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Temps de lecture estimé : 30 mn
25/05/07
Résumé:  Marah a de nouvelles voisines, jeunes voisines... cela la trouble... elle regarde...
Critères:  f fh ff voir
Auteur : Domi Dupon  (Homme plus tout à fait du bon côté de la cinquantaine)            Envoi mini-message
La curiosité est un vilain défaut mais....

1) LA CURIOSITÉ EST-ELLE UN DÉFAUT ?



Vendredi soir.

Un bruit de moteur qui se tait suivi d’un grincement de portail !

Lâchant son livre, elle se précipite à la fenêtre.


Juste le temps d’entrevoir deux silhouettes, casquées et de cuirs vêtues, disparaître dans le garage en poussant une moto.


Elle n’est, habituellement, pas curieuse et s’intéresse peu à ce qui se passe autour d’elle. Pourtant le jeune couple qui vient d’emménager dans la propriété mitoyenne l’intrigue beaucoup, avivant ses fantasmes.


Leur arrivée a été empreinte d’une discrétion qui n’a pas immédiatement attiré son attention. Simple constat d’un remue-ménage (l’emménagement), de volets ouverts le soir lorsqu’elle rentre, de rares allées et venues. Le fait d’avoir des voisins ne la préoccupait nullement. Elle n’est pas de ces gens qui vont frapper à l’huis des nouveaux arrivants pour leur souhaiter la bienvenue. Elle aime trop son intimité, sa tranquillité.


Elle ne fréquente personne dans le village et surtout pas les commères de tout âge et de toute obédience. Elle ne fréquente pas grand monde ailleurs non plus. Les blessures de la vie l’ont rendue très distante. Elle a appris à aimer sa solitude. Si elle a acheté cette maison, c’est, entre autres raisons, parce qu’elle se trouve à l’extrême bout du village, très éloignée des autres habitations.


Le pavillon qu’elle observe maintenant de son premier étage est son seul vis à vis. Les nouveaux occupants sont deux jeunes femmes : telle a été sa première impression, volatile et inconsciente : allure, coiffures, voix, attitudes… Cependant, les semaines suivantes, en se rendant à son travail, à plusieurs reprises, elle a croisé un jeune homme qui, poliment, la saluait. Elle supposa qu’une des deux filles avait un petit copain sans y accorder plus d’importance.


En ces beaux et interminables jours de juin, les deux jeunes femmes mangeaient dehors et traînaient jusqu’à la tombée de la nuit sur la pelouse qui jouxte la maison. Elle ne pouvait pas ne pas les voir, sa fenêtre de cuisine s’ouvrant sur leur petit coin de verdure. De son premier étage, elle entendait leurs rires. Parfois même, elle saisissait quelques bribes de conversation.

Jamais, elles ne recevaient de visite.

Jamais, elle n’aperçut le moindre individu du sexe mâle !

Pas plus la semaine que le week-end.

Jamais, elle n’imagina que…

Cependant cela l’intriguait. Son attention était éveillée et elle commença à les épier. Un restant de romantisme lui faisait inventer une histoire d’amour contrarié, caché. Cela ne tenait pas, le jeune homme ne se dissimulait nullement. Chaque matin, il sortait de la maison, sans prendre de précautions particulières. Il devait partir au travail.


Un matin, elle se trouva à la boulangerie en même temps que lui alors qu’il achetait des croissants. Pour la première fois, elle put le dévisager. La finesse de ses traits, la douceur de son regard, la chaleur de son sourire, l’aspect très entretenu de ses cils et sourcils : son imaginaire se mit en marche. Le dimanche suivant, alors que la maison voisine était vide, elle s’étonna elle-même : comme une voleuse, elle alla jusqu’à leur boîte aux lettres pour lire l’inscription sur la plaque.


CLAUDE YYYYYYY & NOEL XXXXXXXX



Marah n’est pas naïve du tout. Si, aujourd’hui, elle vit seule, elle en a fait le choix. Elle avait connu l’amour, s’était mariée, avait enfanté par deux fois et, pour finir, avait divorcé. Après avoir quitté son mari, elle avait connu plusieurs hommes et quelques femmes. Liaisons sans conséquence qui ne l’avaient pas comblée. Ses aventures, pour quelques satisfactions physiques aléatoires ne lui avaient apporté que des déboires sentimentaux. Avec le temps, elle avait rangé son cœur au fond d’une armoire bien cadenassée et avait renoncé à ces aventures compliquées.


Ni prude, ni coincée, très charnelle au contraire, elle n’avait pas renoncé à la jouissance. Le jour même où elle avait rompu avec le dernier homme de sa vie, elle s’était précipitée dans un sex-shop sis dans une petite rue derrière Bellecour (pour ceux qui connaissent !). Sous l’œil ébahi et concupiscent du vendeur, elle s’était acheté une panoplie d’accessoires (godemichés de différentes tailles, plug gonflable, boules de geisha…). Aujourd’hui, elle cohabitait avec eux, tendres amants sans problème d’ego et toujours disponibles au moment où elle les désirait. À quarante-huit ans, Marah avait de gros besoins sexuels. Plusieurs fois par semaine, grâce à ses petits amis, elle s’envoyait en l’air sans avoir de compte à rendre à personne.


Mieux ! Depuis que sa deuxième fille avait quitté le nid, elle se réservait le samedi matin pour une grande fête des sens. Point de nécessité de se raconter des histoires. Écouter son corps, le caresser, le torturer agréablement, le pénétrer comme elle l’entendait suffisait à l’amener à des orgasmes puissants. Souvent elle surfait sur le net à la recherche de nouvelles idées, de nouveaux jeux, de nouveaux accessoires…


Très loin donc, de toute cette naïveté qu’on aurait pu prêter à une apparente vieille fille solitaire, elle avait compris intuitivement que le jeune monsieur devait se travestir. Ses pérégrinations sur la toile lui avait fait découvrir le monde des shemales et des travestis sans pour autant que cela éveillât quoique ce soit en elle, mais elle n’en avait jamais vu « en vrai ». Savoir qu’en face de chez elle, à St A… de V…, petit village à 30 km à l’est de Lyon vivait une personne du troisième sexe l’émoustillait au plus haut point. Pour être complètement honnête, elle devait reconnaître que leur rencontre à la boulangerie ne l’avait pas laissée indifférente, que le petit pincement ressenti ce matin-là n’était pas étranger à ce surcroît d’intérêt.


