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Temps de lecture estimé : 19 mn
14/10/07
Résumé:  Une cadre supérieure partie en mission de négociation en Afrique y vit une expérience sexuelle intense.
Critères:  fh inconnu poilu(e)s fellation cunnilingu anulingus fsodo
Auteur : Pharaon
Une aventure africaine

En cette fin de matinée du mois de Mai, Paola s’installa sur le siège d’un avion en partance pour l’Afrique. Elle remercia l’hôtesse de l’air qui l’avait placée à côté du hublot. À travers l’épaisse vitre, elle pourrait admirer le paysage vu du ciel et le voyage lui semblerait ainsi beaucoup moins long que si elle avait occupé l’un des sièges de l’allée centrale de l’appareil. Pour l’instant, elle pouvait voir le va-et-vient des véhicules du personnel au sol et les derniers passagers escalader la passerelle. Un couple aux vêtements multicolores prit place à ses côtés. Elle remarqua que beaucoup d’africains occupaient cet avion et elle se sentait déjà arrivée à destination.


Songeuse, elle se remémora les dernières recommandations de son patron qui l’avait choisie pour cette mission stratégique. Elle avait fait beaucoup d’envieux au sein de son entreprise, car bien d’autres collaborateurs auraient aimé être à sa place pour négocier cet important contrat. Sur place, elle devait rencontrer le ministre de la communication qui serait son interlocuteur privilégié. Il lui avait donc été demandé de mettre à profit le pouvoir de sa grande séduction et de sa force de persuasion pour remporter ce marché. Son séjour en Afrique ne devant durer que trois jours, elle avait minimisé sa garde robe : quelques culottes, deux chemisiers, un tailleur blanc qu’elle portait pour le voyage et prévu pour les séances de négociation, un tailleur noir pour la réception que le ministre organisait pour elle le soir de son arrivée.


Absorbée dans ses pensées, elle n’avait pas entendu le sifflement des réacteurs mis en route. À présent l’appareil roulait doucement pour se présenter sur la piste d’envol. Après un virage serré, il s’arrêta puis se mit à vibrer sous l’effet de l’accélération brutale des moteurs. Tous freins desserrés ; il prit rapidement de la vitesse. Par le hublot, Paola collée au siège, suivit le défilement de plus en plus rapide des marques sur la piste qui se déroba brusquement à ses yeux.


L’appareil avait atteint maintenant son altitude de croisière. Admirant le manteau de nuages qui s’étalait sous l’aile de l’avion, Paola se laissa bercer par le doux chuintement des réacteurs. Un peu nostalgique, elle déroula dans sa tête le bilan de sa vie. Fille unique d’un chirurgien parisien et d’une artiste italienne, elle avait vécu une jeunesse dorée, évoluant entre un somptueux appartement à la ville et une magnifique résidence secondaire au bord de la mer. Sa mère, conditionnée par une tradition ancestrale, lui avait toutefois imposé une éducation stricte destinée à la propulser dans la société, mais surtout à la protéger contre tout soupirant mal venu.


Dans ce contexte familial, Paola avait pu faire de brillantes études, mais avait beaucoup souffert de l’éloignement de ses parents très sollicités par la profession. C’est pourquoi, lassée des principes désuets de sa mère et en manque de tendresse, elle avait décidé de profiter pleinement de la vie dès la fin de sa puberté et l’apparition des premiers émois sexuels. Elle avait pour cela beaucoup d’atouts en main car la nature l’avait copieusement gâtée. Elle tenait de sa mère d’être grande, élancée et très raffinée. Brune à la peau claire, sa magnifique chevelure encadrait un visage mutin et retombait en cascade sur une lourde poitrine. Le sourire enjôleur de ses yeux bleus avait fait plus d’une victime parmi ceux qu’elle avait côtoyés. Mais ce qui faisait le plus craquer les hommes et ce dont elle était fière, s’était la cambrure exagérée de ses reins et le balancement insolent de son imposant fessier.


