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15/10/07
Résumé:  Xavier et Nabiha ont fait connaissance au travail et sont sortis pour la première fois ensemble. Ce même soir, ils savent tous les deux que pour la première fois ils vont faire l'amour et la tension monte!
Critères:  fh collègues poilu(e)s amour cérébral voir pied cunnilingu
Auteur : Alphecar      
Première fois, entre collègues de travail

Après le spectacle, nous étions rentrés à Levallois et nous avons choisi pour le dîner un restaurant chinois à deux pas de chez elle. Pendant que nous dînions et tandis que nos mains se touchaient (nous ne parlions plus beaucoup), je savais que nous ferions pour la première fois l’amour en rentrant chez elle tout à l’heure et, en dépit du fait que je n’arrivais pas à imaginer comment ce serait, je sentais une certaine chaleur me gagner, tandis que je finissais mon dessert.


Je savais que de son côté elle pensait la même chose et de la sentir émue augmentait encore mon désir. Nabiha était d’origine marocaine. Plutôt petite, ce qui frappait chez elle, c’était deux choses : une voix très sensuelle et les mains les plus douces par lesquelles il avait été donné aux miennes d’être touchées jusque là. Un léger voile dans le regard, également, qui trouvait son origine dans un très léger strabisme divergent qui, bien loin de le desservir, donnait à son regard un charme indéfinissable, mais profond.


Ses cheveux étaient bruns, légèrement frisés, et lui tombaient tout juste sur les épaules. Ses yeux aussi étaient bruns, mais plus foncés ; doux aussi, timides mais avec une pointe de curiosité, comme s’ils cherchaient la confirmation de ce que nous savions, l’un et l’autre, qu’il allait se passer tout à l’heure. Je n’osais pas la regarder trop directement dans les yeux, de peur qu’elle lise trop clairement le désir dans les miens, et je crois que de son côté ses yeux se détournaient pour la même raison, alors que la pression de sa main sur la mienne se faisait un peu plus forte.


J’étais presque fébrile maintenant, et j’ai demandé l’addition, que j’ai réglée immédiatement, pour différer le moins possible le moment de partir. Dehors, l’atmosphère entre nous s’est quelque peu allégée, du fait que nous n’avions plus à nous faire face, et à nouveau, nous avons parlé un peu du concert du début de soirée et de la tiédeur de la nuit qui s’annonçait, en marchant proche l’un de l’autre, mais sans contact. Mes pensées vagabondaient, mais j’essayais de le dissimuler en faisant vivre la conversation du mieux que je le pouvais. Ses réponses à elle manquaient de rapidité, ce qui me laissait supposer que sa pensée, pas plus que la mienne, ne suivait ses propos.


Mais le chemin était court et nous étions maintenant déjà dans l’ascenseur. Ma gorge se serrait un peu et j’ai caché mes mains, pour ne pas lui montrer qu’elles tremblaient. La conversation s’était maintenant complètement interrompue, tellement j’avais l’esprit tendu par ce qui allait se passer. Nabiha ne disait plus un seul mot non plus.


Nous sommes entrés dans son salon. Nabiha habitait un deux-pièces propre, mais très simplement meublé. Elle n’a pas allumé la lumière, et quand elle s’est retournée vers moi, j’ai senti que sa respiration s’accélérait très sensiblement.



J’étais partagé entre la peur de l’inconnu qui s’annonçait et la crainte de rompre cette tension, qui, je le sentais bien, ne pouvait déboucher que sur une chose - et cette chose, à cet instant là, était ce que je désirais le plus au monde et, sans aucune vanité, je savais que l’envie était de même intensité chez elle.



La proposition sonnait un peu curieusement, car l’appartement était dans le noir et dans le silence, bien que la lumière et le bruit entrassent par la grande porte-fenêtre, ouverte, qui donnait sur la rue. Je voyais très distinctement son visage, penché vers moi et je trouvais ses yeux plus doux et plus graves que d’habitude. J’aurais voulu pouvoir engager une conversation anodine, dire deux, trois choses amusantes, rire aux réponses drôles qu’elle m’aurait certainement faites - car Nabiha était une jeune femme avec beaucoup de gentillesse, mais aussi beaucoup d’humour. Et en même temps, je me disais que rien n’était plus propice à exciter encore mon désir que la gravité que je lisais maintenant sur son visage. Il y avait de la gêne, aussi, de cette gêne que deux personnes qui vont faire l’amour pour la première fois éprouvent devant cette issue à la fois fatale et vers laquelle on ne sait trop, malgré tout, comment s’engager.


