Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 11748Fiche technique36717 caractères36717
Temps de lecture estimé : 21 mn
23/09/07
Résumé:  « Puisque vous êtes de grands garçons et de grandes filles, majeurs et vaccinés, je vais vous raconter une histoire de fesses », dit le prof à sa classe de sous-doués...
Critères:  délire humour -humour
Auteur : Mirthrandir      Envoi mini-message
Je vais vous raconter une histoire de fesses...

Préfesse :


Cette histoire est immorale, je le confesse (en un mot), et si elle peut choquer certains lecteurs, je les prie de bien vouloir m’en excuser. C’est pour rire ! Je tiens cependant à préciser que tous les personnages participant à cette (dé)pantalonnade sont majeurs, vaccinés, sains de corps et malsains d’esprit. Je ne suis ni enseignant, ni raciste, ni cocu (que je sache - voir réserves évoquées ci-après -), et il n’existe d’ailleurs aucune liaison de cause à effet entre ces trois particularités.




L’Histoire de fesses





Je commence donc.


« Normalement, j’aurais dû être furieux. Logiquement. Parce qu’un homme qui rentre de son boulot à l’improviste et découvre soudain qu’il est cocu devrait débouler dans la chambre et expulser manu militari l’intrus qui ose lui souiller le lit conjugal ! Alors, que je sois resté planqué derrière la porte entrebâillée à mater la scène au lieu de sortir de mes gonds pourra passer aux yeux de certains pour de la perversion, voire de la lâcheté. »



« Je n’ai jamais été violent, mais nul n’ignore que le plus paisible des hommes peut, dans certaines circonstances, se transformer instantanément en une bête hurlante et avide de sang. Je n’ai jamais… »



Je reprends.


« Je n’ai jamais non plus été accro aux scènes de ménage, et ne me faisais d’ailleurs aucune illusion quant aux tentatives d’explications que j’aurais éventuellement pu obtenir, si d’aventure je m’étais naïvement risqué à en exiger. »


À la vue de vos visages sceptiques, et à l’audition des douloureux craquements de vos boîtes de vitesse, j’en déduis que mon débit est légèrement trop rapide. Je vais donc relire cette phrase un tantinet plus lentement.


« Je n’ai jamais non plus été accro aux scènes de ménage, et ne me faisais d’ailleurs aucune illusion quant aux tentatives d’explications que j’aurais éventuellement pu obtenir, si d’aventure je m’étais naïvement risqué à en exiger. À vrai dire, j’étais fasciné. Les rais de lumière s’insinuant dans la chambre malgré les tentures fermées éclairaient à suffisance les corps nus qui s’agitaient sur le lit, les mouvements des hanches de Charline, le léger balancement de ses seins, ses yeux… »



« Les rais de lumière s’insinuant dans la chambre malgré les tentures fermées éclairaient à suffisance les corps nus qui s’agitaient sur le lit, les mouvements des hanches de Charline, le léger balancement de ses seins,… »



« …ses yeux mi-clos et sa bouche qui s’entrouvrait sur des dents blanches venant mordiller sa lèvre inférieure. Je connaissais cette expression, ces légers soupirs, ces murmures, ces petits gémissements et cette sensation de bien-être que je pensais être seul à lui procurer. J’aimais ce visage aux traits réguliers, la matité de la peau, la mâchoire volontaire se tendant parfois dans une expression de défi. J’adorais cet air détendu que lui donnait le plaisir charnel, et l’effet bénéfique qu’il exerçait sur ses traits, pour atténuer les petites rides et crispations dues au tracas et au stress de la journée. Charline était belle. Très belle. À quarante ans, je la trouvais plus désirable que jamais. »



« À quarante ans, je la trouvais plus désirable que jamais. Les quelques petits kilos pris ici et là, loin d’empâter son corps ou d’alourdir son apparence, semblaient au contraire lui avoir apporté cette maturité et cette sensualité qu’affichent sans retenue ceux qui vivent pleinement leur sexualité et connaissent sur le bout des doigts le langage du corps. L’amour la rendait plus belle encore, plus sensuelle, plus féminine ; et j’aimais la regarder, voir l’image de son visage et de son corps dans le miroir recouvrant la grande porte de la penderie tandis que nous faisions l’amour. Certains rabat-joie adeptes du feng-shui nous avaient pourtant affirmé… »



« Certains rabat-joie adeptes du feng-shui nous avaient pourtant affirmé que la présence de miroirs dans une chambre à coucher n’a rien de zen, mais nous n’en avions cure. »



« Et ce jour-là, tandis que j’étais immobile derrière la porte, comme hypnotisé, un autre que moi profitait des charmes de mon épouse. Un autre dont je ne voyais pas les traits, parce qu’il était couché sur le dos, le visage et le haut du corps dissimulés par celui de Charline. Elle était sur lui, à califourchon et lui tournant le dos, les genoux de part et d’autre de ses jambes, et je la contemplais presque de face, tandis que les mouvements de son bassin faisaient apparaître et disparaître sous les poils sombres de son pubis le sexe dressé de son amant. »