Depuis avec toute la discrétion dont elle était capable, elle surveillait, dissimulée derrière son rideau. Malgré l’accumulation de ses observations, lorsqu’elle les voyait ensemble, Marah doutait de ses conclusions. Des femmes ! Ce ne pouvait être que deux femmes ! Elle se racontait des histoires ! L’une plutôt brune, l’autre vraiment blonde ! Physiquement très proches : silhouettes élancées doucement évasées aux hanches ; longues jambes au galbe incroyable ; poitrines menues (enfin surtout celle qu’elle pense être Noël – mais ne se l’imaginait-elle pas ?) mais poitrines bien réelles. Leurs voix aussi ! Bien sûr pas des voix de sopranos, mais de belles voix de femmes, chaudes, sensuelles, bien timbrées. Par contre, elle avait acquis la certitude que la brune était bien celui/celle qu’elle croisait, donc le garçon : Noël. Si garçon, il y avait, car elle envisageait une autre éventualité : Noëlle ne se travestirait-elle pas… en garçon. Mais alors pourquoi Noël et pas Noëlle sur la plaque ? Pour l’instant, elle tournait en rond, mais ses voisin(e)s l’intéressaient de plus en plus.


2) LA CURIOSITÉ EST-ELLE INTÉRESSÉE ?



Une demi-heure s’est écoulée depuis leur arrivée. Un bruit de chahut l’attire de nouveau derrière ses carreaux. Ses deux voisines (?) vêtues de maillots de bain minimalistes s’amusent à s’asperger avec un vieux tuyau d’arrosage qu’elles ont branché sur le robinet extérieur.


Pressentant que le jeu risque de durer, Marah va quérir une chaise et s’installe confortablement. Ces chaleurs de juin se prêtent tout à fait à ce genre de douches improvisées. Les jeunes personnes totalement ignorantes de sa présence s’en donnent à cœur joie. Et je t’arrose ! Et tu m’arroses ! L’eau ruisselle sur leurs peaux juvéniles. Marah découvre avec un surprenant ravissement ces corps à demi-nus. Jusqu’à ce jour, elle ne les a vues qu’habillées. Quel regret de ne pas avoir une meilleure vision ! À cette distance, les lignes générales de leurs silhouettes se distinguent parfaitement, mais les détails sont estompés par la distance. Elle a envie d’en voir plus ! Surtout se faire une idée plus précise sur certains détails ayant trait à l’anatomie de Noël. Gros plan sur sa poitrine. Est-il hormoné ? A-t-il des implants ? Car elle existe cette poitrine, elle la voit. Du moins, la devine-t-elle bien moulée par le soutien-gorge du canoce. Surtout ! Surtout ce qui la titille : contempler cette bosse qui, forcément, doit déformer le slip de bain. Mais elle est trop loin.


Bientôt, les minuscules morceaux de tissus qui protègent leurs nudités sont trempés découvrant plus qu’ils ne cachent. Bien que les jeux des filles ne soient qu’innocence, il s’en dégage un potentiel érotique certain. Marah ne différencie plus vraiment ce qu’elle voit de ce qu’elle imagine. Un sein malicieux s’échappe de sa prison, vite remis en place par une main à la propriétaire indéterminée. Un maillot glisse laissant apparaître une large parcelle de peau blanche. Une main, la même ou une autre répare l’outrage. Cette eau venue de nulle part se divise en de multiples petites sources.


Sources coquines qui, cascadent aux cimes des monts mamellaires, se perdent dans les profondeurs des soutifs pour ressurgir un peu plus bas. Les trajectoires aléatoires et changeantes de ces rus sur les plaines ventrales déjà bronzées donnent naissances à de milliers de petites étoiles scintillant au soleil couchant.


La main gauche de la voyeuse, dotée d’une volonté d’indépendance, s’est glissée sous le t-shirt et malaxe machinalement son sein droit qui durcit inéluctablement alors que son téton s’érige fièrement. Une chaude moiteur envahit progressivement son bas-ventre. C’est alors qu’elle croit voir… Voir cette bosse qui distend le slip!… Son imagination lui joue des tours ! Elle a tellement envie de la voir qu’elle la voit… Seul problème, le slip qui est déformé est celui de la blonde, donc la fille, Claude ! Ça devient n’importe quoi !


Elle se lève brusquement, court dans une des chambres d’ami, ouvre brutalement le tiroir du bas d’une commode. Elle fourrage nerveusement dans le fouillis qui remplit ledit tiroir. Elle se met à jurer :



En toute hâte, elle regagne son poste d’observation. Pendant sa courte absence, la situation a évolué. Sa température intérieure monte immédiatement de quelques degrés. Sans avoir abandonné le tuyau que l’une d’elle tient comme un parapluie, les filles, tendrement enlacées, s’embrassent à pleine bouche.


Abasourdie, Marah reste un instant les bras ballants sans même penser à utiliser ses jumelles. C’est seulement quand elle sent la dureté métallique de l’objet contre son mont de vénus qu’elle se rappelle leur existence. La première stupeur passée, sa main s’est immédiatement portée là où la situation l’exigeait. Elle porte les oculaires à ses yeux. Pour régler la vision, ses deux mains sont nécessaires. Il ne lui reste provisoirement que le montant de la chaise pour tenter de juguler cette démangeaison qui dévore son entrecuisse. Enfin vision, claire et nette ! Elle peut avec délectation promener ses jumelles sur l’intégrité de ces deux corps absolument féminins, mais ce qui l’obsède quasiment lui reste caché.


Les deux «filles» sont à ce point soudées l’une à l’autre qu’il lui est totalement impossible de discerner quelque renflement que ce soit. Elle se rattrape en effectuant un long balayage vertical, de l’extrémité de leurs petons au sommet de leur tête. Grossies par les loupes, leurs jambes semblent encore plus longues.


Au premier passage, l’objectif s’arrête longuement à la pointe du triangle intime où la peau disparaît sous l’étoffe des maillots (rouge sang pour la blonde et jaune canari pour la brune). Marah essaie de traquer, en vain d’ailleurs, le moindre signe de masculinité chez Noël, mais aussi chez Claude au gré de leurs déplacements.


Devant son échec, elle remonte les lunettes. Mon dieu, ce jaune et ce rouge tapissant ces petits culs gonflés qui passent et repassent devant ses yeux. Une translucide humidité, par endroit, accentue la rotondité de ces fesses lisses, laisse deviner les sombres canyons qui séparent les deux globes jumeaux. Deux globes jumeaux dont les parties supérieures, abandonnées par les maillots, dévoilent, aux regards exorbités de Marah, leurs laiteuses rondeurs et la naissance de leur raie culière. Aussi quand une main aux longs doigts fins s’immisce sous le maillot rouge, l’envie de tendre la sienne pour rejoindre celle qui lui paraît faussement si proche est très forte.


