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n° 11835Fiche technique30377 caractères30377
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Temps de lecture estimé : 17 mn
14/10/07
Résumé:  Incarcérée pendant quelques mois, j'ai eu très envie d'une compagne de cellule
Critères:  ff gros(ses) fdomine cunnilingu 69 fgode uro -initff
Auteur : Junon      Envoi mini-message
Incarcérée

Il y a quelques années de ça, j’ai été incarcérée durant plusieurs mois, parce que mes goûts de luxe m’avaient conduite à faire une grosse bêtise. À l’époque, j’avais 41 ans, j’étais mariée, deux enfants, mais ma situation familiale ne fut pas un argument suffisant pour que j’échappe à la prison.


Je me suis donc retrouvée dans une toute petite cellule avec deux autres femmes : Yasmina, une jeune arabe très typée et Monique, une grosse rousse aux cheveux rouges et aux allures de camionneuse. D’emblée, cette dernière me mit au parfum et me briefa sur les us et coutumes de la maison. J’ai tout de suite compris que, dans cette petite pièce, je ne ferais pas la loi.



Ça m’a tout de suite mise dans l’ambiance !


L’endroit était minuscule et le confort spartiate. La surpopulation carcérale aidant, un matelas à même le sol avait été rajouté aux deux lits superposés en ferraille. En tant que dernière arrivée, j’eus droit de dormir dessus, un peu à l’écart des deux autres. À part cela, il y avait une table, trois chaises, un lavabo, des toilettes, des espèces d’étagères sur lesquelles on ne pouvait pratiquement rien mettre et un semblant d’armoire aux portes complètement déglinguées. Ma première soirée fut un calvaire. Je compris très vite que, dans cet espace restreint, toute intimité était impossible. Moi, d’ordinaire si prude, il me fallut me déshabiller devant mes deux comparses qui ne se gênèrent pas pour me zieuter. Qui plus est, les WC n’étaient même pas séparés du reste de la piaule, quand l’une d’entre nous allait faire ses besoins, tout le monde pouvait en profiter. Quant à la douche avant de se coucher, mieux valait l’oublier, nous n’avions droit qu’aux douches collectives et seulement trois fois par semaine grand maximum.


Ce soir-là, Yasmina grimpa très vite sur le lit du haut tandis que Monique, entièrement nue devant le lavabo, se lavait avec un gant de toilette. Quelle horreur, cette bonne femme ! Elle était grosse, mal foutue, avec des bourrelets partout, ça débordait à loisir et tous ses gestes étaient vulgaires. J’eus le malheur de la regarder, elle me fusilla d’un regard noir, semblant me dire : « Toi ma cocotte, si tu continues comme ça, tu files vraiment un mauvais coton. »


Monique avait 56 ans et Yasmina 24. Physiquement, les deux femmes étaient diamétralement opposées. Il n’empêche qu’elles s’entendaient à merveille, elles venaient toutes les deux des mêmes quartiers, les banlieues pourries de Marseille. Pour elles, je n’étais qu’une petite bourge insipide ou, au mieux, une mère de famille coincée, autrement dit une pauvre conne qui ne tiendrait pas bien longtemps en taule.


Les premiers temps de ma vie carcérale, j’ai préféré faire profil bas. Ça ne se passait pas trop mal avec mes compagnes de cellule. Cela dit, nous n’avions pas grand-chose à nous dire et elles passaient beaucoup de temps ensemble, à m’ignorer totalement.

Dans la cour, je fus bientôt prise à parti par deux grandes blacks assez agressives. Elles voulaient me racketter et menaçaient de me faire passer un sale quart d’heure si je refusais d’allonger la monnaie. D’abord affolée par ces menaces, ensuite tentée de les dénoncer aux gardiennes (mais j’avais la trouille des représailles, car les taulardes n’aiment pas du tout les mouchardes), je me résolus finalement à en parler à Monique. Depuis quelques temps, mon mari, qui venait me voir tous les jours au parloir, me trouvait livide, inquiète et très perturbée. Curieusement, il m’était presque impossible d’évoquer mes problèmes avec lui, j’avais trop honte de mes faiblesses. Incapable de me défendre seule, je me rendais compte que je n’étais pas à la hauteur et j’étais terrorisée à l’idée de ce qu’on aurait pu me faire, dans les douches ou ailleurs.



