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Temps de lecture estimé : 19 mn
18/07/07
Résumé:  Une jeune soumise est conduite par son Maître en week-end, au cours duquel elle ira de plus en plus loin dans sa soumission.
Critères:  ff ffh fsoumise hdomine soubrette humilié(e) contrainte fgode fdanus sm yeuxbandés fouetfesse piquepince tutu
Auteur : Petite Sévy  (Jeune fille qui se découvre)      
Week-end avec mon Maître

Nous sommes vendredi, voilà déjà quelques semaines que je suis votre soumise, que je progresse entre vos mains, que je me découvre petit à petit et que j’avance dans le doux paradoxe de la fierté et de la honte.


Comme bien souvent en journée en ce moment, je me connecte sur le Net et nous nous croisons sur MSN.



Vous avez coupé net la conversation. J’étais un peu surprise mais en même temps très contente de vous voir…


Une course contre la montre a débuté afin que je sois parfaite pour vous et que j’arrive à l’heure. En arrivant à l’endroit ordonné, je vous ai envoyé un texto qui signalait que j’étais là. J’attendais la réponse patiemment, un peu mal à l’aise d’être en bas comme ça dans la rue.


Une réponse. Le cœur qui palpite. "Avance en direction du pont, sur le trottoir gauche, il y a une voiture rouge, monte dedans sur le siège arrière et attends de nouvelles instructions."


Mon cœur s’est mis à battre fort, très fort. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre car vous savez être imprévisible. Situation excitante et très déroutante à la fois. Je me suis donc mise en marche en direction de cette fameuse voiture que j’ai trouvée assez rapidement et me suis installée dedans comme vous l’aviez ordonné. Sur la banquette, une enveloppe marquée "Petite Sévy" et votre bandeau blanc en dentelle qui sert si souvent à nos jeux.


Je me tâtais pour ouvrir l’enveloppe, ne sachant pas si je devais le faire ou non, mais un texto a répondu à mes interrogations car il ordonnait de l’ouvrir, ce que je fis immédiatement.


Petite Sévy, je t’imagine déjà toute troublée de cette situation et j’aime te savoir dans cet état. Tu vas couper ton portable, boucler ta ceinture et mettre le bandeau sur les yeux. Tu ne diras pas un mot jusqu’à y être autorisée sinon tout s’arrêtera d’un coup. Tu m’appartiens.


J’étais un vrai volcan à ce moment-là, terriblement déstabilisée mais sans aucune hésitation. J’ai donc coupé mon portable, mis ma ceinture ainsi que le bandeau. J’ai attendu comme cela de longues minutes qui m’ont semblé être une éternité, jusqu’à ce que j’entende une portière qui s’ouvre et quelqu’un qui rentre dans la voiture. Je voulais parler, cela démangeait la petite bavarde que je suis, mais je savais que je ne pouvais pas le faire, alors je me mordais la lèvre pour ne pas déroger. La voiture a démarré et a commencé à rouler. J’étais assez anxieuse mais en même temps totalement en confiance. Je ne savais pas si vous étiez au volant ou si c’était quelqu’un d’autre, ce qui rajoutait du piment à tout cela et en même temps de l’anxiété…


Nous avons roulé un moment infini, très long, à tel point que j’ai dû m’assoupir quelques minutes… La voiture s’est arrêtée et le contact coupé. Tout mon stress, un peu effacé par la durée de la route, est remonté en flèche d’un coup, et mon ventre s’est noué terriblement.


Ma portière s’est ouverte et une main a pris la mienne. Je ne savais toujours pas si c’était vous, je pense même que je tremblais un petit peu. La main m’a tirée hors de la voiture et m’a guidée pendant quelques pas pour que je ne tombe pas, parce que je n’étais pas rassurée… puis elle a lâché ma main, me laissant au milieu de nulle part sans savoir qui était là autour de moi.



Vous, votre voix douce mais ferme à la fois, mon cœur battant encore plus fort, mais en même temps j’étais rassurée de vous savoir là, à mes côtés, parce que je savais que, quoi qu’il se passe, vous veilleriez à ce que j’aille bien et que je me sente bien.



Mon coeur a bien failli sortir de moi tellement il battait fort. J’étais très heureuse à l’idée de vous appartenir totalement lors de ce week-end, d’être vôtre l’espace de quelques jours tout en ignorant ce qui pourrait se passer.