Ersatz de circonstance, sa main gauche s’engouffre entre ses cuisses et entame un va-et-vient sporadique. Son corps tremble sous la montée du plaisir. Elle a de plus en plus de mal à cadrer les deux protagonistes. Cette main indélicate qui, soulevant le canoce, s’insinue dans la fente et écarte les chairs la rend folle. Sa main s’agite de plus en plus.


Au gré de la fantaisie des filles, le jaune chasse le rouge. C’est presque avec soulagement qu’elle accueille ce changement de décor. Du côté jaune, pas de main investigatrice ! Ce nouvel éclairage permet un relatif retour au calme dans son entresol. Elle n’interrompt pas pour autant son mouvement, mais lui confère un rythme «d’entretien». Les mains de la blonde, Claude, s’affairent dans le dos de sa copine. Marah, retrouvant un peu de sang-froid explore tranquillement le dos de Noël. D’autant plus complètement qu’à un moment un soutien-gorge jaune traverse son champ de vision avant de disparaître sur la droite tandis que les mains de Claude disparaissent dans la brune chevelure qu’elle caresse amoureusement.


Par un nouveau retournement de situation, elle se rend compte que si la brune n’a plus de soutif, la blonde a tout perdu, elle est entièrement nue. De saisissement, Marah arrête ses caresses. La bouche grande ouverte, les doigts crispés sur le métal, les yeux collés aux viseurs, elle bave devant ce petit cul offert aux caresses de Noël. Elle le devine ferme, lisse, soyeux. Elle voudrait plonger son nez, ses lèvres dans cette fente ouverte au soleil. Elle ne tient plus. Par une gymnastique insensée, sans perdre une miette du spectacle qui se déroule dans le petit jardin, elle parvient à dégrafer son jean, le descendre sur ses genoux. Sans prendre la peine de baisser la culotte, ses doigts la contournent, s’engouffrent dans sa vulve inondée. Ils entament une masturbation aussi violente que profonde.


Elle voit, distinctement, Claude débarrasser Noël de son restant de maillot. Les deux corps pourtant ne se décollent pas et le mystère reste entier. Comble de la frustration, après un long baiser, elles lui tournent le dos, sans qu’elle puisse apercevoir quoi que ce soit. Espiègles, elles entrent en courant dans leur living dont elles ferment immédiatement la porte-fenêtre.


L’ultime vision de Marah : deux jeunes paires de fesses tressautant au rythme de la course des filles. Ce spectacle déchaîne la main enfouie dans sa chatte. Son corps est secoué de spasmes. Les jumelles choient sur le plancher tandis que la main qui les tenait malaxe brutalement ses seins à travers le t-shirt. Jouissance aussi brève que violente. Elle doit s’adosser au mur pour ne pas s’écrouler.




3) L’AUTO-CURIOSITÉ, CA CREUSE !



Marah achève de se déshabiller, prend le temps en femme ordonnée qu’elle est de déposer ses vêtements dans la panière à linge sale. Direction salle de bain. Quelle fierté et quel plaisir, elle a ressenti à concevoir cette pièce. Mais quel mal elle a eu à persuader les artisans de faire selon ses plans.


Quand elle a acheté la maison, il existait une salle d’eau des plus frustes équipée d’une vétuste cabine de douche. Aujourd’hui, elle l’a converti en débarras. Au deuxième étage, elle a fait aménager quatre chambres ; bien plus qu’il ne lui en fallait. Elle a, alors, décidé que la chambre du premier serait transformée en une immense salle de bain. Outre l’équipement usuel qu’on trouve dans ce genre d’endroit, elle a fait poser des glaces en pied aux dimensions hors normes couvrant les deux pans de mur opposés, surplombant jusqu’à la baignoire.


Baignoire elle-même assez incroyable puisque assez vaste pour recevoir deux personnes, elle occupe totalement le côté perpendiculaire aux glaces. Les trois arêtes côté murs sont dotées de larges rebords. Au milieu des habituels produits de bain, trônent plusieurs godemichés de tailles différentes, des pinces à seins, deux jeux de boules de geisha et, bizarrerie ultime, une grosse seringue de vétérinaire, dont l’extrémité côté aiguille a été finement sectionnée. À l’intérieur de la baignoire sont disposés des accoudoirs originellement prévus pour les bras. Marah y place ses jambes qui se trouvent alors largement ouvertes, vulve offerte à ses caresses. Elle a fait de cette pièce un lieu privilégié de plaisir au même titre que sa chambre.


S’immobilisant face au miroir, cuisses écartées, poitrine tendue, narcissiquement, elle contemple ce corps de femme quasiment quinqua. Les jeux de glace lui permettent d’appréhender l’intégralité de son anatomie sans gymnastique inutile. Sans complaisance, elle se compare avec l’image gravée dans son esprit des deux jeunes arroseuses. Bien sûr, sa peau n’a plus le velouté de la jeunesse mais par bonheur les vergetures conséquences possibles des grossesses n’ont pas ruiné son abdomen. Par ailleurs, la pratique modérée mais constante d’exercices physiques a conservé, à sa peau, son élasticité. Ses mains confirment, tactilement, ce qu’elle voit. Du ventre, elles dérapent vers l’intérieur des ses cuisses. Ses doigts étirent au passage ses grandes lèvres, découvrant largement cette vibrante cicatrice d’où sourd une limpide cyprine, résultante de sa précédente jouissance.


Observation minutieuse de sa vulve, élargissant ou diminuant l’ouverture par de glissants mouvements du bout des doigts. Plaisir toujours renouvelé de voir jaillir son petit bourgeon encapuchonné au bas de la petite touffe poivre et grise taillée en V qui surplombe son mont de vénus.


Souvent, debout devant son miroir, elle masturbe son clitoris jusqu’à l’orgasme. Aujourd’hui, elle n’y songe même pas. Son esprit, excité par le spectacle champêtre auquel elle a assisté, attend beaucoup plus et sans précipitation. L’observation visuelle et tactile de son corps n’est que prélude à d’autres réjouissances. Aussi abandonne-t-elle son sexe. Ses mains malaxent ses fesses. Elle écarte les deux globes laissant apparaître son petit œillet, tache havane sur sa peau blanche. Elle le chatouille délicatement du bout de l’ongle puis paumes ouvertes, ses mains se hissent jusqu’à sa poitrine.


