n° 11417 | Fiche technique | 29693 caractères | 29693Temps de lecture estimé : 18 mn | 28/05/07 |
Résumé: Mes amies m'ont entrainée dans un club de vacances en Tunisie. | ||||
Critères: fh fplusag hagé fagée inconnu vacances massage facial fellation cunnilingu préservati pénétratio double | ||||
Auteur : Françoise Vi |
Je suis une jeune retraitée de soixante-cinq ans, divorcée depuis dix ans. Il y a de ça quelques mois, je suis allée passer quelques semaines en Tunisie avec des amies. Nous y sommes allées hors saison, pendant la période creuse, parce que ça coûte moins cher. Ce voyage fut une vraie révélation pour moi, quelque part même une renaissance !
Anne-Marie m’avait pourtant prévenue :
Avant d’aller là-bas, je ne comprenais pas grand-chose à son enthousiasme. Je la soupçonnais de s’être trouvé un petit copain. Cela faisait quatre ans qu’elle fréquentait le même club et je trouvais ça un peu louche. À quoi ça sert d’aller toujours au même endroit ? Mais, l’année passée, elle avait même converti Juliette et cette dernière avait été, elle aussi, exaltée par ce voyage qui l’avait, pour ainsi dire, rajeunie. Bientôt deux cents ans à toutes les trois, nous n’étions plus de première jeunesse.
Je rechignai un peu car, à l’époque, j’avais un petit copain, un vieux monsieur avec qui j’entretenais des relations fort chastes mais qui me draguait depuis un long moment. Nous sortions souvent ensemble, restau, ciné, théâtre, musée, balades en forêt. Mais nos rapports restaient cordiaux, nous nous faisions juste la bise. Une ou deux fois il avait cherché à m’embrasser mais je m’étais refusée à lui. Une fois aussi, il avait essayé de me peloter dans un taxi mais j’avais mis cela sur le compte de l’ivresse. Je ne savais pas trop si je voulais aller plus loin avec lui, alors je faisais traîner inexorablement les choses. Pourtant, j’étais très liée à lui, c’était un bon ami, nous nous voyions presque tous les jours et sa compagnie ne m’était pas désagréable.
L’idée d’être séparée plusieurs semaines de celui que je considérais comme mon compagnon me perturbait un peu, mais Anne-Marie sut se montrer plus persuasive. Il faut dire aussi que ce grand couillon de Paul attendit la toute dernière minute pour me conter sa flamme. Il ne m’était alors plus possible de reculer. Cela faisait de longs mois que j’attendais qu’il se déclare, qu’il me dise simplement qu’il m’aimait, qu’il me fasse des propositions concrètes. S’il l’avait fait, effectivement, je crois que je me serais donnée entièrement à lui, comme quoi il suffit souvent d’un peu d’audace ! Mais là, juste avant mon départ, dans le brouhaha du hall de l’aéroport, il eut beau m’embrasser de façon très appuyée pendant de longues minutes… Je lui promis quand même de l’appeler tous les jours et il me laissa sur un « à très bientôt » sous-entendant des nuits torrides à mon retour.
J’étais sceptique et encore pleine d’espoir car cette déclaration tardive m’avait beaucoup émue et j’espérais vraiment quelque chose de ses retrouvailles qui auraient lieu dans quelques semaines.
Un club « All inclusives », une magnifique plage, une très belle piscine. Nous disposions d’un bel appartement pour toutes les trois avec tout le confort possible : télé, minibar, climatisation, baignoire à bulles, et j’en passe et des meilleures, tout ceci pour un prix relativement modique. Mais ce qui excitait le plus mes amies, c’était l’idée d’aller au centre de soins le lendemain matin. Elles avaient hâte de s’y abonner et d’y retrouver leurs connaissances. Elles ne parlaient que de ça. Alors que moi, le ciel bleu, la plage magnifique, ce splendide endroit où nous allions habiter, tout ça m’émerveillait déjà.