Elle s’est levée pour mettre un peu de musique, très bas, mais n’a toujours pas allumé la lumière. Lorsqu’elle est revenue s’asseoir à mes côtés, j’ai pris à nouveau sa main dans la mienne. Elle était légèrement humide, et je décelai un léger tremblement qui témoignait d’une anxiété, sinon d’une impatience, égale à la mienne.


Tout en réfléchissant à ce que serait mon prochain mouvement, je baissai les yeux et les posai tout naturellement sur sa poitrine. Nabiha était menue, et sa poitrine, sans être très forte, déformait assez nettement son petit chemisier. Sous le deuxième bouton ouvert, je voyais la fente qui marquait la naissance de ses seins. Je me dis en moi-même : je suis en train de regarder les seins de Nabiha, ma collègue de boulot, et dans très peu de temps, il y a toutes les chances pour que je sois en train de les caresser. À cette idée, j’eus un tremblement et elle me demanda si j’avais froid. Je ne sus trop que répondre, car c’était une soirée d’été particulièrement chaude et il devait faire au bas mot 30°.


Il fallait maintenant que quelque chose se passe, car nous finissions par avoir l’air maladroits, assis côte à côte sur son canapé, main dans la main, tournés l’un vers l’autre. De deux choses l’une : il fallait maintenant parler, ou bien s’embrasser. Lui ayant pris la main, je considérais que c’était à elle de faire le pas suivant, donc je me suis contenté d’approcher mon visage de son visage, et, l’air de rien, mes lèvres des siennes. Elle avait un léger duvet noir sur la lèvre supérieure, ce qui ne me gênait pas du tout, au contraire. Ses yeux s’agrandirent un peu et m’invitaient maintenant à un geste supplémentaire.


C’était un moment de doute terrible : tout ce qui venait de se passer concourait objectivement à me montrer que Nabiha avait envie que nous fassions l’amour, et je lui avais très certainement témoigné de mon côté tous les signes d’un désir particulièrement ardent, même si j’avais essayé de le dissimuler. Mais je n’avais eu avec elle, jusqu’à ce dimanche où elle m’avait téléphoné pour m’inviter à passer la voir chez elle, que des rapports entre collègues qui s’entendent très bien. Des rapports de flirt, certes, mais de flirt léger.


Depuis deux ou trois semaines, nous nous envoyions une dizaine de petits mails par jour, car nous étions dans des bureaux différents. Des mails qui parlaient de tout et de rien, mais par lesquels nous avions fini par avouer à l’autre que nous aimerions bien le connaître en dehors d’un contexte professionnel. Et pourtant, après tout, pour ce que j’en savais, elle cherchait peut-être simplement une relation amicale ? Est-ce que je n’allais pas déclencher l’apocalypse en essayant de l’embrasser ?


Je finis par repousser cette idée, au demeurant pratiquement irrationnelle car ses deux mains serraient maintenant très fort les miennes. Comme beaucoup de timides, je finis toujours par me jeter à l’eau radicalement, en laissant de côté les craintes qui me freinent, et je peux alors passer pour quelqu’un de particulièrement audacieux. Je fermai donc les yeux et posai mes lèvres sur les siennes. Je fus immédiatement soulagé, car son corps se pressa aussitôt contre le mien, comme s’il n’avait attendu qu’un signal.


Nous nous sommes d’abord embrassés par petites touches, sans entrouvrir les lèvres, presque timidement. Ses lèvres étaient douces et souples. Notre position n’était pas idéale et il n’était pour l’instant pas question de s’allonger sur le canapé, ce qui eût pourtant été infiniment plus confortable. Mais notre maladresse commune semblait nous donner encore plus de courage, comme si, maintenant que nous étions engagés sur cette voie, reculer eût été encore plus embarrassant. Et très certainement ce l’eût été.


