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Temps de lecture estimé : 9 mn
17/06/07
Résumé:  Daniel ignore tout de la vie de Yau. Celle-ci ignore elle-même qu'il est un ex-flic. L'apparition d'une deuxième tueuse à gage n'arrangera pas les choses...
Critères:  fh ff asie couple amour fellation cunnilingu pénétratio policier
Auteur : Dr Lamb  (22 ans et diplômé !)      Envoi mini-message

Série : Love and death in Hong Kong

Chapitre 02
Une dangereuse ennemie

- 1 -



Holly Malone, les yeux clos, savourait la chaleur des baisers de son amante d’un soir sur ses seins. Koyaka prit entre ses lèvres les pointes tendues des seins de la belle blonde, les lécha, les téta avec une avidité étonnante ; elle, la femme d’affaires timide et coincée, se transformant en bête de sexe avec cette inconnue occidentale rencontrée dans un bar. Holly passa ses mains dans la chevelure brune de l’Asiatique, frémissant lorsque la main de cette dernière se glissa entre ses cuisses fuselées.


Le grand lit à baldaquin de Koyaka était devenu un vaste terrain de plaisir pour les deux amantes. Elles roulèrent dans les draps, se mordillant, s’embrassant, leurs langues se donnant, se goûtant, leurs mains allant et venant sur leurs corps en sueur.


Holly enfonça deux doigts dans le vagin humide de son amante, la faisant crier, se pencha pour lui téter les seins avec frénésie.


Et lorsque le mari de l’asiatique rentra du boulot, fatigué, stressé, il trouva les deux femmes dans son propre lit, Holly à quatre pattes, penchée en avant, et sa femme, sa propre femme, sa si prude Koyaka en train de lui lécher les fesses en gémissant d’excitation. Il poussa un cri et lâcha sa serviette sous le choc.


Sur le beau visage d’Holly se dessina un sourire pervers. Sa cible venait d’entrer dans le jeu. Elle se donna encore quelques secondes, savourant la caresse chaude sur son anus, puis se redressa d’un coup, et avant que Koyaka ne comprenne, bondit hors du lit, traversa la chambre en courant et se propulsa littéralement sur son époux. Bondissant comme une féline, elle encercla son cou dans ses bras puissants, encore nue, le sexe ruisselant de cyprine, et le tua d’un coup sec.


Koyaka hurla d’épouvante et se releva brutalement. Mais elle aussi, était perdue. Holly l’attrapa par le bras, la plaqua contre le mur et, avant de lui briser le cou comme elle l’avait fait pour son mari, lui chuchota à l’oreille :




- 2 -



Elle prit une longue douche brûlante dans la salle de bain de ses victimes, se sécha et se parfuma avant de se rhabiller. Sans un regard pour les morts, elle quitta la maison et monta dans la voiture qui l’attendait. Le chauffeur démarra dès qu’elle eut bouclé sa ceinture. Ils traversèrent l’avenue sans un mot et entrèrent dans la ville. Holly adorait Hong Kong.



C’était un nouveau qu’elle ne connaissait pas. Brun, le regard perçant, la trentaine, mal rasé. Pas terrible.



Elle l’ouvrit et découvrit une enveloppe. Elle vérifia que le compte y était.



Il ne répondit pas et prit la route indiquée. Holly ferma les yeux et s’appuya contre son siège pour se détendre. Elle vivait ici depuis vingt ans déjà. Plus de quatre-vingts contrats remplis à son CV. Des millions de dollars en poche. Belle comme une reine. Un corps à se damner. Et pourtant, elle n’était pas en paix. Quelque chose la tourmentait. Quelque chose…


Quelqu’un.


Elle se frotta les yeux et bâilla. Encore une nuit blanche. Elle sentait le chauffeur qui la dévisageait des pieds à la tête et qui tentait en même temps de garder un œil sur la route. Elle sourit, mais ne releva pas. Elle avait toujours attiré les regards, par sa beauté extrême et son corps de rêve, ses cheveux blonds bouclés, son visage parfait, ses seins ronds et bien faits, ses fesses, ses yeux bleus…


Beauté mortelle.