Mes deux amies semblaient connaître tout le monde, là-bas, et les retrouvailles furent effectivement très chaleureuses. Il y avait un ou deux noirs mais pour la plupart c’étaient des Maghrébins, plutôt jeunes, grands et bien bâtis. Anne-Marie les connaissait presque tous par leurs prénoms et me les présenta. C’est vrai qu’ils paraissaient excessivement sympathiques. Ensuite elle alla parler un moment avec l’un d’entre eux, un grand type dégingandé, très séduisant quoiqu’un peu chauve. Le temps pour nous de souscrire nos abonnements et ma copine me dit :
Très typé et d’une beauté à faire frémir, il vint vers moi avec un sourire très avenant, me prit de suite par le bras et m’entraîna aussitôt dans les couloirs du centre.
Il parlait sans doute de Juliette.
Il me fit entrer dans une cabine et me demanda de m’y déshabiller.
Mon corps n’était plus de première jeunesse et la perspective de me retrouver toute nue devant cet homme, fusse-t-il professionnel et d’horizon médical, me mettait un tant soit peu mal à l’aise.
Vil flatteur ! J’étais néanmoins plutôt intimidée. Lorsque je pénétrai dans la salle de massage, il était là, il me regardait. Je me sentis un peu ridicule face à lui, j’avais attaché ma serviette tant bien que mal autour de mes seins pour cacher ce corps horrible. Mais il vint de suite vers moi et, sans geste brusque, il retira le bout de tissu.
Comme je baissai les yeux, il me releva la tête.
Il me demanda de m’allonger à plat ventre sur la table et je sentis bientôt l’huile couler le long de mon dos. Quand il posa ses mains sur moi, je me mis à frissonner. C’est vrai qu’elles étaient très douces ses mains, c’était une des premières fois que je me faisais masser, les sensations n’étaient pas désagréables, bien au contraire, c’était très plaisant et très relaxant de se faire ainsi toucher. Ses doigts passaient et repassaient lentement le long de mon corps, creusaient au fond de mes reins, remontaient sur ma colonne, sans oublier mes jambes qui étaient longuement choyées.
Petit à petit, je me détendais, je me décontractais, j’en oubliais presque où j’étais et avec qui j’étais. Il remontait le long de mes cuisses et pétrissait mes fesses toutes molles. Il prenait tout son temps, c’était divin et agréable.
Non, justement, c’était cela mon problème, car je ne l’étais pas trop.
Ses attouchements se faisaient maintenant de plus en plus osés, plusieurs fois, il avait glissé dans le sillon de mes fesses mais c’était tellement sensuel et progressif que je n’en fus pas vraiment choquée. Tout juste commençais-je à me demander jusqu’où ça allait encore aller.
Sur ce, ses doigts passaient entre mes cuisses, frôlant de peu mon sexe qui déjà s’échauffait. J’étais un peu comme dans un autre monde. J’aurais pu me révolter contre cet homme qui par moment abusait un peu, mais sa voix douce et suave me donnait envie de n’en rien faire.
Il me demanda ensuite de me tourner, ce fut encore un grand moment d’inquiétude. Mes seins étaient trop gros, trop lourds, trop mous, ils me tombaient jusqu’en dessous du nombril, j’avais vraiment la honte et j’étais incroyablement gênée par son regard sur moi. Mais encore une fois, il sut trouver les mots pour bien me rassurer. Il m’enduisit abondamment la poitrine et se mit à la caresser. Sa façon de me toucher, à la fois douce et insistante, me transportait. Ses attouchements n’étaient pourtant pas très catholiques et nous nous éloignions peu à peu du cadre strictement médical. Mais sa patience eut raison de mes dernières appréhensions. Je fermai les yeux et je me laissai faire. Son insistance auprès de mes tétins les fit peu à peu durcir.
J’avais un peu honte de moi car j’avais vaguement envie de faire l’amour : mon sexe s’humidifiait peu à peu. Candidement, je me demandai si tous les massages étaient pareils, si les autres femmes ressentaient les mêmes choses que moi. C’est vrai que ce n’était pas désagréable et même très agréable. Mais j’étais encore très loin de supposer comment tout ceci allait se terminer.
