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05/05/07
Résumé:  Dans la vie, je suis heureuse, enfin, du moins, j'ai de quoi : deux enfants, un mari, une maison et une situation. Tout quoi. Il est l'eau, je suis le feu...
Critères:  fh couple fmast cunnilingu anulingus pénétratio fsodo
Auteur : Patrik  (Carpe Diem Diemque)            Envoi mini-message
Une certaine façon de se faire pardonner...

Une certaine façon de se faire pardonner



Dans la vie, je suis heureuse, enfin, du moins, j’ai de quoi : deux enfants, un mari, une maison et une situation. J’ai eu de la chance avec mon grand escogriffe d’époux : il est gentil, bien élevé, poli et tout et tout. Pas un mot plus haut que l’autre. Moi, je suis le feu, toujours en mouvement, en effervescence, assez exubérante ; lui est l’eau qui me tempère, me console et s’occupe de l’intendance.


J’ai été fort surprise après la naissance de notre fille : Jean s’en est très bien occupé, tel un papa poule, biberon, couche, berceuse. C’était très attendrissant de voir ce grand dadais de presque deux mètres en dévotion devant ce petit bout de chou !


Et ce fut pareil pour notre garçon, par la suite. Chaque soir, avec patience, il raconte des histoires aux enfants, il s’en occupe vraiment, juste avant de venir s’occuper de moi dans notre chambre…


Il est gentil, poli, posé, bien sous tous rapports, je l’ai dit. Mais voilà, il manque singulièrement d’imagination et d’initiative. Je veux bien faire souvent le premier pas, mais avoir dans son lit un jeune premier-communiant devient lassant à la longue !


Loin de moi l’idée de le tromper avec un amant plus… fougueux. Je n’échangerais pas mon Jeannot pour tout l’or du monde ! Quoique… Je plaisante.

Non, mis à part au lit et sa façon plan-plan de s’y prendre, je n’ai rien, mais vraiment rien à lui reprocher, sauf peut-être qu’il est décidément trop idéal. Je sais fort bien que certaines de mes soi-disant copines aimeraient bien me le piquer ! Elles ont déjà fait des efforts en ce sens, mais lui, il n’a rien vu du tout. Je sais que, mis à part nos enfants, je suis son seul point de mire et j’en suis fière !!!


Enfin fière… Je l’étais jusqu’ici ; il y a quelques instants, j’ai fait une grosse bêtise et je sens que ça ne va pas faire plaisir à mon Jeannot chéri, mais pas du tout !

J’espère qu’il se contrôlera, qu’il me dira que ce n’est rien. Enfin, c’est ce que je souhaite. J’ai toutefois quelques doutes, du fait qu’il est tellement maniaque avec sa petite voiture. C’est la sienne, voyez-vous, il me laisse la grosse familiale même si je suis souvent seule dedans.


Bon, c’est vrai, ce samedi, j’ai eu la flemme de sortir ma voiture du garage alors j’ai sauté dans la sienne pour aller chercher quelque chose au supermarché du coin. Oui, je sais, j’aurais pu y aller à pied, d’autant qu’il n’y a pas plus de trois ou quatre cents mètres. Oui, je sais, en plus, il fait beau en cette fin de printemps. Oui, je sais, c’était simplement pour acheter un kilo de farine pour un gâteau, que j’aurais pu emprunter à une voisine. Oui, je sais tout ça.


Mais voilà, sa petite voiture braque mieux que la mienne et les pédales sont plus sensibles. Résultat, je me suis offert une borne en béton. Bon, pas grand chose : un gros gnon sur le côté du pare-chocs et quelques rayures miniatures de rien du tout sur l’aile. Bon, il y en a bien une de cinquante centimètres, mais avec un peu de peinture, ça ira ! Non ?


J’ai soigneusement remis sa voiture à la même place. Garée comme elle est, on ne voit rien de la maison et il n’a rien à faire dehors. Donc, rien à craindre pour l’instant. J’ai fait mon gâteau, en changeant un peu la recette initialement prévue, pour en faire un comme il adore. La soirée s’est bien passée, il était content, tout heureux. Il a couché les enfants comme d’habitude en leur racontant une belle histoire. J’avais un peu d’inquiétude, mais je comptais me confesser sur l’oreiller : en général, ça passe mieux, nettement mieux !