J’alternai les baisers sur ses lèvres et ceux que je déposai dans son cou. Je savais que Nabiha ne mettait pas de parfum (elle me l’avait dit) et la seule odeur que je sentais était donc celle de son corps. Sa transpiration était perceptible, mais suffisamment faible pour que sa perception, justement, soit très agréable ; de plus, elle augmentait encore la conscience du moment si précieux et si agréable que j’étais en train de vivre.


Après quelques baisers à petites touches sur les lèvres, je commençai à entrouvrir les miennes. Nos respirations devaient maintenant être assez fortes. À ma grande surprise, je sentis très vite contre ma langue, que j’avais un peu avancée, quelque chose d’à la fois moite et surprenamment frais : la sienne cherchait à se faire un passage, par petites tentatives timides, comme pour demander une permission que, bien entendu, je lui accordai bien volontiers. Une surprise s’ajoutant à une autre, je vis bientôt Nabiha s’écarter de moi, se lever, et venir s’asseoir avec une détermination nouvelle sur mes genoux ! Notre position était maintenant très confortable, et nous étions aussi beaucoup plus assurés dans nos gestes, car toute ambiguïté était désormais levée : quoi qu’il arrive désormais, nous ne serions plus jamais deux simples collègues qui s’entendent très bien.


Pour la première fois, je sentis à travers son pantalon, le haut de ses cuisses. Souvent, je m’étais demandé comment était Nabiha nue. Difficile à présager, car elle s’habillait sans féminité et sans montrer davantage de peau que celle de ses mains, de son visage et du haut de sa poitrine. Ses jambes étaient plutôt petites, sans que cela nuise cependant à sa silhouette. Ses hanches étaient larges, mais sans excès : elle était en fin de compte tout à fait normale et sans que je puisse m’expliquer pourquoi, c’était justement cette normalité qui me la faisait désirer comme rarement j’avais désiré une femme.


Nous nous sommes embrassés pendant cinq minutes au moins avant que je n’ose aventurer mes mains sur son corps. Les siennes étaient nouées autour de mon cou. Sa langue était douce et le goût de sa bouche était toujours aussi frais. Ni l’un ni l’autre n’avions pris de plats épicés chez le chinois et de sa part, c’est un signe que j’avais d’ailleurs interprété en me disant que certainement, elle avait prévu que nous nous embrassions ce soir-là.


Je faisais maintenant bien plus que l’embrasser, d’ailleurs, mes mains, après avoir caressé son dos, s’aventuraient maintenant juste au-dessus de ses seins. Petit à petit, je fis descendre la gauche vers le haut de son sein droit, avec un attouchement léger. Puis, aussitôt qu’elle eût atteint son but, je la remontai vers son cou, comme s’il s’était agi d’une négligence de ma part. Ses mains à elle commencèrent à ébouriffer mes cheveux. Je descendis la mienne un peu plus bas, d’un mouvement cette fois plus lent, ostensiblement réfléchi, et je sentis alors très nettement le téton de son sein droit.


Elle eut comme un petit sursaut et émis un très léger soupir de satisfaction en fermant les yeux. De mon côté, j’eus un choc en sentant ce téton aussi dur et en constatant l’effet que provoquait sur Nabiha l’effleurement de mes doigts, alors même que l’effleurement se faisait à travers le tissu. Non sans une certaine gêne, je sentis mon érection se durcir elle aussi et tenter de se faire une place contre la cuisse de Nabiha. Si elle en avait douté, elle ne pouvait plus ignorer maintenant le désir incroyable que j’avais d’elle. Je ne pensais plus qu’à une chose : comment enlever nos vêtements sans rompre le charme ?


Ce fut elle, cette fois, qui prit l’initiative : écartant ses lèvres des miennes, elle commença, sans me regarder, à déboutonner son chemisier. J’eus conscience que j’allais voir ses seins et le temps sembla s’étirer indéfiniment ; j’avais envie qu’il soit suspendu afin que je goûte le moment dans sa plénitude. D’un autre côté, j’avais clairement à l’esprit que bien d’autres moments encore plus extatiques étaient devant moi et je la regardai avec volupté écarter lentement les pans de son chemisier, comme avec hésitation. Elle portait dessous un soutien-gorge vert, très simple. Le chemisier tombé, je crus que nous allions recommencer à nous embrasser et je tendis à nouveau les lèvres quand je vis que ses mains étaient maintenant parties derrière son propre dos, à chercher l’agrafe qui séparait encore mon regard de la peau nue de ses seins, de ses aréoles et de ses tétons. Elle la trouva rapidement, mais maintint un instant, avec sa main droite promptement revenue sur sa poitrine, les bonnets sur ses seins, tout en plongeant son regard dans le mien, sans dire un mot.


