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Comment j'avais imaginé la première fois

Pour mon anniversaire, ma mère m’a permis d’inviter mon amoureux à dormir et a laissé la maison à notre disposition. Je n’ai certainement pas refusé ! Alors, comme convenu, il coucha chez moi ce soir-là.

* * * * *

Nous étions couchés en cuillère sur mon lit pour regarder un film qui me captivait. Environ vingt minutes après le commencement de ce film, j’entendis Luc, mon amoureux, me chuchoter à l’oreille :

• — Marie, regarde-moi.

Malgré moi, je me tournai vers lui. Il me prit alors tendrement le visage d’une main et me donna un baiser passionné. Ses lèvres chaudes me firent oublier le film. Ce baiser me sembla durer une éternité. Lorsqu’il se termina, je restai quelques secondes les yeux fermés, dans cette position. J’entendis alors le héros du film parler, ce qui me ramena à la réalité.

Quelques minutes plus tard, je sentis la main de Luc sur mon épaule. Il commença à descendre le long de mon bras et fit des va-et-vient. Ce simple geste me donna un frisson dans le dos. Mon bien-aimé le sentit et glissa sa main vers mon ventre. Il me donna un léger baiser sur la nuque. Tout mon être était alors sous son emprise. Il fit monter sa main, devenue soudain hésitante, sous mes seins. Je fermai alors les yeux pour prendre plaisir. Voyant ma réaction, il effleura de deux doigts tremblants le bout de mon sein. Je le laissai faire, espérant qu’il continuerait ses caresses si plaisantes.

Doucement, il prit mon sein de toute sa main. Ne sachant pas trop quoi faire, il remonta vers ma clavicule, puis il me redonna un baiser dans le cou. Je poussai alors malgré moi un petit gémissement. Je sentis sa main redescendre, premièrement entre mes seins, puis sur mon ventre et pour finir, sous mon chandail. Je sentis son hésitation, arrivé à ce point. Pour l’aider, sans me retourner je passai une main dans ses cheveux. Ce geste fut très apprécié puisque sa main remonta lentement pour atteindre son but. Malheureusement, il y eut un malaise car le tissu de mon haut, qui était serré d’avance, avait pris des plis bizarres, empêchant ainsi la main de Luc de monter. Je pris les choses en main. Je me relevai, m’assis sur le bord du lit, enlevai mon chandail et, ne portant pas de soutien-gorge, libérai mes seins. Je me tournai alors vers Luc. Il se releva un peu pour me donner un tendre baiser. Il se recoucha, admirant la vue. Étant complexée, je m’empressai de me recoucher, mais cette fois face à lui.

Nous nous regardâmes longtemps dans les yeux. Reprenant l’initiative, Luc me rapprocha de lui. Je mis alors une jambe sur lui pour être plus confortable. À ma grande surprise, je compris qu’il bandait. Une bouffée de chaleur monta alors en moi. Luc la sentit. Il commença à faire des va-et-vient dans mon dos, comme pour me réconforter. Par réflexe, je me blottis contre lui.

Mais Luc se leva.

• — Je dois aller à la salle de bain. Ne m’attends pas pour continuer le film, me dit-il.

Prise alors d’une grande déception, je retournai au film que j’avais oublié. Luc vit mes sentiments et revint vers moi :

• — Qu’est-ce qu’il y a ?

Je ne pris pas la peine de répondre. Je lui donnai un baiser tout en descendant du lit. Je pris alors mon courage à deux mains et entamai de lui donner du plaisir à son tour. Je descendis donc lentement pour me mettre à genoux devant lui. Il comprit alors ce que je faisais. Il me dit :

• — Es-tu certaine de vouloir faire ça ?

Pour réponse, je baissai son pantalon. Une peur me prit soudain, la peur de l’inconnu. Je pensai alors « et s’il n’aime pas ça ? Je ne sais pas comment faire, moi ! ».

Voyant mon hésitation, Luc me remit debout pour me donner un câlin. Il dégageait une chaleur réconfortante ! Je sentis alors encore plus son érection. Je ne pouvais pas le laisser partir comme ça, se branler dans la salle de bain. Je me rebaissai encore une fois. Il était en boxer maintenant que j’avais commencé mon travail. Je frottai la bosse avec ma main pour faire des va-et-vient. Luc inclina la tête en arrière, avec un soupir de satisfaction. Je sortis alors son pénis par l’ouverture. Je commençai par l’explorer un peu. Je faisais des va-et-vient avec ma main lorsque j’entrepris de le mettre dans ma bouche. Pour y aller à mon rythme, je donnai quelques baisers sur le gland. Luc me regarda pour être certain que je ne me sentais pas forcée. Pour lui prouver que non, j’engloutis alors son gland et y allai à mon rythme. Luc sembla apprécier. C’était sa première fois à lui aussi alors cela ne prit pas de temps avant qu’il éjacule. Le goût était infect mais je me forçai à avaler.

