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n° 11588Fiche technique52007 caractères52007
Temps de lecture estimé : 30 mn
28/07/07
Résumé:  Suivez le guide pour une visite très spéciale d'un chateau où une étrange salle de torture résonne de cris où la souffrance laisse place au plaisir...
Critères:  ffh fsoumise contrainte revede exhib noculotte fmast fgode donjon -coupfoudr -initfh -sm
Auteur : Ugluk      Envoi mini-message

Série : Le souffle de la banlieue

Chapitre 07 / 09
Visite du chateau de Roncenard

Nous avons pris notre douche chacun notre tour puis Julien m’a proposé de partager sa couche. J’ai accepté bien sûr et je réalise soudain que c’est la première fois que je dors avec lui. Je ressens une étrange sensation. C’est comme si je franchissais un pas supplémentaire dans le partage impudique de mon intimité avec ce garçon. Tout ce que nous avons fait ensemble restait dans le domaine de la sexualité ; or cette fois, je bascule dans celui de l’intimité pure et sensuelle. Dormir ensemble est un acte très sentimental. D’ailleurs où en suis-je avec Julien sur ce plan ? J’ai trop peur de ma réponse alors je préfère éviter de me la poser. Je me contente de me répéter intérieurement « juste un défoulement sexuel pour agrémenter mes vacances ». Cela me rassure, sans doute, mais y crois-je encore vraiment ? Julien ne semble pas se poser tant de questions. Épuisé, il s’est endormi là, nu à quelques centimètres de moi. Comment puis-je résister à l’envie d’entrer en contact avec sa peau, de me lover contre lui, sentir sa douce chaleur et m’enivrer de son odeur pour sombrer en toute quiétude dans le sommeil, loin de mes tracas de conscience ?


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Julien a tenu à ce que nous utilisions sa voiture, pure fierté masculine que je n’ai pas osé contrarier cependant, je regrette déjà le confort de mon cabriolet, car la chaleur est écrasante.



Julien fait preuve d’un tel enthousiasme à me parler de cette voiture, que je finis par la voir d’un autre œil et lui trouver un certain charme. Le moteur ronronne comme un félin cependant, Julien conduit avec une extrême prudence sur ce réseau secondaire peu fréquenté… Il me fait penser à un dompteur qui domine les fauves sans provocation, de manière très professionnelle et sereine. Ce qui est le plus surprenant dans ce véhicule, ce sont les trois sièges alignés à l’avant. L’habitacle est étonnement large et bas par rapport à la chaussée. Comme je me suis installée près de la portière, je me retrouve trop loin de mon chauffeur, à mon goût.



C’est ainsi que je me retrouve sur le petit siège baquet central. Un petit ventilateur installé sur la planche de bord juste en face de moi m’amuse, d’autant qu’il est dirigé vers le bas.



Julien vient d’appuyer sur le fameux bouton et immédiatement, les pales du ventilateur se mettent à tourner à une cadence folle. Julien tente de redresser l’appareil, mais la fixation tordue ne lui permet de remonter qu’au niveau de mes jambes alors je rajoute :



Le ventilateur envoie de l’air frais directement entre mes jambes. L’effet ne se fait pas attendre et le tissu léger, aux couleurs vives de ma jupe estivale, se gonfle comme une montgolfière. Nous éclatons de rire, puis Julien, espiègle, rajoute :



En guise de réponse, Julien se contente de hocher la tête. J’ai la très nette impression qu’il se lance un défi, sans être complètement convaincu lui-même d’en sortir vainqueur. En tout cas, le vent frais qui se heurte à ma culotte, cherchant à forcer la barrière des fibres qui lui interdisent d’aller plus loin, se révèle si plaisant. À la limite, je le trouve même enivrant et plein de promesses, à tel point que je n’ai aucune envie de me priver du contact direct entre ce souffle frivole et mon intimité. Je fais donc glisser ma culotte jusque sur le tapis de sol de la voiture et je reprends immédiatement la position qui permet à l’air de s’infiltrer entre mes cuisses. Julien demeure imperturbable, du moins en apparence, car je suis certaine qu’intérieurement il doit lutter pour rester ainsi. Ma jupe est à nouveau gonflée comme une baudruche et le vent rafraîchissant du ventilateur est maintenant libre d’aller faire frissonner ma toison. Je sais que je ne devrais pas, pourtant j’écarte davantage les cuisses pour le laisser lécher ma fourche à la manière d’une langue extrêmement douce et fraîche. L’intérieur de mes cuisses puis la peau douce et délicate de mes lèvres intimes sont en proie à cet air vif qui me berce et me plonge dans une délicieuse quiétude où résonne la douce mélodie de l’excitation sexuelle.



Je remonte alors les pans de ma jupe et dévoile mon buisson que le ventilateur rend frétillant.