Encore étudiante, elle avait eu quelques flirts sans lendemain avant de tomber éperdument amoureuse d’un homme qui avait su malignement la séduire. Elle s’était alors donnée corps et âme à cet amant qui l’avait faite femme et lui avait enseigné tous les rudiments de l’amour. Hélas, elle devait rapidement se rendre compte que cet homme n’en voulait qu’à son merveilleux physique et qu’il n’avait de cesse d’abuser d’elle. Effondrée d’apprendre par une amie qu’il était marié, elle rompit immédiatement sa liaison en jurant de prendre sa revanche sur la gente masculine.


C’est ainsi qu’elle s’investit dans son travail avec la rage de réussir. Elle grimpa peu à peu les échelons de la hiérarchie pour atteindre le poste suprême de cadre supérieur. Cela n’avait pas été chose facile car dans ce milieu machiste, elle avait dû affronter les critiques de collègues jaloux et écarter diplomatiquement les avances trop entreprenantes de certains patrons. Aujourd’hui, à 42 ans, elle restait célibataire et l’absence de compagnon lui pesait car elle adorait faire l’amour. Au cours de son ascension, elle n’avait connu que quelques partenaires qui, fous de désir à la vue de ses charmes et trop empressés de la prendre, n’avaient pas su la faire jouir.


Après un vol sans histoire, le commandant de bord annonça sa descente sur la ville de destination, ainsi que la météo et la température au sol. Ordre fut donné de boucler les ceintures. Paola avait occupé son temps à regarder le film qui défilait sur l’écran puis après s’être assoupie un long moment, elle avait relu le contrat qu’elle devait négocier, afin de bien s’imprégner de son contenu.


Sur l’aire d’arrivée, du haut de la passerelle dressée contre l’appareil, elle cligna des yeux face à la brusque luminosité extérieure. Elle s’arrêta un instant pour apprécier les couleurs et les odeurs de ce continent qu’elle ne connaissait pas. Une chaleur moite commençait à l’écraser. Dans l’autocar qui l’accompagnait vers l’aire d’embarquement, elle suffoqua littéralement. Elle surprit, non sans une certaine gêne, tous les regards lubriques braqués sur elle. Sa valise récupérée sur le tapis roulant des bagagistes, elle se présenta avec son passeport au guichet des arrivées. Derrière la vitre, un préposé à l’air vicieux encadré par deux policiers, se leva de son siège pour la toiser avec insistance de haut en bas. Au bout d’un moment qui parut interminable à Paola, les yeux vitreux, l’homme se décida enfin à tamponner le passeport. Rassurée, mais pressée de retrouver le chauffeur qui devait la conduire à son hôtel, Paola se précipita dans le hall de l’aéroport. Au milieu de la cohue, elle remarqua aussitôt l’écriteau libellé à son nom et brandi par un homme en costume sombre.


Paola apprécia le confort de la luxueuse berline. Bienséant, le chauffeur avait déclenché une climatisation bien régulée. Le véhicule qui avait quitté le parking de l’aéroport filait maintenant à vive allure en direction de la ville. La route suivait le rivage de la mer et Paola admira au passage les rouleaux des vagues s’écrasant sur le sable. De-ci de-là, des pêcheurs entourés de nuées d’enfants réparaient des filets entassés devant de misérables paillotes. Après avoir traversé un quartier populaire parsemé de boutiques hétéroclites et franchi un imposant rond point décoré de palmiers, la berline s’engagea sur une grande avenue résidentielle. Le chauffeur mentionna au passage le palais présidentiel et précisa alors que l’hôtel n’était plus très loin.


Paola remercia le garçon d’étage qui attendait malicieusement un pourboire. Prise au dépourvu de ne pas posséder de monnaie locale, elle fouilla dans son sac et en extirpa un paquet de cigarettes qui eut beaucoup d’effet. La porte refermée, elle contempla la suite qui lui avait été réservée. Tout ce luxe la comblait. Une large baie vitrée donnait sur la mer et elle apercevait par une fenêtre dérobée la piscine de l’hôtel. Elle ferma un instant les yeux pour savourer ce pur bonheur. Machinalement elle consulta sa montre. Il lui restait un peu plus de deux heures avant que le chauffeur du ministre vienne la chercher comme convenu à 20H. Il lui tardait maintenant de se rafraîchir.


