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Temps de lecture estimé : 10 mn
23/07/07
Résumé:  Rencontre ferroviaire entre un étudiant et une jeune nymphe endormie...
Critères:  fh jeunes inconnu train volupté voir lingerie hmast portrait
Auteur : Maldoror  (A chacun ses fantasmes...)
Rêvait-elle encore ?

Rien de plus troublant que la perversité dans le regard d’un ange. Les femmes sont parfois bien étranges, tellement imprévisibles. C’est là, me semble-t-il, enfoui au plus profond de leurs entrailles, le secret de leur puissance. Cette énigme que tant de leurs congénères masculins tentent de découvrir repose en effet sur cette étonnante faculté qu’ont les femmes de briser leurs chaînes, de se départir des convenances en défiant les interdits. En bref, elles sont symbole d’ivresse, une transcendance qu’on appelle « liberté ».


En témoigne cette rencontre peu commune que je fis lors de l’été 2003, un heureux hasard qui bouleversa ma vie, ouvrant des portes jusque-là condamnées. Pendant des années, j’avais tenté en vain d’en trouver la clé, cherchant parfois par désespoir à en défoncer les gonds à coups de tête répétés. Et il avait suffi d’un geste d’une splendide créature pour que les portes de cette forteresse volent en éclats, me laissant béat d’admiration.


C’était en juillet, au moment de la terrible canicule qui décima une partie de la communauté octogénaire. Il régnait dans le Corail Lyon Pardieu-Paris Gare de Lyon une chaleur épouvantable que venait alourdir la longueur interminable du trajet. La ligne TGV n’était pas dans mes moyens de modeste étudiant, aussi m’étais-je résolu à emprunter le Corail, quitte à me liquéfier durant le trajet. C’était sans doute la raison pour laquelle il y avait aussi peu d’usagers dans le train.


Je l’avais emprunté dans une obscure gare de province, non loin de la Côte d’Or, et m’étais installé dans un compartiment non-fumeurs. D’ordinaire, je n’appréciais guère les sièges impersonnels des voitures qui parquent les clients de la SNCF comme du bétail destiné à l’abattoir. À ces parfaites représentations du « Système », où la passivité épousait l’individualisme, je préférais nettement ces larges banquettes qui placent les voyageurs face à face, autorisant les rencontres dans une convivialité quelquefois surprenante. Car il ne faut pas croire, la vie réserve de temps à autre quelques bonnes surprises.


Ce jour-là était un cadeau du ciel. Tandis que je faisais coulisser la porte vitrée derrière moi, je remarquai la silhouette d’une créature à la beauté saisissante. Elle était allongée sur l’une des banquettes en simili-cuir rouge. Son visage reposait sur un petit sac à dos orange en guise d’oreiller et ses longues jambes en ciseaux étaient repliées sur elle-même. Me faisant face, la jeune fille avait tout l’air d’une étudiante, elle approchait comme moi les vingt-cinq ans. Vêtue d’un pantalon corsaire en toile bleu nuit et d’un tee-shirt marcel près du corps, elle arborait autour du cou un pendentif composé d’une pièce de monnaie percée par une lanière de cuir. Perlant négligemment sur sa poitrine, le collier ne cessait de danser entre les courbes délicieuses de ses seins, au rythme des secousses incessantes de la machine ferroviaire. Pieds nus - ses tennis blanches délacées traînaient sur le sol - les paupières closes, la jeune nymphe dormait profondément, un sommeil que les boucles de sa lourde crinière noir de jais, venues taquiner son nez, ne semblaient pouvoir troubler. De toute évidence, le rêve qui l’habitait était des plus agréables, à en juger par le léger sourire qui pointait à la commissure de ses lèvres naturellement boudeuses.


