Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 11504Fiche technique15319 caractères15319
Temps de lecture estimé : 9 mn
27/06/07
Résumé:  Il a aidé un copain à refaire la décoration d'un magasin de lingerie...
Critères:  fh fplusag magasin essayage hsoumis fdomine intermast fellation cunnilingu
Auteur : Frifurch            Envoi mini-message
À la belle lingerie

Le téléphone entonne sa sonnerie stridente dans mon bureau sans se préoccuper de s’avoir qu’à treize heures dix, un artisan est à table.

Je râle pour la forme et, tout en m’essuyant la bouche avec ma serviette de table, je me dirige d’un pas nonchalant vers la pièce qui me sert de bureau.



Pas de problème, mon après-midi est plutôt calme : deux, trois bricoles qui n’urgent pas, ça devrait le faire.

Le temps d’installer l’échelle sur le toit de la fourgonnette, quelques pots de peinture, ma mallette à emporter et en route !

L’après-midi s’annonce belle.

Une virée à Saint-Servan par ce beau temps, ça va être presque une détente ; tu penses, une enseigne à rafraîchir, c’est du gâteau !

Une boutique de lingerie pour dames, en plus ! Le rêve !

Tout à mes pensées, j’attaque la quatre voies qui mène à Saint-Malo. La fourgonnette ronronne doucement et je me plais à siffloter.

Ce bon vieux Laurent, il m’aide bien, à me filer ainsi des chantiers, de temps en temps.

Démarrer à son compte n’est pas aisé en rase campagne. Une fois que toutes les relations familiales et les commerçants du bled ont été sollicités - l’un, une enseigne ou une vitrine, l’autre, un véhicule à décorer, on a vite fait le tour.

Du coup, Laurent, ça le dépanne bien aussi que je me sois installé pas très loin de son atelier, lui qui est débordé avec son mariage qui approche. J’imagine bien qu’il a autre chose à penser que d’aller s’taper un boulot chez une vieille.

Car, j’en suis sûr maintenant, ce genre de boutique, c’est tenu par une vieille rombière, toute décatie avec, comme seul article en vitrine, des corsets, couleur chair, bardés de baleines pour mamies de même corpulence.

Faut s’attendre à ça, dans ces vieux quartiers aux façades en bois, toutes délavées.

Après tout, je ferais un tour par la plage, histoire de me rincer l’œil, quand même.

En cette saison, la plage des Bas-Sablons doit grouiller de petites touristes anglaises ou parisiennes, occupées à se dorer la pilule dans leur maillot minimaliste.

Des seins et des p’tits culs à ne plus savoir où visser les mirettes !


Arrivé en centre ville, je me gare sur la petite place et, tout en chantonnant, me dirige vers l’endroit où doit être cette boutique, mon échelle sur l’épaule.

La boutique est bien là mais, bizarrement, ne semble pas vraiment délavée ; le lettrage, peint à même la façade est toujours bien visible - je reconnais, en passant, le coup de patte de Laurent, et aucune fissure ou atteinte du temps n’est repérable ; ça aurait bien pu tenir une année ou deux de plus, me dis je.

La vitrine, elle, ma zette, vaut son pesant de cacahuètes !

A la place des corsets poussiéreux, des strings rouge et noir, tout en dentelles, des guêpières à lacets, des soutifs à balconnet, des portes jarretelles, des bustiers, des petites culottes, des bas, des nuisettes, des, des, des… plein les yeux !

Dentelles, synthétiques, cuir, simili, soie, organdi, tout y est.

Tout à ma contemplation, j’entend le carillon de la porte retentir et une créature en sortir : rousse, lèvres écarlates, la quarantaine bien sonnée, corsage pigeonnant, taille serrée, jambes fumées ; ça sent la guêpière et le porte-jarretelles, par là-dessous…



Un peu dépité par ce manque flagrant de confiance, je m’affaire sur le trottoir.

J’ai beau n’avoir que vingt-quatre ans, j’ai une solide formation : Ecole des Beaux-Arts de Rennes, six années de métier chez des compagnons aguerris, ça forme son homme. Je suis plus un arpette depuis longtemps.

Tout en grimpant à mon échelle, je me dis que la bourgeoise n’a pas l’air commode. Dommage, je lui en mettrais encore bien une troussée pour son âge ; une poule de luxe de la sorte, ça me changerait des petites jeunettes qui ne savent pas remuer du popotin en cadence.