Et puis, il y a eu ce coup de fil à la con !


Mon mari s’occupe aussi de beaucoup d’associations, et le club d’échecs a téléphoné en soirée. Une histoire d’organisation pour le prochain week-end, une rencontre interrégionale ou un truc comme ça, d’après ce que j’ai pu comprendre. Il a posé le combiné, il m’a souri :



Et hop, parti. Vous êtes témoin(s) que j’ai tenté de le lui dire, mais monsieur n’a pas écouté ! Bon, ce qui est fait est fait… Je crains qu’il découvre les légers problèmes que j’ai eu en allant chercher la farine. Il faut que je m’organise, vite, une idée, mon royaume pour une idée ! J’ouvre mes tiroirs, sans but, la pensée vague, mais les neurones en effervescence, j’inventorie mes trésors féminins…


Une demi-heure plus tard, j’ai entendu un crissement de freins devant la maison. Pas de doute, c’est lui. Vite enfilons la splendide robe de chambre qu’il m’a offerte dernièrement, en velours bleu nuit, souligné d’un galon d’argent sur chaque pan traînant par terre. Une allure wisigoth, la reine Brunehilde qui intime le respect, nous verrons plus tard à intimer autre chose si possible.

Aux bruits que j’entends, je présume qu’il n’est pas ultra zen. La porte d’entrée me confirme ce que je craignais. Il monte quatre à quatre les escaliers et arrive dans notre chambre. Je vois bien à son air qu’il se contient un peu, même beaucoup. Il referme la porte derrière lui et me demande :



Zut ! Là, il marque un point. Je ne me démonte pas. Câline, je m’approche de lui, décrivant un large cercle :



Une mèche sur l’œil, la voix ultra douce, je devrais y arriver. Il ne répond rien, l’air toujours renfrogné. J’en profite pour accentuer mon avantage, je laisse glisser un peu ma robe pour dévoiler une épaule nue, mon contournement à pas feutrés :



Ah… ces hommes et leur matérialisme !!!



Ah… ces hommes et leurs exagérations !!!



Ah… ces hommes et leur jargon technique !!!



Un léger sourire sur son visage. Attends un peu mon bonhomme, je vais te faire voir, moi, que je suis bien une femme ! C’est la première fois, néanmoins, qu’il se montre un tantinet macho, mais toujours est-il que maintenant il tourne le dos au lit et me voici à son ancienne place. Il lève les bras au ciel :



Houlà, j’y ai été un peu fort, on dirait qu’il est à deux doigts de se fâcher ! Ses sourcils sont très froncés, jamais je ne les ai vus ainsi. Ses yeux sont comme noirs d’encre sombre. Le ton de sa voix se durcit. Je pense que j’ai un peu abusé. Il est temps de passer d’urgence à la suite du programme : lançant mes bras en avant, je le pousse sur le lit. Surpris, déséquilibré, il s’affale dessus sans résistance, les yeux grands écarquillés.



Et je laisse choir ma robe de chambre.


Je pense que je n’ai jamais été aussi satisfaite de mon effet que ce jour-là. Mon homme a la bouche grande ouverte, aucun son ne sort, il est ahuri, stupéfait, abasourdi. Une réaction très physiologique prend naissance entre ses jambes.


Je suis en bustier de satin noir, luisant, lacé dans le dos, mettant bien mes formes en valeur, mes courbes encore plus féminisées. Mes jambes sont gainées de bas autofixants dont la large jarretière de dentelle contraste violemment avec la chair blanche de mes cuisses. Les mailles en croisillon soulignent encore plus le galbe de mes jambes, les rendant à la fois plus irréelles et tellement désirables. Plus bas, des petites bottines à talon aiguille accentuent encore l’effet délicieusement pervers que j’offre à son regard à la fois suffoqué et avide.


Au centre de cette symphonie de noir, entre bustier sombre et luisant et bas ébène et moulants, émergeant de mes chairs blanches, se dessine nettement mon petit triangle d’amour, ma petite forêt intime, tel un fruit offert.