Difficile promesse que celle-là, car je suis bien décidée à le mettre à l’épreuve. Le ventilateur a réveillé en moi les désirs les plus fous. De plus, sentir Julien condamné à n’être que le témoin passif de tout ce que je pourrai faire m’excite terriblement. Je suis prête à accomplir des folies. Il faut simplement que je n’aille pas trop loin pour ne pas lui faire perdre ses moyens et risquer de provoquer un accident. Je choisis donc de lui faire subir la douce torture d’avoir une femme qui se donne du plaisir toute seule, là, juste à côté de lui. Je commence donc par une caresse furtive sur l’intérieur de mes cuisses puis j’ouvre quelques boutons de mon chemisier et en quelques contorsions, je parviens à ôter mon soutien-gorge. Mes seins, ainsi libérés, animent le tissu satiné du chemisier. Je m’amuse alors à pincer le bout de mes tétons pour les faire pointer, comme s’ils voulaient crever le tissu pour s’échapper. Julien me lance des regards furtifs que j’intercepte à chaque fois. Je laisse une main pétrir ma poitrine qui durcit de désir et je laisse la seconde descendre vers une étuve que les pales du ventilateur ont de plus en plus de mal à ramener à une température convenable. Je survole ma toison, tente quelques contacts légers au sommet de mes poils puis, plus dévergondée, j’écarte mes grandes lèvres pour faciliter le passage de l’air jusqu’au plus profond de mon sillon en surchauffe. La caresse qu’il me donne m’enfièvre. Mon index effleure la zone de mon clitoris qui a de plus en plus de mal à se dissimuler derrière son petit capuchon protecteur. Un fantasme fait soudainement irruption dans mon esprit qui en ce domaine est capable de réaliser de véritables prouesses. Je délire merveilleusement en vivant intérieurement une de ces mises en scène érotiques dont le principal attrait est de permettre à l’imaginaire de me plonger sans tabou ni conséquence au cœur de situations qui ne sont excitantes que parce qu’elles ne sont pas réelles. C’est ainsi que mon cerveau en ébullition m’embarque dans une aventure qui accompagne à merveille ma masturbation :


« Nous roulons tranquillement jusqu’à ce qu’un semi-remorque nous oblige à réduire considérablement notre vitesse. Impossible de dépasser dans ses petites routes sinueuses, alors Julien s’énerve un peu. Après quelques kilomètres passés ainsi à respirer les gaz noirs et nauséabonds de l’échappement du camion, Julien commence à perdre son sang froid. Enfin une petite ligne droite. Utilisant toute la puissance du moteur de la Bagherra nous entreprenons aussitôt le dépassement du mastodonte d’acier crachant son horrible fumée opaque. Un véhicule vient de faire son apparition face à nous. Il serait prudent d’abandonner le dépassement et de se rabattre sagement pourtant, Julien s’obstine. Pied au plancher, il poursuit sa manœuvre, en dépit du danger. L’autre automobiliste nous fait part de son inquiétude par d’incessants appels de phares. Mon cœur s’accélère, j’ai peur, pourtant je ne proteste pas. J’assiste muette à cette scène comme si je craignais de troubler la concentration du conducteur téméraire. Finalement, nous parvenons à nous rabattre juste à temps pour éviter la collision cependant, c’est à grand renfort de Klaxon que le routier nous fait part de sa colère face à cette manœuvre des plus dangereuses. Julien ne ralentit pas, profitant de notre vitesse pour fausser compagnie à ce témoin gênant de cette conduite tout à fait déraisonnable. Nous parcourons ainsi plusieurs kilomètres à vive allure, et enfin, jugeant que nous avons pris définitivement le large, Julien respecte à nouveau la limitation de vitesse. Quelques minutes plus tard, mon amant peste à nouveau. Cette fois c’est une crevaison qui en est la cause. Nous nous garons sur un parking en terre, très large sur lequel des montagnes de grumes en transit entre leur forêt d’origine et la scierie sont stockées. Julien commence à démonter la roue crevée, mais un goujon refuse obstinément de se laisser desserrer. Le garçon insiste et la manivelle commence à se tordre sans que le boulon récalcitrant ne cède le moindre millimètre de filetage. À ce moment-là, le poids lourd de tout à l’heure fait irruption et se gare juste derrière notre voiture dans un vacarme d’enfer qui me donne des frisons. Deux routiers à l’allure massive sortent de la cabine et s’avancent vers nous.



Julien, sur ses gardes, se contente de hocher la tête en guise de réponse.