Une jeune femme s’approche et pousse la porte. Je zieute à la dérobée ; du beau linge : tailleur blanc, chapeau blanc, talons aiguilles.

Elle ressort quelques instants plus tard, un sac en papier à la main. Hobade. C’est joli comme nom.

La porte ne s’est pas refermée et ma cliente est là, sur le pas.

Moi, juste au-dessus.

Je risque un œil, en douce.

Quelle spectacle ! De là-haut, c’est encore plus beau.

Vue plongeante sur sa poitrine qui s’étale, majestueuse. Le sillon des seins est parfaitement dégagé et une dentelle rouge vient juste marquer le début des aréoles.

Terrain idéal pour une branlette espagnole…

Légèrement perturbé, en plongeant mon pinceau dans le pot, je laisse filer une goutte de peinture qui vient s’écraser sur le trottoir, à un pas de la dame.



L’après-midi suit son cour, tranquillement, entrecoupé des allers et venues des clientes. Enfin, le travail est terminé.

Tout compte fait, ça lui redonne un éclat à cette façade.

Nickel.

Je pousse la porte, décidé à lui montrer ma bel ouvrage et lui prouver que le pinceau, ça me connaît.

Elle vient à ma rencontre, sourire enjoliveur aux lèvres.



Je la suis, les yeux écarquillés sur sa jupe moulante qui se trémousse à chaque pas.

Coulissant un rideau de velours rouge, elle m’indique une plinthe, de couleur blanche, un peu écaillée.

Pénétrant dans la cabine, je vise la plinthe. Vraiment trois fois rien.



La bourgeoise se jette sur moi et m’embrasse à pleine bouche, violemment, tandis qu’elle m’agrippe à pleine main l’entrejambe.

Sa langue emplit ma bouche fougueusement tandis que je sens ses doigts se démener activement au travers de la toile légère de mon pantalon.

Une odeur étrange, mélange d’essence de térébenthine et de magnolias inonde l’espace confiné.

Elle me maintient la nuque, d’une main sûre, tandis que l’autre fourrage énergiquement mes attributs virils. Déjà bien conditionné par tout cet environnement excitant, je sens l’érection venir. Elle aussi.

S’accroupissant, jambes largement écartées, elle sort prestement ma verge qui poursuit son ascension et, sans attendre, la gobe en entier. Mon sexe finit de se tendre et de durcir complètement dans sa bouche, encouragé par sa succion appliquée. Je sens tout de suite la parfaite maîtrise du sujet. Elle m’aspire et me branle en même temps, à une cadence infernale.

Viol ou pas, en deux coups de poignets et de langue bien ajustés, je bande comme un âne.

Passé la stupeur, je m’abandonne complètement au pouvoir diabolique de cette suceuse hors paire.

Je suis là, bouche grande ouverte et souffle court, devant cette grande glace, pompé consciencieusement par une experte.

Le rideau de velours, imparfaitement fermé, laisse apercevoir à quelques mètres, un joli ensemble fuchsia soutien-gorge - string - porte jarretelle du plus belle effet, que porte un tronc en plastique transparent. Plus loin, derrière la vitrine, mon échelle m’attend.

Sa bouche est une vraie ventouse qui cherche à m’avaler pour de bon. La succion est incroyablement douce, concentrée et formidablement bandante. Je ne vais pas résister longtemps à ce traitement de choc, c’est sûr.

Je sens mon gland qui pénètre dans sa gorge, par à-coups.

Comment fais-elle ? D’autres qu’elle auraient des haut-le-cœur.

Elle devine, avant moi, que je vais décharger, sous peu dans sa bouche et se retire, lentement, les lèvres en cul-de-poule.


Je n’ai encore jamais vu ma verge aussi tendue, aussi grosse, le gland aussi gonflé et cramoisi que maintenant. Une veine, encore inconnue, vient d’apparaître sur le dessus. Tout mon sexe est gorgé de sang et bat la chamade.

Le rabat de ma blouse vient encadrer mon sexe, laissant quelques poils frisés dépasser. La vendeuse s’assoit alors sur la petite étagère d’angle, les cuisses bien écartées et s’agrippant à deux barres, de chaque côté, bizarrement placées là, m’invite à m’approcher.

