n° 11581 | Fiche technique | 10886 caractères | 10886Temps de lecture estimé : 7 mn | 25/07/07 |
Résumé: Un hommage à la sublimissime Taylor Rain, incarnation à elle seule de la pornographie... | ||||
Critères: fh inconnu bus volupté fdomine voir exhib noculotte strip facial nopéné portrait | ||||
Auteur : Maldoror (A chacun ses fantasmes...) |
À peine entré dans le bus, je la remarquai aussitôt. Assise sur un siège dans le fond du véhicule, elle promenait ses grands yeux clairs dans la nuit, les lueurs électriques des néons de la cité des Anges coulant sur son visage. Je n’en crus tout d’abord pas mes yeux, mettant cette apparition sur le compte de la soirée arrosée que je venais de passer chez des amis californiens. Et pourtant, elle était bien là, guidant chacun de mes pas hésitants comme un phare dans les ténèbres.
Elle était d’une beauté princière, possédant une troublante innocence chargée d’une perversité qui me rappelait Taylor Rain, une pornstar américaine qui m’avait accompagné, ces dernières années, de ses performances. Le teint ivoire, la jeune inconnue laissait entrevoir une rangée de dents régulières et blanches que venait taquiner une mèche de ses longs cheveux noirs. Un léger trait de khôl épousait le contour de ses yeux en amande et ses lèvres frémissantes, à l’image de ses ongles, étaient colorées de rose. Sur ses épaules chétives, qui trahissaient une ossature des plus fragiles, reposaient deux fines bretelles de coton violet. L’une d’entre elles avait d’ailleurs glissé le long de son biceps, révélant la rondeur d’un sein d’adolescente que j’eus tout le loisir d’admirer lorsque, après avoir longuement titubé, j’arrivai enfin jusqu’à elle.
Je m’installai alors à ses côtés, quoique nous fûmes les seuls passagers du bus. Elle me remarqua à peine, se contentant de rajuster de ses doigts effilés sertis de bagues la bandelette de tissu noir qui ornait son cou gracile. Une fois en place, j’eus tout le loisir de la détailler. Sa peau exhalait un doux parfum ambré qui venait contrarier pour mon plus grand bonheur l’odeur infecte de tabac qui imprégnait mes vêtements. Sa robe légère remontait sur le haut de ses cuisses au galbe travaillé. Logés sous le siège en face d’elle, les mollets de la jeune femme étaient sanglés par des lanières de cuir qui se perdaient dans d’épaisses chaussures blanches à talons compensés. Incontestablement, elle avait des jambes de déesse, à la mesure de ses fesses fermes et tendues sous ses hanches anguleuses. L’ensemble de ses courbes témoignait ainsi de la vigueur de ses muscles, laissant augurer un corps souple et dynamique, prêt à tous les outrages. Car je n’avais désormais plus qu’une envie, celle de la prendre sur-le-champ, culbuter son joli petit cul à l’en faire hurler. Mais ce fantasme étant malheureusement condamné à le rester, tant je n’aurais jamais pu ne serait-ce qu’adresser la parole à cette princesse de la nuit, je décidai de me perdre dans une contemplation platonique.
De toute évidence, elle n’avait que faire - ou n’avait pas remarqué ? - de la bretelle qui avait glissé le long de son épaule. D’où j’étais, je distinguai la naissance du mamelon qui pointait à travers le tissu de sa robe. Je m’aperçus par la même occasion que cette maigre étoffe, qui exhibait sans retenue ses omoplates et ses reins, ne couvrait le corps de l’inconnue que par le biais des nœuds de ses bretelles dont les larges boucles perlaient sur sa peau. Autant dire que c’était un miracle de la trouver encore vêtue, tant les liens étaient fragiles. Une simple pression des doigts et elle se retrouverait très vite dénudée, peut-être en string, comme je l’espérais secrètement.
Cette question commençait à faire son effet lorsque le bus stoppa subitement sa course. La jeune femme rajusta sa bretelle en me priant du regard de me lever pour la laisser passer, puis quitta son siège afin de descendre du bus en balançant naturellement des hanches. Ce mouvement régulier, qui mettait en valeur ses fesses dont j’imaginai aisément la raie grâce aux plis de sa robe, acheva de me précipiter dans un vice abyssal. Je me ruai alors au-dehors, manquant de me casser la figure dans l’allée, pressé de la rejoindre.
Une fois à l’extérieur, je distinguai sa silhouette longiligne se draper dans le manteau de la nuit. Elle martelait les pavés du trottoir pour rejoindre les ombres de la mégapole. La crainte de ne plus jamais la revoir me fit exécuter un bond qui me propulsa dans le sillon laissé par son parfum ambré.
Je la suivis du plus discret que je pus sur une vingtaine de mètres, le reflet de son cul faisant danser sa robe sur ses hanches dans les vitrines des boutiques qui longeaient le boulevard absolument désert. Seules quelques voitures osaient s’y aventurer, inondant la nuit urbaine de leurs phares blancs, comme si la présence de cette femme avait anéanti le temps. J’avais quitté la fête sur le coup de deux heures trente, aussi devait-il être aux environs de trois heures.
La jeune femme continua ainsi à parader devant moi, sa longue crinière venant taquiner la cambrure qui menait son dos. Ce détail n’était cependant pas ce qui m’obsédait le plus. Au bord de l’évanouissement, je ne cessais de fixer les boucles de ses bretelles, souhaitant à tout prix l’incident… en vain.