Quand ses doigts remontèrent lentement le long de mes cuisses, des frissons me traversèrent tout le corps. Il tournait et retournait tout autour de mon pubis, insistant sur le bas-ventre et sur le haut des cuisses, je devenais comme folle. Cette fois-ci, je mouillais, c’est certain, et j’avais peur qu’il s’en aperçoive. Mais il revint provisoirement vers mes seins, mes tétons étaient tout durs. De temps en temps il redescendait le long de mon ventre, frôlait les poils de mon pubis, c’était pour moi un vrai supplice.
Je préférai fermer les yeux pour ne rien voir mais cela ne fit qu’augmenter un peu plus les sensations et, plus le temps passait, plus j’avais envie qu’il me touche, mais qu’il me touche vraiment, qu’il s’enfonce en moi, tout au fond de ma grotte. J’étais tellement excitée, tellement brûlante de l’intérieur que je devais mouiller énormément. L’odeur de ma cyprine me vint jusqu’aux narines, impossible pour lui de ne pas le remarquer. Quelle opinion avait-il de moi ? Ses doigts glissaient sans cesse plus loin sur mon pubis, et frôlaient désormais ma caverne d’amour, je n’avais plus qu’une envie c’est qu’il aille encore plus loin.
Je sentis bientôt un liquide froid s’écouler le long de ma chatte, j’ouvris les yeux pour le voir reposer une fiole de lubrifiant sur la tablette.
À cet instant je ne pus que constater la bosse qui déformait le pantalon de mon masseur et qui semblait de fort belle taille. Cela acheva de me faire chavirer et quand je sentis enfin ses doigts glisser sur ma chatoune, je ne pus réprimer un soupir de satisfaction. J’écartai machinalement les cuisses pour qu’il glisse tout au fond de moi. Mais, encore une fois, il me fit un peu languir. Je devenais comme folle, j’avais tous les nerfs à fleur de peau, j’avais envie qu’il me masturbe. Moi, la vieille duduche défraîchie avec ce jeune éphèbe au joli corps sculpté, c’était un peu risible… Mais je n’en avais plus vraiment honte, et je ne pensais plus du tout à Paul. Je n’avais plus qu’une envie : prendre un plaisir total avec le divin Suleyman.
Alors, profitant qu’il était à ma portée, j’allongeai le bras et posai ma main sur son membre très raide.
Je sortis complètement sa bite, j’avais envie de la toucher, d’en apprécier la texture, je la caressai entre mes doigts. Elle était longue et puissante, vigoureuse et magnifique, mes yeux ne pouvaient déjà plus s’en détacher. Je le masturbai doucement tandis qu’il continuait à me caresser. Mais j’avais envie aussi de beaucoup plus, par exemple de m’agenouiller devant lui pour goûter à ce bien joli sexe. C’est ce que je fis bientôt. Comprenant mon désir, il m’aida à me redresser. Je n’en pouvais plus d’attendre et l’envie était vraiment trop forte. Je glissai ma langue autour de son gland avant de l’emboucher en entier. Je gémissais en le pompant, je salivais comme une malade, c’est dire si j’étais excitée. Cela faisait des mois que je n’avais pas sucé une bite et la sienne était vraiment trop bonne. Je la léchais sur tout son long et j’aspirais ses couilles bien grosses, puis je la reprenais en bouche et l’enfonçais tout au fond de ma gorge en y prenant un plaisir immense.
Mon amant m’arrêta juste à temps car, ce n’eût été que moi, je l’aurais bien mangé tout cru. Mais il voulait sans doute me faire profiter d’autre chose. Il me fit me relever et se mit à me téter les seins tout en me masturbant. À son tour d’être à genoux devant moi, à son tour de m’embrasser la chatte. J’étais debout, toute gémissante, je m’appuyais sur son crâne un peu chauve, j’avais les jambes toutes flageolantes. À chaque coup de langue, j’étais un peu plus troublée.
Ensuite il se redressa, me fit pencher contre la table de massage et me prit par derrière de tout son long, après avoir quand même pris le temps d’enfiler un préservatif. Il me tenait par les hanches et ses coups de rein étaient vigoureux. J’entendais ses cuisses claquer contre mes fesses. C’était tellement bon que je n’arrêtais plus de gémir. Dans cette pièce totalement carrelée, les bruits résonnaient de toutes parts ce qui contribuait encore à augmenter mon excitation.