Je commençai alors à ôter mon tee-shirt, et elle m’aida avec sa main libre. Elle semblait maintenant parfaitement déterminée vers un but que nous connaissions tous deux mais auquel ni moi ni, sans doute, elle, ne croyions encore complètement. Une fois que je fus torse nu, elle baissa lentement la main restée sur sa poitrine et je vis alors pour la première fois ses seins. Ils me parurent très beaux, légèrement tournés et dressés vers l’extérieur. Les aréoles étaient très brunes, mais pas trop larges, exactement comme je me les étais imaginées en rêve.


Sa peau était lisse, brune et sans défaut. Montant mes mains depuis son ventre nu et tiède, je caressai ses seins par-dessous, comme si je craignais de les froisser. J’avais une envie incroyable de mettre ma bouche sur l’un d’entre eux, ou sur les deux, mais je me contins encore et me contentai de les masser doucement. Nabiha avait comme un petit choc électrique à chaque fois que mon doigt touchait l’un de ses tétons, c’est pourquoi je ne le laissai jamais trop longtemps à leur contact. Mais j’y revenais inlassablement.


Nabiha avait enlevé ses chaussures lorsqu’elle était montée sur mes genoux, et je jetai à la dérobée un regard sur ses pieds, que je n’avais jamais vus nus non plus. Ils étaient ni trop petits ni, surtout, trop larges, ce qui était parfait. Ses orteils ne portaient pas de vernis. Nabiha ne portait ni rouge-à-lèvres, ni parfum, ni vernis, et s’habillait presque comme un garçon, à l’exception des chaussures babies qu’elle portait, et d’un haut qui soulignait en général le rétrécissement de sa taille juste avant l’élargissement des hanches, dévoilait son cou et le haut de sa poitrine, que visiblement elle aimait bien (à raison).


Malgré tout, elle dégageait dans l’ensemble une féminité très forte, qui venait très certainement de la douceur de ses gestes, de son regard, de sa voix et, d’une façon générale, de son tempérament. Mentalement, je me fis la réflexion qu’il nous restait encore à enlever : son pantalon et le mien, mes chaussettes et… le reste. Je fis mine de vouloir m’installer un peu plus confortablement sur le canapé et elle s’écarta juste ce qu’il fallait pour que j’enlève mes chaussures. Les chaussettes partirent avec, très rapidement.


C’est alors qu’elle fit ce qui me parut le plus incroyable : plutôt que de se remettre assise sur mes genoux, elle s’empara de ma ceinture et commença à défaire la boucle. Pour ne pas être en reste, je fis sauter le bouton de son jean. Toujours sans nous regarder, nous faisions maintenant glisser la braguette de nos jeans respectifs. Cela se fit vite d’un côté comme de l’autre, car nous ne voulions pas nous attarder sur l’étape consistant à enlever le pantalon, qui n’est correctement exécutée, à mon sens, que par des professionnels du strip-tease.


Elle s’écarta du canapé, se leva, fit baisser son pantalon jusqu’à ses chevilles et en sortit ses pieds, dont j’eus subitement envie de mettre les orteils dans ma bouche.

Remontant le regard, je vis alors sa petite culotte. Elle était rose. J’avais du mal à ne pas rester fasciné, mais je fis le nécessaire pour me débarrasser, moi aussi, de mon pantalon. Je n’osai trop penser à ce qui se passait au-dessous de ma ceinture, mais je sentis que mon sexe était sur le point de dépasser de mon boxer et l’idée me gênait beaucoup. Je ne voulais pas que Nabiha le voit tout de suite.