Elle ouvrit la valise posée sur le lit. Elle déplia méticuleusement son tailleur noir et le suspendit sur un cintre. Voulant séduire, elle décida de ne pas porter de soutien-gorge et choisit le chemisier transparent de soie blanche. Hésitante, elle fouilla dans ses culottes et opta pour une parure blanche décorée d’une fine dentelle. Toujours fidèle à ses principes d’élégance, la paire de bas d’été qu’elle avait emportée complèterait parfaitement son ensemble. Impatiente, elle entreprit enfin de se déshabiller. Devant l’immense glace du dressing elle détailla sa nudité affriolante.


Saisissant à pleines mains ses lourds seins ornés de larges auréoles brunes, elle les soupesa pour en savourer la fermeté. Son regard accrocha au passage le doux bombé de son ventre et se figea sur l’énorme touffe de sa toison. Les yeux chavirés, elle admira l’obscène masse de poils qui s’étalait de part et d’autre de ses magnifiques cuisses et remontait jusqu’à la lisière du nombril. Bien que très poilue du pubis, mais fidèle aux principes corporels de sa mère, elle ne s’était jamais rasée. Elle avait seulement concédé par mesure d’esthétisme, d’entretenir des aisselles parfaites. Elle se remémora brutalement la stupéfaction de ses amants découvrant, fous de désir, une telle pilosité. Haletante, elle se retourna pour présenter son insolente croupe à la glace. Par-dessus son épaule, elle suivit le tracé vertical de l’épaisse mousse de poils noirs qui séparait son merveilleux fessier en deux globes imposants. Le feu aux joues et moite de sueur, elle courut sous la douche pour apaiser ses sens.


Paola attendait fébrilement l’arrivée de son chauffeur. Après une douche froide qui lui avait fait énormément de bien, elle s’était reposée sur le confortable lit pour se relaxer et remettre ses idées en place. Elle s’était ensuite calmement apprêtée pour affronter cette soirée. Elle se regarda minutieusement dans la glace pour vérifier son charme et se trouva ravissante. Qui pourrait résister à ce corps superbe comprimé dans le sobre mais élégant tailleur noir qui accentuait sa sensuelle beauté. Il y aurait sans doute des hommes présents dans cette assemblée et elle imaginait déjà l’effet dévastateur qu’elle produirait sur eux. Après tout, ne l’avait-on pas choisie pour cette mission de charme. Le téléphone de la réception sonna, ce qui la fit sursauter. Elle saisit au passage un foulard de soie blanche, sa pochette contenant un nécessaire de maquillage, puis elle se précipita dans l’ascenseur.


Le trajet ne fut pas très long. La confortable berline avait emprunté la même voie qui suivait la plage, puis bifurqué brusquement sur la gauche pour s’engager dans une allée sans issue. Paola avait eu le temps d’admirer les derniers instants du soleil plongeant dans la mer et les premières lueurs de la ville s’illuminant une à une. La voiture franchit une haute grille défendue par deux impressionnants soldats qui donnaient froid dans le dos. Le chauffeur s’arrêta enfin devant la façade d’une somptueuse demeure totalement illuminée. Stylé, il s’empressa d’ouvrir la porte à Paola et lui fit signe de la main d’emprunter l’escalier d’honneur. Aveuglée par l’intensité des projecteurs et portant des talons hauts, Paola escalada prudemment les marches en haut desquelles l’attendait l’élégante assistante du ministre en tenue locale. Elle ne se douta pas que durant son ascension, le chauffeur resta prostré devant son véhicule, les yeux rivés sur le balancement sensuel de l’insolent postérieur, une main plaquée sur un sexe en émoi à travers le pantalon. Sur le palier, l’assistante se présenta et invita Paola à l’accompagner dans le bâtiment.


Sur un fond de musique classique, des petits groupes d’hommes discutaient à voix basse sous l’éclairage tamisé des lustres de l’imposante salle de réception. Paola s’amusa à détailler ce décor hétéroclite qui mélangeait à la fois la culture africaine et la culture occidentale. Devant l’immense paroi du fond tapissée de sagaies et de peaux de léopard, trônait une imposante salle à manger de style rococo assortie d’une brigade de serveurs et serveuses attendant sagement l’ordre de servir.


