n° 11583 | Fiche technique | 12322 caractères | 12322Temps de lecture estimé : 8 mn | 27/07/07 |
Résumé: Comme vous, lorsque je m'imagine en vacances, les souvenirs affluent et je peux ainsi rester de longs moments à revivre ces instants phares durant lesquels nous basculons en dehors de la grisaille du quotidien. | ||||
Critères: hhh vacances plage fellation hdanus hsodo | ||||
Auteur : Sweetbitter Envoi mini-message |
Pour beaucoup d’entre nous les vacances restent le but d’une année de travail. Point de mire, ligne d’arrivée, but ultime, il suffit souvent de s’imaginer sur la plage, le corps alangui sous un ciel sans nuage, implacablement irradié par un soleil de plomb, pour que les affres d’une journée de déprime hivernale s’estompent.
Comme pour vous, lorsque je m’imagine en vacances, les souvenirs affluent et je peux ainsi rester de longs moments à revivre ces instants phares, durant lesquels nous basculons en dehors de la grisaille du quotidien.
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C’était lors d’un été, il y a déjà quelques années de cela. Je vivais encore mon attirance pour les garçons comme un fardeau dont j’espérais pouvoir me débarrasser, sans pouvoir pour autant me passer de fantasmer sur tous les beaux mecs que je croisais et les convoquer tous les soirs dans des masturbations aussi solitaires que torrides…
Au hasard de lectures dans la presse dite spécialisée, celle que l’on achetait honteusement en un temps où Internet et l’hypermarché mondialisé du sexe en ligne n’existaient pas encore, j’avais lu qu’une plage naturiste de Camargue était déjà aussi célèbre pour le nombre de gays qui hantaient ses dunes que pour les flamands roses qui résidaient dans les marais salants avoisinants.
C’est ainsi que, lors d’une déjà très chaude journée de juillet, je me retrouvai, sac de plage sur le dos, garni des indispensables crèmes solaires, bouteille d’eau, serviette et polar, marchant en bordure du rivage en direction du paradis naturiste, laissant de côté les familles nordiques dispersées pour la journée autour de leurs parasols, parents offrant leurs fesses imberbes au dieu Soleil et enfants blonds creusant le sable en criant. Au bout de quelques centaines de mètres, les familles laissaient enfin la place à des congénères, garçons seuls ou en couples, dont le bronzage témoignait d’une parfaite assiduité dans la fréquentation du lieu.
Je ne tardai pas à m’arrêter, l’installation fut rapide, la serviette posée sur le sable, le short et le t-shirt rejoignirent sans tarder l’intérieur du sac et je me retrouvai nu devant la mer. Sentir sur ma peau la chaleur des premiers rayons de soleil me fit frémir de plaisir.
Je passai la première heure à accumuler cette énergie solaire, à sentir mes pores se resserrer sous la chaleur, alternant bains et bronzage, je jetais discrètement un œil sur mes voisins de plage, complices présumés partageant apparemment avec la même délectation le rituel de l’été.
Ce qui me permit de voir le beau garçon qui se tenait à ma droite quitter régulièrement sa serviette pour aller se camper sur la dune en arrière, scrutant du regard les arrières de la plage. Son manège m’intrigua jusqu’à ce qu’un autre garçon surgisse des buissons et s’approche de lui. Les corps se frôlèrent et avant que j’aie pu me poser une question, ils s’embrassaient fougueusement puis quittèrent mon champ de vision. Ce n’est qu’au bout de plusieurs cycles de baignades - séchages que je les vis revenir, se tenant par la main. En riant, ils se jetèrent dans l’eau et jouèrent à s’éclabousser. La vue de leurs corps déliés manifestement rassasiés de plaisir et ce que j’imaginais de leurs ébats dans les dunes me convainquit de me mettre, moi aussi, en quête de ce qui m’avait conduit dans ces lieux.
C’est uniquement habillé d’un mini-slip de bain que je passai le cordon dunaire et commençai mes recherches. Je fus surpris de découvrir l’activité qui régnait déjà et dont la plage n’avait aucun écho. À chaque fourré, derrière chaque bosquet ou repli de terrain, je découvrais des hommes debout ou allongés, nus ou en maillot, seuls ou déjà engagés dans des activités sexuelles avec un ou plusieurs partenaires. Au détour de l’esquisse de chemin qui me guidait, je me retrouvai soudain en face d’un homme d’une trentaine d’années qui venait à ma rencontre, d’assez grande taille, bien charpenté, les cheveux bruns, il était lui aussi en slip de bain.
Nous nous arrêtâmes à quelques mètres l’un de l’autre, nous dévisageant lentement. Sous son regard, j’eus l’impression que le soleil devenait d’un seul coup plus chaud, mon cœur et ma respiration s’accélérant, je sentis mon sexe se gonfler et tendre mon slip. Sans penser à rien, mû par la sensation et le désir, je me libérai de la prison d’étoffe et laissai ma verge se dresser face à l’inconnu. Ce geste décida mon partenaire à se rapprocher, les yeux fixés sur mon sexe, il s’empressa de l’empaumer d’une main en m’enlaçant et je m’entendis soupirer lorsque mon corps rencontra le sien.
Sa bouche chercha la mienne et j’accueillis sa langue sans appréhension. Ses mains parcouraient mon corps et je sentais l’excitation me gagner à mesure que ses caresses se faisaient plus précises. Mes seins se gonflaient et mes mamelons s’étaient durcis sous les agacements répétés de ses doigts. Il arrêta de caresser mon sexe et sa main se glissa entre mes cuisses, je sentis un doigt chercher l’entrée de mon cul. Je gémis et me lovai contre lui pour l’inciter à poursuivre son entreprise.