Les deux hommes commencent à s’en prendre à Julien, alors pour éviter la bagarre, je décide de jouer les séductrices. Les deux routiers ont littéralement les yeux qui sortent des orbites tandis que je me baisse et que s’ouvre bien largement mon décolleté. Je n’ai de cesse de les provoquer et Julien a parfaitement compris mon jeu. De plus, l’idée de lui donner une petite leçon m’excite terriblement. Et pour désamorcer complètement la situation, je leur lance :



Cette fois, c’est comme si j’autorisais un enfant à piocher dans un sac de bonbons. Le plus costaud des deux hommes s’approche et après une brève hésitation durant laquelle il constate que je ne recule pas, il m’attrape par les hanches et me décolle littéralement du sol pour me poser, à plat ventre, sur le capot de la voiture où il se sert de tout le poids de son corps pour m’écraser et m’interdire toute résistance. Il me sert fortement, me fait mal, mais je ne crie pas. Je m’adresse seulement à Julien pour lui demander de ne pas intervenir et de laisser faire.


Les caresses sont rudes, dénuées de toute sensualité. L’homme se sert. Il remonte jusqu’à ma culotte, pelote mes fesses comme un client qui s’assure de la qualité de la marchandise qu’il vient d’acquérir. Je tente de me débattre. Peine perdue. Je ne fais qu’attiser le plaisir que je n’ai que trop provoqué. L’autre type s’approche. Je m’abandonne aux caresses des deux routiers. Ils pétrissent l’ensemble de mon corps jusqu’à ce que Julien intervienne pour mettre fin à cette débauche.



Les deux routiers surpris s’arrêtent immédiatement de me tripoter. Finalement, à l’initiative du plus petit, ils battent en retraite, montent dans leur camion et reprennent la route. Cet épisode ne m’a pas laissée indifférente. Au fond de moi, une formidable envie de faire l’amour me dévore. Julien le sait, il s’approche et me redépose sur le capot de la voiture, m’écarte les jambes et me pénètre vigoureusement. Immédiatement je jouis… »


Une jouissance bien réelle me fait sortir de mon fantasme. Ma main droite s’est chargée de me faire vivre le plaisir de mon fantasme et, avec stupéfaction, je m’aperçois que ma main gauche n’est pas restée inactive. Comme mue par une force totalement indépendante de ma raison, elle s’est glissée sous mes fesses. Un doigt mutin s’extrait de mon anus… Comment ai-je pu ???


Julien a observé ma masturbation sans intervenir. Obligé de conserver la tête froide pour conduire, il a été le témoin impuissant de ma folle envolée, un peu comme dans mon fantasme. Le pauvre ! Que pense-t-il de moi ? Et dans quel état l’ai-je mis ? Je ne veux pas reprendre tous mes esprits trop rapidement et je me complais à rester entre rêve et réalité. Soudain, nous nous retrouvons juste derrière un gros camion que Julien ne parvient pas à dépasser. Mon cœur bat brusquement la chamade dans ma poitrine. Le camion tourne à droite. Je me calme et m’endors.


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C’est sans doute l’absence de ronronnement du moteur qui me sort de mon sommeil. J’émerge très lentement, entrouvrant légèrement les paupières derrière mes lunettes de soleil. Nous sommes arrêtés dans une station-service. Julien est descendu. Je ne bouge pas. Le soleil chauffe mon corps à travers le pare-brise. Soudain une ombre s’interpose. Toujours sans bouger, mes paupières s’écartent légèrement. Je suis surprise de constater que l’ombre n’est pas celle de Julien, mais celle du pompiste qui barbouille le pare-brise avec une éponge mousseuse. À travers mes cils, totalement immobile, j’observe la scène. Le garçon, tout juste sorti de l’adolescence, s’active énergiquement. Maintenant, je le distingue à peine à travers la mousse. La raclette, qu’il essuie dans un chiffon après chaque passage, restitue peu à peu une vue parfaite. Le garçon ralentit. Je m’en étonne. Il semble complètement absorbé par l’image qu’il vient de mettre à jour, là, à quelques dizaines de centimètres de ses yeux, derrière la vitre. Vite je comprends. Ma jupe est relevée si haut sur mes jambes que ma toison s’offre généreusement à la vue du jeune pompiste.


Curieusement, je demeure immobile. Il croit que je dors alors, pourquoi le priver d’un spectacle qui, j’en suis certaine, restera longtemps gravé dans sa mémoire. Le jeune homme paraît avoir de plus en plus de mal à détourner son regard de la fourche de mes cuisses. Il passe même deux fois la raclette au même endroit. J’imagine, un instant, son sexe comprimé dans un slip devenu brusquement trop petit. J’aurais presque envie de le délivrer… Lorsque le garçon arrive au bas du pare-brise, je simule une sorte de léger étirement et j’écarte malicieusement les jambes. Le jeune homme sursaute tout d’abord, craignant que je ne me réveille puis, timidement, il se penche sur le capot pour se positionner juste en face de moi, feignant de terminer son travail en essuyant de son chiffon les balais d’essuie-glace. J’ai l’impression de sentir son regard se promener sur mes grandes lèvres et chercher vainement à franchir la barrière de mes petites lèvres pour atteindre l’orée de mon vagin. Le pompiste s’écarte brusquement.