La blancheur immaculée des canapés contemporains éparpillés dans la pièce contrastait violemment avec le dallage sombre en terre cuite. L’apparition de Paola déclencha un silence soudain. Elle se retrouva brusquement observée par mille yeux et en dépit de sa maîtrise professionnelle, elle dû faire un effort pour vaincre son trac. Un homme d’une quarantaine d’années dont le costume blanc rehaussait l’élégante beauté, se détacha d’un groupe pour avancer à sa rencontre et se présenter.


Impressionnée, elle tendit par politesse une main timide à l’homme qui, subjugué par les seins qu’il apercevait à travers le chemisier transparent, emprisonna cette main dans les siennes pour venir y déposer un baiser anormalement prolongé. Dans un parfait langage, il lui annonça qu’il était le ministre qu’elle devait rencontrer. La puissante séduction émanant de son interlocuteur déclencha aussitôt un frisson de désir à travers le corps de Paola. Elle comprit sur le champ qu’ils seraient amants. Au comble de l’excitation, le ministre lui demanda alors machiavéliquement de le précéder pour la présenter à ses invités car bien qu’habitué à la cambrure légendaire des africaines, il ne pouvait détacher son regard de la volumineuse croupe de cette femme blanche qui dégageait tant d’érotisme.


Paola fit ainsi la connaissance de certains notables de la ville, d’un ambassadeur étranger et de deux journalistes. Bizarrement, un groupe de femmes en tenue locale était resté à l’écart. À la vue des regards noirs de jalousie qui lui étaient prodigués, Paola, embarrassée, pensa qu’il s’agissait peut-être d’épouses de personnalités présentes, voire du ministre. Était-il marié ?


À présent, le repas se terminait. Malgré la climatisation, Paola serrée dans son tailleur, avait de plus en plus chaud. Assise à la droite du ministre, elle avait dû faire honneur aux différents breuvages africains et mets épicés qui lui avaient été servis. Sollicitée de toute part, elle avait essayé de répondre le plus diplomatiquement possible aux questions posées par les convives. À un moment donné, le frôlement furtif d’une cuisse sur la sienne l’avait faite sursauter. Un peu choquée par les avances aussi directes du ministre, mais se voulant mensongèrement indifférente, elle n’avait pas donné suite à cet attouchement. Passablement saoulée par cette ambiance surchauffée, elle se sentait moite de transpiration.


Le temps lui paraissait affreusement long car respectueuse du savoir-vivre, il lui fallait attendre les départs échelonnés des différents invités qui tardaient à vouloir la quitter. Elle-même, allait prendre congé du ministre et faire appeler le chauffeur qui devait la raccompagner à son hôtel. Mais au préalable il lui fallait absolument se rafraîchir. Étouffant littéralement, elle dégrafa subtilement les deux boutons de la veste de son tailleur. Elle était maintenant seule avec le ministre qui la regardait intensément en savourant un cigare. Elle n’en pouvait plus et sentant venir un malaise, elle se risqua à demander la localisation des toilettes. Le regard fou de désir, mais s’efforçant d’être rassurant, le ministre indiqua aimablement l’entrée d’un vestibule orné de précieuses tentures. Il dévora des yeux Paola qui traversa la salle, accentuant par sa démarche pressée le tangage affolant de son postérieur.


Derrière les tentures, Paola découvrit le faste d’une grande pièce luxueusement équipée. Tout y avait été prévu pour relaxer et rafraîchir ses occupants : le marbre blanc sur le sol et sur les murs, les filets d’eau éclairés des latrines murales, l’éclairage tamisé des WC fermés et la cascade murale prisonnière d’une paroi de verre. Elle choisit la première vasque qui se présentait à elle et posa sa pochette sur le plateau en bois précieux. Penchée en avant, elle régla l’eau froide et s’en tapota le visage de ses mains. La fraîcheur du liquide la saisit, mais lui procura aussitôt un immense bien-être.


Soulagée, elle se redressa pour se regarder dans le miroir surplombant la vasque. Elle ne put réprimer un sursaut de surprise. Le ministre se tenait derrière elle, les sens exacerbés par le spectacle qui lui avait été offert, une bosse proéminente émergeant de son pantalon. Leurs regards complices se croisèrent. Le cœur battant et les mains posées sur le plateau, Paola laissa l’homme s’avancer vers elle et ferma les yeux en signe d’acquiescement.