Alors je décidai de passer à l’acte, provoquer une situation qui finirait par m’échapper ensuite. Au pire, j’en serais pour une bonne branlette… Aussi accélérai-je mes foulées tout en essayant de respecter le silence quasi religieux qui émanait d’elle, pour me retrouver enfin sur ses talons. Je savais que je ne disposais que d’une seule chance. Les mains tremblantes et les nerfs en pelote, tant l’excitation de braver l’interdit était importante, je saisis les extrémités des attaches de sa robe pour laisser se dérouler les boucles tel un fil d’Ariane prêt à me guider vers son antre sacré. Il me suffirait en effet de maintenir les boucles, la navigation de la belle inconnue permettant à elle seule de précipiter la situation.
Ce qu’elle fit.
Les boucles coincées entre mes doigts défilèrent sous mes yeux au ralenti, avec une aisance déconcertante, et le tissu de sa robe ne tarda pas à glisser sur ses hanches et ses cuisses pour choir à ses chevilles dans un froissement d’étoffe. La jeune femme était désormais totalement nue, offerte, juchée sur ses semelles à talons compensés. Elle échappa un cri de surprise et porta instinctivement ses mains sur sa poitrine, les coudes repliés, avant de se retourner subitement, un éclair de terreur dans le regard.
Le tableau était bien au-delà de mes espérances, portant mon fantasme jusqu’à ses dernières limites. La créature de la nuit ne portait aucun sous-vêtement, elle était nue sous sa robe il n’y a pas dix minutes, précisément au moment où je m’imaginai la deviner, assis à ses côtés. Elle exhibait maintenant sans pudeur sa toison brune soigneusement épilée, juste au-dessus de sa fente clairement dessinée. J’avais une trique du tonnerre et, à vrai dire, ne savais plus qui, d’elle ou moi, était le plus gêné.
J’eus bientôt ma réponse. La rougeur subite qui avait envahi son visage s’estompa bien vite pour laisser place à un sourire équivoque. Puis lentement, comme pour me signifier qu’elle était consciente de ce qui allait suivre, elle déplia ses bras pour révéler ses petits seins en fièvre, les paumes en appui sur les hanches. Elle agita ensuite sa crinière sur ses épaules avant de me tendre une main pleine de promesses. Je sentais une forte odeur de luxure planer dans l’air, un peu comme l’ozone laissé par l’orage, un parfum qui ne cessait de perturber mon membre dont l’empreinte se dessinait largement sur mon pantalon.
Alors j’agrippai timidement sa main douce et brûlante, percevant la chaleur de ses doigts lorsqu’elle les referma sur les miens. J’avais la sensation que cette fille s’était emparée de ma queue en entier. Puis abandonnant l’étoffe à ses chevilles, elle entama une promenade érotique en ma compagnie, totalement nue sur ce trottoir de L.A., où n’importe qui pouvait nous surprendre. Nous longeâmes ainsi le boulevard sur une cinquantaine de mètres comme deux amoureux, sous les regards ébahis des quidams, pour l’essentiel des clochards logés dans un carton. Sans doute cette apparition avait-elle des allures d’espoir et de rédemption pour ces âmes rejetées par la société.
Sans même attendre ma réponse, elle me poussa ensuite contre la portière d’une voiture en stationnement, sous la lueur blafarde d’un réverbère. Incapable de prononcer un seul mot, je me déboutonnai en hâte et sortis ma queue chargée d’émotion. Il y avait bien longtemps que mon corps s’était embrasé et j’achevai de me consumer sous les yeux de la divine Taylor Rain. Et tandis qu’accroupie, les cuisses écartées, elle prenait mon membre entre ses ongles vernis de rose, j’échappai un long jet saccadé qui noya son visage, scindant de mon foutre le sourire éclatant sur ses lèvres. Puis sans même fermer les paupières, elle poursuivit de cette phrase si excitante :
Elle passa alors négligemment son majeur sur le foutre pour le laisser couler de l’extrémité de son doigt sur sa cuisse, avant de l’enfouir dans sa bouche en se relevant, laissant ma queue défraîchie pendre dans le vide. Puis elle glissa son annulaire dans sa fente et appliqua son doigt ruisselant d’elle-même sur mon front, traçant d’improbables lettres moites. Elle l’insinua ensuite dans ma bouche, le goût du foutre et de sa chatte envahissant aussitôt mon palais. Et tandis que je suçai son doigt jusqu’aux jointures, avide et affamé, je sentis un tourbillon s’agiter dans ma tête, me forçant à ignorer les regards des passants et les klaxons des voitures qui avaient assisté à la scène.
Après d’interminables secondes, elle dégagea enfin sa main, me gratifia d’un dernier sourire et tourna les talons en me saluant tendrement, le poignet cassé, à la manière des stars qui remercient leurs fans à la sortie d’une interview. Je l’entendis ainsi me dire « Bye bye », alors que résonnait encore dans ma tête cette prophétie que je n’oublierai désormais jamais, « I’m Taylor Rain. Do you want to fuck me ? », augure qui m’avait offert, contre toute attente et sans même que je le réalise, le plus bel autographe qu’une pornstar puisse donner à un admirateur…