Je ne m’attendais pas à un tel deal. Naïvement, j’espérais que sa protection serait gratuite ! Je ne savais pas que ce genre de chose pouvait se monnayer. Devant ma moue désappointée :



Je fis un rapide calcul dans ma tête et m’empressai finalement d’accepter sa proposition. Pour cinq mois (le temps que je prévoyais de rester, en tenant compte des remises de peines), cela ne faisait après tout que quinze-cents euros, une broutille par rapport à ce que m’avaient rapporté, au final, les détournements de fonds que j’avais effectués.


Pourvu qu’elle tienne ses promesses ! Mais elle les tint : à compter de ce jour, je ne fus plus inquiétée par qui que ce soit. Elle parla aux deux noires, qui s’abstinrent de me relancer. Après avoir contracté cette « assurance », ma vie devint tout d’un coup beaucoup plus facile. Cette Monique n’était finalement pas une si mauvaise femme que ça. Elle était un peu rude, un peu bourrue, mais elle avait bon cœur.


Cela faisait déjà presque deux mois que j’étais incarcérée. Je comptais les jours et j’espérais de tout cœur pouvoir bénéficier dans quelque temps d’une remise de peine pour bonne conduite.


Cette nuit-là, je fus réveillée par des petits bruits dans le lit du bas. J’ai entrouvert les yeux et, tendant la tête, j’ai vu que Yasmina avait rejoint Monique sur sa couche. Il devait être deux, trois heures du matin, mais la lumière blafarde de la petite veilleuse, qui restait allumée en permanence, faisait que, une fois habituée à l’obscurité, on y voyait presque comme en plein jour.

Yasmina était allongée sur le matelas, sa nuisette relevée tout en haut de son ventre et ses jambes largement écartées, Monique était entre ses cuisses, en train de jouer à broute-minou. Je vis distinctement Yasmina se mordre les lèvres pour ne pas crier, visiblement elle prenait beaucoup de plaisir à ce léchage. Le cunni dura encore un long moment. Ensuite la grosse bonne femme prit dans ses mains une brosse à cheveux et en enfonça le manche dans le ventre de sa compagne. Je n’avais jusqu’alors jamais vu de gouines œuvrer en réel. Mes seuls contacts avec le monde lesbien, c’était dans les films pornos que nous regardions de temps à autres avec mon mari.

Un bruit de pas dans le couloir sépara tout d’un coup les deux femmes. Yasmina regagna son lit en toute hâte et Monique rabattit vers elle la couverture. Mais, la ronde une fois passée, elle fut de nouveau rejointe par son amante. Monique se sépara alors prestement de sa chemise de nuit pour se mettre entièrement nue sur sa compagne. Tout en continuant à masturber la jeune femme avec la brosse, elle lui présenta son entrecuisse pour que celle-ci la lèche. Yasmina ne fut pas en reste, elle dévora la vulve de la grosse femme qui s’était mise en 69. Leurs ébats durèrent encore un long moment, une éternité pour moi qui faisait semblant de dormir. Cette nuit-là, elles ne se séparèrent qu’à la ronde suivante après avoir, semble-t-il, beaucoup joui.




Inutile de dire que le lendemain, quand j’ai croisé le regard de mes deux comparses, j’ai eu toutes les peines du monde à rester naturelle.

C’est donc comme cela qu’elles calmaient leur libido, grâce à ces rapports lesbiens. Monique était là depuis presque deux ans, Yasmina depuis plus de dix mois : c’est certain, il fallait bien qu’elles se satisfassent d’une manière ou d’une autre, mais je pensais qu’elles le faisaient par des attouchements beaucoup plus solitaires ! Je savais que les rapports homosexuels étaient fréquents en prison, c’était même une de mes angoisses lorsque j’avais pris conscience que je ne pourrais pas échapper à mon enfermement. Je paniquais à l’idée qu’une femme puisse un jour me toucher ou m’obliger à avoir des rapports « contre nature » avec elle. Dans ma famille, l’homosexualité a toujours été considérée comme une tare. De là à imaginer que j’aurais à côtoyer deux gouines dans ma propre cellule et qu’elles feraient l’amour à quelques pas de moi…


Les semaines qui suivirent, je me mis à épier attentivement les deux lesbos. Mine de rien, Monique était très protectrice vis à vis de Yasmina, dans leur couple c’était elle la dominante, du moins c’est ce que je pensais. Dès qu’elle le pouvait, elle touchait son amie, sous un prétexte ou sous un autre. Elle la frôlait ou elle posait sa main, tantôt sur un bras, tantôt dans son dos, des petits attouchements imperceptibles si l’on n’y prenait pas garde. Yasmina était beaucoup moins expressive dans ses sentiments mais, d’un autre côté, quand elle parlait avec sa maîtresse, son visage s’éclairait, ses yeux étaient comme pétillants d’envie.