Luc me releva et fit de même avec son pantalon. Il me donna un tendre baiser, comme pour me remercier. Réalisant que j’étais encore nue, il entreprit de me donner du plaisir à son tour, mais le vrai plaisir cette fois. Il me souleva et me déposa sur le lit. Il se coucha sur moi, appuyé sur ses bras, me forçant ainsi à écarter les jambes pour lui faire de la place. Il m’embrassa encore, mais plus longuement cette fois. Alors que nos langues s’entremêlaient, Luc me caressa les côtes d’une main. J’en eus un frisson. Satisfait de cette réaction, il me donna un baiser sur la joue, puis dans le cou, ensuite sur la clavicule. Il embrassa un de mes seins, puis l’autre. Il les frotta vigoureusement. Encore une fois, j’étais sous son emprise, mais j’y prenais grand plaisir. C’était la première fois que je me sentais désirée. Il descendit sur mon ventre, bécotant chaque centimètre carré de peau. Cela me coupa le souffle. Je dus me concentrer pour respirer. Puis, juste au moment où il allait atteindre mon pantalon, il remonta. Il se mit sur le côté pour pouvoir mieux me toucher et garder son emprise sur moi. Sa main parcourut encore une fois mon corps, mais cette fois, elle s’aventura plus loin.

Je sentis encore une fois une hésitation lorsqu’il passa la main sous mon pantalon. Il me regarda dans les yeux. Pour lui donner mon accord, je lui donnai un léger baiser sur les lèvres. Il comprit le message. Il glissa plus profondément sa main qui resta par-dessus mon sous-vêtement. Il glissa un doigt entre mes lèvres malgré le tissu. Il me regardait toujours le visage, mais moi je fermais les yeux tellement ses caresses étaient intenses. Il s’aventura plus loin et glissa sa main sous mon slip. Ah, comme c’était bon !

Il a dû voir que j’étais déjà mouillée. Explorant l’inconnu, Luc regardait mes réactions pour voir quel point était le plus sensible aux caresses. Il faisait ça comme un pro. Après quelques secondes qui me parurent une éternité, il décida d’introduire un doigt dans ma chatte, puis un autre. J’étais au paradis ! Son regard me fixait toujours alors que moi je fantasmais sur la suite. Comme s’il avait lu dans mes pensées, il se remit sur moi. Il descendit, toujours en me donnant de petits baisers sur la peau mais il alla plus vite cette fois. Il me regarda dans les yeux, attendant un signe d’accord. Je fermai les yeux, ignorant sa demande. Il descendit alors avec précaution mon pantalon, puis mon slip. Me retrouvant nue devant lui, je ressentis soudain un malaise. Il était trop captivé par sa découverte pour s’en rendre compte. Il jouait un peu avec ses doigts sur mes lèvres. Puis il y mit sa bouche. Une nouvelle bouffée de chaleur me prit par surprise. Luc continua son exploration. Il atteignit le clitoris, ce qui me fit gémir. Il comprit alors ce que c’était. Il se mit à en jouer entre ses doigts et avec sa langue. Je n’en pouvais plus, j’allais avoir un orgasme. Je lui dis alors dans un soupir : Luc… Il comprit qu’il devait arrêter s’il voulait aller jusqu’au bout. Il revint alors à mon niveau et nous échangeâmes un court baiser.

Puis ce fut à mon tour de l’explorer. Je me relevai légèrement pour m’asseoir dans le lit. Il m’imita. Je lui retirai son chandail lentement et avec tendresse. Il se recoucha. Je le chevauchai et l’embrassai. Je fis alors comme lui : je parcourus son corps à l’aide de baisers. Cela eut moins d’effet, me sembla-t-il. Je décidai donc de voir s’il bandait et je sentis une bosse au travers de son pantalon. Lorsqu’il vit ma surprise, il me chavira sur le dos et enleva son pantalon et son boxer. J’étais encore plus surprise de cette brutalité. Pour me rassurer, il me donna un baiser.

Tout les deux, nous étions nus. Il écarta alors gentiment mes jambes. Je compris que le temps était venu. Une idée alors me vint à la tête.

• — Attends!

Luc fut ébranlé.

• — Il faut un condom. Je ne veux pas tomber enceinte !

Je sortis alors de ma table de nuit une boîte et pris un condom. Luc le mit, trop pressé d’arriver à ses fins. Il se remit alors en position sur moi. J’eus soudainement peur. Il attendait patiemment que je sois prête. Je le regardai alors dans les yeux et il comprit. Il entra alors doucement dans ma fente. Il eut un peu de difficulté et ça me fit un peu mal. Il me demanda si ça allait. Je répondis oui. Il alla plus profondément. Je commençai à prendre plaisir. Il fit des va-et-vient très lentement pour ne plus me faire mal. Il accéléra. J’aimais ça, faire l’amour. Je gémissais et Luc, lui, émettait de petits sons à cause de son effort. Nous transpirions à grosses gouttes mais cela ne nous dérangeait pas. Le plaisir monta en moi. J’eus alors un orgasme. Luc éjacula peu de temps après.

Il resta un instant à l’intérieur de moi et se coucha sur moi sans mettre tout son poids. Nous étions exténués tous les deux. Lui particulièrement. Il se leva et enleva la capote. Il la jeta et entreprit de se rhabiller. Je lui dis alors :

• — Luc, reste comme ça.

Il comprit le message et vint se recoucher à côté de moi. En me regardant dans les yeux, il me dit :

• — Je t’aime, ma chérie.

Je répondis :

• — Moi aussi, je t’aime.