Nous fîmes l’amour longuement, il était vigoureux et infatigable, il enchaînait les positions : devant, derrière, sur le côté, moi dessus. J’étais épuisée, crevée, j’avais joui plusieurs fois et il était toujours bien raide ! À la fin je n’eus plus qu’une envie, celle de le libérer. Je lui proposai de le sucer mais il préféra m’asperger le visage de sa semence après s’être longuement masturbé. Ah ! c’est beau, la jeunesse ! Je reçus de longs jets de sperme un peu partout.
Plus que satisfaite, j’étais vraiment comblée.
Je retrouvai un peu plus tard mes deux amies au restaurant. J’avais un peu honte de ce que je venais de faire et pensais bien garder le secret pour moi toute seule.
Ce salaud avait dû tout lui raconter, j’aurais dû me méfier. J’étais blême et déconfite.
Je reconnaissais à peine mes amies, je ne les savais pas aussi vicieuses et obsédées. Ainsi c’était donc ça : elles venaient ici juste pour se faire baiser par de jeunes types plutôt virils. Même s’ils étaient majeurs, cela ressemblait quand même un peu à du tourisme sexuel. Ça me dégoûtait vaguement, même si je comprenais un peu leur point de vue, car c’est vrai qu’à nos âges, ce n’est pas toujours facile de trouver chaussure à son pied…
Justement, dring, dring, mon téléphone se mit alors à sonner, c’était Paul, mon amoureux transi, il me demandait comment ça se passait. Si tu savais, mon pauvre Paul, ce que j’ai pris entre les cuisses… Mais lui, insouciant, continuait à me conter fleurette. J’avais beau lui suggérer qu’il y avait quand même des beaux mecs dans ce club, histoire de lui faire prendre conscience du danger, il n’en avait que faire… Il devait me trouver trop vieille ou trop tarte ou trop défraîchie pour m’imaginer une seconde en train de me faire draguer. C’est ce qui finit d’ailleurs par m’agacer, ce non-respect de ma personne. Il me disait qu’il m’aimait, qu’il était fou de moi, qu’il avait hâte que je revienne, mais d’un autre côté j’avais l’impression que ce n’était pas moi dont il parlait, qu’il s’agissait d’une autre femme. Il aurait été un peu plus inquiet, m’aurait posé des questions précises sur mon emploi du temps, aurait montré ne serait-ce qu’un soupçon de jalousie, je crois que j’aurais tout arrêté net et même que je serais rentrée pour aller le retrouver. Mais là, rien de tout cela, juste cet amour platonique, grandiose et admirable, ce rêve totalement déconnecté d’avec ma réalité.
Au fur et à mesure que les jours passaient, cela m’était de plus en plus pénible de l’avoir au téléphone. J’étais retournée au centre de soin, plusieurs fois, et j’avais recommencé avec le même homme et aussi avec d’autres masseurs. Sans être, comme mes deux comparses, une aficionada du massage érotique, j’y prenais malgré tout beaucoup de plaisir et après deux trois jours d’abstinence, l’envie d’y retourner se faisait souvent forte.
De l’autre côté de la ligne, mon vieux machin jouait les jolis cœurs et me contait fleurette à coup de poésie ! J’ai fini par tout lui raconter. Je lui ai tout avoué d’un bloc, avec moult détails, sans oublier la fois où, encore plus chaude que d’ordinaire, j’avais émis le désir de faire l’amour à trois. Ça s’était passé au jacuzzi, ils m’avaient prise chacun leur tour et quelques fois à deux.
Paul me traita de tous les noms, de salope, de vicieuse, de vieille cochonne, de sale pute, il me retéléphona même plusieurs fois pour m’insulter. Il me demanda si je n’avais pas honte, à mon âge, d’avoir le feu au cul. Sa déception était tellement grande qu’il insista ainsi pendant plusieurs jours. Me faire baiser par des arabes ! je n’avais pas honte ? Vraiment, je le dégoûtais. Il était raciste, en plus !