La nuit, elles attendaient que je m’endorme (ou que je fasse semblant de dormir) pour se retrouver dans les bras l’une de l’autre, la plupart du temps juste pour quelques bécotages, mais très souvent aussi pour de longues séances de broutage de minou. Monique était un vieux tableau, elle avait le corps flasque et défraîchi, je me demandais souvent comment une jeune femme comme Yasmina pouvait éprouver des envies envers cette femme qui n’avait vraiment rien d’excitant.


Je restais parfois éveillée tard dans la nuit à attendre que les deux amantes se rejoignent et je ne m’endormais que lorsqu’elles se séparaient. J’étais au petit matin très fatiguée, je l’étais au moins autant qu’elles. Dire que j’étais excitée par ce que je voyais, je n’irai pas jusque-là, je n’éprouvais aucun désir particulier. Néanmoins je ne pouvais m’empêcher de mater et j’essayais de me convaincre qu’il ne s’agissait au fond que de curiosité mal placée. De toute façon j’étais mariée, parfaitement normale, j’avais toujours aimé les hommes et n’avais jamais connu le moindre attouchement avec une femme.

Monique, elle aussi, était mariée, son mari venait la voir une fois par semaine au parloir. C’était un petit gringalet. Je l’avais aperçu une ou deux fois entre les grilles, il était chétif, presque malingre, il avait le regard fuyant, rien à voir avec mon homme qui était plutôt grand et musclé. Dans son couple, c’était elle aussi qui devait porter la culotte. Curieuse femme que cette Monique !


Nous aurions pu en rester là, j’aurais purgé gentiment ma peine avant de dire adieu à mes deux compagnes de cellule qui en avaient encore, chacune, pour de nombreux mois à tirer. Mais un événement inattendu fit basculer ma vie…

Yasmina avait mal au ventre depuis pas mal de temps et depuis quelques jours elle vomissait. Les gardiennes finirent par prendre son cas au sérieux et la conduisirent derechef à l’infirmerie. Finalement, c’était beaucoup plus grave qu’il n’y paraissait de prime abord, le médecin diagnostiqua une péritonite aiguë et ils décidèrent de l’emmener d’urgence à l’hôpital.

Par voie de conséquence, en attendant le retour de notre amie (ou l’arrivée d’une autre fille !), nous nous retrouvions seules dans la cellule avec Monique. Les premiers jours, elle me laissa tranquille, elle me parlait peu de Yasmina mais paraissait quand même très affectée par son hospitalisation. De mon côté, je compatissais, j’étais sans doute la seule dans l’établissement à savoir à quel point les deux femmes étaient proches.


Mais le cinq ou sixième soir, son attitude changea du tout au tout. Était-elle déjà en manque ?

Alors que je venais tout juste de me coucher et que je lisais tranquillement un livre, elle vint s’asseoir près de moi.



Le rouge me vint de suite aux joues.



Elle avait raison, j’avais les joues en feu. Elle était toujours assise sur mon matelas, tout à côté de moi, j’avais l’impression que je sentais irradier la chaleur de son corps. Mais je n’avais qu’une envie, c’est qu’elle s’en aille et qu’elle me laisse tranquille. Mais elle resta là un long moment, sans rien faire et sans rien dire de plus, mais je savais qu’elle me regardait.



J’étais en situation de panique, elle était beaucoup trop près et j’avais peur qu’elle passe à l’acte. Tous mes sens étaient en alerte.



Elle se leva, me laissa seule, et alla se coucher sans rien dire. J’étais à la fois soulagée et quelque part déçue qu’il ne se soit rien passé. Je ne parvenais pas à m’endormir, je me retournais sans arrêt sur ma couche. J’entendais Monique ronfler, et cette proximité m’était insupportable. Cette nuit-là fut démoniaque, tous les fantasmes que je n’avais jamais eus ressurgirent d’on ne sait où, tous mes manques, toutes mes envies les plus sordides.

Finalement, au petit matin, je finis par glisser ma main entre mes cuisses et par me caresser en repensant aux deux gouines. C’est la première fois de ma vie que je trouvais mon plaisir en pensant ainsi à des femmes.



