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Temps de lecture estimé : 18 mn
20/06/07
Résumé:  Don Booth se lance à la recherche d'une statuette volée.
Critères:  h fh 2couples couple collègues travail train voir exhib hmast fellation pénétratio humour policier
Auteur : Yuri Netternich            Envoi mini-message

Collection : Don Booth
À la poursuite du faux pivert

Le soir tombait doucement sur un Chicago écrasé de chaleur. L’air était desséché comme le vagin d’une grand-mère et l’atmosphère devenait de plus en plus irrespirable. Sur mon bureau, les restes d’un hamburger de chez Jack (sur la cinquième avenue) refroidissaient gentiment ; il faisait trop chaud pour manger. Sous le bureau par contre, la chaleur ne semblait pas déranger Karen, ma charmante assistante, qui venait de se lancer dans une fellation digne d’un Hot d’Or. Le pantalon et le caleçon descendus sur les genoux, je sentais ses cheveux venir frotter contre ma peau à chacun de ses mouvements. Ses lèvres enserraient ma verge tendue, glissant parfaitement sur ma peau, et mon gland venait buter contre son palais. Ses mains ne restaient pas inactives, celle de gauche enserrée autour de mes couilles et la droite caressant ma cuisse. Cette fille était vraiment une déesse dans cet exercice, d’autant plus que je marinais dans mon bureau depuis le matin et que la transpiration devait être intense là-dessous, ce qui ne semblait pas la déconcentrer.

Oubliant toutes les affaires en cours (ce qui n’était pas dur vu le peu d’activité de mon agence), je me laissai aller au fond de mon fauteuil d’une prestigieuse marque suédoise et savourai la caresse buccale de Karen.


Et puis là, je ne sais pas ce qu’il s’est passé : je vis un homme, debout devant moi. Comment était-il arrivé celui-là ? Je ne l’avais pas entendu entrer, et pourtant, il était là, planté devant moi, tiré à quatre épingles dans un costume italien à 5 000 dollars, parfaitement stoïque malgré la situation dans laquelle je me trouvais.


Je tapotai la tête de Karen. Celle-ci répondit par un grognement, redoublant le rythme de ses mouvements. Je lui agrippai plus fermement le visage et la forçai à reculer. Elle sortit ma verge de sa bouche et, sans cesser de me caresser, dit :



Elle regarda derrière elle, sans aucune surprise visible.



Elle sortit de sous le bureau et quitta la pièce, la tête haute en passant devant l’inconnu. Avec un sourire gêné, je remontai comme je le pus mon pantalon et fis signe à mon visiteur de s’asseoir.



Non seulement, ce mec avait une froideur et un self-control exceptionnel, mais en plus il parlait comme un morceau de glace (je sais, c’est dur d’imaginer un morceau de glace en train de parler…). Mon instinct ne me trompe jamais, et je sus que j’avais devant moi un pur représentant du flegme britannique.



Je pense que c’était sa façon à lui de se montrer compréhensif.



Je pris le papier et lus le nom :



Il avait prononcé le nom avec un accent qui se voulait hispanique, et cela donnait quelque chose comme « Résousse ».



Delmare crût bon d’épeler le prénom, ce qui éclaira la situation… enfin pour Karen ; moi ça faisait longtemps que j’avais compris… En tout cas, Delmare écrit très mal !



Je poussai un petit sifflement admiratif.



Il me tendit un chèque d’un montant plus que rondelet. Pour ce prix-là, j’aurais pu voyager sans problème jusqu’à Rio de Janeiro. Je l’assurai immédiatement de la réussite de ma mission, même si celle-ci était plutôt louche ; après tout, le client est roi et l’argent est Dieu.

Delmare était à peine sorti du bureau que je dis à Karen de faire ses valises : nous partions à la poursuite du faux pivert.