J’ai préféré couper mon portable pour ne plus entendre parler de lui et je me consolai, plus que nécessaire, entre les mains de mes beaux masseurs. Lorsque je rouvris ma messagerie, mon répondeur était inondé. J’effaçai un à un tous les messages sans même les écouter. Il avait dû finalement se décourager et m’effacer de son répertoire car, par la suite, il ne rappela plus.
Nous étions dans le club depuis plus d’un mois quand je fis la connaissance de René, un homme un peu plus jeune que moi, mais retraité lui aussi. Il m’avait abordée à la discothèque et m’avait gentiment draguée. Il m’avait dit qu’il était veuf et qu’il vivait en Belgique. Ce n’était pas le plus beau des hommes parce qu’il était plutôt lourdaud et qu’il avait une grosse bedaine. Mais il avait vraiment de belles bacchantes et il se montra fort sympathique. Nous bûmes quelques verres au bar puis vint le moment de nous séparer. C’est alors qu’il me proposa de l’accompagner jusqu’à sa case, histoire, dit-il, de boire un dernier verre.
À peine la porte franchie, il se montra vraiment très empressé. Il se jeta sur moi pour m’embrasser partout. Je n’avais pas le cœur de l’en empêcher, mais son apparente brutalité me changeait vraiment de la douceur de mes jeunes amants tunisiens. Il me poussa sur son lit et me troussa de suite. Il me fit l’amour comme ça, dans l’urgence, sans même me déshabiller. Il ne se montra pas particulièrement brillant et s’épancha très vite en moi.
Devant mon désarroi face à ce rapport non protégé, il m’assura qu’il était parfaitement sain, que cela fait des années qu’il n’avait pas fait l’amour à une femme et qu’il me trouvait vraiment très à son goût, ce qui n’est pas une raison pour ne pas attraper de maladie.
Mufle jusqu’au bout des ongles, il me demanda si j’avais bien joui. Je lui dis honnêtement que « non », qu’il s’était montré beaucoup trop rapide. Il me demanda si je voulais bien le sucer pour le faire rebander, parce qu’il avait bien l’intention de me faire jouir. Il me présenta sa queue gluante. Mais, malgré tous mes efforts, je ne pus la remettre en état.
Pas tant que je l’étais, moi, désolée, à vrai dire, surtout que cela faisait presque une semaine que je n’étais pas allée au centre de soins et que ça commençait terriblement à me manquer. D’un autre côté, j’avais de moins en moins envie d’aller là-bas, je trouvais cette ambiance trop artificielle et j’en étais déjà presque sevrée. Le seul problème c’est que ces expériences toutes récentes m’avaient soudain redonné l’envie de faire l’amour…
Mon piètre amant avec sa grosse bedaine paraissait fort pitoyable. Mais, quelque part, ça m’a touchée de le voir si attristé. C’est pourquoi je l’ai pris dans mes bras pour le consoler. C’est dingue ce qu’un homme peut être fragile, il était tout piteux, il pleurait presque, convaincu d’impuissance et d’éjaculation précoce. Je me mis alors à le caresser lentement sur tout le corps pour le calmer, je lui proposai un petit massage - il faut dire que j’étais allée à bonne école. Avec de l’huile solaire, j’entrepris de le relaxer. L’effet escompté ne se fit pas attendre, il se remit à bander ce qui me permit cette fois-ci de le sucer.
Je dois avouer que cet homme m’avait tout de suite plu, dès le premier regard. Il avait un côté bon vivant un peu au ras des pâquerettes, un peu lourdaud et un peu rustre, qui me séduisait beaucoup, et il était en même temps très fragile, le gros balourd un peu gamin ou le gentil nounours, comme on voudra. Physiquement, ce n’était pas tout à fait mon type d’homme, un peu trop grand, vraiment trop gros, mais sa brioche ne me gênait pas, pas plus que sa poitrine excessivement poilue.
Une fois de plus il s’est montré décevant, mais cette fois-ci c’était entièrement de ma faute car je l’avais sucé avec beaucoup trop d’envie. Quand je l’ai senti venir, il était déjà trop tard. Il m’a tenu fermement la tête, visiblement il avait très envie que je le boive. D’ordinaire je n’aime pas trop ça, mais cette fois-ci j’ai choisi d’être soumise à ce mâle qui allait être le mien. J’ai donc avalé toute sa semence.