Son regard ardent m’enflamme, brûle mon visage aux mèches folles, la ligne épurée de mon cou, mes épaules dénudées, la naissance de mes seins ronds et rehaussés par le bustier moulant, ma taille soulignée, mes hanches nues et magnifiées, mes jambes étirées, mes bottines si ambiguës…


Il déglutit, se redresse sur ses coudes, fixe effrontément mon bosquet sombre qui est à sa hauteur, je sens distinctement son avidité, sa soif, sa pulsion de me prendre tout entière, sans retenue et j’en suis fière et flattée.


Mais je sens qu’il reste en lui des fragments de bienséance, cette barrière qui sépare souvent l’homme guindé de la bête sexuelle. Je vois qu’il est partagé entre sa bestiale envie de ma personne, sa folie envers moi et son éducation presque trop idéale. Alors je porte l’estocade :



Alors, délibérément, dans un geste impudique, je pose mon talon aiguille sur le rebord du lit, mes cuisses largement écartées, offerte, impériale, soutenant son regard, les yeux mi-clos, la bouche pulpeuse entrouverte…


D’un brusque sursaut, il se redresse, m’attrape par la taille et me plaque à lui. Il gronde à mon oreille :



En un tournemain, je me retrouve sous lui, dévorée par des tas de baisers brûlants. Je viens de déclencher une tempête ou même un ouragan, je ne sais pas jusqu’où tout cela nous mènera. Je me laisse porter par le flot. Nous roulons plusieurs fois de suite sur le lit, je me sens si petite dans ses bras, sous l’avalanche de baisers et de morsures qui pleuvent sur moi, sous ses mains qui s’insinuent partout, sur ma peau, sous mon bustier !


Une éclaircie s’amorce dans ce tumulte, il est sous moi, je suis sur lui. Il me regarde étrangement, les bras grands écartés, ballants sur le lit aux draps défaits. Je sens qu’il tente de se reprendre, de redevenir ce garçon poli et lisse. Mais moi, je ne veux pas ! J’ai pressenti la bête sous la carapace, sous le vernis qui s’effrite doucement. Nos cœurs se calment, la phase de repos survient. Le souffle toujours court, il dit :



Je pose mes coudes sur sa large poitrine et pose dessus mon menton, je m’efforce d’aller au plus profond de ses yeux pleins d’incertitudes :



Je sens que je touche du doigt le fond du problème et qu’il n’y a plus grand-chose à creuser pour faire jaillir la source qui ne demande qu’à voir le jour. Pourquoi compliquer ce qui est simple ? La morale devrait s’arrêter quelquefois au seuil de la chambre.


J’insiste :



Ah ces hommes !!! Jamais contents : je m’offre sur un plateau, avec tout le tralala, y en a des tas qui sauteraient sur l’occasion et sur moi dans la foulée, et « monsieur » fait la fine bouche ! Ah, je te jure ! Bon, j’ai compris : va falloir le bousculer, mon Jeannot !



Un long soupir, un long silence et un aveu :



Et bien, nous y voilà enfin ! Je vais te lui filer un électrochoc ; si ça ne marche pas, on plaidera la crise passagère de folie jusqu’à la prochaine fois ! Je me redresse à moitié sur lui, lui collant sous le net un décolleté pigeonnant, et me frottant lascivement sur une certaine partie de son anatomie :



Enfin !



La réponse ne vient pas de sa bouche, mais de ses actes, son regard est étrange, ses gestes un peu brusques, son souffle rauque. Une dernière barrière qui faiblit. Instinctivement, malgré mes bras tendus vers lui, je me recule…


La dernière barrière vient d’exploser !


La tempête, je suis comme une barque dans la tempête, de hautes vagues, des murs d’eau, je me sens si chétive dans ce tourbillon qui m’enveloppe. Qui sème le vent…


Animalement, bestialement, mon Jean s’empare de mon corps, de ma bouche, il exige que je donne à lui entièrement, c’est à la fois si excitant et si effrayant, que je me demande si j’ai bien fait de réveiller l’eau qui dort, alors que ma peau est toute entière parcourue de frissons totalement divins, qui me font tressaillir de la tête aux pieds, comme autant de décharges électriques de très haut voltage !