À Washington (dans le Missouri), nous descendîmes dans un hôtel miteux sans climatisation. D’après Delmare, Mercador avait fait étape dans l’endroit. Nous nous retrouvâmes, Karen et moi, dans le bar-restaurant-boîte-de-nuit-relais-routier qui occupait le rez-de-chaussée de l’immeuble. Installé au comptoir, j’engageai la conversation avec le patron : un homme entre deux âges à la bedaine habituée au régime bière-hamburger. Mais admirez plutôt ma façon de conduire un tel interrogatoire ; sans fausse modestie, je dirais que les types du FBI sont des ballerines en tutu à côté de moi :



Ma technique d’interrogatoire fonctionnait à merveille ; je sentais qu’on avançait à grands pas.



Karen crût bon d’intervenir. Je maîtrisais pourtant parfaitement la situation…



Je savais bien que ma technique d’interrogatoire était infaillible ! L’intervention de Karen avait été totalement inutile, le type était prêt à lâcher le morceau de toute façon. Comprenant tout de suite où il voulait en venir avec son histoire de « certaines conditions », je sortis quelques billets de ma poche et lui tendis.



Il fit un clin d’œil en direction de Karen et celle-ci le suivit docilement dans l’arrière-boutique, et là, je vous avouerai que j’avais pas tout compris. Je rangeai mes billets et me remit à siroter mon verre, me sentant plonger petit à petit au fond d’un abîme de solitude.


Au bout d’un moment, Karen ne revenant pas, mon instinct me dit que je devais tenter quelque chose. Elle était mon assistante, et, en cela, ma mentalité purement macho ne supportait pas qu’elle mène l’enquête à ma place. Je quittai le bar et pris la direction d’une petite ruelle latérale que j’avais bien évidemment pris soin de « repérer » précédemment. Une petite lucarne s’ouvrait sur ce que je supposais être le bureau du ventripotent patron, et je me dis que, faute de mieux, je pourrais au moins observer ce que faisait Karen avec le type.


Pas de bol, la lucarne était trop haute et je ne pouvais l’atteindre. Le jour où les architectes se mettront à faciliter le travail des détectives…


Avisant un conteneur à poubelle monté sur roulettes (fort heureusement pour mon lumbago), je me mis à traîner l’odorant objet sous la lucarne aperçue précédemment et, préférant écouter mon courage plutôt que mon odorat, j’entrepris de grimper dessus.


La vue était sublime et j’écarquillai les yeux, n’en perdant pas une miette. Au milieu du bureau du patron, Karen, les nichons débordant de son chemisier, était à genoux devant l’homme et mettait tout son cœur pour lui prodiguer une fellation dont il se souviendrait longtemps. Je voyais l’homme, négligemment accoudé contre un bureau métallique miteux, et je voyais surtout cette experte de Karen qui enfournait le membre du lascar dans sa bouche que, par expérience, je savais chaude et douillette. Elle y mettait beaucoup de cœur, et je voyais le visage de l’homme s’abandonner peu à peu à la caresse que je devinais plus qu’agréable. La poitrine de Karen pointait fièrement vers l’avant et j’avais un mal fou à décrocher mon regard des ses seins, pas particulièrement gros mais très bien dessinés.


À cette heure, vautré sur la poubelle, dans cette ruelle sombre, j’aurais donné n’importe quoi pour échanger ma place avec le patron, mais malheureusement, cela n’était pas au programme. Je vis l’homme s’écarter de Karen et lui parler. La lucarne étant fermée, je n’entendais pas un mot de la conversation. Je vis Karen se relever et trousser sa jupe sur ses hanches, dévoilant une charmante petite culotte noire. Elle se pencha en avant sans rien dire, prenant appui sur le bureau minable. L’homme approcha par derrière, tendant son sexe bandé à l’extrême et bien lubrifié par la salive de Karen, écarta la culotte, et se mit à la besogner, pétrissant ses seins de ses grosses mains. Ne me retenant plus, je sortis mon sexe de mon froc et me masturbai fiévreusement, oubliant les odeurs déplaisantes qui montaient de la poubelle sous moi.