Caressantes, elles apprécient l’amphorisation de ses hanches et la finesse de sa taille. Autre chose que les hanches droites de garçonnes affichées par les amatrices d’arrosages. Idem pour sa poitrine ! Foin de ces poitrines d’anorexiques ! Même si elle n’a plus la même tenue que vingt ans auparavant, elle fait encore des envieux/ses. Remontant ses seins, les présentant au miroir, elle s’auto-congratule.



Étirant ses tétons déjà d’une longueur et d’un diamètre remarquables au repos, les roulant sous ses doigts, elle s’exclame :



L’expression « folle de son corps » s’applique littéralement à Marah. Et dans ce corps, ses seins sont ce qu’elle aime le plus, ce dont elle est la plus fière. Les caresses qu’elle leur prodigue augmentent son excitation. Nouvelle coulée de cyprine. Le sentant, elle arrête sa contemplation pleine de caresses et fait couler un bain dans lequel elle déverse avec prodigalité des sels.


Lorsque l’eau en quantité suffisante a généré des volutes de mousse, elle s’y glisse prestement. Elle laisse la baignoire se remplir jusqu’à ce que tout son corps soit immergé. Seul son visage dépasse de l’étendue crémeuse. Alors elle ferme les yeux et se laisse aller à une douce torpeur. Nulle pensée ! Esprit libre ! Elle dérive sur une vague de mousse. Ses muscles, ses nerfs, son corps entier s’alanguissent dans ce milieu apaisant.


Totalement détendue, sa navigation l’amène sur un rivage ensoleillé où deux jeunes femmes s’ébattent. Insensiblement, les images se précisent. La scène s’anime : Noël et Claude évoluent sur l’écran de ses yeux fermés. Naturellement, ses jambes s’installent sur les « accoudoirs » placés de part et d’autre des parois. Avec l’aisance due à l’habitude, sa dextre s’empare sur la tablette du gode le plus fin, le lubrifie avec une crème très grasse et l’enfonce sans difficulté aucune dans sa chatte bien excitée Dans sa tête, le film se poursuit dans le living. La petite blonde aux pieds de la brunette. Sa bouche câline happe le pénis tendu. Joues qui se gonflent et se creusent rythmiquement autour du membre de Noël.


La puissance érotique de cette évocation suffit : son vagin se contracte spasmodiquement autour du simulacre de pénis dont l’extrémité titille le col de son utérus. Magnétoscope sur pause, elle visionnera la suite plus tard. Maintenant elle n’a plus besoin de stimuli, il lui suffit d’écouter son corps.


Les vibrations de sa vulve se doublent d’un appel pressant de son entrée de service. Elle s’enduit le majeur et l’index de la même crème utilisée précédemment pour le gode. Ses jambes prenant appui sur les accoudoirs, elle se positionne de telle manière que son petit trou affleure la surface. Ainsi, elle peut préparer le terrain. Ses doigts joints appuient fermement contre son anus. Elle le pénètre sans grande difficulté. Dans un mouvement tournant, elle graisse abondamment les parois de ses sphincters combattant ainsi l’effet desséchant de l’eau. Elle est parée. Elle retire l’ersatz de son vagin, et, en forçant lentement l’anneau, elle l’enfonce dans ce second canal, jusqu’à la garde. Un engin passablement plus épais choisi dans sa collection comble aussitôt le vide qu’elle a créé. Une onde de plaisir la secoue quand elle sent les deux godes s’affronter à travers ses parois. Elle savoure un instant cette émotion naissante. Quasiment divin ! Il faudra qu’elle se commande cette pomme de douche «ShowerMassage" qu’elle a découvert sur un site canadien, ça lui permettrait de varier les plaisirs.


Maintenant la seringue ! Elle la place sur son mamelon droit de manière à ce qu’elle fasse ventouse. Elle tire alors le poussoir aspirant, sous l’effet du vide, son téton qui s’allonge, s’allonge, s’allonge… Elle se mord les lèvres tant la sensation douleur/plaisir est forte/agréable. Elle maintient cette aspiration quelques longues secondes puis elle tire sur la seringue comme si elle voulait arracher son téton. L’expérience lui a appris que le mouvement ainsi enclenché va permettre le passage de l’air et, ainsi, libérer son sein bien avant que la douleur ne l’emporte sur le plaisir.


Elle applique la même recette, avec le même effet, à son sein gauche. Occupée qu’elle est à torturer ses mamelons, elle n’a pas conscience de la houle qui agite son bassin. Traversé de fulgurances jouissives, ses fesses décollent du fond, flottent entre deux eaux. Son bas-ventre et le bas de ses reins tentent d’étrangler/engloutir leurs pénétrants. Elle recommence ces manœuvres jusqu’à ce que ses seins soient douloureux et que ses tétons aient doublé de volume comme de longueur. Longueur exceptionnelle, plus de trois centimètres. Elle place alors les pinces sur ses seins avec une étreinte minimum en ayant passé la chaîne qui les relie derrière son cou : ce qui remonte sa poitrine.


Ceci accompli, ses mains s’emploient à satisfaire ce besoin impératif manifesté par son entresol. Une main sur chaque gode, elle entame une masturbation arythmique et déjantée. L’un entre tandis que l’autre sort. Elle modifie leur vitesse au gré de ses envies. De temps à autre, elle remue la tête pour que les pinces tiraillent ses tétons. Soudain une plainte déchirante s’élève. Marah n’a pas l’orgasme silencieux. Plainte qui s’amplifie, monte dans les aigus pendant que son bassin et ses mains se livrent à un terrible combat dont l’issue se rapproche rapidement.


L’arythmie, qu’elle avait parfaitement contrôlée jusqu’à là, se désagrège. Les deux braquemarts la défoncent maintenant de concert, se heurtant à travers les parois, labourant sans délicatesse aucune les deux conduits contigus. Elle jouit longuement cette fois, sa voix alternant chant de sirène et han de bûcherons. Épuisée, elle s’amollit dans son bain. Elle conserve ses petits amis, car elle aime les sentir durs en elle après sa jouissance. Une particularité qui lui plaît beaucoup : ses charmants objets, eux, ne se ramollissent pas après usage.


Pour la seconde fois, elle se laisse envahir par la torpeur. Elle retire ses pinces, ses godemichés, seulement au moment de sa toilette intime. À sa sortie, elle constate qu’elle est restée plus d’une heure dans l’eau. Sèche mais fraîche, apaisée mais pas rassasiée, toujours complètement nue, elle se dirige vers la cuisine pour se préparer un petit casse-croûte bien mérité.



4) LA CURIOSITÉ, CA ÉLECTRISE !