Julien ne se rend compte de rien. Nous repartons. Je m’étire comme une chatte dans son panier après une sieste.



L’accès à la cour du château est réservé aux piétons aussi, il nous a fallu trouver une place sur le petit parking aménagé dans un champ contigu. Un groupe de touristes bavarde bruyamment près de la caisse. Julien s’adresse à la caissière :



Dans cette pièce exiguë, ancien pigeonnier reconverti, Julien me présente à son amie. Très coquette, elle doit avoir trois à quatre ans de plus que nous. Brune, cheveux mi-longs, son visage est en permanence illuminé par un sourire franc qui révèle sa joie de vivre. Pourtant, j’ai l’impression de lire une petite touche de jalousie dans son regard. Elle porte une alliance, ce qui me rassure. Est-elle une ancienne maîtresse de Julien ?



Durant le récit de Julien, j’ai remarqué des étincelles dans le regard d’Anne. Pas de doute, mon instinct de femme me dit qu’elle est loin de rester insensible au charme de Julien. Je me love dans les bras de mon amant pour mieux affirmer ma suprématie sur lui. Anne s’en rend compte et me lance un sourire résigné.



Julien la remercie alors en lui faisant une grosse bise bruyante.


Ce château reconstruit à la Renaissance sur des ruines datant du moyen âge, est vraiment superbe. Julien me guide à travers les nombreuses pièces aménagées. J’admire les superbes tapisseries et les meubles d’une extraordinaire beauté. Nous passons dans une chambre où prône un superbe lit à baldaquin. J’aimerai m’y allonger pour m’y laisser abandonner aux amours du Chevalier Julien. Mon amant semble lire dans mes pensées. Il m’explique :



Durant de longues minutes, nous continuons à déambuler dans ces lieux au riche passé. Julien m’entraîne dorénavant vers un escalier aussi étroit que sombre.



Déjà, la toile d’araignée, dans laquelle je viens de me heurter, me donne des frissons de dégoût sur tout le corps alors, cette fois, pour l’ambiance, c’est réussi. Nous arrivons dans une grande pièce où sont stockés tous les objets, meubles, armes et bibelots en mauvais état qui n’ont pas encore été suffisamment restaurés pour être présentés au public. Nous furetons un moment dans ce capharnaüm poussiéreux. Julien me montre maintenant un petit recoin situé tout au fond de la pièce. Derrière un trou béant creusé dans l’épais mur en pierre, nous atteignons un petit soupirail. Julien s’y faufile et, une fois au fond, ouvre une lourde porte en bois qui proteste en grinçant de tous ses gons. Nous devons nous baisser pour passer et nous débouchons sur un escalier qui se perd dans l’obscurité, semblant descendre tout droit vers l’enfer.



L’ambiance est déjà tellement lugubre que tous les poils de mon corps se hérissent au fur et à mesure que je descends les marches abruptes. Nous arrivons enfin dans une vaste salle que l’unique ampoule électrique a bien du mal à faire émerger de la pénombre. De grosses colonnes en pierre retiennent la voûte, si basse, que Julien peut l’atteindre en tendant ses bras au-dessus de sa tête. Au milieu de la pièce, je suis intriguée par une grosse roue en bois. Installée sur un étrange mécanisme constitué d’une manivelle et d’énormes engrenages, elle est truffée de chaînes. Je comprends vite que le mécanisme permet de relever la roue pour la faire passer de l’horizontale à la verticale. Je m’aventure jusqu’au fond de la salle et j’y trouve des billots épais sur lesquels mes yeux passent rapidement sur une multitude d’objets barbares. Des chaînes avec de larges bracelets métalliques sont fixées pratiquement sur tous les murs. Il y a même l’âtre d’une forge à l’intérieur de laquelle plonge encore le bec noirci d’un soufflet géant. L’effroi s’empare de moi. Pas de doute, nous sommes dans une ancienne salle de torture. J’ai l’impression de visiter le musée des horreurs.



Je ne comprends pas tout de suite puis je découvre, médusée, que certains objets ressemblent étrangement à ceux que l’on trouve dans les sex-shops et non dans une salle de tortures. J’observe les différents godemichets dont certains sont de taille tout à fait démesurée. Il y en a en bois, en pierre, en porcelaine et même en cuir tressé. Moins amusants sont les martinets aux lanières effilées, parfois garnis de billes de métal. Le manche de l’un d’eux représente un phallus en érection, particulièrement bien imité. Un frisson d’horreur parcourt mon dos. S’apercevant de ma consternation, Julien me précise :