Sous les assauts infatigables de l’homme, Karen se déhanchait et remuait de manière plus que sexy sa croupe. Ce n’était plus Karen que je voyais, c’était une vraie furie et, grâce à ma grande expérience, je savais que l’homme était en train de connaître un plaisir proche du nirvana. D’ailleurs, ça ne tarda pas ; crispant ses mains sur les seins de Karen, le patron ressortit sa queue et éjacula sur la croupe de mon assistante, le visage tordu par une grimace obscène. Devant un tel spectacle, je ne me retins plus et jouis à mon tour sans pouvoir retenir mon cri. C’est à ce moment-là que le couvercle de la poubelle céda. Mon amour propre m’oblige à vous passer la description du plus célèbre détective privé de Chicago, la bite à l’air et les doigts pleins de sperme, nageant au milieu des ordures.


Je puais tellement fort qu’un porc aurait tourné de l’œil. Même après deux douches prolongées, l’odeur restait incrustée et heureusement que Karen était là pour m’aider à laver mes vêtements. Pendant que je cherchais à me débarrasser de cette odeur persistante, Karen se livrait à son activité favorite : parler.



Il faut dire qu’apparemment, sa vie tenait sur un timbre-poste…



Parles pour toi, c’est pas toi qui es tombée dans une poubelle en regardant ton assistante se faire troncher par un bovin.



Le lendemain matin, à l’aube (enfin… à quelques heures près), je descendais l’escalier menant au bar lorsqu’une voix m’apostropha.



On m’avait repéré, ma couverture était compromise. Je me tournai, près à faire face à un éventuel agresseur. L’homme qui m’avait appelé était environ de la même taille que moi (plutôt bon signe dans le cas d’un affrontement direct) et me souriait tout en m’invitant à m’asseoir à une table du bistrot. La main droite prête à saisir mon fidèle Colt sous mon veston, j’obtempérai, attendant la suite. J’espérais que lorsque Karen descendrait à son tour, elle ferait comme si on ne se connaissait pas. Cela lui permettrait peut-être d’échapper au piège tendu par cet inconnu… parce que c’était un piège, mon instinct ne me trompe jamais !


L’homme s’assit en face de moi, et je remarquai seulement à ce moment la pulpeuse blonde qui l’accompagnait et qui prit place à ses cotés. Des cheveux plutôt courts et légèrement bouclés, des yeux de biche effarouchée, une bouche généreuse… bref, la pin-up de base, celle que l’on ne rencontre que dans les magazines, celle qui n’était pas du tout à sa place dans ce bar minable. Ça sentait de plus en plus le piège, la fille n’étant là que pour m’amadouer grâce à ses charmes débordants.


L’homme entama la conversation :



Dob Nooth… ce nom me disait vaguement quelque chose mais je n’arrivais pas à me rappeler où j’avais bien pu l’entendre. Je ne pus réfléchir plus longtemps car mon œil acéré m’avertit de l’entrée de Karen dans la pièce. Elle ne trouva rien de mieux à faire que se diriger droit vers notre table. Ma main glissa lentement vers mon holster, prête à intervenir devant l’urgence de la situation.



La voix de Nooth était calme et mielleuse. Le gars semblait sûr de lui et décontracté. Il reprenait, s’adressant à moi.



Note pour plus tard : demander à Karen la liste des hommes les plus riches de la ville pour leur proposer mes services…



Nouvelle note pour plus tard : dire à Karen de la fermer pendant les interrogatoires serrés de ce genre. Elle donnait trop d’informations qui faisaient vraisemblablement le bonheur de Nooth.



Le plan était foireux, c’était clair. En même temps, Nooth avait raison. Si nous nous tirions dans les pattes maintenant, nous ne retrouverons jamais le faux pivert. Il fallait définir des priorités. D’abord, retrouvez le pivert, puis seulement savoir quoi en faire. J’étais partant.



Clara et Karen se mirent à rire bêtement, et mon instinct me dicta immédiatement que l’imbroglio du « je suce » était décidément tenace.

