Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 11675Fiche technique11081 caractères11081
Temps de lecture estimé : 8 mn
02/09/07
Résumé:  Une jeune femme se promenant dans le bois risque de tomber dans une embuscade.
Critères:  fh forêt -contes
Auteur : Voyouiii            Envoi mini-message

Série : Les aventures de la petite Lutine du bois magique

Chapitre 01 / 03
Les aventures de la petite Lutine du bois magique (1)

Les aventures de la petite Lutine du bois magique (1)


À mon petit coeur adoré chéri, je t’imagine en lutine et moi en méchant loup.



Réfugié dans le bois, un jour d’été où le soleil brûle, tout en me reposant, je m’imagine tel le grand méchant loup caché derrière un gros chêne à l’affût d’un mignon petit chaperon rouge, lorsque j’entends venir dans ma direction une petite lutine guidée par ma bonne étoile.

Je l’aperçois qui se promène vêtue d’une tenue d’été, jupe volante, chemisier clair, un panier à la main.

Peut-être vient-elle ramasser des champignons hallucinogènes qui dégustés provoquent des rêves enchanteurs ? Ou des baies de plaisirs ? Elle a l’air heureuse et détendue sous ce soleil d’été ; le chemin qu’elle suit va passer juste à côté de moi.


Elle est charmante ; un sourire joyeux égaie son visage, ses yeux bruns aux reflets joueurs illuminent la pénombre du bois ; elle a de longues jambes admirablement fuselées, et des contreforts montagneux superbement vallonnés…

Une réincarnation de la Déesse Amour dans le corps d’une femme épanouie d’une belle trentaine d’années ; j’ai brusquement envie de lui tenir compagnie dans sa balade et de la distraire pour notre plaisir à tous les deux.


En embuscade tel le chat d’Alice au Pays des Merveilles, je m’assieds au pied du chêne, tout en espérant ne pas l’effrayer. Elle ne pourra manquer de me voir quand elle passera à côté de moi.


Ô Lutine du bois magique, aimerais-tu que je te guide dans ce bois, moi le nain saltimbanque à la chevelure mauve ? Je te ferai découvrir toutes sortes de clairières magiques traversées par une rivière d’eau de vie claire et fraîche.

Ô Lutine des bois magiques, te souvenant des conseils sages de ta maman, lui désobéiras-tu et oseras-tu suivre ce nain saltimbanque, un peu voyou ?

Ou… « Maman a toujours raison… » et tu rebrousses chemin, croyant avoir aperçu un loup ?

Ou passes-tu à côté de lui, l’air faussement indifférente, savourant cette prise de contact un peu folle ?


Le nain te suit et tu finis par lui dire le but de ta promenade forestière.

Tout de suite, le nain rebondit et dit :



Et il continue sa ritournelle.



Je t’emmène dans une clairière traversée par cette rivière à l’eau magique où, brusquement, comme envoûtée par le bruissement de l’eau qui coule, la brise joue avec le feuillage des arbres une musique reposante, le soleil vient te masser de sa chaleur les omoplates.

Tu te laisses conduire par ce nain saltimbanque.



Bercée par le charme de l’endroit, tu m’imites et tu prends dans la paume de ta main un peu de cette eau, tu en dégustes une gorgée.


Quelques instants plus tard, tu vois dans les buissons du sous-bois les couleurs fluorescentes de ces baies dont tu raffoles. Tu m’oublies un instant et tu t’approches d’un parterre de fraises des bois…


Le premier fraisier dont tu t’approches est doué de parole. Quand il voit ta main venir caresser son feuillage, il frissonne de plaisir…



Après avoir coupé quelques fraises, tu te retournes et tu découvres un buisson de framboisiers qui, lui aussi, quand tu le caresses, te fait l’article :



Puis vient un massif de myrtilles qui te propose un repas gastronome et coquin dans un palace avec ce nain saltimbanque, transformé en cadre dynamique plein d’énergie, tous ses indicateurs personnels au zénith…


Tu hésites, tu écoutes aussi ce prunier sauvage, porteur d’appétissantes mirabelles, qui te propose un voyage sur une île déserte tropicale avec le nain saltimbanque transformé en aventurier, en tenue naturelle…

… Tu pourras y trouver des noix de coco…


Brusquement, j’ose te sortir de tes songes, ô coquin de nain que je suis :



Le nain propose de te faire déguster cette salade de fruits, il te bandera les yeux, tu seras concentrée sur les goûts bariolés de ces petits fruits, plongée dans le pays imaginaire de tes songes…

… Ou as-tu envie que ce soit le nain saltimbanque qui mange de chaque fruit, et qu’il te conte, comme un troubadour essayant de séduire sa belle, la ballade promise ?


Tu finis par inviter le nain à partager ta salade de fruits, tu espères l’enivrer et le voir se transformer en papillon mauve…


Ô Lutine des bois magiques, tu as rempli essentiellement ton panier de baies rouges, demandant au nain voyou qui te suit de t’aider dans ta cueillette.


Nous nous aventurons dans le bois, passant de buissons de framboisiers en tapis de fraisiers sauvages, sans nous soucier de notre chemin.

Le feuillage des grands chênes nous protège d’un chaud soleil, même si nos dos sont réchauffés par quelques rayons perçant l’épais feuillage et arrosant de chaleur les petits fruits rouges que nous cueillons.


Notre balade improvisée nous amène dans une jolie clairière, traversée par un petit ruisseau d’eau clair et fraîche venant d’une petite cascade située à l’autre bout de la clairière.