Son job : tueuse à gages.


Holly Malone habitait dans un appartement, un deux pièces qu’elle avait aménagé jusque dans les derniers recoins. Elle croisait rarement ses voisins, qui étaient pour la plupart discrets. Un jeune garçon de quinze ans, Chan, était fou amoureux d’elle. Une fois, il lui avait même offert un bouquet de fleurs. Elle s’en souvenait encore. C’était mignon. Elle se sentait bien dans son appartement. C’était son antre, sa tanière, personne n’y était jamais entré à part elle. Elle fit tourner la clé dans la serrure et entra. Elle alluma les lumières et fit le tour des lieux. Rien de suspect. Avec le métier qu’elle faisait, mieux valait être prudente.


Elle ôta son manteau et déposa l’enveloppe sur la table basse du salon. Elle alluma la télévision et se déshabilla entièrement. Se balader nue chez elle l’excitait au plus haut point, elle aimait et était fière de son corps qui fascinait tout ceux qu’elle croisait. Ouvrant son frigo, elle sortit une brique de lait et but goulûment à même le carton, sentant quelques gouttes de lait s’écraser sur elle, sur sa poitrine. Elle s’essuya la bouche et referma le frigo.


Holly alluma son ordinateur portable et consulta ses mails. Il n’y en avait qu’un, de ses employeurs. Un nouveau contrat. Prix fixé à Un Million et demi de dollars HK. Un homme d’affaires corrompu, que l’Organisation souhaitait voir disparaître. Elle imprima le mail et la photo de la cible. Puis elle détruisit toute trace du message, et ferma son PC.


Toujours nue, assise sur son fauteuil, elle fixa la photo de sa prochaine victime. Un léger sourire se dessina sur son visage.



- 3 -



Yau était allongée, nue, étendue sur le lit. Daniel la contempla, fasciné par sa beauté et son corps, et se pencha pour l’embrasser. Ses lèvres étaient douces et chaudes. Yau l’attira à elle par la nuque, le corps en feu. Les mains de son amant se posèrent sur ses seins. Daniel se baissa et lécha les pointes de ceux-ci. Yau ferma les yeux, se détendant complètement. Elle était si bien dans ses bras…


Traçant du plat de la langue un sillon partant de ses seins pour finir dans son nombril, Daniel écarta les jambes de Yau et se glissa entre elles. Les battements du cœur de la tueuse s’accélérèrent dangereusement. Elle sentit pointer en elle la langue de son amant. Elle s’arqua et poussa un profond soupir.



Délicatement, Daniel écarta les plis de chairs humides et les caressa de la langue, savourant le nectar de sa belle maîtresse. Il effleura du pouce le clitoris gonflé, embrassant les lèvres et le sexe offerts a lui. La chaleur du corps de Yau le rendait fou. Il laissa ses mains vagabonder sur ses seins, sans cesser d’ouvrir son sexe avec sa bouche et sa langue, embrassant son clitoris, suçant ses lèvres, enfonçant ses doigts en elle, la regardant gémir, frémir, se tordre sous ses caresses.



Il s’arrêta pour lui embrasser le creux des cuisses. Yau réclama la suite du plaisir en se tortillant légèrement. Sans cesser de la dévisager, il enfonça son visage entre ses jambes et se mit à la lécher avec passion. La chaleur et les ondes de plaisir martelaient le corps de l’Asiatique. Elle agrippa les draps de ses mains en tournant la tête dans tous les sens, le souffle court. Elle se souleva et il plaça ses mains sous fesses pour la maintenir contre lui.



Elle avait un goût délicieux. Daniel aurait pu passer la nuit à la lécher ainsi, sans problème. Il glissa deux doigts dans le sexe humide, aspirant le clitoris entre ses lèvres. Yau cria et se contracta sous l’effet de la pénétration.