Le programme qu’elle s’est concocté ne lui laisse pas le loisir de mettre en œuvre ses talents culinaires. Une barquette Findus (ou Maggi ou n’importe quelle autre marque, enfin quoi un plat congelé) rapidement réchauffée au micro-onde, une salade verte assaisonnée avec une sauce toute prête, le tout arrosé d’un château La Pompe bu à même la bouteille. Avaler un tel repas ne prend guère plus de dix minutes. Dix minutes qu’elle passe debout à sa fenêtre essayant en vain d’apercevoir ce qui se trame chez ses petites voisines. Aucun signe de vie, bien que toutes les fenêtres soient ouvertes… doivent être dans une des pièces qui donnent sur le village.


Frustrée de ne pouvoir profiter du spectacle qu’elle suppose se dérouler en face, elle gagne sa chambre au deuxième étage. Contrairement à la salle de bain, cette pièce n’a rien de vraiment particulier. Mobilier minimaliste. Un grand lit dont la couette et l’oreiller froissés montrent que la maîtresse des lieux ne perd pas de temps à le faire. Côté escalier, une antique armoire à glace trois portes. À la droite du lit, côté fenêtre un petit meuble stéréo et un secrétaire. Marah au passage glisse More de Pink Floyd dans le lecteur laser.


Le secrétaire est le seul élément incongru de ce décor. Pas tant de par sa fonction, après tout, il n’est pas interdit d’écrire dans une chambre, que par la place qu’il occupe. Marah eut bien été en peine de s’y installer pour écrire. Même en s’asseyant sur le lit ! Le meuble s’appuie contre le montant droit du lit interdisant à quiconque de s’y asseoir. C’est un de ses secrétaires dont le panneau coulissant de bas en haut laisse place à l’écritoire. Lorsque, à genoux, sur son lit, elle tourne la clé qui permet l’ouverture du battant, elle ne trouve ni bloc de correspondance, ni stylos mais un ensemble hétéroclite d’objets dont l’usage ne prête pas à confusion. Au milieu de la palette habituelle des jouets sexuels en vente dans toutes les bonnes boutiques trône un godemiché en obsidienne noir, véritable œuvre d’art. On peut douter vu l’importance de sa taille que la femme l’utilise.


Négligeant tout ce matériel d’auto-érotisme, elle ouvre une boîte à chaussures anonyme. Contenu digne d’un jeu du petit électricien ! Fils électriques de toutes tailles, pinces contact, bonnes vieilles piles plates de 4,5 Volt et même un rhéostat ! Alors qu’elle musardait sur le Net, Marah est tombée sur une série de photos hard accompagnée d’un commentaire enthousiaste d’un mec qui jouait avec une gégène. Elle se rappela alors les gouzis-gouzis qui traversaient sa langue quand, gamine, elle la mettait au contact des deux lames d’une pile. Ce mec avait un matériel plutôt sophistiqué. Intriguée, elle se renseigna dans le sex-shop qu’elle fréquentait, chercha dans les boutiques en ligne. Résultat néant ! Elle n’avait sans doute pas les bonnes connexions. Se remémorant ses lointains cours de techno au lycée, elle fabriqua son propre matériel. Son idée de génie avait été d’inclure dans son montage un rhéostat qui lui permettait de varier l’intensité du courant.


Elle prend deux piles qu’elle encastre dans une espèce d’étui cartonné qui les maintient collées. Elle fait un montage, en série ou en parallèle, enfin celui des deux qui additionne les voltages. Si elle se rappelle la technique, elle ne se souvient pas du vocabulaire associé. Elle branche une des sorties au rhéostat et l’autre à un fil qui, à son extrémité, se divise en deux branches. L’une, connectée à un morceau de tuyau de cuivre long d’une dizaine de centimètres, l’autre à un fil gainé terminé par une petite pince. Une main sûre introduit le tube dans sa vulve, toujours humide, et klippe l’électrode de fortune sur son clitoris. La même main enserre ses tétons déjà érigés dans deux spirales de même conception mais plus grosses également reliées au rhéostat. Rhéostat dont le curseur pour l’instant est sur le zéro. Ainsi harnachée, Marah est parée pour son voyage. Elle lance le CD du Floyd. Quand les chants d’oiseaux envahissent la pièce, elle ferme les yeux. Main droite sur le curseur. Magnétoscope interne sur « Play ».


La projection s’était arrêtée à l’instant où Claude absorbait le sexe tendu de Noël. Celui/celle-ci, de ses mains manucurées lisse tendrement la blonde chevelure pressée contre son ventre. La vision du sexe du « garçon » a été trop brève. Touche review. Image en pause juste quand la bouche atteint le gland. Gros plan. Marah se donne le temps d’être pénétrée (!) de cette image, d’imaginer/visualiser ce pénis bandé. Le chibre de ses rêves. Ce mignon glandounet rose n’aurait pas même effrayé une pucelle en retraite mais ce qu’il est chou. Ces petites lèvres à peine fardées et pourtant rouges sang qui goûtent à cette friandise, pourquoi n’est-ce pas les siennes ?


Curseur 1.

Les tortillons échauffent subtilement ses tétons alors que son vagin et son clitounet bien humides sont secoués par d’imperceptibles décharges. Le magnétoscope se remet en mode lecture. Gros plan sur les lèvres de la fille qui absorbe goulûment le gland du jeune homme tandis que ses mains malaxent les deux boules très à l’étroit dans leur gangue de peau lisse. Elle les aurait bien prises en bouches ses deux delikatessen : huum les faire rouler sous sa langue. Elle envoie les mains de la jeune fille ouvrir ce petit cul charnu et lisse.


Curseur 2.

Des picotis très agréables font tressaillir ses tétons gonflés d’excitation. De délicats traits de feux déchirent divinement sa vulve archi trempée. Changeant son angle de prise de vue, elle se matérialise derrière le jeune homme, s’allonge sur le plancher afin de filmer en contre-plongée. La queue complètement enfoncée dans la bouche s’anime. Les petites boules abandonnées pendantes ballottent doucettement. Les mains élargissent cette fente absolument lisse dans laquelle elles se sont délicatement engagées. Déplacement sur la gauche, sur la droite pour apercevoir l’anus révélé. Impossible ! Il faudrait que la caméra se trouve au bout des doigts de la donzelle. Elle invente cet ongle qui gratouille à la porte dérobée la voulant entrouverte. D’un coup de sa baguette magique, Marah chasse les mains de Claude : à genoux, sa langue pointe entre les fesses du gentil Noël.


Curseur 3.

Elle lèche gaillardement cette raie au beurre, mouillant abondamment de sa salive l’unique issue.


Curseur 4.