Il m’avait mise dans un sale état, j’étais très excitée et, malheureusement, il était de nouveau hors d’usage et incapable de me pénétrer. Je lui ai donc demandé de me lécher, ce qu’il a fait tant bien que mal. Il avait là aussi de gros progrès à faire… je dus même me finir à la main, c’est vous dire s’il n’était pas doué…
Tout ceci ne m’empêcha pas de tomber amoureuse de cet énergumène. Je crois que depuis mon divorce, c’était le seul homme qui me plaisait vraiment et je me voyais bien refaire ma vie avec lui. Peu importe ses petites faiblesses, j’aurais tout le temps par la suite de combler ses lacunes amoureuses.
Le lendemain matin, je lui ai tout avoué, absolument tout, sans rien lui cacher, tout ce qui s’était passé au centre de massage. À son tour de blêmir, j’avais fait l’amour avec n’importe qui, il me le reprochait. Mais je l’ai assuré que nous avions pris à chaque fois nos précautions. Visiblement, il tirait une sacrée gueule.
J’eus soudain peur qu’il ne fasse comme Paul et que je ne me fasse jeter, ce que j’aurais d’ailleurs compris, après mon aveu. Mais non, pas du tout, il eut une réaction toute différente. Il se contenta de s’approcher de moi et dégrafa sa braguette :
Il avait peut-être les yeux plus grands que le ventre, mais il était vraiment sincère. Il avait envie de me violer pour éteindre le feu qui était en moi. Il me fit pencher contre le mur et me prit de suite, en levrette, sans plus attendre :
Il me baisait avec violence. Il s’excitait comme un malade entre mes reins et je dois dire que ses propos salaces et son empressement me mettaient moi aussi hors de moi. Je mouillais en abondance. Malheureusement le plaisir fut cette fois encore de courte durée car je le sentis venir à nouveau dans mon ventre. Pauvre de moi, je n’avais encore pas joui !
Il ne devait pas vraiment savoir ce que c’est une femme qui jouit. Je décidai de le provoquer un peu. M’allongeant sur le lit, je récupérai le sperme qui s’écoulait lentement de ma chatte pour me masturber avec, devant ses yeux ébahis, en le toisant d’un regard provocateur, histoire de dire : « Oui, je suis une cochonne, oui j’ai envie de toi, oui j’aime la bite. Et alors, ça ne te plaît pas ? » C’est ainsi que je pus lui faire profiter de mon plaisir, en jouissant abondamment.
Il devait rentrer sur Bruxelles quelques jours plus tard, il me demanda de venir avec lui et de ne surtout plus mettre les pieds au centre de soins. J’ai accepté et j’ai laissé mes amies retourner seules à leur passion commune.
Depuis ce jour, je me sens un peu Belge car je vis la moitié du temps à Bruxelles et le reste du temps chez moi dans la capitale. Quand je suis sur Paris, René m’appelle tous les jours, souvent plusieurs fois par jour, il semble toujours un peu inquiet quand je suis loin de lui. Il me demande ce que je fais, qui je vois, à quoi je pense. Quand il a un doute, il me rappelle dix fois dans la soirée pour savoir si je ne lui suis pas infidèle, ce qui a le don d’énerver beaucoup Anne-Marie, qui trouve ça vraiment stupide. Souvent aussi, le soir, lorsque je suis dans mon lit, il m’abreuve de cochoncetés pour que l’on se masturbe ensemble, histoire d’être certain que je suis bien rassasiée. Je crois que je n’ai jamais fait aussi souvent l’amour que depuis que je le connais. J’ai trouvé un réel équilibre avec cet homme.
Je n’ai pas l’intention de retourner en Tunisie avec mes amies. Je préfère me consacrer à parfaire l’éducation de René qui d’éjaculateur précoce est devenu peu à peu un amant fort honorable… comme quoi rien n’est jamais perdu, même à soixante-cinq ans passés !