Nooth sembla aussi agacé que moi et reprit :



J’éprouvais une certaine fierté à dire cela, j’avais l’avantage sur mon soi-disant frangin. Celui-ci déploya une carte sur la table.



Je lui indiquai la route que devait suivre Mercador. Il réfléchit quelques instants puis déclara :



Le train roulait vers le sud. Avec Karen, Dob et Clara, nous avions pris un compartiment ; c’est Nooth qui payait, alors j’étais d’accord, bien que j’aurais préféré passer inaperçu en prenant des sièges simples en seconde classe.


Une première classe dans un train, c’est un peu comme la bouche d’une fille : c’est chaud, doux et confortable, et lorsque la fille s’active sur votre membre, il n’y a plus qu’à se laisser aller et à profiter du paysage. Ainsi, le balancement du wagon nous plongeait tous les quatre dans une douce torpeur. Après les émotions de la nuit dernière, cette somnolence était la bienvenue, mais quelque chose attira pourtant mon regard observateur et expérimenté.

J’avais bien vu ! La main de Clara s’était posée sur la cuisse de Nooth et commençait à le caresser. Je n’en croyais pas mes yeux… cette bombe sexuelle aimait tellement son patron qu’elle préférait s’occuper de lui plutôt que de succomber à mon charme naturel et venir auprès de moi. Toutefois, la situation était plaisante et, gardant les yeux mi-clos, je profitai du spectacle.

La main de Clara remonta lentement le long de la cuisse de l’homme et se mit à lui flatter l’entrecuisse. Nooth avait maintenant les yeux grand ouverts et fixait la main de son assistante qui le caressait si bien à travers le pantalon. Elle baissa doucement la braguette de l’homme et passa la main dans son slip, tâtonnant sur son membre que je devinais dressé.

J’étais plutôt heureux ; non seulement à l’idée du spectacle qui se profilait, mais également car Nooth montrait ses faiblesses. Je pourrai peut-être me servir de cet épisode en première classe pour les négociations finales que je devinais tendues.

Clara avait réussi à sortir le membre de Nooth en dehors de sa braguette et le masturba doucement, essayant visiblement de ne pas attirer les regards sur son manège, mais on ne trompe pas Don Booth si facilement ! Imperturbable en apparence, gardant toujours les yeux mi-clos, et feignant la somnolence dans une prestation digne d’un Oscar, je ne perdais pas une miette du spectacle, espérant que mon apparente passivité encouragerait la fille à aller plus loin.


Seul problème : Karen ne l’entendait pas de cette oreille et elle ne trouva rien de mieux à faire que de griller ma couverture en imitant son homologue de la banquette d’en face. Sa main se glissa doucement entre mes cuisses, déboutonnant mon pantalon sans autres préliminaires, visiblement pressée de sortir mon sexe déjà raide. Je dois bien admettre que j’étais plutôt gêné de me retrouver ainsi dévoilé, la bite à l’air dans ce compartiment de train. Karen exhibait sans retenue mon membre devant les regards visiblement intéressés de Clara et de Dob. En même temps, ces deux derniers revinrent très vite à leurs petites affaires et, les caresses de Karen aidant, je me détendis progressivement, repensant à ma comparaison du train avec une bouche. Après tout, je n’avais qu’à me laisser aller…


Clara et Karen semblaient prendre un malin plaisir à coordonner leurs mouvements et lorsque l’une accélérait le rythme, l’autre faisait tout de suite de même. Elles se jetaient de fréquents coups d’œil, comme lancées dans une sorte de compétition. J’avais un peu la désagréable impression d’être une sorte de pompon accroché sur un manège de sexualité bestiale ; un pompon qu’une femme hystérique tentait d’arracher violemment (c’est fou ce que je peux devenir lyrique parfois…).

Elles abandonnèrent vite leur masturbation. Karen se leva, retroussa sa jupe et baissa sans complexes sa petite culotte. Elle vint ensuite me chevaucher, faisant face à l’autre couple afin de mieux les regarder. Clara l’imita immédiatement, et les deux femmes se remirent à coordonner leurs mouvements, descendant et montant sur nos membres dans une parfaite synchronisation.