Sa langue, bien aussi épaisse que la queue de Noël, s’engouffre par cette ouverture.


Curseur 1.

Elle s’enfonce profondément dans ce vagin au masculin autant que lui s’enfonce dans la bouche de la petite.


Curseur 4.

Elle le ramone savamment, faisant rouler sa langue à l’intérieur de ce conduit bien lubrifié par sa salive.


Curseur 0. Bref retour à la réalité après une bonne minute de cette baise extraordinaire alors qu’elle sent son liquide d’amour prêt à dégorger.


Curseur 3, l’image se lézarde.


Curseur 5, se brouille, curseur 2, disparaît… curseur 0.


Marah se retrouve seule face à son corps qui lui réclame du plaisir. Perdue dans son délire érotique, elle a laissé ses mains en autonomie. Sa main droite joue avec le curseur comme elle aurait masturbé une bite : elle augmente, diminue, augmente, diminue, augmente, diminue le courant au gré de ses élucubrantes pénétrations vaginales. Sa main gauche a saisi le tuyau, s’en servant comme d’un gode avec lequel elle se branle. Le chant des sirènes résonne une nouvelle fois couvrant d’autant plus facilement la musique du Floyd que le cd est terminé.


Elle s’enfonce le gode/tuyau bien à fond, le laisse ainsi et entreprend de se faire jouir uniquement en jouant avec l’intensité du courant. Elle a retrouvé un peu de son self-control et utilise le curseur avec doigté. Totalement à l’écoute de son corps, elle contrôle l’afflux d’électricité de façon à procurer à celui-ci le plus de plaisir possible. Ce pouvoir qu’elle possède de calibrer son plaisir la ravit au plus haut point.


Curseur 4.

Sa main gauche ne peut plus rester immobile, elle pétrit énergiquement ses mamelons renforçant ainsi l’exquise irritation due aux résistances.


Curseur 6.

Avec la même fermeté, elle masse son ventre repoussant son clito du bout des doigts.


Curseur 7.

L’arrivée de la jouissance nécessite un plus dans l’intensité.


Curseur 10.

Pour la première fois, au moment de son cri de délivrance, elle pousse le curseur à pleine puissance pendant une poignée de secondes.


Curseur 8.

Elle a l’impression d’inonder son drap tant son orgasme est humide.


Curseur 6.

Elle est laminée par la vague qui la submerge.


Curseur 0.

Toute envie la déserte pourtant elle se sent frustrée : elle imagine les deux autres en train de s’aimer, se câliner. Aimer son corps ne lui suffit pas ou plus…


5) CURIOSITÉ NOCTURNE.



Week-end raté… Le samedi matin, lorsqu’elle se réveille, elle a encore en tête l’image de sa langue entre les fesses du jeune homme. Après une douche froide pour se remettre les idées en place et chasser ce souvenir insistant, elle passe un jogging et s’en va courir dans la campagne. À onze heures, elle est de retour. Ces kilomètres parcourus en sous-bois lui ont permis d’éliminer, parallèlement aux miasmes de la nuit, les pensées parasites qui la hantent. Après une nouvelle douche, retour à son poste d’observation. Déception ! Volets clos !


Manifestement les petites ont joué les filles de l’air. Elles ne réapparaissent pas du week-end ce qui n’empêche pas Marah de se faire plaisir à plusieurs reprises, mais avec chaque fois plus présent cette frustration, ce manque.


Le lundi est une journée de travail aussi ennuyeuse que les autres. Elle trouve le temps très, très long. Hâte de rentrer, hâte de découvrir ce que font ses petites voisines… Nouvelle déconvenue ! Bien que volets et fenêtres soient ouverts, pas de jeunes personnes au logis.


Les pétarades de la moto la réveillent alors qu’elle somnole sur son canapé. La nuit est déjà tombée. Désabusée, elle se dit que c’est râpé pour ce soir. Elle monte dans sa chambre. Elle se déshabille entièrement. Voulant profiter de la fraîcheur nocturne, elle va à la fenêtre pour ouvrir les volets qu’elle a entrebâillés plus tôt dans la soirée. Esquisse du geste ! Son regard est attiré par la lumière provenant d’en face. Les drôlesses, dans leur chambre brillamment éclairée, se bécotent joyeusement. Quelques secondes lui suffisent pour comprendre ce qui se passe. Elle se félicite d’avoir laissé sa propre chambre dans l’obscurité.


Rapide et silencieux (stupidement, elle craint de faire un bruit qui les alerte) aller-retour à sa cuisine pour récupérer sa paire de jumelles. À genoux sur sa moquette, elle pose ses coudes en appui sur le rebord de la fenêtre. Quand elle porte les oculaires à ses yeux, elle défaille. Elle est dans leur chambre, elle les touche. Les deux jeunes femmes, encore partiellement vêtues, s’embrassent à pleine bouche tout en se caressant. Immédiatement, elle braque les lunettes à hauteur du bas ventre des deux amoureuses. Malheureusement, si les petites culottes en dentelle identiques qui habillent encore ces demoiselles ne lui dissimulent pas vraiment leur joli petit cul rond, leur position « encastrée » repousse à plus tard la vision espérée.


S’attardant, elle apprécie une fois encore la rotondité, la texture, la douceur, en un mot l’indéniable féminité de ses gracieuses paires de fesses. Les lignes qu’elles tracent dans l’espace, leurs balancements suggestifs, les frottements lascifs que leurs mouvements semblent impliquer durcissent par ricochet les nénés de la voyeuse. Tenant les jumelles d’une seule main, elle peut de l’autre les masser, tournant du bout des doigts autour de ses tétons distendus.


À propos de tétons, justement…

Elle relève l’objectif : ceux de Noël (ou Noëlle, elle ne sait plus), sous l’action très efficiente de doigts de fée de son amie, redressent la tête. Deux œufs sur le plat, c’est l’expression imagée qui vient à l’esprit de Marah pour qualifier cette poitrine. Deux œufs voluptueux qu’elle dégusterait bien, avec ou sans mouillette.


Cela ne la renseigne guère sur le sexe biologique de la petite brune. À vrai dire, cela ne la tourmente plus vraiment. Elle a assez de mal à coordonner ses deux mains pour ne pas se livrer à d’autres supputations. Elle profite complètement du spectacle tentant de modérer ses ardeurs. Elle sait que si elle jouit… le plaisir sera moindre !


Huuuum ! La jolie bouche qui vient de s’emparer du mamelon de Noël.

Quelle vorace ! Voilà qu’elle l’aspire ! Faut voir de quelle manière !

Pas seulement le téton, non pas seulement !