Nous sommes restés un moment à nous embrasser debout. Je sentis sa langue s’enrouler à nouveau autour de ma langue et tourner lentement. La mienne se fit un passage derrière la sienne et j’essayai de la pousser jusqu’à toucher son palais, ce qu’elle me laissa faire sans résistance aucune. Ses seins nus touchaient désormais ma poitrine, et je les caressais toujours de façon discontinue, mais maintenant en enveloppant chacun de ses globes tour à tour avec l’une de mes mains. À la réaction de sa langue dans ma bouche, je sentis qu’elle aimait particulièrement ce à quoi mes mains s’occupaient. Enhardi par cette information, je commençai alors à explorer, toujours avec la plus grande prudence, le bas de son ventre. Mes doigts jouaient avec l’élastique de sa culotte et se glissaient juste derrière, mais pour l’instant, pas plus.


Je touchai quelques poils pubiens, qu’elle avait l’air d’avoir en abondance. Puis, très vite, je passai le dos de la main sur le renflement qui était un peu plus bas. C’est à ce moment qu’elle eut encore comme choc électrique léger et poussa un petit « Oooh » de satisfaction, prolongé et étouffé… Elle prononça pour la première fois mon prénom, comme avec des points de suspension derrière, comme pour me demander, maintenant, de lui enlever sa culotte. Mais il était encore trop tôt. Je voulais profiter encore de tous les recoins subitement découverts de sa peau lisse et brune, ses deux petits seins, son nombril, de ses pieds. Comme malgré moi, je fis à nouveau passer le dos de ma main sur le tissu de sa culotte, là où commençait son sexe. Les battements de nos deux cœurs s’accéléraient et peau contre peau, aucun de nous deux ne pouvait douter de l’émotion qui commençait à envahir l’autre.


Je pensais que nous allions partir dans sa chambre, où les volets étaient fermés, mais Nabiha ne semblait pas vouloir partir du salon. Même sans lumière, je pouvais voir parfaitement, entre deux baisers, les traits de son visage. Elle avait l’air très concentrée, presque comme si elle était sous l’emprise d’une douleur dont elle n’aurait pourtant voulu pour rien au monde se défaire.


Je cessai de l’embrasser et interrogeai son regard. Ce que j’y lus était, j’avais moi-même du mal à le croire, comme une prière. Alors, je touchai à nouveau le renflement de sa petite culotte rose et, appliquant maintenant le dos de mes doigts plus bas, je sentis une humidité tellement abondante que ce simple constat me coupa un instant la respiration. Je retirai vite fait mes doigts, mais n’avais qu’une idée en tête : mettre ma main à plat sur le vagin renflé de Nabiha. Ce fut alors que les yeux dans les miens elle prononça les premiers mots distincts de la soirée depuis le retour du restaurant :



Et comme pour expliquer, elle ajouta aussitôt :



Ce qui était incroyable, c’est qu’elle avait l’air de souffrir à l’idée de ce qui se passait, mais d’une souffrance infiniment désirable. La façon étourdissante de dire ces quelques mots simples, de laisser traîner langoureusement les syllabes qui le composaient, tout en caressant ma poitrine m’apprenait que, comme moi, elle était en train de vivre un rêve.


Ses mains à elle touchèrent la bosse de mon slip. Je me sentis déglutir. La bosse qu’il renfermait difficilement me faisait presque honte, mais je savais qu’elle voulait savoir si j’étais prêt, moi aussi. Très doucement, elle avança sa main contre mon sexe, et en caressa la hampe à travers le tissu. La seconde d’après, de ses deux mains, avec une autorité que je ne lui connaissais pas mais qui, une nouvelle fois, me surprit, elle baissa mon slip. De moi-même, je finis de l’enlever et aussitôt, elle ôta le sien.


Nous nous tenions écartés et je regardai son sexe. Il était très sombre, et largement couvert d’une fourrure légèrement frisée, derrière laquelle j’eus aussitôt envie d’enfouir mon visage. Ses cuisses étaient charnues juste ce qu’il fallait, et les genoux bien dessinés. Je les imaginais déjà autour de mon cou, avec les orteils de ses pieds écartés, mais je chassai aussitôt cette idée pour ne pas accélérer encore, prématurément, mon excitation. Mon sexe était dressé résolument et j’avais l’impression qu’il n’avait jamais été aussi énorme.