Le lendemain matin, comme à son habitude, Monique se passa un gant dans la figure et retira sa chemise de nuit avant de s’habiller. Elle était vraiment sans gêne, mais pas plus que d’ordinaire. Elle n’hésitait jamais à se déshabiller devant nous pour faire un semblant de toilette, elle n’avait aucune pudeur. C’est pourquoi je connaissais son corps par cœur, je l’avais vu tellement de fois… Mais cette fois-ci c’était bien différent, je la regardais d’une toute autre façon, je ne dirais pas sexuellement, mais presque. Un profond trouble s’empara de moi, suivi bientôt d’une sensation d’être anormale.



Cette journée-là fut un véritable chemin de croix pour moi, je me sentais sur une autre planète, complètement déconnectée de toute réalité. Au parloir, je n’ai rien trouvé à dire à mon mari, j’ai préféré écourter cet entretien.

Un peu plus tard, je pris soudain conscience que je n’étais entourée que de femmes. Au réfectoire, à la bibliothèque ou dans la cour pendant la promenade, je voyais partout des fesses se trémousser, ou des seins un peu trop mis en évidence. J’essayais de déterminer combien d’entre elles étaient, elles-aussi, attirées par des femmes et quelles étaient celles qui s’étaient déjà essayées à touche-pipi. J’avais honte de regarder leurs formes, mais je ne pouvais pas non plus m’en empêcher, soudain surprise d’envies troublantes. Et j’avais l’impression que toutes ces femmes, que je croisais, lisaient dans mon esprit comme dans un livre ouvert et y découvraient mes tendances cachées.

Je repensais aussi à la grosse femme : je revoyais ses seins, ses fesses, son sexe qu’elle avait exhibés le matin même, qu’elle avait exhibés tant de fois… En avais-je vraiment envie. Pourtant j’imaginais ses mains sur moi, sa bouche sur mon corps, ma bouche sur le sien. « C’est parce que t’en croques ! », ces quelques mots revenaient comme un leitmotiv dans ma tête.



J’avais passé toute la journée à essayer d’éviter Monique, mais lorsque le soir venu nous nous sommes retrouvées à nouveau seules, enfermées dans la petite cellule, je ne savais plus où me mettre, je tournais en rond, j’étais comme folle.

J’attendis l’extinction des feux. Je n’avais pas envie de passer encore une nouvelle une nuit blanche. Je me suis relevée comme dans un rêve et me suis dirigée, tel un zombie, vers le lit de Monique qui me tournait le dos.



Ces mots étaient sortis machinalement de ma bouche. Je ne savais pas pourquoi j’avais dit ça. En fait c’était tout le contraire, j’avais surtout envie qu’elle, elle me mange et qu’elle me fasse jouir avec sa bouche, c’était un peu comme un lapsus. Elle se retourna vers moi et me dévisagea de la tête aux pieds. Mon corps était demandeur de plaisir. J’avais envie d’avoir ses mains partout sur moi.

Elle me prit au mot, rejeta le drap d’un geste brusque et dévoila son sexe, sa chemise de nuit était relevée et elle avait déjà une main entre ses cuisses. Manifestement, cette cochonne était en train de se masturber :



Je ne savais pas faire ça, je ne savais pas comment m’y prendre. Je me suis penchée maladroitement vers sa vulve, l’odeur était entêtante, son pubis était large mais peu poilu. J’embrassai timidement son sexe. Elle sentait aussi un peu l’urine mais l’odeur n’était pas plus désagréable que celle du sexe de mon homme lorsqu’il rentrait le soir. Sa chatte était chaude et accueillante, mes baisers étaient autant d’hommages. Je n’étais pas sûre de savoir bien faire, je faisais de mon mieux, comme j’aurais eu envie que l’on me fasse. J’écartais ses chairs avec mes doigts et glissais ma langue dans cet épais minou. Sa caverne était charnue et humide. Plus je la léchais et plus j’y prenais goût, je sentais même mon propre sexe s’humidifier.


Je me suis agenouillée près du lit pour être à l’aise, elle s’est mise en travers du matelas pour présenter sa vulve à hauteur de ma bouche, je n’avais plus qu’à la manger. Dans cette position, je pus encore mieux savourer l’odeur de son sexe et goûter sa peau épicée le long des cuisses épaisses. Ma langue remontait lentement dans son mont de vénus. Son parfum de femme me mettait dans tous mes états. Je crois qu’à cet instant elle aurait pu me demander n’importe quoi et que je l’aurais fait.

