. Son pied s’enfonce toujours plus profondément entre mes fesses, les ouvrant (ce qui n’est pas difficile), sa cheville bute contre mon pénis, son gros orteil stimule mon anus.



Lay Houay insinue son pied entre mon slip et mon cul. Par je ne sais quelle gymnastique, elle le place de telle sorte que son gros orteil force mon petit trou. Je me plante littéralement dessus. Mes fesses oscillent sur ce pénis improvisé qui me vrille l’anus.



Son pied recule. Ma montée de spermatozoïdes aussi. Elle se réinstalle confortablement. Attitude délibérément provocante : jambes ouvertes, remontant aussi haut que possible le pan de sa robe, exhibant sa chatte toute poisseuse de la jouissance qu’elle vient d’éprouver et de son excitation retrouvée.



Lentement, elle renverse son verre et fait couler une bonne lampée d’alcool dans le creux de son nombril. Inondation assurée. Je fixe, hypnotisé, le liquide ambré débordant du minuscule cratère arrondi pour s’écouler paresseusement vers sa toison.



Pourtant, il se perd. Après un dernier méandre, il disparaît sous sa touffe. J’imagine l’alcool se mêlant à ses secrétions. Montée d’adrénaline. Sans plus attendre, je retourne entre ses cuisses. Ma langue dans son nombril, lapant fébrilement, asséchant en une seconde la cavité ombilicale. De cette source tarie, elle slalome sur les traces de la coulée d’alcool. Sous mes papilles, à l’impression rugueuse de la gnole succède la saveur mielleuse de la cyprine. Plus habitué à la fadeur du sperme, je suis très étonné de cette sensation plus suave laissant en bouche un léger arrière-goût opiacé.


Afin d’être plus confortable, j’abandonne la position "en tailleur" pour me mettre à genoux. J’attrape les pieds de ma belle amie et les emmène sur le canapé. Ainsi, son sexe m’est entièrement offert, entièrement ouvert. J’aurai également accès sans difficulté, si nécessaire, à sa porte de service. Tandis que ma langue poursuit le nettoyage de son buisson, mes mains cajoleuses remontent le longs de ses chevilles. Un pied sur chacune de mes épaules. Renvoyé pour la seconde fois à mes chères études. Regard navré vers ma belle qui est déjà sur ses pieds, sourire aux lèvres.



Elle se penche. Ses lèvres s’emparent des miennes, sa langue force ma bouche. Je l’attire à moi. À genoux, son corps s’abandonne contre le mien. Ses seins s’écrasent contre ma poitrine. Ma bite s’introduit entre ses jambes alors que le pan de sa robe, retombant, dissimule nos sexes. Ma tête de nœud cherche le chemin de son temple d’amour. Un instant, je crois pouvoir la pénétrer. L’humidification intense du lieu facilite mon avancée. Habilement, elle détourne mon pénis de son objectif. Ma hampe glisse, se plaque contre son sexe entre ses lèvres brûlantes. Lay Houay referme ses jambes, emprisonnant ma queue raide entre ses cuisses fermes. Ses mains ouvrent mes fesses, deux doigts appuient contre mon rectum. Si ce jeu se prolonge, je vais décharger entre ses cuisses comme le premier puceau venu. Mon amante sait ce qu’elle veut et ce qu’elle fait. Quelques secondes avant l’inéluctable, elle rompt son baiser, se relève prestement. Sans plus de façon, elle fait passer sa robe au-dessus de sa tête, la plie et la dépose sur l’écran de l’ordinateur. Petits seins mais aux chairs gonflées, fermes ! Quelle tenue ! Les tétons tendus regardent le plafond. Revenant vers le canapé :