Je déposai alors en silence mon sac de sport sur le filet destiné à cet effet à l’entrée et m’assis côté fenêtre face à l’inconnue, prenant soin de ne pas faire crisser le simili-cuir. Déranger cette créature céleste aurait été une offense qui m’aurait couvert de honte pendant des siècles. La décontraction des traits harmonieux de son visage angélique, la naissance d’un sein à l’échancrure d’une bretelle de tee-shirt, ajoutées à ses pieds nus aux chevilles fines et graciles lui donnaient des airs de poupée fragile, une offrande au dieu Sensualité. Cette fille était un diamant brut dans la fange, un bijou vivant dans un écrin de tissu. Je distinguais son souffle léger qui soulevait sa poitrine à chaque respiration. Et malgré la chaleur accablante qui pesait sur le compartiment, aucune goutte de transpiration ne parcourait son corps, comme insensible aux effets de ce monde, contrairement à moi. Pour seul parfum d’humanité, la nymphe exhalait dans la pièce un délicieux mélange que je reconnus aussitôt : « Jardins de Bagatelle », de Guerlain.


Je la contemplai ainsi pendant bien longtemps, abandonnant le polar qui m’attendait au fond de la poche de ma veste pour me plonger dans ces courbes affolantes qui flirtaient avec l’indécence. Très excité par cette situation incongrue, je tentais d’endiguer les vagues incessantes de mon imagination fertile sans pouvoir détacher un instant mon regard. Son corps immobile était une hypnose dont je me délectais sans pudeur. Je compris alors qu’il ne fallait surtout pas qu’elle se détache des bras de Morphée. Un réveil de la sorte n’aurait pas manqué de me plonger dans un désespoir incommensurable. Car comment regarder la beauté en face, droit dans les yeux, sans être ébloui ? Après tout, surprendre une nymphe dans son intimité n’était pas interdit par les contes… tant qu’elle n’en savait rien.


C’est alors que mon cœur s’arrêta subitement de battre. La jeune étudiante déploya en effet ses mains longilignes serties d’anneaux de cuivre, comme pour s’étirer de tout son long. Cependant ma crainte s’estompa bien vite. La belle s’allongea sur le ventre, ses pieds débordant de la banquette pour reposer dans le vide, tout comme l’un de ses bras qui tombait nonchalamment vers le sol. Son poignet cassé reposait par terre semblable à un oiseau blessé.


Et c’est là. À cet instant précis que ma libido explosa. Son pantalon corsaire taille basse avait outrageusement glissé le long de ses hanches pour dévoiler une lingerie fort luxueuse, un string de dentelle blanche. Où je me trouvais, j’apercevais nettement la naissance de ses fesses rebondies que venait séparer un trait onctueux et délicat. Aussitôt, le miel de sa peau envahit mes papilles pour déclencher une fulgurante envie de passer ma langue sur ce galbe parfait. N’y tenant plus, je me levai en silence, le cœur battant. Je ne savais pas encore ce qui allait se passer, mais je me dépêchai de tirer le rideau de la porte du compartiment. Avant de revenir très vite à ma contemplation.


Ses fesses étaient là, offertes. À moi. Mon sexe durci tendait fortement la toile de mon jean, je bandais comme un fou. Alors je pris un risque insensé et, me penchant vers elle, tendis la main en direction de ce cul plein de promesses. À quelques centimètres de son épiderme, mes doigts parcoururent dans une caresse invisible ces pommes divinement scindées par un trait de fusain. Et tandis qu’ils s’électrisaient d’une intensité animale, je surveillai son visage du coin de l’œil. Le rideau de cils qui ornait ses paupières ne semblait pas vouloir s’ouvrir dans l’immédiat. L’heure n’était pas encore venue.


Rassuré par ce sentiment totalement feint, j’en conviens, je plongeai mon regard dans le paysage qui défilait par la fenêtre au dehors, à la recherche de la conduite à tenir. Poursuivre dans cette voie revenait à m’abandonner à une pulsion qui pouvait me conduire en bordure de moi-même. « En bordure de moi-même », cette pensée me fit tressaillir de bonheur. Il le fallait, il fallait que j’aille jusqu’au bout, et ce, quelles que soient les conséquences.