Julien ne me répond pas. Moi, je suis certaine que des choses atroces se sont passées ici. Mon sang se glace tandis que, guidée par ma curiosité, je déambule dans cet étrange endroit, touchant du bout des doigts les pierres de ces murs froids comme pour chercher à communiquer avec ces témoins, à jamais muets, d’un passé chargé d’horreurs. Je reste silencieuse, découvrant encore d’autres objets plus insolites les uns que les autres. Bizarrement, j’oriente la conversation vers un autre sujet, comme si je voulais libérer mon esprit de l’atmosphère trop pesante de cette salle et de son horrible passé :



Je n’ai pas le temps de terminer ma phrase. Julien a posé sa bouche contre la mienne et il m’impose un baiser profond. Je ne suis pas totalement abandonné à ce baiser, car, au fond de moi, la révolte gronde. Je suis en colère, car Julien a raison. C’est vrai que je suis jalouse. Pourtant je lutte pour réfréner ce sentiment, mais c’est plus fort que moi. Ma révolte est d’autant plus forte que Julien semble lire en moi à livre ouvert.



Je ne réponds rien tandis que Julien m’entraîne vers la grosse roue en bois, et m’y allonge sans ménagement. Sans perdre un instant, il ouvre les larges bracelets de métal autour de mes poignets et m’enchaîne, introduisant les goupilles dans le dispositif de verrouillage. Je le laisse faire, songeant que bien d’autres femmes ont déjà été enchaînées ici. Quels supplices ont-elles subis ? Je n’ose y penser réellement. Julien vient d’enchaîner mes chevilles. Il déboutonne mon chemisier, écarte les pans et embrasse mon ventre. Mes seins sont extirpés des bonnets de mon soutien-gorge qu’il laisse toutefois attaché autour de mon thorax. Julien caresse puis pince les bouts qui se crispent et pointent. Je suis à sa merci et brusquement, je réalise combien cela est dangereux. Quel sort me réserve mon amant ? L’angoisse me tétanise tandis qu’il fouille dans les objets, trop nombreux et tous plus ou moins barbares, que recèle cette salle de tortures. Je tends mon cou pour tenter d’observer ce que fait mon bourreau. Après quelques instants, celui-ci revient en tenant un gros martinet dans une main et une énorme tenaille dans l’autre. Les longues lanières de cuir du martinet ondulent au bout d’un manche issu de leur tressage. Julien l’approche tout près de mon visage, faisant danser le bout des lanières sur mes seins. Il tente de m’impressionner et d’une voix ferme aux intonations graves, il me somme une dernière fois :



Une pensée pour tous ces gens, qui, dans une autre époque, ont été torturés ici, peut-être même sur cette roue qui me retient prisonnière, traverse mon esprit. Je me sens étrangement solidaire de leur martyre. Alors, par défi, à moins que ce soit pour voir jusqu’où Julien est capable d’aller, je relève fièrement la tête et je déclare :



Et je lui crache au visage. Julien est surpris par le jeu que je joue. Il recule, s’essuie lentement le visage, prend un air extrêmement sévère et dit :



Les lanières de cuir s’abattent aussitôt sur mon ventre. Je crie comme si une douleur insupportable déchirait ma peau, pourtant il n’en est heureusement rien, mon bourreau prenant soin de retenir suffisamment ses coups pour ne provoquer qu’un échauffement de ma peau. Je relève la tête et le défie insolemment du regard. Julien poursuit la torture. Mon ventre rougit sous les petites morsures répétées du cuir. Mes seins ne sont pas épargnés et, à partir de ce moment-là, l’excitation sexuelle latente, qui couvait en moi, se répand en moi et prend possession de mon corps. Julien frappe ventre et seins en alternance.


À chaque coup, je contracte tous mes muscles pour atténuer la douleur et ces contractions se répandent comme une traînée de poudre à travers mon système nerveux, atteignant mes zones sensibles qui m’envoient des ondes de plaisir comme si elles voulaient m’aider à subir mon sort. Les coups s’arrêtent. Mon ventre est recouvert par les pans de ma jupe. Julien approche l’énorme tenaille de la fourche de mes jambes. Il appuie le métal froid sur la partie la plus chaude de mon être. Je frissonne d’angoisse pourtant je ne me débats pas et je reste muette. La tenaille se frotte au tissu soyeux de mon slip puis referme ses mâchoires affûtées sur les coutures qui emprisonnent les élastiques. Des claquements secs se succèdent, m’indiquant qu’elles n’ont pas résisté à l’assaillant. Les poignées de l’outil glissent entre ma peau et le reste du tissu. D’un geste sec, Julien tire et déchire ce qui restait de ma pauvre petite culotte. Mon intimité est désormais offerte en proie à ce bourreau sadique. Les lanières du martinet s’abattent à nouveau sur moi. Elles fouettent mes cuisses et remontent inévitablement vers mon sexe mis à nu. Le premier impact sur ma toison provoque comme une décharge électrique qui m’ébranle toute entière.