Elle prit le visage de Dan entre ses mains et le força à remonter vers elle. Il téta goulûment la pointe de ses seins, la prit dans bras et ils roulèrent dans le lit, jusqu’à ce que Yau se retrouve au-dessus de lui. Elle se redressa sur les coudes et vint s’asseoir sur son visage.



Elle n’eut pas à attendre pour sentir de nouveau la caresse brûlante sur son sexe. Elle se cambra d’avant en arrière, alors que le visage de son amant se recouvrait de son nectar.



Elle s’enleva soudain à la bouche de Daniel et recula quelque peu, pour placer sa vulve au-dessus du sexe gonflé.



Elle ferma les yeux et descendit lentement, en prenant son temps, gémissant lorsqu’elle entra la verge peu à peu en elle.



Elle prit le rythme lentement, montant et descendant sur le pénis dur comme de l’acier. Daniel prit lui aussi le rythme, rempli de chaleur, de désir, gémissant en sentant les plis du vagin de Yau sur lui.


Il se redressa et la serra contre lui, l’embrassa dans le cou, et lorsqu’elle se rejeta en arrière, il lui mordilla les seins.



Dan avait fait l’amour avec d’autres femmes avant elle, mais jamais cela n’avait été si bon, si intense. Cela ne tenait pas seulement au fait qu’elle s’offrait complètement à lui, sans réserve, sans pudeur, cela ne tenait pas non plus au fait qu’elle était dix fois plus étroite, plus ardente, plus brûlante, que toutes les autres femmes qu’il avait pénétrées ; c’était surtout sa part de mystère et sa beauté qui le fascinaient, et tous ces éléments le rendaient fou, il trouvait si excitant de coucher avec elle.


Elle le força à se rallonger, sans le quitter des yeux. Yau se mit à onduler du bassin, divine caresse qui lui arracha des frissons. Ils firent l’amour une bonne partie de la nuit. Épuisés, ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre.



- 4 -


Comme toujours, Yau était partie lorsque Daniel se réveilla. Il cauchemardait, se sentait oppressé, et en ouvrant les yeux il vit le lit vide. Il soupira et s’étira. La chambre était silencieuse.



Encore secoué par son cauchemar, il mit quelques minutes à se lever et à se traîner dans la douche. L’eau le sortit de sa torpeur. L’odeur de Yau imprégnait encore la pièce embuée. Il enfila ses vêtements, le corps encore courbaturé par les ébats torrides de la nuit.


N’ayant aucun projet pour la journée, il traîna dans les rues de la ville, errant sans but précis, regardant les gens vivre leur vie. À midi, il reçut un appel sur son téléphone portable, alors qu’il se trouvait dans un vidéo-club.



Heung était son ancien équipier. Le cœur de l’ex-flic se serra.



Daniel n’hésita pas une seconde.



Heung raccrocha.


Dan regarda le film qu’il tenait dans les mains : La Tueuse de l’Ombre. Il haussa les épaules et le loua.


Heung n’avait pas changé. Depuis dix ans, il avait la même coiffure, le même style, la même petite moustache. Ils s’étaient installés à l’arrière du restaurant, qui était bondé. La serveuse était une Japonaise aux cheveux blonds, très belle, mais qui avait l’air épuisée.



Heung n’insista pas. Il savait ce sujet épineux.



Daniel le savait. Il préféra changer de sujet.



Heung hocha la tête et entama sa salade.



Daniel était pensif. Drôle d’affaire. Un violeur abattu…



Daniel acquiesça.



Un bip discret retentit soudain dans le restaurant. Heung prit son biper dans la poche de sa veste.



Il se leva de table et se dirigea vers le téléphone du restaurant en montrant sa plaque. Resté seul, Daniel se mit à réfléchir. Bien que n’étant plus flic, son ex-coéquipier lui faisait part des derniers événements. C’était le dernier lien avec son métier qu’il conservait.


Heung passa une minute au téléphone et revint vers son ami, l’air inquiet.



À suivre dans le troisième épisode : Une cible, deux contrats.