« …tandis que les mouvements de son bassin faisaient apparaître et disparaître sous les poils sombres de son pubis le sexe dressé de son amant. »



« Je voyais la sueur sur leur peau, les mains de l’homme, aux doigts ornés d’anneaux argentés, accrochés aux hanches de ma femme, ses coups de reins tandis que son sexe allait et venait, humide et luisant. »



« Charline se mordillait les lèvres, y passait une langue rose et humide, laissait fuser de petits gémissements. Je regardais ce visage dont je connaissais chacune des expressions, les froncements de sourcils, les pincements de lèvres, la bouche qui s’ouvrait sur la blancheur des dents, les soupirs et les halètements. Je ne pouvais détacher mon regard de ces yeux mi-clos, de cette tête qui se renversait vers l’arrière en emportant dans son mouvement des vagues dansantes de mèches brunes, de cette bouche qui s’ouvrait pour aspirer goulûment l’air surchauffé de la chambre et l’expulser dans un souffle accompagné de petits bruits de gorge. Charline allait jouir. »



« Je le voyais, je le sentais, je pouvais palper cette atmosphère de plaisir emplissant la chambre et s’échappant jusqu’à moi par la porte entrouverte. Elle gémit à nouveau, arqua le buste, poussa un «oh» prolongé, sa tête revint d’arrière vers l’avant, ses cheveux couvrant son visage. Le mouvement des corps se ralentit tandis qu’elle gémissait encore, respirant rapidement en se penchant vers l’avant. L’homme la retint par la taille et arrêta ses mouvements. J’éprouvais un mélange de sensations étranges face à cette situation imprévue, devant ce fait accompli dont j’étais témoin et qui venait s’enfoncer comme un coin dans un bonheur que je croyais jusqu’alors invulnérable. »



« J’éprouvais un mélange de sensations étranges face à cette situation imprévue, devant ce fait accompli dont j’étais témoin et qui venait s’enfoncer comme un coin dans un bonheur que je croyais jusqu’alors invulnérable. »



« Je sortis de mon engourdissement et tournai silencieusement les talons. J’étais en sueur. Ils ne m’avaient ni vu, ni entendu. J’avais pour habitude de me déplacer sans bruit, tel un chat, surprenant souvent mon épouse sans le vouloir par ma présence soudaine et silencieuse. Une fois en rue, j’errai sans but pendant de longues minutes, indifférent au monde qui m’entourait. »



« Lorsqu’elle rentra, chargée de deux paniers remplis de victuailles, je venais à peine d’émerger du sommeil dans lequel je m’étais laissé emporter, un sommeil peuplé de rêves où tour à tour une femme brune que je connaissais bien et une grande fille blonde aux yeux bleus que je connaissais à peine se livraient à des ébats torrides sur un lit en compagnie d’un Apollon musclé membré comme un âne en rut pendant que je les regardais, caché derrière la porte entrebâillée. »



« Je décidai instantanément de la jouer fine, et de guetter chacune des expressions du visage de Charline.



Je me levai tandis qu’elle refermait la porte, franchis la courte distance qui me séparait d’elle et la pris dans mes bras. Elle répondit instantanément à mon baiser et se serra contre moi. Je sentis son corps contre le mien au travers du tissu éponge et de la légère robe d’été en coton qui lui allait à ravir, et humai le gourmand parfum, fruité et fleuri, de son eau de toilette préférée.



J’essayais de maîtriser mes émotions, de garder la tête froide, mais c’était tâche malaisée, lorsque ma femme se lovait ainsi dans mes bras. Je me laissai aller à mes pulsions toutes naturelles. Mes mains partirent en exploration le long de son dos, de la courbe de ses reins, et s’arrêtèrent sous les deux globes fessiers, palpant les rondeurs recouvertes du doux tissu de la robe. Au même moment, je sentis s’écarter les pans de la sortie de bain et les deux mains de Charline s’enhardir sur ma peau.



Je sentis son ventre se presser contre mon sexe déjà gonflé, et le léger mouvement des reins qu’elle adopta pour augmenter mon excitation. »



« Elle entoura mes joues de ses mains tout en m’embrassant, ses doigts filèrent le long de mon cou et de mes épaules, repoussant le peignoir éponge, que je laissai choir au sol derrière moi en libérant un instant mes mains. J’étais à présent complètement nu devant Charline, qui se serrait tout contre moi comme pour mieux épouser les reliefs de mon corps. Je glissai les mains sous sa robe, remontai le long de la courbe de ses hanches, effleurant au passage la douceur élastique de la petite culotte, et lui saisis la taille tandis qu’elle me tendait les lèvres pour un baiser passionné. »