Face à mon silence, il change de position pour utiliser le martinet en fouettant de bas en haut. Ainsi, les lanières passent entre mes jambes et s’écrasent sur l’ensemble de mon sillon tandis que leurs extrémités claquent contre mes fesses. Il m’est impossible de retenir un cri sous l’effet conjugué de la douleur et du plaisir. Cette fois, je ferme les yeux. Mes fesses et mon sexe me brûlent. Les coups pleuvent. Julien cesse son acharnement pour passer le manche du martinet au fond de mon sillon, écartant brutalement mes lèvres tuméfiées. Il frotte un peu puis vient l’essuyer contre ma bouche. Le vieux manche tressé est souillé par mes sécrétions. Mon parfum intime de femme se mêle à celui du cuir. Julien s’approche et force ma bouche pour un baiser vorace. Sa langue fouille avec vigueur tandis que le manche du martinet est retourné s’imprégner de ma cyprine. Je me tortille au bout de mes chaînes comme un poisson au bout d’une ligne. Julien pelote mes seins. J’ai une incroyable envie de faire l’amour. Soudain, contre toute attente, la porte s’ouvre et Anne fait irruption. Elle s’approche un peu avant de comprendre ce qui se passe.



La jeune femme semble stupéfaite par ce qu’elle vient de découvrir. Timidement, elle est arrivée plus près de moi. Elle me regarde curieusement et constate dans quel état de dépravation mon bourreau m’a mise. Elle hésite à s’approcher plus. Julien part à sa rencontre et la prend par la main pour l’amener jusqu’au pied de la roue où je suis toujours enchaînée.



Comme sous l’effet d’une décharge électrique, Anne hésite un peu puis commence à murmurer :



Julien la pousse à bout, il la fixe droit dans les yeux, se tient tout près d’elle. Il pose une main sur sa hanche et remonte par le dos jusqu’à ses cheveux… Elle respire fort pour se donner du courage, mais les mots ne sortent pas de sa bouche. Déjà son regard la trahit puis elle craque :



Julien récompense sa franchise en l’embrassant passionnément, là, juste devant moi. Je suis furieuse et cette humiliation est sans commune mesure aux châtiments corporels qu’il vient de m’infliger. Je m’insurge et l’insulte :



Puis il s’adresse à Anne :



La jeune femme paraît à la fois transcendée par le baiser qu’elle vient de recevoir et subjuguée par la demande que vient de lui faire Julien. J’ai l’impression qu’elle boit littéralement chaque mot qui sort de la bouche du jeune homme. Son regard a changé et une étrange lueur de lubricité y a fait son apparition. Je me révolte à nouveau :



Tous deux restent absolument sourds à mes suppliques. Je me débats, mais je ne parviens qu’à meurtrir mes poignets et mes chevilles. Anne s’approche avec un surprenant objet. Il s’agit d’une plaquette de bois avec une lanière à chaque extrémité. Avant que je ne comprenne à quoi sert cet objet, elle me glisse le morceau de bois dans la bouche et noue les liens derrière ma tête. C’est affreux, je ne peux même plus crier. Je suis complètement à la merci de ce couple lubrique. Je suis terrorisée.



Il en profite pour la caresser sur tout le corps et l’embrasser à nouveau en guise d’encouragement. Il palpe ses seins à travers le tissu de son tee-shirt. L’objet qu’il lui a remis représente un sexe de belle dimension, parfaitement sculpté sur un socle en forme de gros crochet. Anne le regarde un instant avant d’en introduire vicieusement le gland dans sa bouche. Je comprends rapidement que cette manœuvre est destinée à humecter le phallus de pierre. La salive coule jusque sur les doigts d’Anne. Elle juge l’opération satisfaisante alors, elle vient fixer l’objet sur un dispositif en bois, qui se trouve entre deux des énormes rayons de la roue sur laquelle je suis crucifiée. Ma tortionnaire positionne maintenant le gland de pierre tout contre mon anus, qui se crispe de crainte et tente une ultime résistance. Je tremble, mais il ne se passe rien de plus. Je suis abandonnée ainsi, car tous deux se dévêtissent mutuellement, en exposant à mes yeux le désir violent qu’ils éprouvent l’un pour l’autre.


Nus, ils s’enlacent à seulement quelques centimètres de moi. Julien la caresse passionnément. Il s’attarde sur ses seins très ronds aux aréoles haut placées puis s’égare sur ses épaules, descend le long de ses hanches et saisit ses fesses à pleine main pour les pétrir et les écarter, me présentant clairement l’œillet légèrement sombre de la jeune femme. Il l’oblige maintenant à se cambrer puis ses doigts arrivent jusqu’au renflement légèrement velu de son intimité. Ils s’y infiltrent et cherchent à y agacer la moindre parcelle de chair sensible, tandis que les deux bouches restent unies pour un long, trop long baiser. Anne se pâme tout en massant les testicules d’une main tandis que l’autre fait glisser la peau du sexe de Julien pour faire jaillir le gland rose vif.