Il m’embrasse, me lèche, me suce, me mord. Il est déchaîné, comme un torrent qui se libère d’un coup et qui dévale la pente d’une montagne de désir. Je me débats, mélange de plaisir, de frémissement et de peur. Oui, j’ai un peu peur de cet homme qui est pourtant le mien et que je ne reconnais plus tout à fait !


Il me dévore le haut des seins, le cou, les oreilles, je ne sais plus où sa bouche me mord, laisse son empreinte sur ma peau hérissée. L’instant d’après, mes seins sont extirpés de mon bustier, il les croque à pleine dent, les malaxe, les caresse, les lèche sans répit. Mon Jean est devenu un grand fauve qui me dévore, et moi, sa proie toute soumise. J’adore ça, il me veut absolument, ça va faire un sacré bout de temps que j’attendais qu’il passe la vitesse supérieure. Ce que je regrette un tantinet, c’est qu’avec lui, c’est tout ou rien ! Je ne vais pas me plaindre d’avoir transformé mon premier-communiant de mari en fougueux amant. Tout vient à point pour qui sait attendre !


Il délaisse ma poitrine pour revenir à ma bouche, je me laisse totalement aller, c’est bon, c’est suave. Nos langues se mélangent, sucrées. Je flotte agréablement, j’avais presque oublié qu’un baiser pouvait être si transportant !


Il quitte mes lèvres, descend le long de mon cou, entre mes seins, qu’il presse fougueusement. Hou que c’est fort, toutes ces sensations ! À ce tarif, demain, je vais être couverte de bleus tant il n’y va pas avec le dos de la cuillère ! Il s’attarde sur la texture de mon bustier, puis il arrive sur le bas de mon ventre, il contourne mon petit bosquet pour s’égarer sur l’intérieur de mes cuisses, sur cette peau si sensible qu’il baise et lèche du bout de la langue. Je ne sais pas où il va chercher tout ça, mais ça a vraiment du bon de lui érafler ainsi sa voiture ! Je me laisse aller une fois de plus, le temps semble suspendu.


Sa langue remonte vers ma fente toute humide. Elle s’aventure entre mes plis onctueux, cueille ma cyprine, enveloppe mon clitoris exacerbé. Je plonge mes doigts dans ses cheveux, pour le presser sur mon sexe, pour l’absorber. Il m’en fait voir de toutes les couleurs, il m’explore totalement, mes moindres replis n’ont plus de secrets pour sa langue agile et infatigable. Je vibre, je tremble de tous mes membres, une vague violente de jouissance me submerge sans crier gare ! Furieuse, exaltée, soudaine !


Mais mon Jean n’a aucune pitié, il continue sa divine torture, mon clitoris est en feu, mon ventre s’agite de spasmes désordonnés. Une boule de feu naît en moi, irrépressible, j’hésite entre l’écarter de moi et le plaquer, le souder à mon sexe. Mes doigts se crispent dans ses cheveux, de toutes mes forces, je colle sa bouche dans mon intimité. Au contact de son nez dans mes plis, j’exulte dans un cri aigu, sans honte aucune.


Sa bouche me quitte, je souffle de soulagement, tant ma jouissance fut forte. Je ferme les yeux, mes cheveux en bataille sur l’oreiller défoncé, mes bras en croix, le souffle court. Un peu de calme dans la tempête…


Peine perdue, agilement il me recouvre et entre en moi comme si de rien n’était, avec une facilité déconcertante, comme si mon sexe était béant et ultra accueillant ! Je tente de protester, lui dire que j’ai besoin de récupérer, mais il plaque ses lèvres sur les miennes et là je ne contrôle plus rien : je le sens en moi, sur moi, nos peaux collées, exacerbées, son poids qui me possède, moi qui ondule sous lui, je pars à nouveau vers les septièmes cieux…


Loin, ailleurs, dans cet univers de plaisir féroce et de douleur jouissive…


Je suis en nage, comme une chiffe molle, épuisée, vidée, sans force, morte ! Pourtant, je me sens revivre, je le veux, je le désire comme jamais je n’ai pu l’imaginer. Mon Jeannot est-il cet homme qui me fait ainsi l’amour ? Est-il le même que j’ai épousé, avec qui j’ai eu mes deux, nos deux enfants ? Aurais-je vécu auprès d’un inconnu, d’un Docteur Jekyll doublé d’un Mister Hyde ?


