n° 11797 | Fiche technique | 8278 caractères | 8278Temps de lecture estimé : 6 mn | 06/10/07 |
Résumé: Une femme seule est abordée par un inconnu. | ||||
Critères: fh fplusag inconnu grossexe -occasion -lieuxpubl | ||||
Auteur : 96 Envoi mini-message |
Je n’étais pas d’humeur à me laisser draguer ce jour-là d’autant que la récente dispute avec mon petit ami me laissait plutôt un goût amer dans la bouche et un désir de revanche sur toute la gente masculine.
Si j’en avais l’inclinaison, j’aurais pu ce passer de l’hétéro à l’homosexualité, mais je savais bien dans mon fort intérieur que rien ne pouvait remplacer la chaleur moite et odorante d’un homme jouissant en moi et avec moi.
Cet après-midi ensoleillé me proposait un autre registre de jouissance : l’ombre fraîche des grands platanes des boulevards, une limonade glacée à la terrasse d’un grand café et un peu de lèche-vitrine. Bref, l’antidépresseur classique.
Je ne vis pas arriver ce jeune homme derrière moi et je ne saurais dire si c’est le bruit de sa respiration dans mon cou ou son reflet dans la vitrine des "Nuits de Chloé" qui me signala sa présence. Je continuai à scruter pendant de longues minutes des strings ficelles que je ne supporte pas, quand il se décida :
Etais-je tombée sur la pire espèce de dragueur ? Le macho méditerranéen en chasse ? Je me retournai, prête à repousser l’insolent, mais la candeur de son visage me rassura. Ce jeune homme à la recherche d’une aventure inspirait plutôt la sympathie, mais en même temps, son corps athlétique dégageait une présence érotique. En tous les cas, au lieu de le décourager, je m’entendis lui répondre :
Sa répartie ne "collait pas" avec son visage d’ange de Donatello.
Le sang me monta au visage et je sentis mes seins gonfler comme s’ils voulaient transpercer mon chemisier et se planter dans le thorax de mon interlocuteur. Incapable de contrôler cette réaction physiologique, je ne pouvais pas plus en mesurer la part de colère de celle de l’excitation. Décidée à reprendre le contrôle de la situation en gagnant cette joute orale, je répliquai au jeune présomptueux :
Puis, tout en reprenant ma balade :
Nous approchions du porche d’un immeuble haussmannien qui proposait une fraîcheur relative. Le garçon me prit la main doucement et le contact de sa peau me suggéra celle d’un bébé ou d’une très jeune fille qui me désarma à nouveau. Intriguée et désemparée, je me laissai entraîner dans le corridor de l’immeuble et mon guide m’entraîna gentiment sous l’escalier, comme s’il connaissait l’endroit depuis toujours.
Toujours docile, je lui laissais guider ma main vers l’énorme bosse qui déformait déjà l’entrejambe de son jean. Je ne me reconnaissais pas et je sentais monter en moi un désir immédiat de pénétration, debout sous cet escalier d’immeuble, moi qui d’habitude réclamais de mes partenaires de longs "forplays" avant l’amour. Je refermais ma main sur cette protubérance qui remplissait largement ma main et je sentis le sang battre dans mes tempes fiévreuses à la limite de la douleur.
L’étranger prit mes cheveux et colla sa joue à la mienne. Ses cheveux sentaient la cannelle et la fleur d’oranger et je connus tout de suite le goût de sa bouche, de sa langue légère et agile courant dans la mienne. Déjà, un jet liquide mouillait mon slip et coula sur ma jambe. Etait-ce du jus d’amour ou étais-je en train de perdre de l’urine en même temps que mon self-control ?
Tout en nous fouillant la bouche furieusement, nos mains cherchaient les voies génitales de l’autre. Sa main remonta sous ma jupe, sur la jambe intérieure et y trouva la moiteur brûlante de mon sexe turgescent. J’ouvris la fermeture-éclair de son jean et le membre promis en jaillit, emballé dans le coton mercerisé de son slip blanc. Je défis l’emballage fébrilement et je trouvai un membre puissant, saccadé de spasmes et animé d’une vie autonome.