Je pris alors Nabiha par la main et l’amenai sur le canapé où, d’elle-même, elle s’allongea sur le dos. Plutôt de que de m’allonger sur elle ou à ses côtés, je m’accroupis et je l’embrassai à nouveau sur la bouche, puis, pour la première fois, je mis mes lèvres sur le côté de son sein. Mon prénom franchit à nouveau ses lèvres, comme en suspension…


Je dis de mon côté le sien, et fus surpris moi-même du ton que je pris, presque comme si j’étouffais un sanglot. J’apposai alors à nouveau la bouche sur son sein, en caressant cette fois le téton de ma langue, en l’enroulant autour. Elle se cambra légèrement et je continuai sur l’autre sein, puis, à nouveau, sur le premier. Elle semblait peu à peu gagnée par un plaisir dont elle ne cherchait plus à amoindrir les manifestations…


Je descendis lentement ma bouche sous ses seins, puis encore plus bas. Je caressai ses côtes de mon nez rapidement, puis appliquai ma bouche sur son nombril. Je cherchais à savoir si je pouvais aller encore plus bas et attendis un peu. Ses mains étaient tendues vers moi, mais posées sur mes deux oreilles, elles caressaient mes cheveux, sans exercer aucune traction m’intimant de remonter l’embrasser sur la bouche. Le message était clair de part et d’autre : je lui avais fait comprendre que j’avais envie de la lécher, et elle me faisait savoir que loin de s’y opposer, elle tendait son corps dans l’attente du moment où ma bouche toucherait enfin les lèvres de son vagin. Je voulais savoir quel goût il avait et, surtout, j’avais envie de la faire gémir par la seule application de ma langue sur son sexe.


Mon menton touchait maintenant les premiers poils de sa touffe abondante et l’odeur que je commençais à sentir, celle de son sexe humide, me tourna la tête au point que j’eus un instant l’envie de la lécher sans plus tarder. Mais je retardai encore ce moment, de façon à lui laisser le temps de prendre conscience de ce qui allait se passer. Pour figer encore l’instant, je redressai mon visage et lui dis d’un ton grave :



Ces mots l’excitèrent encore un peu plus, et elle se contenta de me répondre par un gémissement dans lequel je reconnus aussi mon prénom. Ses fesses aussi me paraissaient fantastiques. J’avais envie de la lécher partout. Quand je mis enfin le nez dans ses poils, à hauteur de sa vulve, je l’entendis faire un « Han !!! » de surprise particulièrement fort et, n’y tenant plus, j’avançai résolument ma langue entre ses poils et écartai les lèvres de son vagin.


J’étais au bord de la jouissance et il fallait impérativement que je tienne bon. Je pris un peu de recul pour regarder son sexe et ses fesses, et caresser à nouveau ses lèvres vaginales de ma main bien à plat. Nabiha mouillait maintenant en abondance et derrière les poils se dessinait l’entrée rougie de ce qui me semblait le paradis. Profitant de ce qu’elle écartait maintenant les cuisses, de façon à me permettre d’aller encore plus profond dans son intimité ruisselante, j’écartai de mes doigts les deux lèvres et léchai, puis suçai, puis léchai, puis suçai… puis léchai de nouveau, inlassablement. Le goût était légèrement salé, mais délicieux.


Ses mains allaient maintenant de mes cheveux à son propre visage, qu’elle couvrait brièvement en poussant de tous petits cris. De temps en temps, elle baissait le regard pour constater que c’était bien vrai, que j’étais en train de la lécher, que c’était bien moi qui lui donnai ce plaisir et que c’était bien à moi qu’elle était en train d’en donner autant. Je ne me lassais pas de savourer sa cyprine, mais après quelques minutes, je n’y tins plus. Le gland de mon pénis était lui aussi tout luisant, et je le sentais près à exploser. Je me mis debout.


Elle commença à toucher mon sexe, qui n’en pouvait plus de se dresser, et le prit tout de suite à pleines mains. Je ne voulais pas, en tout cas pas cette fois, qu’elle le mette dans sa bouche et je craignis un moment que ce fût son intention. J’étais sur le point de craquer nerveusement et ne trouvai rien d’autre à énoncer que l’éclatante, fantastique évidence.



Et je me couchai sur elle.