Je me saisis de mon sexe, bien décidé à la transpercer de mon vit, sans plus tarder, mais elle m’appuie sur les épaules, me forçant à me baisser.



L’ordre est sans appel, direct.

Complètement à sa merci, devant cette femme autoritaire, je m’exécute et je m’agenouille devant ses cuisses grandes ouvertes, découvrant un spectacle merveilleux.

Sous sa jupe retroussée, un magnifique string rouge bordé de dentelle noire lui moule le sexe, disparaissant entre ses fesses ; une guêpière, que je devine de même nature, maintient des bas couture, couleur havane.

Je plaque ma bouche contre son string et commence à frotter ma langue contre le tissu. Une grande bouffée de chaleur m’envahit et je ressens un plaisir indescriptible à être là, la tête entre les cuisses de cette femme qui me domine.

Elle a glissé deux doigts dans sa culotte et se caresse tandis que ma langue cherche à contourner le frêle rempart afin d’atteindre ses petites lèvres.

Je réalise alors que quelqu’un peut rentrer dans la boutique.



Soumis, je m’exécute et le fais glisser le long de ses jambes. Je comptais bien, de toute façon, lui retirer. Son pubis est rasé et ses lèvres, bien charnues, m’excite comme un fou.

Ma bouche s’en empare et ma langue s’enfonce avec volupté, recueillant sa sève. Elle est toute mouillée. Je me délecte de son nectar et l’aspire sans retenue. Goulûment.

Ses doigts sont revenus à la charge et frottent la commissure de son sexe.



Elle m’enserre le cou de ses longues jambes ocrées et soyeuses, telle une mante religieuse. Ma langue alors remonte le long de sa fente et trouve un petit bouton que j’explore avidement.



Ma langue se fait plus douce, venant juste effleurer de la pointe, l’endroit encore inconnu.



Le carillon de la porte retentit, me stoppant dans mon élan.



Faites votre choix, j’en ai pour une minute !…

Je continue, un peu perturbé ; elle, ne semblant pas dérangée, me plaque la tête contre son sexe de ses deux mains pour accélérer l’issue.

Elle jouit dans ma bouche, la tête renversée, ponctué par un long feulement, le plus discret possible.

Ma moustache en est toute trempée ; je la nettoie d’un coup de langue.



Remettant un peu d’ordre à sa tenue, elle écarte le rideau et se dirige vers sa cliente. Je reste immobile, le sexe tendu à tout rompre, à fixer son string sur la moquette.



Elle ouvre le rideau de la cabine d’à côté et invite sa cliente à y entrer.

Se tournant vers moi, elle me fait signe de me rapprocher.

Sa main attrape ma hampe d’un geste vif et se met à me branler de plus belle. Conservant une cadence rapide, elle s’adosse contre le bord de la cabine, tout en conversant avec sa cliente. Je serre les dents tandis que ma verge atteint des sommets de dureté sous ses doigts, bien décidé qu’elle est à me maintenir dans un état d’excitation intense.

La porte de la boutique sonne à nouveau.



L’instant d’après, un coin du rideau s’écarte et une brune, un peu sèche, à lunettes, me détaille de la tête aux pieds, souriante.



Le bras se prolonge par ma cliente qui, dirigeant mon membre, le glisse sous sa jupe qu’elle relève prestement.



Son sexe humide et tiède accueille le mien et la sensation d’entrer dans un fourreau conçu pour moi, attise mon plaisir.

Soulevant l’arrière de ma blouse, elle me tâte le cul. Elle profite de la glace placée derrière nous, pour mater mes fesses, tout en mouvement, tandis que j’ai enfoui mon nez entre ses seins, me délectant de son odeur.



Gling, fait la porte.

L’instant d’après, la brune écarte le rideau discrètement et nous scrute, les yeux brillants de désir.

Un doigt tente de forcer mon anus. Cette présence incongrue qui, petit à petit, gagne du terrain dans ma chair et ces yeux qui nous épient, m’électrisent et, sans crier gare, je décharge ma semence dans ses replis intimes, dans un long râle de soulagement.



J’hallucine ; la grande brune vient d’entrer et, en équilibre sur un pied, enlève sa petite culotte…



Un léger sourire malicieux éclaire son visage tandis que nous trinquons à son bonheur.

Et au mien car je suis devenu un client assidu de la boutique…