Il ne devait pas comprendre le français, car ma demande fut sans réponse, mais le langage de mon corps était suffisamment explicite pour qu’il n’ignore rien de mes attentes. Deux puis trois doigts étaient venus remplir mon cul, le secouant de l’intérieur, m’arrachant des petits cris de plaisir que j’aurais été bien incapable de simuler.
J’avais fermé les yeux depuis le début de nos ébats, aussi je fus surpris de sentir que d’autres mains que celles de mon partenaire m’écartaient les fesses, un souffle rauque me caressait la nuque.
L’entame du nouveau venu ne brillait pas par sa délicatesse, mais vu mon état d’excitation, il n’était pas question de décliner une offre aussi directement en prise avec mon désir.
Prenant appui sur les épaules de mon premier partenaire, qui continuait à explorer ma bouche de sa langue avec une avidité insatiable tout en me caressant les seins, je m’inclinai pour offrir ma croupe au second des hommes. Déjà dilaté par des passages répétés de doigts, mon cul s’ouvrit en douceur dès la première pénétration de l’inconnu. Je n’avais pu voir son sexe, mais lorsqu’il franchit mon anus, je compris tout de suite que le dard était d’une taille largement suffisante pour assouvir mes fantasmes les plus lubriques.
Dès que sa bite fut enfoncée en moi, l’inconnu commença à me pilonner par des coups de rein d’une telle force que j’en avais le souffle coupé. Heureusement, le torse solide de l’embrasseur me permettait de résister aux assauts de l’enculeur qui, sans cela, aurait tôt fait de m’envoyer bouler par terre. Ainsi calé entre mes deux partenaires, je me sentis délicieusement perdre pied, le cul défoncé, les seins énervés. Je ne savais plus où j’étais, où s’arrêtait mon corps ni si la jouissance infinie, qui semblait se tapir au plus profond de mes tripes pour pouvoir mieux jaillir, m’appartenait encore.
L’homme qui me sodomisait gardait son rythme, mais il m’avait si largement ouvert le cul et fait juter qu’il pouvait désormais sans effort sortir entièrement sa queue avant de l’engloutir à nouveau en moi, sans effort ni erreur de trajectoire. Il accompagnait chacune de ses pénétrations d’une claque sèche sur une de mes fesses et venait ainsi renforcer l’emprise à laquelle la montée inexorable du plaisir m’obligeait à me soumettre.
Ma bite était prête à exploser et je ne sentais plus depuis longtemps mon cul en feu, lorsque mon sodomiseur m’obligea à m’incliner encore plus en appuyant d’une main sur mon dos. Mon partenaire initial délaissa alors l’embrassade et s’agenouilla pour prendre ma queue dans sa bouche. Je n’eus pas le temps d’explorer ces nouvelles sensations, car ce fut comme un signal, l’homme qui m’enculait poussa un cri rauque et m’agrippa la poitrine violemment. Je sentis l’orgasme projeter sa verge en moi, aussi loin que mon anatomie le permettait. Le jaillissement de sa semence s’épanchant dans mon conduit déclencha aussitôt ma jouissance. Mon cul se contracta sur cette bite encore plantée au plus profond de mon intimité, et je jouis dans la bouche de mon partenaire, toujours agenouillé à mes pieds. Celui-ci n’attendait manifestement que cela car, tout en se masturbant, il tétait goulûment mes perles séminales jusqu’à éjaculer et inonder mon bas-ventre d’un sperme chaud et spongieux.
Exténués, nous nous abattîmes tous les trois, dos sur le sable, en riant de plaisir. En voyant mes deux partenaires échanger des regards complices, je compris que je n’avais fait qu’entrer dans un scénario déjà bien rodé. Le premier se pencha vers moi, et posant un baiser sur le mamelon qu’il avait si bien su faire durcir, me dit avec un brin de tendresse.
Lors de ce bref échange, mon partenaire s’était allongé, écartant les jambes, il avait pris son sexe en main et fait se dresser une aussi surprenante qu’imposante érection.
Sans autres préliminaires, j’eus tôt fait de m’installer à califourchon au-dessus de son pieu dressé, les bras jetés en arrière pour prendre appui avec mes mains sur le sable. Je fus dès lors en mesure de descendre sur la bite qu’il tenait pointée vers mon ouverture anale. Mon sphincter avala la hampe sans coup férir, et c’est le contact de ses cuisses ouvertes sur les fesses qui me confirma que j’avais déjà englouti la verge de mon partenaire. M’aidant de mes appuis, je me lançai dans des mouvements de plus en plus rapides de haut en bas afin de sentir sa queue me limer, mon partenaire prenant garde à rester en moi d’un coup de rein, lorsqu’à l’acmé de mon parcours je laissais échapper son gland.
Son compagnon se mit debout devant moi et guida son sexe vers ma bouche. Me tenant la nuque, il m’obligeait à sucer la bite qui m’avait auparavant défoncée et qu’il enfournait dans ma gorge au point de me faire suffoquer. Je n’eus pu tenir très longtemps une position aussi acrobatique et un bref orgasme vint mettre fin à la performance. Si je n’avais plus de foutre à faire jaillir, les contractions périnéales m’arrachèrent un râle de satisfaction, alors que je me laissai aller en arrière sur le corps de mon partenaire. Bien que surpris par la rapidité de ma satisfaction, celui-ci réussit à m’accompagner. D’un coup de rein je le sentis remonter en moi et s’épancher dans mon cul, tout en me serrant violemment dans ses bras. La vue de nos deux corps emmêlés par les soubresauts du plaisir suffit à faire jouir notre compagnon, dont le jet de sperme inonda alors mon visage.
Il nous fallut un peu plus de temps pour reprendre nos esprits et je décidai, après avoir salué mes compagnons de baise, de retourner sur la plage pour aller me plonger les flots.
Vive les vacances…