n° 11418 | Fiche technique | 14985 caractères | 14985Temps de lecture estimé : 9 mn | 28/05/07 |
Résumé: Elle mitonne en tenue d'Ève. Il se plaît à voir ses fesses s'agiter quand elle sèche le cresson dans l'essoreuse dont le bruit fait immanquablement penser au démarrage du métropolitain parisien. | ||||
Critères: fh couple amour volupté fsoumise hdomine voir exhib fsodo sm attache humour | ||||
Auteur : Jacques Soenen (Jacques Soenen, homme de 50 ans) Envoi mini-message |
Pierre et Catherine s’en reviennent du Louvre, contents de quitter l’atmosphère ankylosée et laiteuse de ce jour de mai à la température exceptionnellement élevée et de retrouver la fraîcheur de l’appartement de Pierre. En docte professeur, il lui a fait apprécier les galeries consacrées aux momifications et aux portraits funéraires du Fayoum. Il est toujours troublé par la délicatesse des portraits peints sur bois qui se sont substitués aux hiératiques masques pour donner une représentation réaliste du défunt. Catherine aussi s’est émue de la sensibilité des expressions, de la flamme de leurs yeux et a admiré la beauté des bijoux que les femmes portaient.
Sagement, c’est un verre d’eau gazeuse qu’il offre à Catherine, confortablement installée dans le fauteuil club à l’épais cuir de bœuf qu’il se réserve habituellement. Il sélectionne un disque avant de revenir de la cuisine en apportant une coupelle d’abricots secs et d’amandes.
Rien ne semblait indiquer que c’est aujourd’hui que Pierre s’apprêtait à rendre toutes les invitations à ses collègues de travail.
La sonate est achevée, la bouteille d’eau gazeuse aussi. Il est temps de s’y mettre, s’ils veulent recevoir dignement. Mais il n’est pas dit qu’ils s’astreindront aux tâches culinaires sans les pimenter. Pierre se propose de parer Catherine en tenue de cordon bleu.
Il la découvre avec prévenance, ponctuant chaque dépose d’un baiser gourmant sur la partie dévoilée, prenant soin d’étendre minutieusement chaque effet sur un cintre ou le dossier d’une chaise. Elle présente un soutif écossais et une culotte du même tartan à dominante verte, on voit qu’elle a fait un effort de lingerie. La culotte est emportée dans l’enroulement de cet indécrottable collant qu’il raboulotte méthodiquement jusqu’au sol. Ils s’embrassent. Elle aime se laisser embrasser quasi-nue, serrée dans ses bras, lui laissant aspirer ses lèvres, d’abord molles et passives, avant de reprendre l’initiative et de glisser sa langue sous la sienne, d’en épouser le frein et de mordiller, gourmande, sa lèvre inférieure, signe d’un appel à la course de leurs langues qui se vrillent.
Mais Pierre les rappelle à leur ouvrage, ils voguent vers la cuisine. Elle mitonne en tenue d’Ève. Il se plaît à voir ses fesses s’agiter quand elle sèche le cresson dans l’essoreuse dont le bruit fait immanquablement penser au démarrage du métropolitain parisien. Légèrement pervers, il lui demande de rechercher quelques herbes et épices, l’obligeant à monter sur le tabouret, occasion facile de la manier ou de lui planter un doigt dans la moule quand elle tarde à trouver le sésame.
Les ingrédients rassemblés, Pierre s’affaire à les assembler. Pour ses tourtes et tartes aux légumes, il ajoute ciboulette, persil et parfois, dans ses grands jours - et ce jour en est un - quelques graines de sésame pour donner du croquant. Il découpe les aubergines et les courgettes, ébouillante les tomates avant de les peler, la peau ayant une acidité parfois désagréable. Elle tamise la farine, tous deux savent qu’il faut qu’elle s’aère.