Vous avez pris ma main et m’avez guidée dans une pièce en me tenant les mains et en riant du fait que je les tienne très serrées. C’était une manière pour moi de ressentir encore plus votre emprise et la protection dont vous faites preuve sur moi. J’ai entendu la porte se refermer et j’ai donc enlevé mon bandeau. Il m’a fallu quelques minutes pour que mes yeux s’acclimatent à la lumière et, quand ils sont revenus comme à l’accoutumée, j’ai pu voir sur le lit, non sans une certaine surprise, les vêtements qui m’étaient réservés. Un string et des pinces à seins reliées par une chaine. Il n’y avait que ça… J’ai bien essayé de trouvé le reste mais il n’y avait vraiment que ça…


Je suis allée sous la douche en traînant de longues minutes sous l’eau chaude, savourant le fait que je sois là et profitant de la chaleur pour me détendre et reprendre mes esprits après cette intense émotion. Après m’être séchée, j’ai passé ce que vous aviez prévu pour moi. Les pinces ont été assez douloureuses à installer mais c’était largement gérable comme douleur, j’avais déjà eu l’occasion de goûter à plus intense. J’ai hésité à sortir de la chambre car il n’y avait aucune consigne pour cela. Forte de ma curiosité, je suis donc sortie et j’ai avancé timidement à travers le couloir pour arriver dans une grande pièce où de la musique se faisait entendre. De la musique classique… Je suis entrée dans la pièce et vous étiez là, assis dans un grand fauteuil, les jambes croisées, un peu comme dans certains films où l’on voit le patriarche dans cette position évocatrice de symboles et donc d’excitation.



Je me suis donc exécutée devant vous, sur un petit coussin que vous aviez préparé pour moi. Vous avez attrapé mes cheveux très fermement et vous m’avez embrassée si fougueusement que j’en ai été toute chamboulée, voire même envoyée loin dans mes pensées. Vous vous êtes arrêté d’un coup avec cette précision dont vous faites si souvent preuve.



Le sourire qui s’est affiché sur mon visage a laissé transparaître tout mon plaisir de me retrouver dans cette situation.



Je suis allée dans la cuisine où j’ai trouvé de quoi faire à manger. Première grosse difficulté à surmonter du fait que je ne sache pas bien cuisiner mais, malgré le risque, bien que l’idée soit tentante de goûter les « nouvelles punitions », je me suis appliquée pour que vous soyez restauré délicieusement. Je suis revenue avec deux assiettes que j’ai posées sur la table en face-à-face avec des couverts.



J’étais toute gênée et très interloquée parce que je ne m’attendais pas du tout à cela.



Je suis donc partie toute penaude vers le coussin et j’ai mangé là-bas.



Une fois entre vos jambes, après avoir caressé délicatement mes cheveux, vous m’avez demandé de défaire votre pantalon pour que je vienne caresser votre sexe de ma langue et le sucer avec passion et application. J’ai pris beaucoup de plaisir à vous sentir dans ma bouche, votre sexe si chaud, si savoureux… J’aime ce moment où je peux m’occuper de vous, où je peux vous transmettre le plaisir que je ressens d’être à vos pieds, et surtout où je peux vous remercier de cette manière-là de me permettre de vivre pleinement ma soumission.



Je sais ce que cela signifie : que vous allez me baiser comme la petite chienne que je suis à vos pieds, et que vous prendrez plaisir à m’entendre gémir sous vos assauts contrôlés mais intenses.


Une fessée très forte est venue me sortir de mes rêveries ; je ne l’attendais pas du tout, ce qui l’a rendue assez douloureuse… Ça m’apprendra à rêver de la sorte toute seule dans mon coin. Une autre s’est abattue, puis de nombreuses autres… Douleur se mêlait à plaisir, plaisir que je retrouve à chaque fois dès que vous me fessez, plaisir que je sens se matérialiser dans mon sexe de plus en plus humide.



Vous êtes entré en moi d’un coup, à tel point que cela m’a arraché un gémissement intense…



J’avais chaud, tout mon corps était avide de plaisir, tellement en proie à votre sexe en moi… Je vibrais totalement sous vos coups de hanches, sous la ferveur que vous mettiez à me baiser.


Vous vous êtes retiré de moi encore d’un seul coup, me laissant toute essoufflée, toute chamboulée.



Je suis restée un peu bête, presque sur ma faim car je m’attendais à plus que ça mais je sais que vous aviez dû tout prévoir ; donc je me suis levée, je vous ai embrassé au creux de la main et je suis allée dans ma chambre, toute déçue de ne pas dormir avec vous, mais j’avais toujours bon espoir que cela arrive un jour.