Je fis alors ce geste de folie, osant effleurer des ongles l’étoffe qui sanglait ses fesses. La dentelle était d’une douceur incroyable recouverte par une fine pellicule d’humidité. Mon index glissa le long du string, détaillant les motifs de la lingerie « Aubade » sous toutes ses coutures, pour finalement descendre lentement dans sa raie, une expérience qui me gratifia d’un contact direct avec la moiteur de sa peau. Mais je fus très vite arrêté par un obstacle de tissu. Son pantalon se présentait désormais comme une citadelle imprenable. Le parfait artifice de l’allumeuse qui exhibe sans qu’on puisse aller plus loin. Je portai alors mon regard sur sa taille et aperçus la rangée de boutons au-dessus du nombril. Il me suffirait d’en dégrafer trois sur cinq pour entrevoir le paradis. Aussi, après avoir essayé de contrôler les tremblements d’excitation qui agitaient ma main, je glissai deux doigts sous son ventre, rampant lentement sur la banquette comme le vice du serpent… ce que son corps dut sans doute percevoir puisque les abdominaux de la jeune étudiante se contractèrent tout à coup, m’offrant ainsi une voie royale vers l’endroit désiré. Un genou à terre, une main posée sur ses fesses brûlantes et l’autre dégrafant un à un ses boutons, je sentais la fièvre de ses cuisses envahir mes phalanges, à quelques centimètres de sa toison. Et sans que je m’en aperçoive au moment des faits, je réalisai tout à coup que j’avais déboutonné l’intégralité des cercles argentés, ce qui me procura une jouissance intérieure sans nom.


J’en devinai très vite la raison. Je hissai un genou sur la banquette tout contre le dossier et m’installai à califourchon au-dessus de ses fesses. Parvenu à un parfait équilibre, je saisis du bout des doigts chaque extrémité de son pantalon et entrepris de le faire glisser le long de ses cuisses. La jeune fille remua alors des hanches en échappant un gémissement, bâilla, et plongea de nouveau dans son sommeil. Les palpitations de mon cœur étaient à leur maximum d’intensité, prêtes à déchirer ma cage thoracique. La sueur rampait le long de mon échine comme une limace glacée, laissant derrière elle une trace chargée d’interdits. L’apothéose n’était plus très loin.


Je parvins ainsi à baisser son pantalon à mi-cuisses. Le tableau qui s’offrait à moi me laissa sans voix. La taille haute, elle possédait un cul à la fermeté et au galbe magnifique, accentué par une cambrure orgueilleuse. Sa peau étincelait comme l’or au soleil, luisante d’un éclat venu d’ailleurs. L’écrin de dentelle blanche était à la mesure de ces fesses qui s’amusaient de leur perfection. Bien qu’étudiante, cette fille avait du sang bleu dans les veines, c’était une aristocrate de grande race, l’ultime princesse d’une dynastie solaire.


Je n’y tenais plus. Alors je baissai la fermeture éclair de mon pantalon, me déboutonnai en hâte et fis glisser caleçon et jean sur mes cuisses à mon tour. Ma queue longue et fièrement dressée battait au rythme des palpitations qui faisaient vibrer ma carcasse toute entière. Puis je passai enfin ma langue sur ses fesses délicates, la gorge sèche et sans salive aucune, longeant sa raie pour rejoindre lentement sa fente. J’étais maintenant dans cet abyme sans fin, déterminé à pénétrer le saint des saints, ce sanctuaire qui m’était désormais destiné.


Lorsqu’un nouveau gémissement de la nymphe me ramena subitement à la dure réalité. En continuant ainsi, elle finirait par se réveiller pour de bon, c’était inéluctable. Et à tout moment, le contrôleur risquait de faire sa ronde… d’autant que Dijon, le prochain arrêt, n’était plus qu’à un quart d’heure. Les bruits inhérents à la gare, sans compter les nouveaux arrivants, risquaient de tout foutre en l’air.