« Mes mains atteignirent la base du soutien-gorge, soulevant la légère robe, glissèrent dans son dos, redescendirent vers ses reins, mes doigts passant le long de sa colonne vertébrale. Elle frissonna, abandonna mes lèvres et posa la bouche sur ma poitrine, plia les jambes et descendit le long de mon ventre, ses mains caressant ma taille, mes hanches, mes fesses. Mes doigts s’enfoncèrent dans ses cheveux, effleurèrent le contour des oreilles, la nuque. Charline avait à présent posé la main sur mon pénis dressé, l’enserrait… »



« Charline avait à présent posé la main sur mon pénis dressé, l’enserrait dans ses doigts. Elle posa la bouche à sa base, tandis que l’autre main enveloppait mes testicules. Sa bouche remonta, ses lèvres humides atteignirent l’extrémité du membre, et, pendant que sa main exerçait un mouvement de va-et-vient, sa bouche enveloppa l’extrémité du gland dénudé. Les mains posées doucement sur la tête de Charline, les doigts perdus dans sa chevelure, j’essayais vainement de remettre de l’ordre dans mon esprit, si tant est qu’un homme subissant le voluptueux traitement que j’étais en train de subir soit en mesure d’accomplir une telle prouesse ! Charline avait semblé si peu surprise de me trouver à la maison… »



« Une vague de chaleur me parcourut l’entrejambe et le bas du ventre, stoppant net mes cogitations. Salivant généreusement, Charlotte… heu, non, Charline promenait les lèvres sur mon sexe fièrement dressé. »



« …mon sexe fièrement dressé, aspirant par ci, léchant par là, jusqu’à taquiner de la laaaangue…heu… de la langue le frein du prépuce, en exerçant un légère succion. C’en était trop pour que je garde mon calme. »



« Pressant les mains de chaque côté de sa tête, je l’invitai à se lever et l’attirai contre moi.



Tiens ! Kevin est déjà revenu. Alors, ça va mieux ?



Bon, où j’en étais, moi ? Ah, oui !


« Tout en répondant à ses baisers, je glissai les mains sous sa robe, fis remonter le fin coton jusque sous ses bras et, d’un geste rapide, dégrafai son soutien-gorge. »



« Elle m’aida à la débarrasser des vêtements, puis pivota et appuya son dos nu contre ma poitrine, pressant les fesses contre mon membre gonflé. »



« Je promenai les mains sur son ventre ainsi offert à la caresse, emprisonnai les globes de ses seins,… »



« … emprisonnai les globes de ses seins, effleurai les mamelons dressés… »



« Je l’embrassai dans le cou, descendis une main vers son pubis tandis que de l’autre épousait la courbe d’un sein, comme pour le soupeser… »



« … comme pour le soupeser, les doigts s’attardant autour du mamelon. Je glissai l’autre main vers son entrejambe… »



« …mes doigts vinrent au contact de l’étoffe soyeuse de la petite culotte… »



« …l’étoffe soyeuse de la petite culotte, rencontrèrent la douce et chaude humidité qui imprégnait le tissu à cet endroit. Charline se serra davantage contre moi … »



« … entamant un lent mouvement des reeeeins… ah ! des reins, qui plaquait mon pénis dressé contre la raie de ses fesses, au travers du fin vêtement…»



« … dans un frottement entretenant mon excitation, et que j’accompagnai d’un même mouvement des doigts sur la moiteur de l’étoffe, poussant celle-ci entre les lèvres de son sexe humide. »



«…Nous n’étions pas coutumiers… »



« Mes doigts s’insinuèrent sous l’élastique du slip et repoussèrent de côté l’étoffe, dénudant la vulve. Je caressai doucement le bourgeon offert. Charlootte… heu ! Charline se dressait sur la pointe des pieds, cambrait les reins pour amplifier les mouvements de son bassin… »



« …Passant une main derrière elle, elle tira sur son slip, rejetant de côté le tissu pour dénuder la rondeur de ses fesses et mieux frotter sa peau contre mon pénisssss…. ».



« J’accentuai les caresses sur le clitoris gorgé de sang, introduisis deux doigts dans la fente chaude et mouillée… »



« … deux doigts dans la fente chaude et mouillée et les laissai entrer et sortir au gré des mouvements de nos deux corps. Charline se pressait contre moi, tournant la tête pour m’offrir ses lèvres, frottant sa joue contre la mienne. Je devinais son sourire… »



« Je devinais son sourire, ses yeux mi-clos, tandis qu’elle émettait de petits bruits de gorge pour exprimer son plaisir. »



« … pour exprimer son plaisir. J’éprouvais de plus en plus de difficultés à conserver l’équilibre et, cherchant un appui, je pivotai vers l’arrière, entraînant ma partenaire dans le mouvement, et me retrouvai adossé à la porte du hall d’entrée, dont le frais contact m’arracha un léger sursaut, que Charline remarqua immédiatement. »


La porte du hall !





Postfesse :


Cette histoire est aimablement dédiée à la personne qui a écrit à mon sujet : « …cet auteur n’est pas un marrant ».