Fébrile, le ministre se plaqua dans le dos de Paola. Il remonta la veste du tailleur et saisit à pleine main les seins lourds à travers la soie du chemisier. Paola gloussa sous l’emprise du toucher. Elle ne put s’empêcher d’agiter son fessier car haletante, elle sentait l’énorme virilité calée entre ses deux globes. Tout en malaxant la poitrine, l’homme s’attaqua alors à la nuque, mordillant le cou et le lobe des oreilles. Paola frissonna sous l’effet de cette affriolante caresse. Flageolante, elle se retourna brusquement pour tendre sa bouche au ministre. Un long baiser les unit où leurs langues s’affrontèrent furieusement.


Le souffle court, l’homme pesa subitement sur les épaules de Paola. Les joues en feu, celle-ci comprit l’invitation et se baissa à hauteur de la braguette. Pour plus de facilité, elle s’agenouilla sur le carrelage frais. Le ministre déboucla prestement son ceinturon et le pantalon glissa ridiculement sur les mocassins blancs. Il abaissa son slip de couleur léopard pour libérer un long boudin noir qu’il présenta au nez de Paola. Stupéfaite, elle se remémora les amants qu’elle avait connus et défila dans sa tête les différentes tailles de leur sexe. Elle se souvint également de cette légende célèbre qui dotait les africains de gros membres. Mais jamais elle n’aurait pu imaginer le monstrueux organe que lui proposait son partenaire.


Le ministre un tantinet sadique, s’amusait maintenant à promener son imposant gland sur le visage de Paola. Délicieusement agacée au bout d’un moment, elle saisit brutalement de ses deux mains la lourde hampe qu’elle tenta d’enfourner dans sa bouche. Elle qui adorait les gorges profondes, ne pouvait que téter la moitié du gland tant son diamètre l’empêchait de progresser davantage. Grimaçante, elle titilla le méat du bout de la langue, puis entama un lent va-et-vient de succion intense qu’elle accéléra progressivement.


Le ministre se mit à souffler de plus en plus fort. Le corps agité de soubresauts, il se régalait du spectacle obscène de la bouche écartelée et du traitement de plus en plus insupportable que lui infligeait sa partenaire. Ne se contenant plus, Paola commença à branler frénétiquement le membre pour accentuer le travail de sa bouche. Elle ne quittait plus son partenaire des yeux pour suivre la montée de son plaisir. Absorbée par son travail de succion, elle n’eut pas le temps de sentir la fulgurante jouissance du ministre. N’en pouvant plus, il explosa dans un cri de fauve. Un flot bouillant de sperme envahit subitement le palais de Paola. Surprise, elle déglutit dans un immonde gargouillis, une quantité importante de semence, mais sous la pression des jets ininterrompus, elle s’étouffa.


Rejetant avec un haut-le-cœur le trop plein de son arrière-gorge, elle recracha brusquement le membre en hoquetant. Libéré de tout réceptacle, le monstre gorgé de sève poursuivit son effet dévastateur. Une giclée aspergea le visage de Paola et lui englua les yeux, une autre s’éparpilla dans ses cheveux et sur son front, une autre lui zébra le cou et les oreilles, une autre macula son chemisier transparent et sa jupe, une dernière s’écrasa sur son menton.


Un sourire béat sur les lèvres, Paola avait ponctué chaque impact de sperme par un brusque recul. Dans un ultime râle de jouissance, le ministre secoua son sexe dans les cheveux de Paola qui agenouillée sur les talons observait les traînées blanches glissant lentement sur sa jupe. Toujours éberluée par une telle force de la nature, la bouche pâteuse, elle essuya d’un revers de main les filets encore chauds ruisselant de son front, au coin de ses lèvres et suintant de ses narines. Elle venait de vivre un moment de forte émotion, mais se trouvait frustrée de ne pas avoir elle-même joui.


À voir la raideur phénoménale de son sexe, le ministre qui ne semblait pas rassasié, était tout disposé à poursuivre la séance. Impatiente et délicieusement résignée, Paola se laissa doucement relever pour libérer son partenaire de toute hésitation. Aussitôt, les mains fébriles du ministre s’excitèrent à dégrafer les boutons du corsage qui s’entrouvrit, découvrant une opulente poitrine. Fou de désir et trop crispé, il s’évertua sur la fermeture de la jupe jusqu’à ce que Paola décide elle-même de se dénuder.