Je fouillais avidement sa caverne, tandis que sa main masturbait fiévreusement son clitoris. Contrairement au mien, son bouton était minuscule, presque invisible, je léchai un long moment cette zone sensible avant de revenir à sa grotte. Tout en se frottant le clitoris, elle émit alors de petits soupirs de jouissance qu’elle réprima du mieux qu’elle put. Je compris qu’elle venait de jouir lorsque je la sentis se tendre comme un arc et qu’elle me prit la tête pour la plaquer contre elle. Elle me retint un long moment dans cette position.


Je perçus alors des pas dans le couloir, et ce fut la panique, car ils étaient vraiment très proches. Elle n’eut que le temps de se remettre sous les draps et moi de me redresser. Je me retrouvai hagarde tout près du lavabo lorsque j’entendis le vantail de la cellule claquer. J’avais dû faire du bruit…



J’ai regagné mon lit à contre cœur, espérant pouvoir retourner ensuite près de Monique mais celle-ci cassa mes espoirs par un « Bonne nuit » sans appel. Cette salope avait bien joui et me laissait totalement sur ma faim, le faisait-elle exprès ? Peut-être jugeait-elle qu’il était trop dangereux de reprendre cette nuit-là. C’est vrai que lorsque les gardiennes constataient une anomalie, elles revenaient sans cesse vers la cellule coupable. Mais de là à ce que ma compagne me tourne le dos, j’étais un peu déçue par l’attitude de mon amante. Il me semblait qu’elle était beaucoup plus prévenante envers Yasmina. Mon entrecuisse était en feu et, malgré la fatigue, j’eus à nouveau beaucoup de mal à trouver le sommeil et dus me soulager pour trouver le repos.


Le lendemain matin, je fus réveillée très tôt par Monique qui était debout devant ma couche. Elle avait relevé sa chemise de nuit et me présentait sa chatte.



Je me suis redressée et lui ai mangé l’abricot. Son odeur matinale était plutôt forte. Dès les premières léchouilles, je sentis mon entrejambe s’humidifier. Quelques coups de langues plus tard, nous dûmes à nouveau nous séparer car la gardienne ouvrait la porte. Monique ne fit ensuite plus aucun commentaire. Elle n’avait pas joui mais s’était bien fait lécher. Elle se prépara comme à son habitude et ne me parla pas plus qu’à l’accoutumée. Je profitai de cet instant privilégié où je la voyais en tenue d’Ève. Est-ce sciemment, mais elle prolongea mon calvaire en s’asseyant entièrement nue sur les toilettes. Je l’entendis uriner et même déféquer, elle prit ensuite tout son temps pour s’essuyer. Malgré la chose peu ragoûtante, j’en fus paradoxalement plutôt troublée.

Tout en s’habillant, elle me lança :



J’ai pensé à cette phrase toute la journée. « Exprimer mes désirs », j’avais une furieuse envie de me donner à elle. Cette journée me sembla bien longue. J’attendis le soir avec impatience, je ressentais des désirs troubles et des envies pressantes. J’ai écourté la visite au parloir au maximum, mon mari me demanda ce qui se passait, ce qui n’allait pas, il trouvait que j’avais changé. Je savais qu’il avait raison, maintenant j’aimais aussi les femmes mais ça je ne pouvais pas lui dire.

Ensuite, j’ai tourné en rond dans la cour de promenade. L’image de Monique debout devant mon lit qui m’intimait l’ordre de la lécher me revenait sans cesse en tête. J’avais éprouvé du plaisir à être dominée par cette grosse femme. Je la revis aussi assise sur les toilettes. Elle m’aurait demandé de l’essuyer avec ma bouche, je crois que je l’aurais fait. Assise sur un banc à l’écart dans la cour de promenade, je fermais les yeux et m’imaginais près d’elle à côté des toilettes. Je lui nettoyais la vulve, des gouttes de pipi s’en échappaient, c’était écœurant mais je le faisais quand même…

Je filais vraiment un mauvais coton. Au début de notre mariage, nous avions joué à des jeux uro avec mon mari, dans la baignoire, mais cela faisait des années que nous ne le faisions plus. Mais là, avec Monique, c’était différent, c’était beaucoup plus l’envie d’être totalement soumise à son bon vouloir et à sa perversité.