Il me fallait faire vite. C’était exactement ce qu’exigeait ma queue pleine d’un désir insupportable. Un mince filet de liquide séminal s’écoulait lentement de l’extrémité de mon gland pour rejoindre la fesse gauche de la fille comme une toile improbable. Alors je passai mes pouces entre les élastiques du string et l’abaissai délicatement au niveau des cuisses, laissant deviner la tiédeur de sa toison. Je m’emparai ensuite de ma queue et l’appliquai sur toute sa longueur dans sa raie. Puis je commençai à aller et venir dans ce gouffre chaud et humide. Un volcan m’envahit aussitôt tandis que je me branlais dans la couche de ses fesses impudiques, mordant mes lèvres jusqu’au sang pour garder le silence. Je n’avais alors qu’une envie, celle de lui agripper la tignasse pour la déchirer de part en part. Je souhaitai rompre ce silence par ses cris et ses gémissements de plaisir. Mais alors que ma queue profitait de la saveur de son cul, j’eus la sensation que la jeune fille m’accompagnait en bougeant subtilement des hanches. Je crus en effet remarquer ses reins se cambrer vers l’arrière tandis que sa main affichait une certaine crispation, en appui sur le simili-cuir de la banquette. Rêvait-elle encore ?


Je n’eus pas le temps de trouver une réponse. C’est à cet instant que je déchargeai. Trois jets puissants qui inondèrent son cul d’un liquide d’un blanc compact et visqueux. Je sentis la nymphe frémir sous moi. Le premier fut si subit et important qu’il s’étala sur sa colonne vertébrale, éclaboussant au passage son tee-shirt et les mèches de ses cheveux égarées dans son dos. Le deuxième atterrit sur sa fesse droite pour baver le long de sa cuisse sur la banquette. Le dernier enfin percuta son coccyx pour se jeter dans sa raie comme une folle mer d’écume.


Une main en appui sur le dossier du siège, je contemplai ce cul constellé de foutre, mon foutre. Des étoiles sur cette voie lactée de miel. J’avais mal à la tête, mes tympans étaient sur le point d’exploser et le vertige me gagnait. Le train usa tout à coup de sa sirène pour annoncer l’arrivée en gare de Dijon. Je m’extirpai alors maladroitement de la banquette et rajustai le string et le pantalon corsaire en hâte, m’apercevant quelques secondes trop tard que je n’avais pas pris le temps d’essuyer ma semence qui devait maintenant imbiber la dentelle. Je me reboutonnai et repris ensuite la place que je n’aurais jamais dû quitter. J’aurais certes pu m’enfuir comme un mauvais garçon qui vient de tirer son coup, mais j’étais déterminé à assumer. J’avais une trouille du tonnerre, toutefois ma volonté devait être ici la plus forte.


Mon attente fut de courte durée. Cinq minutes plus tard, nous étions en gare. La jeune étudiante s’éveilla, exhibant une paire d’émeraudes à la fois claire et pénétrante.


Elle bâilla. S’étira. Me salua derrière mon polar. Agrafa les boutons de son pantalon en témoignant une légère surprise, son regard soupçonneux sur moi. Glissa ses pieds dans ses tennis. Se leva en dépliant ses jambes interminables. Porta son sac à dos sur l’épaule. S’approcha de la porte vitrée. Tira le rideau. Actionna l’ouverture. Et c’est là. Cette lueur dans le regard. Cette œillade qu’elle me lança par-dessus son épaule avant de se retourner.


Tandis que le montant coulissait pour donner sur le couloir déjà envahi par les passagers, elle glissa sa main gauche dans son pantalon au niveau du postérieur avant de porter ses doigts couverts de foutre à sa bouche. Sa langue goûta au précieux nectar, un sourire complice au bord des lèvres…