Je ne croyais pas si bien dire !!!


Presque sauvagement, je me retrouve sur le ventre, le cul en l’air. J’ai à peine le temps de réaliser la position incongrue dans laquelle je suis que déjà je sens une langue humide s’occuper avidement de mon petit trou. Ce n’est pas la première fois que mon homme passe par là, mais d’habitude, il met beaucoup plus de temps à accepter de me satisfaire par cette voie détournée, outre qu’il me demande toutes les trente secondes si tout va bien, si je n’ai pas mal, même au moment d’appliquer le lubrifiant prévu pour…


Je ne sais pas bien comment je suis sensée réagir. J’avoue que j’aime que, de temps à autre, on passe par là, mais aujourd’hui… il est déchaîné ! J’y suis pour quelque chose, il est vrai…


Hou-ha !? Mais c’est qu’il y va ! Et posément ! Il vient de m’écarter les fesses de ses doigts, pose son gland contre la cuvette de mon mignon petit trou complètement humecté de sa salive, et, imperturbablement, lentement, sans hésitation, il entre en moi, millimètre par millimètre, centimètre par centimètre, il coulisse en moi, me tenant fermement les hanches. Sous le choc, j’en ouvre grand la bouche, cherchant ma respiration ; c’est à la fois douloureux et torride ! Il me prend pleinement, au fond, je le sens de toutes mes fibres. Je n’aurais cru vivre ce genre de sensation, cette impression ahurissante et déroutante d’être ainsi possédée. Déconcertée par la tournure des événements, je lui laisse l’initiative de la suite ; de toute façon, je suis dépassée.



L’instant d’après, je comprends pourquoi : il commence à me pistonner sévèrement, il entre et sort avec une facilité déconcertante ! Je souffle, j’halète, je vois, ci et là, des étoiles danser devant mes yeux, mon ventre me tourne, devient brûlant !


Je perds pied, c’est trop fort, c’est trop bon, trop puissant, trop tout. J’ai déjà vécu des choses forcenées, mais pas à ce point ! Il est complètement en moi, au fond, au bout, il darde son pieu pour me remplir totalement. L’instant d’après, il retire au loin, me libérant, me soulageant, mais me frustrant de son absence. Tout ça pour mieux replonger en moi, encore plus loin, encore plus absolument !


Il est au-dessus de moi, ses mains puissantes sur mes hanches les tenant fermement. Tout comme moi, il est en sueur, tout comme moi, il gémit, il respire fort, il vibre, il se défonce totalement tandis qu’il me défonce allégrement.


Couverte par son corps, par son désir primal, je ne me sens plus, je l’accompagne dans mon pilonnage, dans mon asservissement, dans ma soumission à mon homme. Nos cris se mélangent, mes doigts dans ma fente humide me tourmentent délicieusement, mon rectum dilaté en effervescence tourbillonne, nos frissons électrifiés nous secouent impitoyablement. Un grand cri rauque, une grande crispation, il se plante complètement en moi, rivé, figé. Je devine qu’il me remplit, qu’il m’asperge de l’intérieur, son sperme envahit mes cavités obscures, sa semence sature mes entrailles. Alors je décolle, comblée et soumise, sodomisée comme jamais je ne l’ai été à présent, dans ce mélange étrange d’une jouissance perverse, d’une servilité consentie, un don total de mon corps et de mon âme !


Les ténèbres fondent sur nous, je me sens si béate, si… comment dire… si… c’est indescriptible…


J’ouvre un œil, j’ai un besoin pressant. Délicatement, je sors du lit puis revêts ma robe de chambre qui gît au sol. Attendrie, je regarde mon mari qui dort du sommeil du bienheureux, un pied en dehors du lit souvent trop petit pour lui.


Assise sur les toilettes, je songe à ce qui vient de se passer. Je crois que nous venons de franchir une nouvelle étape dans notre vie de couple et que ça va être de plus en plus pimenté !


Alors je me demande bien quelle nouvelle bêtise je vais pouvoir faire afin d’avoir encore et toujours quelque chose à me faire pardonner…




Toujours un très grand merci à Favasso pour ses conseils, aides et corrections… Nous allons finir par devenir un duo d’auteurs :))