Le nain saltimbanque t’invite dans cette clairière comme si c’était sa salle à manger, apparemment il connaît l’endroit. D’ailleurs, te laissant découvrir les charmes de cette clairière, il se dirige vers un petit chalet placé à la lisière, à proximité de la cascade.


Soudain, tu es assaillie d’une petite crainte : le nain t’aurait-il guidée à ton insu vers cette clairière, paradisiaque ou démoniaque ? Tu as l’impression d’être le Petit Chaperon Rouge perdu dans le bois, et un bref instant tu imagines le petit nain saltimbanque qui ressort de la cabane, habillé en loup, et un frisson te parcourt le dos.


Mais c’est muni d’une couverture ainsi que d’une bouteille d’un liquide ambré que le nain réapparaît, il va étendre la couverture à proximité de la cascade sur un tapis de feuilles, puis il vient te chercher et t’invite à t’asseoir.

Tu penses « Je ne serai pas dévorée tout de suite sauvagement, ce voyou m’invite dans sa tanière pour mieux m’envoûter et pouvoir me croquer ensuite en toute quiétude, le vil satyre… »


Doux et calme, ce voyou t’invite à t’asseoir au bord de la cascade, puis il te masse le dos et les omoplates. Méfiante, tu subodores un plan machiavélique, mais tu te laisses néanmoins aller à apprécier la douceur de ce massage…


Quand ton dos est relaxé, le chevalier voyou te déchausse puis te masse doucement les pieds.

Ensuite, il te conseille de les baigner dans l’eau fraîche en t’asseyant au bord de l’eau, et il recommence le massage du haut de ton dos pendant que tu rafraîchis tes jolis petits petons.


Tu fermes les yeux et profites de ces diverses sensations qui te relaxent, tout en taquinant tous tes sens et en les comblant de sollicitations délicieuses, tel le bruissement du vent dans les feuillages du sommet des arbres, douce mélodie relaxante accompagnée par la chanson fredonnée par l’eau de la cascade.

… Et aussi la fraîcheur de l’air qu’accompagne un léger brouillard de fines gouttelettes qui viennent rafraîchir ton corps fatigué par cette lourde chaleur estivale.

Puis les douces mains du chevalier voyou te massent le dos, légèrement courbaturé par la cueillette des fraises des bois.

Tu peux respirer à pleins poumons cet air pur, aromatisé du parfum naturel du bois ; cet oxygène vient vivifier ton corps et le ressourcer.

Même tes pieds, massés par l’eau fraîche qui vient les caresser, risquent d’être envoûtés par le charme de cet instant magique.

Les yeux toujours fermés, tu savoures ce bien-être, espérant qu’il dure une éternité, et surtout tu crains que ce charme ne soit brisé par une attaque perfide du loup…



Le doux chevalier vient de poser un bisou dans ta nuque, suivi d’une petite rafale de baisers rapides, sa moustache te chatouillant l’épiderme.

Tu te retournes pour faire face à cet agresseur doux et coquin. Ensuite, ton regard est attiré par la petite table basse posée au centre de la couverture. Comme par magie, il y trône un saladier avec une salade de tes fruits rouges, une bouteille de cidre frais l’accompagne ainsi que deux tasses en grès.


Je te propose de venir déguster ce goûter des bois, composé de petits fruits rouges, puis je remplis une première tasse en prenant une louche de salade de fruits que j’arrose d’une rasade de cidre frais.

Tu t’attends à ce que je te tende la tasse avec une cuillère, mais… surprise ! j’ai décidé de te nourrir comme mon petit bébé d’amour, et je te tends une cuillerée de salade de fruits rouges, juste devant tes lèvres.

Tu te prends au jeu, tu ouvres la bouche, tu espères que je sois moins maladroit qu’un bébé, la salade de fruits coule dans ta bouche, ce nectar vient inonder tes papilles, tu fermes les yeux et tu dégustes avec plaisir.

Puis, brusquement, tu sens ma langue venant lécher une coulée de jus de fruits à la commissure de tes lèvres.


Ô Lutine des bois magiques, tu penses que le loup qui sommeillait dans l’esprit de ce tendre chevalier vient de se réveiller… L’attaque est proche…


Quand tu sens une autre cuillerée venir buter contre tes lèvres, tu penses « Petit temps mort » mais, gardant les yeux fermés, tu acceptes cette deuxième offrande.


Puis vient la déclaration du chevalier voyou :



Tu penses cette fois « Le loup est affamé, il devient dangereux » et tu hésites entre plusieurs échappatoires…


Ô Lutine ne disant rien, replongée dans tes songes, tu chois sur la couverture couchée sur le dos, t’offrant à la prochaine dégustation du loup…


Prise d’une envie de jeu, tu veux bien être mangée par le loup, mais par un loup vaillant et fort, et tu me demandes de me déshabiller et de plonger en tenue d’Adam dans l’eau fraîche de la cascade pour en ressortir nu, frais et vaillant, comme une apparition bucolique.


Ô Lutine, tu as envie de jouer avec le feu, et pour provoquer le loup tu enlèves ta petite culotte rouge sauvage, et tu la lui jettes négligemment à la tête « Je n’ai pas peur du loup… je suis prête à être dégustée… »


Le loup a peut-être aussi envie de salade de fruits, tu lui proposes d’en manger une portion, mais disposée sur ta fraise intime.


Ô Lutine, que vas-tu proposer au loup voyou pour essayer de le maîtriser ?