Claude, la vorace, engouffre le sein en quasi-totalité !

Bien sûr étant donné la taille modeste de celui-ci, ce n’est pas une performance.

La petite Claude absorbant celui de Marah, ce serait une autre paire de manches !

Marah ne peut éviter l’étreinte en pince de sa main sur son sexe :

deux doigts à l’intérieur et le pouce sur son clito qu’il masse.

Elle ne peut éviter, non plus, le gémissement de plaisir qui suit.

Gémissement qui la ramène à la raison !


Elle a beau sentir cette bouche qui aspire son sein, elle doit rester calme et silencieuse si elle veut assister à la suite. Elle pose un instant les lunettes, un peu pour reposer ses yeux, beaucoup pour permettre à son excitation de tomber. Elle ne quitte pas pour autant la scène des yeux. Avec l’éloignement, elle embrasse l’intégralité de la scène et de la pièce. Les deux jeunes femmes se tiennent toujours au milieu de la pièce, au pied du lit.


Les agissements de Claude dont la bouche colle toujours le sein gauche de sa camarade ont désenchâssé leurs corps et son petit cul pointe en direction du regard extasié de Marah….


De participante active, celle-ci redevient spectatrice. La distance qu’elle a établie en posant les lunettes a rétabli aussi cette notion de spectacle. Cela lui permet de se récupérer et aussi de récupérer ses deux mains. Dans une espèce de ralenti grisant, ses mains entreprennent un massage caressant et apaisant sur toutes les parties accessibles de son corps.


D’abord, elle suit du bout des doigts les lignes force de son visage.

De l’extérieur de ses phalanges, elle caresse sa mâchoire, son cou

De l’intérieur de ses avant-bras, elle agace sa poitrine.

Paumes ouvertes, elle redessine ses mamelons, les remon… Elle s’immobilise.

Claude… Que fait-elle ? Elle « rechausse » immédiatement ses jumelles.

Claude, la bouche toujours ventousée sur la peau doucement glisse.

Ses lèvres abandonnent ce mamelon rougi par la succion.

Par petits sauts successifs, ses lèvres descendent le long du torse de Noël.

La main droite de la jeune fille qui délicatement, dans une mouvante caresse baisse la p’tite culotte attire particulièrement l’attention de Marah !


Elle va savoir !


La boule d’angoisse qui naît dans sa gorge a fort à faire pour freiner la houle de plaisir qui naît un peu plus bas. Elle se fiche que ce soit un travesti ou une fille mais elle veut savoir si c’est une minette ou un minet. La culotte met une éternité pour atteindre les pieds de Noël et se retrouver, froissée, sur le lit. Le problème n’était pas résolu pour autant, le corps de la petite blonde dont la main s’affaire lui cache ce qu’elle « manipule » avec autant d’énergie.


Mettant un terme à cette attente, Claude, dans un dernier déplacement pose ses lèvres sur le clitoris de Noël.

Des clitos comme ça, Marah n’en a jamais vu ou alors, elle les appelle des bites.

Pas une grosse bite mais une belle bite bien raide, plus grosse que celle imaginée dans son fantasme de samedi.

Elle a donc bien compris la situation : Noël/Noëlle est une mignonne, mais alors très mignonne, petite travestie.

Les doigts toujours en fourche, sa main se rue sur sa chatte.

Le pouce repousse avec ardeur son clito comme s’il voulait le remonter jusqu’au nombril.

Index, majeur, annulaire, auriculaire, étroitement joints dans un même destin, baisent férocement son connet dégoulinant de cyprine.

Sans aucun signe annonciateur, son corps est secoué par un orgasme dévastateur.

Sa mouille coule de ses doigts jusqu’à ses cuisses…


Le fait qu’elle ait raison,

ce jeune homme/fille encore maquillé(e), la bite dressée,

la jeune fille à genoux en train de lécher ce vit,

c’en est trop.


Elle vient de jouir comme une folle, connement, comme ça, avec sa main branlant sa chatte sans délicatesse. Elle essuie ses doigts poisseux sur son ventre, poissant par la même occasion sa toison.


Plus sereine maintenant, elle va chercher un fauteuil, l’installe de biais par rapport à la fenêtre. Elle s’enfonce dans son siège, cuisses ouvertes appuyées contre les accoudoirs, pieds remontés contre ses fesses. Elle est parée pour assister confortablement à la suite des ébats.


En face, la situation n’évolue guère. Égoïstement, Noël se roule les tétons pendant que Claude, toujours agenouillée, a entièrement englouti le membre de "son" copine.

Ses mains pelotent sans vergogne mais avec délicatesse ce petit cul.


La qualité de ses lunettes permet à Marah de distinguer les marques rouges laissées par les doigts sur la peau laiteuse. Soudain, Noël se laisse glisser lui aussi sur ses genoux mais comme dans le même mouvement, il empêche Claude de lâcher sa bite. Cette dernière, apparemment coutumière de cette manœuvre se retrouve à quatre pattes la bouche toujours bien accrochée. Cette nouvelle position permet à Noël d’accéder à certaines parties érogènes.


Démontrant une souplesse certaine, ses lèvres déposent des gerbes de courts baisers sur le dos aimé. Ses mains caressantes explorent successivement le dos, les fesses, l’entre fesses avant de venir se fixer sur les mamelons.


La voyeuse très excitée par cette nouvelle figure se fait un gros plan sur la poitrine de la jeune blonde. D’un volume limité mais très bien proportionné, le modelé de celle-ci ne laisse aucun doute sur le sexe de sa propriétaire.


Quasi mécaniquement, elle reproduit sur ses tétons, les attouchements que subit la frêle poitrine dans son objectif. L’excitation revient, une douce chaleur humide envahit ses entrailles.


N’étant dotée que de deux mains, elle ne peut dans un même temps

continuer ses palpations mammaires,

satisfaire ce besoin intense de contact charnel qu’attend sa caverne vaginale

et

jouer efficacement les voyeuses.


Ne voulant pas abandonner même pour une seconde ses jumelles, elle doit se résoudre à une solution de secours. La main droite préposée aux lunettes, la gauche stationnée sur ses seins, elle croise et décroise ses cuisses générant une lancinante et réciproque caresse de ses grandes lèvres.

Pour augmenter les sensations ainsi obtenues, elle contracte ses fesses tout en les frottant contre le velours recouvrant le fauteuil. Cette nouveauté dans ses pratiques multiplie son excitation ; elle sent son liquide d’amour couler le long de ses lèvres, humidifier le velours.

Ses contractions d’abord volontairement provoquées deviennent rapidement incontrôlables.