Une fois dans mon lit, j’avais un peu la tête qui tournait, sans doute parce qu’elle devait se trouver dans les nuages… Complètement abasourdie. Heureuse et fière d’être avec vous ce week-end. Je me suis endormie d’un seul coup en me demandant bien ce que vous me réserveriez le lendemain matin, tout en sachant que ce que j’allais vivre était intense et sûrement loin de ce que je pouvais imaginer…



–––oooOooo–––



Je me suis réveillée le lendemain avec l’excitation d’une enfant qui part en vacances et qui sait qu’elles vont être géniales. C’était exactement ça, je trépignais à l’idée que cette journée commence. Je me suis donc levée immédiatement pour filer prendre une bonne douche et me faire toute pimpante pour venir vous retrouver. En sortant de la salle de bains, une question majeure se posa en moi : Comment dois-je être vêtue ? À cela, j’ai répondu : de rien ! Je suis sortie de la chambre pour rejoindre la vôtre. En me rapprochant, j’aperçus sur la porte une lettre accrochée à un petit sac pendu à la poignée, et marquée « ouvre » :


Petite Sévy, te voici donc dans les prémices de la soumission intense qui sera la tienne ce week-end. Dans le petit sac, tu trouveras ce que tu dois porter aujourd’hui. Aucune négociation n’est possible et toute tentative sera réprimée directement par ton renvoi chez toi. Après avoir passé ces éléments dans ta chambre, je veux que tu viennes me réveiller avec un plateau comportant un petit déjeuner copieux. Ne traîne pas et file maintenant, j’attends.


Je n’ai pas osé ouvrir le sac avant de me retrouver dans ma chambre, peut-être pour me sentir moins vulnérable que dans le couloir. Mon cœur palpitait très fort une nouvelle fois et, sur le court trajet qui menait à mes quartiers, de nombreuses idées toutes aussi coquines les unes que les autres m’ont traversée.


Une fois la porte de ma chambre fermée, je me suis assise sur mon lit et j’ai découvert ce qu’il m’était imposé de porter : je sortis tout d’abord des boules de geisha blanches, avec un diamètre relativement important, un string noir en voile transparent et surtout, avec une grande surprise, un plug d’une taille relativement raisonnable accompagnée d’un petit spray transparent. Là, situation de crise : pourquoi tous ces éléments ? Comment allais-je gérer de me déplacer avec tout cela en moi et, surtout, allais-je réussir à entrer ce plug du fait de mon expérience limitée de ce côté-là ? De nombreuses questions se sont succédé. Il fallait surtout que je fasse face à mes appréhensions pour vivre cela pleinement et ne pas me focaliser sur mes peurs en matière anale.


Je me suis glissée dans ma salle de bains et me suis attelée à d’abord faire entrer le plug plutôt que les boules afin de ne pas serrer les lieux. Le spray a facilité l’entrée qui ne se fit pas sans douleur mais, avec douceur et persévérance, j’y suis arrivée au bout de quelques minutes. Les boules ont, quant à elles, parfaitement trouvé leur place. J’ai enfilé le string puis suis partie dans la cuisine. Quel trajet difficile, je me sentais très encombrée, presque ridicule de ma démarche qui, vue de l’extérieur, devait susciter de nombreuses questions si on ne connaissait pas la situation qui était la mienne à ce moment-là.


J’ai préparé votre petit déjeuner ainsi ornée et suis venue vous le porter en me trémoussant de manière relativement indélicate. Arrivée devant votre porte, j’ai frappé et j’ai attendu l’autorisation d’entrer.



J’ai poussé la porte et me suis retrouvée face à vous, étendu dans votre lit, recouvert uniquement par un drap. Je me suis même demandée si vous étiez nu dessous, ce qui a rajouté une nuance au sourire déjà très présent sur mon visage.



Je me suis approchée près de vous en me sentant très vulnérable de par cet accoutrement, gênée d’être comme ça. Avec un grand sourire, vous avez repris la parole :



Je me suis donc retournée et me suis attelée à baisser mon string en tentant de me déhancher de manière sexy, mais vite rappelée à l’ordre par le plug. Une fois mon string au sol, vous avez posé une main sur mon dos et m’avez fait courber le buste. Cette même main a ensuite écarté mes jambes puis légèrement mes fesses pour venir inspecter que vos ordres étaient bien respectés. Ils l’étaient. Vous en avez profité pour tirer très doucement sur la cordelette des boules de geisha, ce qui m’a fait sursauter et donc vous a fait rire.



Je me suis donc assise et je vous ai regardé en attendant patiemment.