Ils se séparent enfin, mais je n’en suis pas satisfaite pour autant, car l’angoisse remplace vite la frustration. Julien donne deux pinces à Anne. Elle semble comprendre ce qu’il attend d’elle sans qu’ils aient à prononcer le moindre mot. Elle vient contre moi et dépose les pinces sur mon ventre. Ses mains se promènent alors jusqu’à la limite de ma toison. Elles découvrent mon corps, effleurent presque avec tendresse les contours de mon ventre puis remontent pour s’attaquer aux courbes de mon buste avant de se diriger jusqu’à mes seins, dont la douceur de la peau semble surprendre la jeune femme. Étrangement, les mains propagent en moi une certaine émotion qui estompe peu à peu la peur, m’apaise. Jamais auparavant, une autre femme ne m’avait caressée. Ce geste si ordinaire s’il était effectué par un homme, prend ici une dimension très particulière, car cette fille qui me touche sait exactement ce que peut engendrer ce type de caresse tandis que l’homme ne peut que tenter d’imaginer les sensations de sa partenaire. Les lèvres d’Anne viennent butiner les pointes de mes seins. La langue est délicate, douce et sensuelle, agissant comme une diversion pour annihiler toute réticence voir tout dégoût que j’éprouve à subir ces assauts homosexuels.


L’attaque est encore plus directe lorsqu’une main féminine investit le sillon de mon sexe et y entreprendre un ballet de caresses saphiques particulièrement douces et expertes. Je doute soudain de pouvoir lutter longtemps contre le plaisir qu’essaye de procurer cette femme à mon corps, car, déjà, certains frissons secouent mes muscles et propagent des ondes, qui n’ont rien de désagréable, jusqu’au fond de mon ventre.



Le « NON » que je tente de prononcer, s’étrangle contre le morceau de bois qui obstrue toujours ma bouche alors je balance la tête de gauche à droite pour communiquer mon refus, écartant également par ce geste le visage d’Anne qui se lovait contre ma nuque. Pourquoi n’avouerai-je pas pour faire cesser ce jeu idiot ? Je ne peux même pas y répondre moi même. J’ai l’impression d’être toujours la petite fille qui refusait, jadis, de goûter les haricots verts, préférant subir les punitions infligées par mes parents plutôt que de céder. Pourtant, je n’avais aucune idée du goût qu’ils pouvaient bien avoir toutefois, un jour j’ai compris que ce refus de goûter n’était en fait qu’un moyen de tenir tête à mes parents. J’ai l’affreuse sensation de m’obstiner de la même façon avec Julien et je suis prête à braver encore ses menaces. Calmement, il annonce :



Il désigne les pinces et Anne abandonne ses caresses. Elle s’empare des deux petits instruments, ouvre leurs mâchoires qu’elle laisse se refermer sur les pointes érigées de mes seins. Elles sont écrasées juste à la limite de la douleur. Au même moment, Julien m’assène un coup de cravache, directement sur mon intimité. J’étouffe un cri de douleur. Il tend la cravache à Anne en cherchant la capitulation dans mon regard. Je ne cède pas. Anne se baisse et commence à actionner un dispositif mécanique complexe, composé d’énormes engrenages, et voilà que la roue qui me retient prisonnière se relève. Au début je suis soulagée de ne plus sentir les horribles rayons de bois meurtrir mon dos, mais je dois faire face à une autre menace. En effet, le gland en marbre du godemichet appuie de plus en plus fort contre mon anus. À la force des bras, je parviens à me soulever pour éviter qu’il ne force l’étroit passage. Je lutte pour ne pas m’empaler tandis qu’Anne, la cravache à la main, passe derrière moi et commence à frapper à travers les rayons de la roue.


La bougresse frappe plus fort que Julien. Elle frappe mon ventre, ose s’attaquer au renflement de mon mont de Vénus, martyrise mes fesses puis y dessine du bout de la cravache les marques rouges que les coups ont gravées avant de frapper à nouveau, plus violemment encore. Je sanglote, mais je ne cède toujours pas. Des gouttes de sueur coulent jusque dans mes yeux. Je ne vais pas pouvoir tenir longtemps ainsi tendue sur mes bras et le gland froid de la pierre devient de plus en plus menaçant. Julien fait cesser les coups de cravache et amène Anne jusque devant moi. Il la renverse et se positionne derrière elle, la poussant tout contre moi. Elle cambre les reins et écarte les cuisses, ayant parfaitement deviné que c’est dans cette position que Julien désire la prendre. J’aperçois le phallus, raide, palpitant légèrement au rythme des battements cardiaques. Il disparaît de ma vue et je le devine juste devant l’entrée de l’intimité ruisselante d’Anne. Julien la pénètre brusquement, la bouscule et lui fait perdre l’équilibre. Elle se retient à moi pour éviter la chute et ce poids supplémentaire, mes bras ne peuvent pas le supporter si bien que je lâche mes chaînes alors, le marbre froid force violemment les muscles de mon anus et s’enfonce d’un coup jusqu’au fond de mes reins. Mes fesses s’écrasent contre le socle de l’instrument, confirmant que la colonne de pierre est entrée tout entière dans mon petit trou. J’ai l’impression d’être écartelée par ce sexe artificiel, froid et sans vie.