De ses nichons aussi durs que de la pierre se diffuse une délicieuse souffrance.

De l’autre côté de la rue, elles persévèrent dans leurs caresses amoureuses pas réellement pressées de conclure.

Qu’est-ce qu’ils attendent pour passer à des choses plus sérieuses !

Elle n’en peut plus de retenir son plaisir.

Pourtant, il n’y a pas cinq minutes, elle jouissait comme une folle.

Comme s’il l’avait entendu, Noël dégage sa queue de la gangue qui l’enserre.

Se déplaçant sur ses genoux, il vient se placer derrière Claude.

Il pointe son dard contre ses fesses.

L’élégante verge qu’elle devine à la limite de l’apoplexie s’insinue entre les deux globes laiteux.

Deux mains cramponnant avec un conformisme certain les mamelons de la blonde enfant, Noël/Noëlle engage franchement sa queue.

Mais… Mais… S’il continue sous cet angle, il va la…

Prise d’une frénésie soudaine, Marah règle ses jumelles de manière à être au plus près de l’action.

Elle a bien jugé : il s’apprête à la sodomiser.

Bordel, il faut qu’elle tienne. Elle ne veut pas rater ça.

Dépêche-toi, Noël, hurle-t-elle silencieusement. Dépêche-toi ! Encule-la, nom d’une pipe de St Claude ! Maintenant ! Sinon, je vais tout rater.

Tout rater peut-être pas car l’orgasme qui approche s’annonce sous les meilleurs auspices.

Si cette tornade se déclenche, elle risque de manquer la fin du film.

Ses cuisses instruments de caresses s’agitent de plus en plus anarchiquement.

Les frottements/contractions de son bas ventre contre le velours se muent en de sonores clapotis.

Elle presse alternativement ses seins comme s’ils étaient des oranges (enfin plutôt de très gros pamplemousses) dont elle voudrait extraire le jus jusqu’à la dernière goutte.


Enfin ! Son bassin s’appuie contre les fesses ouvertes.

Elle ne voit plus la bite mais elle la sait enfoncée complètement dans les entrailles.

Bien agrippé(e), il/elle entame un va-et-vient de sénateur.

Quelle endurance et quelle patience !

À la place de Claude, elle aurait pris les choses en main (c’est une façon de parler) depuis un moment et elle lui ferait cracher sa semence à ce jeune dévergondé.

D’ailleurs, la petite blonde commence à s’impatienter.

À quatre pattes, elle avance vers le lit, son petit camarade toujours planté au fond de son fondement.

Prenant appui sur ses mains qu’elle pose sur les draps, elle entreprend de se relever aidé en cela par Noël qui lui aussi s’aide du lit pour retrouver la situation verticale.

L’érotisme émanant de cette scène entraîne Marah au bord de l’explosion.

Elle fait reluire le velours et sa main, délaissant sa poitrine, plonge dans son sombre gouffre inondé qu’elle fourbit énergiquement.

Quelques secondes de l’orgasme.

Elle veut aller au bout, ne pas manquer l’assaut final !

Allant chercher au plus profond d’elle-même, elle use de ses toutes dernières forces de résistances : elle bloque son corps au fond du fauteuil, se force à ôter sa main de la source de lave brûlante qu’est devenue sa vulve, la crispe sur le métal de la lunette.

Bien encastré, Noël continue sa séance de trot attelé.

Claude a souplement passé ses mains derrière la nuque de son amant, tournant la tête, elle lui offre ses lèvres.

Il les baise doucement, follement, amoureusement profitant totalement de la magie de l’instant.

Une seconde, une toute petite seconde Marah est gênée par cette espèce de viol qu’elle commet tant il se dégage d’amour de cette étreinte.

La passion qui lie ces deux êtres crée autour d’eux un halo protecteur, les enferme dans un cercle privé auquel elle n’aura jamais accès.

Après ce bref instant de remords romantiques, elle s’abandonne, sans retenue aucune, au plaisir sulfureux du voyeurisme.

Le pilonnage artistique du postérieur perdure alors que les mains de Noël disparaissent à la hauteur des cuisses de la petite blonde.

Aux mouvements qu’accomplissent les bras, Marah « voit » les mains qui peignent le minou sans aucun doute très entretenu, qui joue avec le clitounet roidi sous son petit capuchon, qui s’introduit entre les cuisses pour atteindre la fente dégoulinante de mouille.


Elle serre nerveusement les doigts sur les manchons des jumelles résistant encore à ce plaisir qu’elle veut simultané avec le leur.

Les deux amant(e)s entament une danse du désir, un ballet informel.

Soudé, leurs corps oscillent, jouant dangereusement avec les lois de la pesanteur.

Des petits pas glissés les éloignent du lit, les approchent de la fenêtre.

Au gré de ce déplacement erratique, ils pivotent sur eux-mêmes.


Marah peut ainsi profiter d’une vue, d’une érotissimale vue de profil :

l’harmonieuse rondeur du lisse et rond cul très féminin de Noël/Noëlle,

sa chute de rein qui aurait rendu jalouse un bon nombre de gonzesses ;

les petits seins aux pointes tendues de Claude,

son ventre plat,

les mains de Noël qui fouille dans son sexe

et surtout cette bite (vraiment d’une élégance rare) qui apparaît,

disparaît sans varier de rythme depuis un temps qui lui paraît infini.


Elle va craquer ! C’est trop !

À ce moment, Claude lui fait face.

Les mains de Noël abandonnant le sexe s’intéressent une nouvelle fois à la poitrine de sa partenaire.

Alors tout explose dans la tête de Marah.


Sans qu’elle ne fasse aucun geste,

l’orgasme qu’elle a si longtemps retenu la submerge, séisme absolu.


Une onde de chaleur comme elle n’en a jamais ressenti la transperce,

la brûle du bout des cheveux à l’extrémité des orteils.

Sa mouille ruine le fauteuil sur lequel s’écroule son corps secoué de spasmes violents.

Elle a l’impression qu’on lui arrache les seins.

Ses deux mains retrouvent son vagin qu’elles masturbent avec une énergie inouïe.


Elle enchaîne un deuxième,

un troisième,

un quatrième orgasme,

simples répliques du premier séisme qui a fait exploser son système de mesure de l’échelle de ses plaisirs.


La dernière jouissance achevée, elle reste près de dix minutes immobile, prostrée aux tréfonds de son fauteuil.

En face, le spectacle est terminé.

La lumière est éteinte depuis longtemps.

Une pensée unique, une image indélébile :

Elle a une queue ! Claude a une queue ! C’EST AUSSI UN(E) TRAVESTI(E) !