Je tombe t-shirt et slip. Si je suis plutôt fier de mon érection et de mon petit cul encore très montrable, il n’en est pas de même de mon ventre. Face au sien qui n’a jamais eu besoin de crème anticellulite mes abdos kro font pitié. Je me sens aussi un peu gêné de lui montrer mon corps exempt de toute pilosité. Aucun commentaire, aucun coup d’œil entendu. Simplement, de nouveau offerte, les pieds sur le divan :



Donc acte ! Moteur ! Je reprends la scène où je l’avais laissée. Ma bouche sur son sexe ; mes mains entourant ses chevilles. Nouvelle dégustation d’un minou bien réhydraté depuis mon premier passage. Mouvement de son corps. Son torse contre mes cheveux. Ses mains viennent chercher les miennes, les attirent pour les plaquer contre ses seins. Au passage :



Maman m’ayant bien élevé, je ne lui réponds pas car j’ai la bouche pleine. Délicatement, mes doigts pincent ses tétons.



Par contre j’ai le droit de bouger le reste. Mon nez frictionne affectueusement son clitounet contre lequel il s’appuie. Ma langue s’engage entre ses lèvres en feu (private joke MASH). Une chose dont mes amants ne se plaignent jamais : la longueur et la dextérité de ma langue. Mes lèvres horizontales plaquées contre ses lèvres verticales, celle-ci se fiche profondément à l’intérieur de son vagin. C’est la première fois que je fais l’amour avec une Asiatique. Généralité ou hasard génétique, elle est très étroite. Cela me rappelle certains anus que j’ai beaucoup aimés. Ma langue heurte ses parois. Je la lance au plus loin que je peux. Bien plus mobile qu’une bite, elle donne à ma partenaire d’autres sensations. Elle tourne, virevolte, avance, recule, s’étire, se comprime. Le bassin de ma petit camarade de débauche est agité de balancements saccadés.


Dans son enthousiasme ses grandes lèvres, à plusieurs reprises, viennent cogner brutalement mes dents. Elle astique, avec la même énergie, son bourgeon contre mes narines. Une certaine rudesse n’a pas l’air de lui déplaire. Une envie d’empoigner ma bite et de la branler me saisit. Comme si Lay Houay avait lu dans mes pensées, ses mains agrippent les miennes, les maintiennent contre ses seins. Sous cet assaut, les tétons que je tenais toujours entre mes doigts sont écrasés. Son bassin, chaotique, tangue de plus en plus amplement. Crispations à répétitions. Son corps tendu comme un arc rejette ma tête contre mes épaules. Ses jambes m’enserrent et entraînent mon visage tout contre son sexe. De nouveau, cette espèce de feulement mais plus long, plus fauve. Son corps se décontracte, ma tête est libérée. Je vais pour me reculer mais ses mains me retiennent.



Comment refuser une telle demande ! Surtout sollicité sur un tel ton. Pourtant, retrouvant une attitude un peu plus mâle, je lui planterai volontiers ma fiche. Mais bon… Je suis un garçon bien élevé… toujours aussi motivé, je retourne au charbon. Elle n’a pas fait semblant de jouir. À peine mon visage arrive-t-il au contact qu’il est trempé.


Avec délicatesse, je frotte mon menton contre sa vulve tandis que mes lèvres attrapent son bourgeon encore très dur malgré son récent orgasme. Ça va être chaud. À peine refermé-je mes lèvres sur son clitounet que déjà son corps ondule. Son ventre est animé d’une houle qui, prenant naissance au faîte de son mont de Vénus se propage en petites vaguelettes jusqu’à sa cage thoracique. Ses mains, usant de mes mains, malaxent ses seins qui semblent encore s’être raffermis. Feulements en continu entrecoupés de brefs silences ; de brefs moments où son corps s’apaise, où la tempête qui l’anime se calme. Pourtant, je ne fais quasiment rien : je dorlote son clitounet : je le suçote, l’aspire, le compresse. Je le grignote du bout des dents pendant que ma langue l’enveloppe, l’accompagne dans le moindre de ses frémissements. Mon menton gluant de mouille s’enchâsse entre ses lèvres, ouvrant largement sa vulve. Absolument divin : je sens sa cyprine s’écouler jusque dans mon cou.