J’ai attendu comme ça quelques minutes. Quelle sensation difficile de devoir lutter contre ma curiosité et contre mon envie de vous voir. Et, malheureusement, ou heureusement, je ne sais pas, j’ai entendu un bruit et j’ai donc levé la tête et les yeux. J’ai vu votre visage changer de couleur d’un coup…



Votre ton de voix est devenu très cinglant et j’ai senti toute la colère qui était en vous à ce moment-là ; je me suis sentie vraiment toute bête, toute petite.



Je me suis levée pour me rendre vers la commode. Mon cœur battait fort et mon estomac était noué parce que je me sentais vraiment fautive. J’ai ouvert le tiroir et c’est avec une certaine surprise que j’ai découvert une cravache en cuir noir, longue et surtout très large. J’ai eu un petit temps d’arrêt avant de la sortir mais vous m’avez demandé de m’activer. Je vous l’ai tendue et vous l’avez saisie avec une certaine fermeté.



Je me suis donc tournée et le premier coup s’est abattu très violemment sur mes fesses. Très dur de ne rien laisser transparaître. Le premier coup me chauffait déjà beaucoup et je craignais énormément les suivants. Un autre. Aussi intense que le précédent. Une brûlure intense mais néanmoins paradoxalement excitante. Bien que je me sente très fautive et vraiment bête de n’avoir pas respecté un de vos ordres, alors que je ne l’avais pas fait exprès et que j’avais relevé la tête presque machinalement, je me sentais excitée par le fait que vous me battiez de la sorte, d’autant que les coups secouaient les boules en moi. Les autres coups furent de plus en plus intenses et il devenait de plus en plus difficile de n’émettre aucun son tant la douleur devenait forte et cuisante. C’était la première fois que vous me punissiez de la sorte et surtout aussi fortement. J’ai aimé ça. Vraiment. Bien que je me sente fautive et honteuse.



Je me suis donc remise dans la position initiale et j’ai attendu comme ça que vous terminiez, sagement.



J’ai tout de suite compris de qui il s’agissait. J’allais enfin la rencontrer, « ma rivale », celle qui bénéficiait de la même chance que moi d’être à vos pieds, du même plaisir… Un sentiment paradoxal m’a envahie à ce moment-là : contente d’enfin la voir mais aussi un peu angoissée de devoir gérer sa présence et mon petit élan de jalousie.



Je suis partie dans ma chambre pour aller enfiler la petite robe noire faite d’une sorte de satin très léger et je suis allée dans la cuisine pour préparer tout ce qu’il fallait. J’avais envie de la voir, mais d’un autre côté je n’avais pas du tout envie qu’elle arrive. Mon estomac a été noué durant toute l’heure d’attente et cela a atteint son paroxysme quand j’ai entendu sonner à la porte. J’avais tout préparé sur la table et j’étais assise sur une chaise en attendant que vous entriez avec elle dans la pièce. Elle a franchi le seuil de la porte avant vous et je me suis levée pour l’accueillir avec le sourire. Elle était très jolie et très souriante. Impossible de la détester ! Elle m’a saluée de manière très agréable, ce qui n’a fait que renforcer la bonne première impression.



Après avoir rempli les verres, vous m’aviez conviée sur un fauteuil pour que nous soyons tous les trois au même niveau dans un premier temps. Je sentais toujours la présence du plug, et ce d’autant plus dans la position assise, ce qui me rendait parfois mal à l’aise. Vous aviez noté les petits troubles que je voyais grâce à vos petits sourires en coin, déstabilisants et complices à la fois.



J’étais affreusement gênée de devoir me déshabiller là, comme ça, devant elle que je ne connaissais pas, d’autant plus qu’enlever ma robe me laissait en string, transparent de surcroît.



J’ai donc fait glisser ma robe le long de mon corps et elle tombée au sol, me laissant seulement peu vêtue et terriblement mal à l’aise. Vous m’avez fait tourner pour que je montre les traces de ma punition. Une situation très humiliante, mais j’étais aussi fière d’être à vous, fière de vous appartenir…



Elle a acquiescé, s’est baissée pour ramasser ma robe et l’a mise à côté de vous sur le fauteuil. Elle a ensuite esquissé un petit moment d’hésitation et a ôté sa robe à son tour d’une manière terriblement sensuelle. Vous comme moi n’avions pas l’air de rester indifférents à cela. Elle était, elle aussi, juste en string, le même que le mien, noir en voile.



Vos yeux brillaient à ce moment-là et on pouvait ressentir toute l’excitation qui se dégageait de la pièce où nous étions. Une ambiance chaude, érotique et surtout très agréable, confiante et complice. La jeune femme que je redoutais s’avérait être beaucoup plus agréable et excitante que ce que je pouvais m’imaginer, et j’en étais ravie.