Ses mains s’activaient sur mon sexe par des mouvements de bas en haut, tandis que ma langue rencontrait à nouveau la sienne après avoir goûté l’intérieur de sa vulve. Je la sentis soudain se figer et me regarder fixement, avidement, tandis que ses cuisses s’écartaient. Encore un peu, et mon sexe allait s’engouffrer dans le sien. Je voulais encore retarder ce moment, et je m’allongeai cette fois-ci à ses côtés, sans cesser de faire courir mes mains sur son corps, ses seins, son ventre, ses fesses, les poils de son pubis. Mais c’en était trop pour elle : elle poussa mes épaules fermement, de façon à ce que je me mette complètement sur le dos… et elle se mit à califourchon sur moi, le dos droit, assise sur ma verge.


Je sentis le liquide de son sexe s’épandre sur le bas de mon ventre et ses poils me frotter encore un peu plus bas. Tout à coup, sans que je comprenne ce qui se passait, sur un mouvement léger de son bassin, je sentis mon sexe s’enfoncer dans les profondeurs de son vagin et je l’entendis crier mon nom comme si elle était surprise elle-même, ou comme pour m’interroger et jamais je n’avais vu ses yeux aussi grands. Et pourtant, ce fut très posément qu’elle finit par laisser tomber ces mots :



J’eus à cet instant précis la certitude que nous allions jouir tous les deux et que, en ce qui me concerne, ce serait l’un des orgasmes les plus violents de ma vie (j’avais alors 35 ans, Nabiha en avait 29).


Maintenant, elle faisait aller et venir son bassin doucement sur le mien et les sensations que j’éprouvais alors sont quasi indescriptibles. Je regardais les traits de son visage se crisper et la vision de son bassin ondulant sur tous les axes commençait à me rendre fou, à tel point que, pour retarder le moment où j’allais jouir, je cessai un moment de la regarder. Mais elle s’activait sans relâche maintenant, et je sentais son impatience s’accroître aux petits cris de moins en moins étouffés qu’elle poussait, au rythme des mouvements de son corps. Ses épaules aussi ondulaient, la gauche se baissait, puis la droite, puis à nouveau la gauche. J’ouvris à nouveau les yeux et vis les siens se plonger dans les miens.


Elle fit pendant quelques secondes des va-et-vient plus lents, en penchant légèrement la tête de côté, tout en me regardant dans les yeux, rejetant vers l’arrière les cheveux qui lui tombaient sur le visage, avec un demi-sourire et un air attendri. Puis, comme je lui montrai par un gémissement que ce qu’elle était en train de faire me faisait souffrir de plaisir, elle reprit de plus belle les mouvements de son bassin, en tournant le visage de droite et de gauche.


Je pris ses deux seins dans mes mains, les caressant, puis finissant par les malaxer.

Les ondulations de Nabiha étaient maintenant frénétiques et je sus que pour elle, le paroxysme était imminent. Je m’efforçai de penser à nous deux au boulot, en train d’échanger des paroles non compromettantes, devant tous les autres du bureau, puis à nouveau, je la regardai en train de devenir folle elle aussi, ou tout comme, et je parvenais avec peine à réconcilier ces deux images.


Je finis par sentir le sperme commencer à se frayer un chemin depuis les tréfonds de mon corps et quand les « Oui !!!! » de Nabiha commencèrent à se faire entendre, pour se rapprocher de plus en plus, et finir par monter aussi haut, chez cette jeune femme que je connaissais si discrète et réservée, qu’il n’y eut plus aucun doute sur le fait qu’on les entendait de la rue, je cessai de me retenir et je criai le nom de Nabiha, en restant plusieurs secondes sur la dernière syllabe.


Elle était en train de jouir, et moi aussi. Ce fut l’orgasme quasi simultané le plus fort que j’aie connu à ce jour, et les retentissements, chez Nabiha, se prolongèrent quelques minutes, au cours desquelles elle eut deux répliques, presque de force identique, de son orgasme initial. Elle finit par s’allonger auprès de moi, et nous nous caressâmes de longs moments, avant de nous assoupir.


Quelques heures plus tard, nous étions réveillés, et je lui faisais à nouveau l’amour. Cette fois-ci, j’étais dessus et, encore une fois, je la fis jouir en plongeant mes yeux dans les siens, qui me suppliaient de renouveler son plaisir et de le prolonger indéfiniment. Je lui dis comme j’aimais l’entendre gémir, et elle cria encore plus fort que la première fois. Quant à moi, submergé de plaisir, je sentis les larmes me monter aux yeux.