Il projette de la farine sur la table avant d’étaler la potentielle tarte salée composée de farine, de beurre, de margarine et d’œufs. La souillon a juste le temps d’éplucher les oignons que déjà le maître queux tient à lui échauffer les chairs. Elle est postée au bord de la table, il la penche, le ventre collé au plateau de chêne verni, les nichons imprimés sur la préparation fraîchement étalée. Il a décidé de la fesser avec tous les ustensiles de cuisine.
Il joue de son derrière comme d’un tambour en le martelant de deux cuillers en bois avant d’essayer le fouet à battre les œufs qui s’avère n’être qu’un piètre instrument. La planche en bois se fait par contre redoutable et s’abat sur la calotte fessière dans un bruit sec qui la fait ruer et pousser de son pubis l’étal qui se déplace jusqu’au milieu de la pièce. Ses jambonneaux ont viré du rose porcin au rubis. Les taloches sont spectaculaires et l’onde de choc se répercute dans tout son corps, comprimant ses seins à chaque tape, aplatissant plus encore la pâte. Aussi choisit-il d’abandonner la frappe et l’activité reprend à l’office.
La pâte brisée est retravaillée, ils se plaisent à la manier ensemble : elle s’émiette, elle est prête. Les légumes à la cuisson, les tourtières qui chauffent à blanc, un quart d’heure d’attente. Il enfile des gants de vaisselle afin de rincer la batterie de cuisine, il déteste travailler dans un laboratoire surchargé. Opportunité providentielle de lui palper la cramouille avec ces gants lubrifiés. L’insidieux index au latex lui fait une drôle d’impression.
Pierre abaisse la pâte de son rouleau à pâtisserie, déplorant de n’avoir pas eu plus tôt l’idée de lui en rouler les petons. C’est Catherine qui, après avoir huilé les tourtières métalliques, la fonce de ses pouces pour la coller aux creux cannelés. Le plat est saupoudré de gruyère et d’emmental puis garni d’olives et des incontournables anchois. Il sera mis à cuire en temps voulu. Pierre sort les poireaux du réfrigérateur.
Il les immerge dans l’évier sans même prendre soin d’en sectionner les extrémités et le voilà brandissant son fouet végétal. Il flagelle son dos et ses hanches dans des éclaboussements fracassants, les lames vertes de la botte s’abîment sur ses chairs qu’elles teintent de traits verdâtres qui témoignent de la virulence du geste. Les poireaux au trois-quarts déchiquetés sont hors d’usage. Il reste à notre brosseur de ramasser les lambeaux du légumineux martinet et de les relaver avant de les mixer pour la soupe.
Ils se rendent au centre du salon-bibliothèque, sous un crochet d’attache, veuf de tout lustre ou de suspension électrique. Habilement, d’un geste sûr, il projette une longe de nylon lestée d’un gland en plomb qui se pend dès la première lancée.
Pierre fixe des bracelets à ses poignets réunis dans le dos, et par un solide mousqueton, les accroche à la corde qu’il tire ; ses bras se soulèvent, l’obligeant à s’incliner. Le buste est à angle droit, le visage perdu sous ses cheveux, les seins pendants, malléables. Il boucle une sangle autour de ses coudes pour renforcer la contrainte ; il tend encore le cordage et en cale l’extrémité à une patère où traîne encore son vieil imper. La tension l’oblige à se tenir sur la pointe des pieds ; son équilibre est instable, elle se dandine sur place en de petits pas de rat de l’opéra.
Son fessier s’offre comme pour supplier une dégelée exemplaire.
Catherine a beaucoup de mal à tenir la contrainte. Ses bras la lancent, tout mouvement est douloureux, elle ne peut que tendre son arrogant pétard aux orifices étalés, devinant la grossièreté de son attitude.
Ils discutent projets de vacances tandis qu’il lui lisse les flancs. Elle est d’accord pour passer quelque temps dans sa maison de campagne.
Accroupi sous elle, il lui aspire les tétins mutins avant de les presser entre ses doigts pour les galvaniser.