Une main sur la cuisse de ma partenaire, l’autre sur ses seins, je penchais la tête sur le côté au risque de me choper un torticolis pour ne rien rater des ébats de Clara. Ses boucles blondes frétillaient autour de son visage pendant que sa respiration, de plus en plus rapide et haletante, faisait se gonfler sa poitrine. Toujours lancées dans leur espèce de jeu, Karen et Clara se regardaient droit dans les yeux, se défiant en permanence. Dob et moi n’avions qu’à nous laisser aller, ce qui n’était pas pour me déplaire. C’est toujours agréable de laisser les femmes diriger la situation…


Je sentis l’intimité de Karen se contracter autour de ma verge pendant que Clara poussait des petits cris qu’elle essayait visiblement de dissimuler. Ç’en était trop pour moi et, me sentant au bord de l’orgasme à mon tour, je fis un signe à Karen qui se souleva afin de laisser sortir mon sexe. J’empoignai mon organe et me masturbai frénétiquement. Oubliant tout le reste, plongé dans mon plaisir, j’éjaculai dans un râle, balançant du sperme sur le pubis de Karen, sur le tissu du siège, sur le sol, sur mes cuisses… Je repris peu à peu mes esprits dans un grand soupir pour constater que Dob avait dû avoir la même réaction que moi. Il semblait en effet chercher en vain quelque chose dans lequel s’essuyer les doigts pleins de son foutre. Les deux filles rajustèrent leur tenue sans même se préoccuper de nous, visiblement vexées qu’aucune d’elles n’ait battu l’autre (je me demande d’ailleurs quel était le but de cet étrange jeu…).



Barichitogga était l’archétype même de la ville pourrie ! En descendant du train, la chaleur tomba sur moi comme une chape de plomb, et la poussière, qui semblait recouvrir toute la ville, rendait l’air encore plus irrespirable. Une vieille usine à moitié à l’abandon, des maisons sales et en partie délabrées, des rues désertes, rien de beau à l’horizon… On se serait cru dans une de ces vieilles villes fantômes du Far-West.



Sur le coup, je crus qu’il se fichait de moi, mais pourtant, non, aussi aberrant que cela puisse paraître, il y avait bien un hôtel dans ce trou.

Et c’est en rentrant dans ce bâtiment aussi délabré que le reste de la ville que je vis Jésus ! Il était très petit, ce Jésus, ce qui le rendait assez discret, mais j’avais suffisamment mémorisé la photo de Delmare pour le reconnaître tout de suite : le crâne à moitié chauve, le teint jaunâtre, l’œil torve, la démarche hésitante, c’était bien Jésus Mercador. Je fis immédiatement signe à mes collègues, et, la main sur mon Colt, prêt à dégainer, je m’approchai de Mercador par la droite pendant que Nooth faisait de même par la gauche. Parfaitement synchro, nous lui tombâmes dessus en même temps, lui barrant le passage.



Le gars faisait littéralement dans son froc, visiblement terrorisé d’avoir été rattrapé.



Ca sentait le piège, tout cela était trop facile. Pourtant, Nooth ne sembla pas s’en inquiéter et accepta tout de suite. Mercador ouvrit sa petite valise, en sortit le faux pivert emballé dans un tissu et le tendit à mon acolyte. Ensuite, il prit ses jambes à son cou avec une rapidité qui m’étonna chez un homme doté de membres inférieurs aussi courts.



Elle n’avait pas tort sur ce point là. Il en fut décidé ainsi. De toute façon, Delmare n’oserait rien faire, il était probablement connu de la police. Et puis, après tout, il aurait dû proposer plus d’argent. Tant pis pour lui.


Clara et Nooth prirent les devants et sortirent de l’hôtel. Karen, en leur emboîtant le pas, me glissa à l’oreille :




FIN