Les yeux hagards, le ministre fixa intensément la descente du vêtement qui laissa apparaître les cuisses voluptueusement gainées de Paola. Le regard mutin en direction de son partenaire, Paola abaissa lentement sa culotte blanche frangée d’épaisses boucles de poils noirs. Féline, elle enjamba prestement le vêtement. La vision érotique de l’énorme buisson frisé déclencha une réaction démente chez le ministre. Empoignant soudainement Paola par la taille, il la fit s’asseoir sur le plateau des vasques puis, la saisissant nerveusement par les chevilles, il lui fit plier les jambes pour ramener aussi ses pieds sur le plateau.


Haletante, Paola qui s’était totalement livrée aux mains de son amant, gisait écartelée par l’indécente position. Elle offrait le plus obscène spectacle de l’impressionnante toison noyant son entrecuisse. Déchaîné de lubricité, le ministre agrippa les deux seins de Paola pour les pétrir rageusement. Il prit plaisir à en agacer de ses dents les bouts dont les énormes tétons se dressèrent sous la douce torture. Il revint plusieurs fois à la charge, encouragé par les râles de plus en plus poussés de Paola. Terriblement pressé de prendre sa sensuelle partenaire, il délaissa la poitrine pour caresser son visage dans la fourrure dense du pubis.


Son nez fureteur humait sans se lasser le parfum intime de Paola. Dardant une langue râpeuse, il fourragea un moment dans la forêt de poils avant de découvrir l’entrée du vagin. Sa langue s’y engouffra immédiatement, mimant le va-et-vient du coït. Sous l’excitante intrusion, Paola poussa un cri et serrant intensément ses cuisses, appuya sur la tête du ministre. Celui-ci accéléra les mouvements de sa langue déclenchant une cascade de gémissements chez sa partenaire. Profitant de son avantage et sentant Paola proche de la jouissance, il remonta d’un cran pour s’attaquer au clitoris, aussi gros qu’un téton. La langue ravageuse s’attarda longuement sur le bouton dressé, puis titilla de haut en bas les lèvres du vagin.


Devenue hystérique sous l’intensité des coups de langues et ne pouvant plus contenir son envie, Paola s’empara brutalement de l’imposante verge pour la présenter à l’entrée de son vagin. Répondant à l’invite et bandé comme un arc, le ministre enfourna progressivement son énorme sexe jusqu’à buter sur la matrice. Retenant son souffle, il temporisa un instant pour savourer le confort douillet de l’étui qui l’emprisonnait.


Durant la progression, Paola s’était mise à trembler sous l’effet du plaisir. Comblée, elle se sentait investie comme jamais elle ne l’avait été et se demandait comment elle avait pu accueillir un tel membre. Elle avait l’impression d’être transpercée de part en part. Serrant les dents pour retarder sa jouissance, le ministre entama des va-et-vient alternant des séries lentes et des séries accélérées qui arrachèrent des cris à Paola. Au bord de l’orgasme et désireux d’en finir, il déchaîna alors la machinerie de sa puissante morphologie.


Ses coups de reins devinrent de plus en plus violents, décollant littéralement Paola du plateau. Tressautant comme un pantin désarticulé, les yeux révulsés et la bouche ouverte, celle-ci essayait de se synchroniser péniblement au rythme infernal de son partenaire. Entre deux râles, la tête ballotant de droite à gauche, elle s’agrippa au cou du ministre pour mieux amortir les insoutenables coups de boutoirs qu’il lui assenait. Un cri inhumain fusa soudainement qui agita le ministre de terribles soubresauts. Resté fiché dans le ventre de Paola, il se vidait en elle, prostré sur sa poitrine. Sous l’effet de la copieuse douche, Paola laissa éclater sa jouissance dans un affreux mugissement. Le plaisir insupportable des jets puissants qui n’arrêtaient pas de l’arroser intérieurement la rendait complètement folle. Elle jouit une seconde fois quand le ministre les sens un peu calmés, se retira d’un seul trait de son vagin dévasté. Hébétée, elle fixa le filet de secrétions rejeté par son sexe et qui s’étalait lentement sur le bord du plateau. Elle n’avait jamais vécu une telle jouissance