Mon nouvel amant prit le contrôle de son pénis et le glissa à son tour sous ma jupe. Il avait fait glisser mon slip sur le côté et mon mont de venus attendait, bombé et humide. Il fit alors jouer son prépuce tout autour de mon sexe impatient dans une caresse fébrile qui me rendait folle d’attente. Lentement, il le colla à mon pubis, l’approcha de ma vulve et sa caresse pressante me retira un râle de plaisir. Je venais d’avoir un premier orgasme. Lui était toujours excité, mais contrôlait ses mouvements, quand même un peu plus saccadés et tremblants. Son liquide humidifiait mon entrejambe et mes petites lèvres, mais c’est dans le plus profond de mon vagin que je désirais le recevoir.
Enfin, il approcha la tête de son vît de l’ouverture de ma fente et commença à y jouer. Je ne pouvais plus me contenir et j’eus un nouvel orgasme, alors qu’il était encore à peine à l’entrée de mon vagin, jouant avec le premier centimètre. Ce jeune homme était-il donc le diable pour me faire connaître deux orgasmes avant même de m’avoir pénétrée ?
N’y tenant plus, c’est moi qui me décidai à donner un coup de hanche pour sentir la puissance de son membre pénétrer mon ventre. Je fus d’abord désagréablement surprise par la douleur : son sexe était trop gros pour "mes mesures", c’est probablement pour cela qu’il attendait patiemment une "ouverture" à ses dimensions. Mais une minute plus tard, j’avais oublié la douleur. Tout mon être était mon sexe, et vibrait à la cadence des coups de boutoir de plus en plus forts de nos bassins.
Son sexe me remplissait. Je ressentis de l’électricité traverser mon bas-ventre et il me semblait que son membre tapait contre le fond de mon vagin, sur le col de l’utérus pourtant, parait-il, insensible. Ces coups violents sur le fond de mon ventre n’allaient-ils pas me laisser de séquelles ? Au lieu de m’en inquiéter, je sentais mon corps encourager la force des coups de béliers et la perception de mon sexe s’étendait plus loin que je ne l’avais jamais imaginé.
Après de longues minutes de cet exercice et trois ou quatre orgasmes plus tard, je sentis que le rythme ralentissait, les pénétrations devenant plus lentes, mais toujours aussi profondes. Le sexe de mon partenaire glissait maintenant sans difficulté dispensant le plaisir à chaque millimètre carré au profond de mon intimité.
Tant de surface excitée me faisait passer toutes les deux minutes de l’excitation à l’orgasme, puis à la satisfaction apaisée de la chair, et tout de suite à nouveau excitée par le va-et-vient lancinant et régulier de mon partenaire. Enfin, celui-ci fut prit de spasmes incontrôlés et libéra quelques jets puissants et chauds que je sentais frapper à l’entrée de mon utérus et remplir le fond de mon vagin.
Il s’était maintenant arrêté et son sexe en moi encore dur pressait contre ma vessie, me donnant envie d’uriner. Sensation bizarre après toute cette excitation sexuelle martelée par des orgasmes multiples. J’étais calmée, comblée, et mon partenaire fit lentement glisser son sexe pour le retirer. Il donna deux trois pénétrations supplémentaires, pleines de volupté et de promesses ultérieures, puis se retira à peine congestionné.
Les jus odorants de nos deux sexes suintaient par ma fente sur les poils de mon pubis et collaient à mon slip. Nous ressortîmes dans la rue tous deux apaisés et souriants, un peu épuisés de cet exercice acrobatique et nous allâmes nous asseoir dans un café pour faire connaissance. Depuis, nous vivons ensemble et Avner, bien que de 6 ans mon cadet, est l’homme qui a depuis les pleins droits sur mon corps et sur mon âme.