Vexé, il lui claque les fesses de sa queue durcie, avant de s’en prendre à ses joues sur lesquelles son braquemart tintinnabule comme le marteau d’une cloche. Elle gonfle ses joues qui résonnent du son étouffé d’une sonnaille. Il lui donne à sucer son nœud qu’elle lèche comme une glace à la fraise.
Elle acquiesce, mais s’inquiète de sa queue en érection cantonnée sur son arrière-train et qui ne cesse de se frotter contre tous ses pores.
Tout observateur objectif aurait reconnu que la pose était impossible ; des contractions fulminantes la parcourent dès qu’elle s’agite trop hâtivement pour se désengourdir et éviter les crampes. Il se fait pressant, elle cherche l’esquive, mais ne fait que se tortiller, les hanches désarticulées, tandis qu’il frotte sa bite sur les lèvres humides, répandant sa mouille sur tout le périnée et l’entrecuisse.
Il opère quelques allers et retours vigoureux en la maintenant par la taille.
Il ignore ses paroles et commence de ses doigts à élargir le troufignon, l’enduisant d’huile d’olive extravierge à première pression à froid.
Il assiège le cratère, le circonscrit, patient. Sa rondelle se crispe au contact du gland. Elle le supplie d’aller doucement. Il donne quelques cliques retentissantes tout en poursuivant son intrusion. Son embouchure ne résiste pas. En quelques poussées, il est au fond d’elle. Elle crie, il n’en a cure. Pierre se retire, l’anneau se rétracte. Il lubrifie sa pine qui s’immisce et s’extrait encore. Éveillé, son fondement obéissant et industrieux, maintenant dilaté et souple, épouse les intromissions du lingam.
Elle comprend le plaisir de Pierre ; elle offre une croupe, sans visage ni torse, juste des jambes étirées sur lesquelles trône un trou du cul qui bée et obéit à la bite durcie qui coulisse en elle. Elle se soulage dans ce mouvement par la sollicitation qu’il fait naître en elle et qui l’aide à oublier le sang qui gonfle dans sa tête penchée et la douleur de ses bras, rassérénée par le massage pernicieux qu’il procure à son clito. Il s’interrompt, revient pour la pénétrer encore. Elle flageole. Il se dégage pour éjaculer à l’orée de son anus. Le sperme coule le long de sa chatte. Il la laisse quelques minutes avant de lui détacher les coudes puis les poignets. Rouge, presque étouffée, elle saute au cou de Pierre.
C’est l’heure câline. Cathy enfouit son nez entre le cou et l’épaule de Pierre, ils se prodiguent de petits bisous, deux chats qui s’apprivoisent l’un à l’autre. Sa langue explorant son palais, elle s’adjuge à la caresse, lui lance des "Je t’aime" entre chaque baiser.
Pierre, qui a retrouvé sa forme après une douche minute, est en elle. Durant l’amour, Cathy alterne les soigneuses palpations du gras de ses doigts qu’elle a très sensibles avec de petites lacérations de ses ongles. Elle annonce son orgasme par un enfoncement de ses phalanges dans la chair épaisse du dos de notre Pierre, fougueux coursier.
Les tourtières sont au four, ils les surveillent comme des gardiens de phare, assis sur les hauts tabourets de bar. Catherine, nue, a posé un pied sur le siège, affichant sa chatte. Il la délaisse quelques secondes pour lui présenter des tuiles au chocolat qui se recroquevillent quand elles refroidissent sur la sole sortie du four.
Ils se flattent le sexe ; elle empaume la bite, il lisse ses lèvres : les caresses sont d’une sensualité tendre qui les place en deçà de toute excitation qui le ferait bander comme un âne ou l’inonderait comme une fontaine intarissable. Ils sont bien, cédés aux balancements.
Mais déjà l’on sonne du bas de l’immeuble. Les collègues sont à l’heure.