Une forte odeur de foutre envahissait la pièce. Bien que rendue très souple par les cours de danse qu’elle avait pratiqués dans son adolescence, Paola reposa sur le sol ses jambes un peu engourdies par l’incommode position. Le ministre en profita pour la plaquer dans ses bras et dévorer sa bouche. Une nouvelle joute de langues s’engagea, le ministre surexcité de retrouver le goût de son sperme dans la bouche de sa partenaire, Paola une fois de plus ébahie par l’imposant organe toujours rigide contre ses poils. Encore haletante sous l’effet du baiser prolongé, elle se retrouva brusquement tournée vers le miroir. Elle prit appui de ses mains sur le plateau pour ne pas perdre l’équilibre. Le ministre admirait maintenant le cul magnifique qui l’avait hanté toute cette soirée, ce cul qu’il convoitait tant, ce cul qu’il avait rêvé de posséder dès l’apparition de Paola.


Il se baissa pour pétrir rageusement les deux énormes globes séparés par une épaisse mousse de poils. Ne pouvant résister à l’envie qui le tenaillait, il se mit à les mordiller, provoquant des petits sursauts chez Paola. Subitement, il écarta les masses de chair pour plonger gloutonnement son visage dans la raie frisée. De sa langue râpeuse, il taquina les lèvres encore gorgées de sève, puis remonta à l’assaut de cette voie sacrée chez la femme. Il fouilla un moment l’épaisse fourrure, avant de mettre à l’air le merveilleux cratère étoilé.


Malade de désir, il plaqua sa langue sur le trou, tantôt léchant le sombre bourrelet du muscle, tantôt dardant l’intérieur de la cavité. Depuis un moment, Paola très sensible à cet endroit précis et les sens exacerbés par l’insoutenable caresse, était rentrée en transe. La tête penchée en arrière, les yeux fermés, elle se mordait les lèvres, tremblante sur ses jambes. Impatient, le ministre présenta son gland à l’entrée de l’anus. Paola se raidit un instant. Quelques uns de ses anciens amants lui avaient proposé cette pratique, surtout l’homme qu’elle avait aimé. Elle avait détesté au début, sans doute par l’initiation empressée de son partenaire. Par la suite, elle y avait tellement pris goût qu’elle suppliait elle-même ses amants ravis de la sodomiser.


Le ministre lubrifia délicatement son pénis sur les lèvres humides, puis força très doucement sur l’anneau qui avait du mal à s’écarter. Il céda d’un coup. Les poings serrés, Paola jeta un cri en se cambrant davantage pour aider la pénétration. Le cylindre de chair s’enfonça jusqu’à la garde déclenchant un râle de jouissance instantanée chez Paola. Complètement excité par l’inattendue réaction de sa partenaire et se sentant délicieusement lubrifié, le ministre saisit les hanches majestueuses pour entamer un lancinant va-et-vient.


Comme dans un rêve Paola suivait le rythme de ce membre qui avait littéralement investi son conduit. Elle le ressentait si bien et il lui procurait un plaisir insupportable. Se comprenant mutuellement, les deux amants prenaient chacun leur tour le relais des va-et-vient, le ministre s’efforçant d’introduire entièrement son sexe, Paola donnant de furieux coups de croupe. Leur coït dura longtemps parce qu’ils avaient déjà joui plusieurs fois.


Paola soufflait doucement à chaque aller-retour et le ministre savourait le velouté de ces merveilleuses fesses qui amortissaient délicieusement ses coups de rein. Devenu bestial, pour rompre la monotonie, il accéléra ses va-et-vient pour atteindre une cadence effrénée. Sous l’emprise de la terrible jouissance qui s’annonçait, Paola hurlait maintenant, gigotant dans tous les sens et frappant de ses mains le plateau de bois. Dans un ultime sursaut d’énergie, le ministre donna une série de coups de rein insensés. Prise de convulsions, Paola qui avait rejeté ses bras en arrière pour agripper son partenaire, lançait des râles inhumains. Ils jouirent en même temps. Paola sursauta sous l’impact du bouillonnant lavement baignant ses intestins. Comblée, la bouche ouverte, elle jouit une nouvelle fois quand elle perçut les contractions du membre la remplissant de copieuses giclées. Anéanti et le costume trempé de sueur, le ministre qui venait d’épuiser ses dernières réserves, gisait les yeux fermés, sur son dos.