Vous vous êtes levé et vous êtes venu nous embrasser très passionnément l’une et l’autre pour ensuite vous éloigner quelques secondes. Nous n’avons pas osé discuter entre nous, peut-être votre charisme ne voulait-il pas vous suivre en sortant de la pièce et restait-il avec nous, ou peut-être était-ce simplement de la timidité. Nous nous sommes souri. Un sourire coquin mais timide à la fois. Vous êtes revenu avec deux bandeaux et vous nous avez bandés les yeux à chacune en profitant pour venir vous frotter contre nous. Je ne sais pas ce qu’il en était pour ma complice, mais pour ma part j’étais l’Etna matérialisé, une chaleur intense en moi…


Le fait de ne plus rien voir a accentué l’excitation qui régnait dans la pièce. Vous nous avez fait mettre dos à dos en nous tenant les mains. À cet instant, j’ai eu la confirmation que j’étais loin d’être la seule à avoir très chaud. Le fait de la sentir contre moi m’a chamboulée, voire même déroutée, et a fait ressortir toutes les tendances saphiques qui sont en moi. Je ne savais pas si elle aussi avait ces tendances, alors je n’ai pas osé serrer plus ses mains contre les miennes, mais je me suis dit que je le saurais bien assez tôt. Vous tourniez autour de nous comme un prédateur autour de ses proies. Quelle situation atypique, troublante, envoûtante, presque magique !


Vos mains se sont mises à nous caresser. Vos mains sur moi me faisaient frissonner et je sentais le corps de Fanny faire la même chose quand c’était à son tour. Vous avez poussé le vice quand vous nous avez caressées en même temps. J’ai senti ses mains serrer les miennes, un élan de tendresse entre nous, une complicité naissante de plus en plus forte, une force supplémentaire dans le don dont nous faisions preuve l’une et l’autre avec plaisir et dévouement. Vos mains, d’abord bercées par la subtilité et la douceur de vos caresses, se faisaient de plus en plus obscènes, intimes, délicieuses. Nos corps vibraient au rythme du plaisir qui nous parcourait, et le contact si proche entre nous ne faisait que nous faire chavirer d’autant plus. Nos souffles si rapides à l’une et l’autre n’avaient pour effet que de nous exciter mutuellement presque dans un élan fusionnel. Des petits gémissements très légers venaient troubler le silence ambiant de la pièce, tellement le plaisir se faisait de plus en plus intense.


Vous avez pris nos mains pour nous faire mettre face à face l’une et l’autre. Nos bouches n’étaient qu’à quelques millimètres mais n’osaient avancer plus. Vous tourniez encore autour de nous en nous frôlant de nouveau. Vous aviez sur nous ce pouvoir, cette force qui nous envoûtait l’une et l’autre, qui nous conduisait à vos pieds avec une fierté immense d’être à vous, et à la fois un plaisir intense d’être dirigée par vos mots, vos mains, vous tout simplement.


Vous avez caressé nos cheveux à toutes les deux en même temps, ce qui a eu pour effet de nous faire nous embrasser. Une étrange sensation de bien-être intense, une sensualité déconcertante alliée à une force incroyable. Toutes les craintes que j’avais concernant Fanny étaient bien loin à ce moment-là, vraiment très loin tellement j’étais bien. Je sentais Fanny se laisser emporter aussi à ces étreintes, se laisser aller au plaisir qui nous unissait tous les trois à ce moment-là.


Vous avez ôté délicatement nos bandeaux sans pour autant séparer nos lèvres. Nos yeux à l’une et à l’autre étaient fermés, signe de ce que nous savourions à ce moment-là. Naturellement, nous nous sommes arrêtées, souri, puis nous vous avons regardé avec toute la douceur et l’appartenance qui étaient les nôtres. Votre regard si tendre sur nous était si fort, si protecteur et sécurisant à la fois.



Nous sommes restées face à vous quelques minutes et vous nous avez demandé de remettre nos robes ainsi que de nous mettre assises à vos pieds, chacune la tête sur une de vos cuisses. Nous nous retrouvions dans un de mes moments préférés dans nos jeux : « l’après », très tendre, très doux et très complice à la fois. Vos mains sont venues se poser sur nos joues pour les caresser. Cet instant n’a que peu duré mais il était vraiment délicieux.



Vous vous êtes levés tous les deux et vous avez reconduit Fanny pendant que je vous attendais par terre comme vous me l’aviez ordonné. Vous êtes ensuite revenu vers moi avec un sourire qui ne cachait rien de votre contentement.