Le soir venu, une fois seules dans la cellule, j’ai retiré mon pyjama et l’ai rejointe immédiatement sur sa couche. J’étais les seins à l’air, juste en petite culotte. Je n’aimais pas trop me montrer mais là, il y avait urgence, je n’avais que trop attendu. Elle m’accueillit à bras ouverts avec un large sourire de satisfaction.



Mes mains caressaient déjà sa poitrine et cherchaient son sexe humide. J’avais envie de la voir nue et je lui fis comprendre. Elle retira sans hésiter sa liquette et m’attira avec elle sous le drap.



Elle me titilla les tétons avec sa langue, m’embrassa le ventre, puis se coucha sur moi. C’était tellement bon ! Nos lèvres se trouvèrent, nos baisers devinrent ardents. Je sentais sa main remonter fermement le long de mon ventre, puis jusqu’à mes seins érigés sous l’effet de l’excitation. Je sentais ses doigts malaxer vigoureusement mes mamelons. Ensuite elle m’écrasa de tout son poids. Sa grosse poitrine frotta un long moment contre mes seins. C’était tellement bon, tellement excitant…

L’image de ma maîtresse assise le matin même sur les toilettes me revint à l’esprit quand je me mis plus tard en 69 au-dessus d’elle. Elle sentait encore la pisse et je trouvais ça hyper-excitant. Je sentais ma chatte dégouliner d’envie, d’autant plus qu’elle l’excitait avec sa langue. Mon clitoris tout gonflé roulait sous ses doigts fiévreux. Elle me lécha de façon experte, ce qui me fit un bien fou et je pris beaucoup de plaisir à sentir ses doigts fouiller ma chatte. Sa langue chaude investit mon abricot, elle me lécha avidement et me procura la sensation d’être goûtée, dévorée. Elle me rendit un grand hommage qui me fit jouir comme une malade.


Après cela, ce fut mon tour de lui donner du plaisir. Elle me prit la tête et me plaqua avec vigueur contre sa vulve épaisse, au risque de m’étouffer. Mais j’étais prête à me soumettre entièrement à ses ardeurs. J’aurais même voulu qu’elle aille plus loin et qu’elle me souille de son urine, je ne pensais en fait qu’à ça en la léchant et j’étais plus excitée que je ne l’avais jamais été de toute ma vie.

Nous nous sommes léchées, caressées, frottées l’une à l’autre pendant presque toute la nuit, et ce n’est qu’à contre cœur que j’ai enfin rejoint ma couche.


Les jours qui suivirent, nous avons baisé plus que de raison. Je me sentais devenir lesbienne, au parloir mon mari m’indifférait. J’avais presque envie qu’il ne vienne plus me voir. Il me trouvait vraiment changée et s’inquiétait tout d’un coup pour ma santé mentale.


Le pire dans tout ça, c’est que je n’étais pas encore tout à fait satisfaite. Quand je voyais Monique assise nue sur la cuvette et que j’entendais son urine s’écouler dans les toilettes, c’était pour moi à chaque fois une véritable torture. J’aurais voulu être aspergée de son urine. Ce fantasme devint au fil des jours obsédant mais je n’ai malheureusement pas osé concrétiser en partageant avec elle cette envie folle…


Notre idylle a encore duré une dizaine de jours. J’allais la retrouver toutes les nuits et nous nous dévorions, partout, je mangeais même parfois ses fesses. J’eus droit, moi aussi, à la brosse et je lui en fis également profiter.


Mais tout fut fini d’un coup quand Yasmina revint de l’hôpital. Ma maîtresse m’abandonna de suite et Yasmina, comprenant qu’il s’était passé quelque chose en son absence, voulut me faire la peau. Monique l’en empêcha et, selon notre contrat, assura tant bien que mal ma protection face à cette furie jalouse. Néanmoins, Monique se tint désormais sagement à l’écart et il ne se passa plus rien entre nous, plus le moindre petit bisou, plus aucun attouchement, encore moins de partie de broute-minou.

Je tombai alors peu à peu à moitié en dépression et mon mari mit ça sur le compte de la vie carcérale. De toute façon, je bénéficiais d’une remise de peine et j’allais bientôt sortir…

C’est à peine si nous nous dîmes au revoir Monique et moi, je partis un peu comme une voleuse, déçue par son attitude envers moi.



Depuis j’ai rejoint le monde libre et je me tiens à carreau, en bonne petite épouse hétérosexuelle que je suis redevenue. La vie en prison est trop horrible pour que l’on ait envie d’y retourner.