Putain, si seulement je pouvais me branler mais que dalle, elle ne veut rien savoir. J’ai la queue qui bat la chamade. Mon gland s’est décalotté tout seul comme un grand. J’ai les bourses plus tendues que la peau d’un tambour. Je ne peux qu’endurer cette douce torture tout en l’accompagnant dans ses montées successives. Je suis incapable de dire combien de temps cela dure, combien de fois elle monte très haut, jouit, s’abandonne quelques toutes petites secondes puis regrimpe aux barreaux de l’échelle de plaisir. Chaque fois, j’ai l’impression que ce sera la dernière, qu’elle va s’écrouler. Mais non ! Son torse est en sueur. Son souffle est complètement arythmique, respirant comme elle le peut entre deux feulements. Je suis à la fois spectateur et acteur. Soudain je me rends compte que mon corps baise le vide, ma queue raide d’excitation baise un vagin virtuel. Enfin une dernière fois, son corps se tétanise. Silence de mort. De petite mort. Elle reste un instant suspendue dans les airs. Oh temps suspends ton vol… Puis, elle retombe brusquement tel un pantin désarticulé, ses pieds glissant du canapé claquent contre le parquet.





****************




Et moi je peux ?


Je peux enfin me dégager de son étreinte. Immédiatement, selon une vieille habitude, ma main droite se porte sur ma queue.



La main de Lay Houay s’est déjà emparée de ma main pour l’éloigner de ma bite. Dans son intervention précipitée, elle dérape et m’entraîne dans sa chute. Nous nous retrouvons par terre, nos corps bizarrement emmêlés. Son minou détrempé frotte contre mon pied, ses petits seins encadrent mon genou gauche, sa tête repose sur mon ventre qu’elle couvre de baisers. J’imagine qu’elle va faire avec sa bouche ce que j’allais faire avec ma main.



Dans une féline reptation le long de mon tronc, elle amène sa tête à la hauteur de la mienne.



Notre culbute et ce bref échange ont calmé un peu mes ardeurs. Ma bite, si longuement sollicitée, commence à donner des signes de mollesse.



Son dernier mot prononcé, Lay Houay m’enlace. Sa bouche sur ma bouche, ses doigts entre mes fesses. Bref baiser torride qui redonne une immédiate vigueur à mon membre. Elle me repousse sur le dos.



Pour la première fois je la vois tiquer.



D’un geste qu’elle veut nonchalant, elle récupère mon pantalon.



Elle fouille la poche que je lui ai indiquée et en sort un condom. D’un coup de dent (je sais faut pas faire comme ça !), elle ouvre l’étui ; elle en sort la capote et en coiffe immédiatement Popaul.


Sans perdre une seconde, elle m’enjambe, me chevauche et s’empale sur ma roideur. Avec une certaine difficulté, malgré sa lubrification avancée. Mon membre n’est pas des plus imposants, mais il a, ce soir, une taille tout à fait honorable. Il a du mal à se frayer un passage dans son étroit conduit. M’enfin, la nature faisant bien les choses et son connet faisant preuve d’extensibilité, je touche bientôt le fond. Ainsi assise sur moi, ses cuisses puissantes enserrant mon torse, elle est magnifique. Sa haute silhouette de mec et l’exiguïté de son vagin me donnent l’illusion de pénétrer un trav. Mais aucun trav ne peut arborer une poitrine aussi arrogante : des seins menus soit, mais au maintien typiquement féminin et sans cicatrice suspecte.