Ils mirent un moment à reprendre leur esprit. Le ministre toujours prisonnier de l’anus de Paola, retira son sexe ramolli de l’étroit conduit qui expulsa un flot de semence. Il fixa un moment l’anneau monstrueusement distendu qui se referma doucement. Revenue à la réalité, Paola réalisa soudainement qu’emportés par leur impétueux désir, ils n’avaient pris aucune précaution. Heureusement qu’elle n’avait jamais failli au rite de la pilule. Mais qui pouvait affirmer que son partenaire était sain. Anxieuse, elle ramassa machinalement ses vêtements souillés et commença à se rhabiller. Elle finit par se convaincre qu’elle pouvait lui faire confiance.


Elle se regarda dans la glace et constata les ravages de leur folie. Elle mourrait de honte à se présenter dans cet état à son hôtel. Des traînées de sperme séché maquillaient son visage, ses yeux, son cou et son chemisier, son rimmel dilué avait coulé sur ses pommettes, une constellation de gouttelettes blanches scintillait dans ses cheveux. Elle arrêta là son inventaire pour se nettoyer sommairement dans la vasque. Le ministre qui avait retrouvé toute sa prestance, attendait sagement qu’elle finisse de retrouver une apparence convenable. Gênés, ils sortirent en silence de la pièce faisant fuir de derrière les tentures des garçons et des servantes de la maison. Inquiétés par les clameurs anormales en provenance des toilettes, ils s’étaient précipités pour découvrir l’érotique spectacle. Subitement blême de rage, le ministre jura contre eux dans un dialecte incompréhensible pour Paola. Il consulta sa montre et compte tenu de l’heure avancée de la nuit, il proposa protocolairement à Paola de la raccompagner.


Au passage de la grille, les deux soldats se mirent au garde à vous. Engoncée à la droite de son chauffeur, Paola se laissait conduire sans un mot. Ils devaient se revoir en début d’après-midi pour la négociation du contrat et elle aurait donc tout le temps de remettre ses idées en place. Ce calme après la tempête qu’ils avaient vécu ensemble les reposait tous les deux. Seuls les filets suintant encore d’entre ses fesses et de son pubis lui rappelaient toute la vigueur de son puissant amant. Elle se sentait terriblement poisseuse car pleine de cet homme qui avait su si bien lui faire l’amour.


Arrivés devant le porche de l’hôtel, le ministre s’empressa d’ouvrir la porte à Paola et lui baisa la main avant de la quitter. Resté à l’arrêt dans sa voiture, moteur au ralenti et les sens de nouveau en émoi, il admira encore une fois le déhanchement insolent du fessier de Paola qui gravissait les marches d’entrée. Il se sentait très fier de sa meilleure conquête à qui il accorderait toute son influence. Arrivée dans sa suite, Paola courut se faire couler un bain chaud. Songeuse et nostalgique, elle se dévêtit de son tailleur, de son chemisier et de sa culotte souillée. Oserait-elle apporter cet ensemble au pressing ? Délicieusement endolorie, elle se glissa dans les draps frais, une main sur sa toison. Elle avait du mal à s’endormir, excitée par le film érotique de cette soirée qui défilait dans sa tête.

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Des applaudissements fusèrent dans la salle lorsque le président termina le discours de son comité de direction hebdomadaire. Il venait de féliciter chaleureusement Paola pour sa réussite dans ce projet stratégique pour l’entreprise, louant ses compétences de négociatrice. Elle était revenue de cette difficile mission avec un contrat signé. N’entendant plus ses collègues, elle rêvait à ce ministre qu’elle avait laissé et qui n’avait fait aucune objection à ses propositions. Le rejoindrait-elle un jour, mais à titre privé. Revenue sur terre, elle surprit le regard malicieux du président qui l’observait en hochant la tête.