Anne subit les assauts du membre de Julien. Elle se colle complètement à moi, m’enlaçant avec force, et je perçois à travers son corps chacun des coups de boutoir de mon amant. Elle me lèche les seins, joue avec les pinces qui me les meurtrissent. Sa main droite s’engage sous ma croupe pour s’assurer que je suis bien empalée. Les doigts fouillent les contours dilatés et meurtris de mon anus, semblent se réjouir de mon martyre puis partent à la conquête des replis de mon sexe. Ils pincent mes grandes lèvres, tirent sur les petites et agacent mon clitoris. Deux doigts s’introduisent dans mon fourreau pour palper le phallus de pierre depuis l’intérieur même de mon sexe, insistant sur la fine cloison qui sépare les deux orifices. Je suis folle de rage, oui, folle de rage d’être ainsi humiliée mais aussi, révoltée parce que, tout au fond de moi, je découvre une nouvelle trahison de mon corps. Mes nerfs se nouent et contractent certains muscles, ne me laissant pas le moindre doute. Une forme de plaisir s’empare de moi. Les doigts d’Anne sont complètement souillés par une abondante coulée de ma cyprine, confirmant encore s’il n’en était besoin, le bonheur pervers qui déferle du plus profond de mon être. Anne colle si fort sa peau nue contre la mienne que j’ai presque l’impression de ressentir complètement le coït que lui offre Julien. Ce sexe, qui lui fait perdre la raison, je l’imagine en moi.


Mentalement, je parviens à deviner tout ce que ressent Anne. Maintenant, ma douleur et mon excitation fusionnent pour engendrer le plaisir. Mes seins mordus par les pinces, mes fesses rougies par le fouet, mon anus dilaté par la pierre, ma mâchoire emprisonnée par le bâillon de bois, le contact homosexuel d’Anne, la torture psychologique d’assister aux ébats de mon amant avec une autre, les doigts inquisiteurs d’Anne dans mon intimité et ma position de soumission totale, attachée en croix à ces chaînes, font surgir en moi un plaisir fou, dévastateur, que je veux beaucoup plus fort que celui qu’offre Julien à Anne. Les pointes de mes seins s’irradient et communiquent leur trouble à mon clitoris. Je donne vie à la pierre plantée tout au fond de mes entrailles en imaginant que c’est Julien qui me laboure les reins. J’anime ma croupe. Anne est en transe, ses doigts ont trouvé mon point « G », à l’intérieur de mon vagin. Ils le massent avec dextérité tandis que le pouce écrase mon clitoris. La jeune femme crie pendant que je halète. Sa bouche se plaque sur mes lèvres et sa langue cherche à contourner le bois qui me bâillonne pour tenter une rencontre avec la mienne. Elle ne parvient pas à franchir la barrière de mes dents solidement plantées dans le bois alors, elle aspire mes lèvres et les suce. Je n’en peux plus, je manque d’air.


Anne est au bord de l’extase et elle m’entraîne dans cette effervescence. Elle détache mon bâillon, libère ma bouche juste assez longtemps pour que je pousse un gémissement rauque puis m’impose un baiser profond. Il y a quelques minutes, un tel acte avec une personne du même sexe que moi m’aurait répugné, maintenant je m’y soumets avec avidité. Nos langues dansent une valse folle, je goûte sa salive, m’enfonce pour toucher son palais, suce ses lèvres. Je sens que je vais jouir de toutes mes forces et peut-être même au-delà… Anne se tétanise, secouée par un orgasme qui va faire craquer Julien. Les coups de boutoir sont d’une rare violence. La jouissance d’Anne se prolonge, elle crie, hurle presque, mord mes lèvres, me griffe, affole ses doigts dans mon vagin. Julien pousse un rugissement bestial et explose dans le con incandescent de sa conquête. Il s’épanche en plusieurs poussées extrêmement puissantes. À mon tour, je suis ravagée par une jouissance extraordinaire. Tout mon corps est secoué par des spasmes violents qui me font perdre complètement la tête. J’ondule ma croupe sur la pierre afin de l’enfoncer encore plus profond en moi. Je veux qu’elle me défonce. Je suis au bord de la folie. Je vais mourir de plaisir. J’explose… tout mon corps explose, tous mes muscles se crispent à se rompre…je manque d’air, ma tête tourne, l’orgasme se prolonge, me dévaste, m’anéantit, je sombre noyée par une immense déferlante de plaisir…