Elle saisit mes tétons entre ses longs doigts fins, les roule, les étire, les pince. Comment peut-elle savoir ? C’est trop bon. Mon bassin tente de se soulever pour la baiser mais elle est plus forte que moi et garde mes fesses collées à la moquette. Son vagin se contracte. Sa chatte enserre ma bite dans une gangue à la chaleur équatoriale. Tenant chacun de mes tétons pressés entre son index et son pouce, elle en griffe l’extrémité de son médius. Tout en continuant ses caresses/tortures sur mes seins, son bassin remue : va-et-vient minimaliste sur un rythme très lent. Au plus haut de son déplacement, sa toison luxuriante chatouille toujours mon pubis glabre. Putain que c’est bon ! Si c’est ça l’amour à l’orientale, j’adhère ! D’autant qu’aux mouvements de ses hanches, elle associe les contractions de ses muscles vaginaux. Vas-y que je te serre ! Tiens, je relâche un coup ! Et puis voilà que j’en remets une couche ! Voilou !


Envie de la défoncer. La renverser, la mettre sur le dos, la dompter. Ouvrir ses jambes, enfoncer mon pieu dans son vagin, la pilonner jusqu’à ce qu’elle crie "grâce". Oublié pour un instant mes amours et habitudes masculines, le mâle qui est en moi renaît. Je voudrais imposer à cette femelle ma masculinité. Mais macache, lorsque, mes mains emprisonnent ses hanches, essayant de lui imposer ma loi, elle appuie virilement sur ma poitrine, pince mes tétons avec une violence accrue, me rappelle qui est le patron.



Avec une science consommée, elle synchronise les mouvements de son bassin, les crispations de son vagin, les pinçons sur mes tétins. Comme je bande sans discontinuer depuis je ne sais combien de temps, il ne lui faut guère longtemps pour m’envoyer à dame. Mon corps se révulse et j’essaie, une fois encore de la pilonner.



Elle pince brutalement mes tétons, les étire presque à les arracher. J’en gémis de douleur et de plaisir. Ses mains abandonnent ma poitrine. Elle se laisse aller vers l’arrière. Elle me bloque le bassin en appliquant ses mains de part et d’autre de mes cuisses. Elle étreint mon torse entre ses jambes. Je suis complètement immobilisé. Son vagin s’ouvre. Son mouvement s’amplifie, s’accélère : elle se soulève jusqu’à ce que mon gland émerge de ses lèvres puis elle se laisse retomber. Mon bassin, agitation virtuelle. Ma bite immobile la baise profondément. Ses ongles se plantent dans mes cuisses. Impression étrange, nouvelle d’être le sperme en train de se précipiter vers la sortie. Je ne suis plus que ce flux que ma queue crache contre le latex. Mes spermatos vont défoncer la capote, la transpercer. Tout explose.


Ses doigts retournent à leur première occupation, ils torturent amoureusement mes tétons. Elle ralentit son rythme mais s’arrête seulement quand mon pénis commence à se ramollir. Bien assise sur mes cuisses, ma queue encore bien enfoncée dans son con, Lay Houay, littéralement, se met à me traire. Sa vulve musclée pressure, suce ma bite, en extrait le dernier suc, fait remonter la dernière goutte de sperme. Elle la presse si bien qu’une seconde vague de jouissance me prend. Ma queue a retrouvé suffisamment de fermeté pour qu’elle coulisse harmonieusement dans son connet devenu plus accueillant. Mon bassin, libéré de toute contrainte, peut enfin se soulever. Mes mains se crispent sur ses hanches, la soulevant et la ramenant à mon gré. Je geins de plaisir. Je ne suis pas le seul. Lay Houay feule… Pour la seconde fois en moins de cinq minutes, mes spermatos vont prendre l’air. Ma jouissance est telle que lorsqu’elle éclate, je crie. Je serais incapable de dire si ma partenaire a joui, mais nous nous affalons l’un sur l’autre (plutôt elle sur moi d’ailleurs), harassés. Pas si mal d’être un mec finalement !





Je dédie ce texte à Lysdoran que je tiens à remercier pour ses suggestions, ses corrections et ses conseils techniques.