Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 11855Fiche technique32532 caractères32532
Temps de lecture estimé : 19 mn
20/10/07
Résumé:  Quand on peut s'amuser avec bonne conscience, il faut savoir se décider.
Critères:  f fh gymnastiqu humilié(e) vengeance revede exhib photofilm fellation pénétratio
Auteur : Cadelum      Envoi mini-message
Sexy-bordelaise.fr

Depuis quelques minutes, Lise sentait que son regard s’attardait sur elle. Le cours de gym devait encore durer plus d’une demi heure et elle commençait sérieusement à se sentir mal à l’aise.

La prof habituelle de son club de fitness était en vacances et Lise avait eu la surprise de découvrir qu’elle avait été remplacée par un jeune homme de 25 ans environ, qu’elle avait trouvé plutôt attirant au premier abord. Grand et plutôt bien bâti, il avait de magnifiques yeux bleus et les cheveux noirs de jais. Cependant sa première bonne impression avait très vite laissé la place à un malaise de plus en plus prononcé. Depuis le début du cours, la jeune femme discernait très clairement l’intérêt palpable dont le prof la gratifiait.

Jetant de rapides coups d’œil, elle pouvait voir ses yeux se détourner précipitamment puis revenir se poser sur elle. Lors d’un exercice au sol, le jeune homme se mit à parcourir les rangs de ses élèves avant de venir se placer juste derrière Lise. Comme les autres, elle creusait et bombait son dos en alternant les mouvements secs de bassin. Se mordant les lèvres, elle comprit que son prof se rinçait allégrement l’œil sur ses jolies fesses tendant le body de lycra. Si la malchance aidait, celui-ci devait même révéler quelques détails de son entrecuisse.

Lise en était là de ses réflexions lorsqu’elle sursauta. Deux mains puissantes lui appuyaient fermement sur les hanches :



La jeune femme bouillait littéralement de rage, comment ce mufle osait-il la toucher !? Elle savait pertinemment que d’autres élèves du cours de gym étaient nettement moins souples qu’elle. Elle faillit le repousser violemment, mais retint son geste de peur de créer un scandale. Sans preuves, elle risquait de passer pour une folle paranoïaque !


Lorsque les 45 minutes du cours furent enfin écoulées, Lise quitta rapidement la salle et le cœur encore battant elle décida de rentrer chez elle, se lover dans son canapé devant un bon film. Soulagée par cette perspective réconfortante, elle se dirigea vers son vélo. Alors qu’elle ôtait le cadenas, une voix la pétrifia :



Le prof remplaçant l’avait suivie dehors et se tenait derrière elle, un sourire charmeur vissé aux lèvres. Elle répondit d’un ton qu’elle voulu assuré et cassant :



Abasourdie par tant d’assurance et de culot, Lise resta interloquée, même lorsque le jeune homme posa une main sur sa hanche. Ce n’est que lorsque celle-ci glissa vers ses fesses qu’elle fut brutalement sortie de sa léthargie. Elle le gifla de toutes ses forces sans desserrer la mâchoire, incapable de mettre des mots sur sa colère. Lorsque le regard d’Arnaud revient se ficher dans le sien, elle y lut une sorte de mépris amusé :



Sans attendre la suite, Lise monta sur son vélo et s’éloigna le plus vite possible. Quelques minutes plus tard, elle ralentit, en état de choc. Cette histoire était véritablement invraisemblable ! Ce pervers devait confondre, la fille qui posait sur ce site devait lui ressembler un peu et habiter la même ville ! Jamais elle n’aurait pu imaginer une telle histoire ni une telle gêne !


Arrivée chez elle, elle s’engouffra sous la douche et laissa l’eau brûlante la délasser. Habituellement, ce petit rituel suffisait à la détendre au moins pour un temps. Cependant, lorsqu’elle sortit de la douche, les questions se bousculaient dans sa tête… Combien de personnes pouvaient commettre la même erreur ? Et si à la fac quelqu’un lançait le bruit qu’elle posait nue sur un site porno ?

Comme hypnotisée, elle alluma son ordinateur et lança le moteur de recherche. Elle marqua un temps d’arrêt, inquiète de ce qu’elle allait découvrir. Après une profonde inspiration, elle tapa lentement « sexy-bordelaise » et démarra la recherche. Deux milles quatre cents réponses. Tout en haut se trouvait un lien lui indiquant la page « sexy-bordelaise.free.fr ».

Le cœur à l’arrêt, elle cliqua sur le lien et arriva sur un site d’aspect assez professionnel. Sur un fond rose et au milieu de plusieurs publicités à caractère sexuelle, un visage apparut.

Son visage.


Aucun doute ne lui fut permis. C’était réellement une photo d’elle qui emplissait le centre de son écran. Hors de sens, elle entra sur le site et y découvrit une liste de galeries photos dont la vignette-titre la représentait à tous coups. Effondrée, elle commença par reconnaître une photo, puis une deuxième, avant de comprendre qu’aucune des photos présentées ne lui étaient inconnues.

Elle entretenait depuis plus de 4 ans une relation à distance avec Julien, son petit ami et bien qu’ils se débrouillaient pour passer l’intégralité de leurs vacances d’étudiants l’un avec l’autre, les kilomètres se faisaient parfois sentir. Pour calmer les appétits sexuels de Julien, Lise acceptaient régulièrement de le laisser photographier ou filmer leurs moments d’intimité, ces souvenirs lui permettant de se masturber en pensant à elle, ou d’agrémenter quelques séances « d’amour au téléphone ».

Mais jamais ces photos n’auraient du quitter les tréfonds de leurs ordinateurs respectifs.


Petit à petit, les questions se bousculaient dans la tête de la jeune femme. Son premier reflexe fût d’appeler Julien pour qu’il puisse la réconforter et l’aider à agir. Mais alors qu’elle se saisissait de son téléphone, un doute l’assaillit. Les photos avaient-elles été divulguées par accident ou Julien les avait-il mises lui-même en ligne ? Catastrophée, elle dut convenir que cette dernière hypothèse était la plus vraisemblable… Comment une telle trahison pouvait elle être possible… Julien n’avait jamais été particulièrement jaloux vis-à-vis d’elle, mais tout de même ! Elle avait déjà visité quelques sites érotiques auparavant et savaient que certains couples aimaient s’exhiber en ligne, mais jamais ils n’avaient eu une discussion à ce sujet et elle n’arrivait pas à admettre qu’il ait pu monter un tel site sans son accord.


Son regard parcourait l’écran de l’ordinateur. Il avait au moins eu la délicatesse de changer son prénom… Elle ne put contenir un petit rire nerveux lorsqu’elle se surprit à penser que le prénom de Caroline lui irait sans doute bien : ce prénom-là ou un autre, quelle importance ! Le compteur de fréquentation affichait près de 100 000 visites. Même si les mêmes voyeurs devaient s’y connecter régulièrement, cela représentaient sans doute quelques milliers de personnes. Lise sentit son ventre se tordre de douleur, « quelques milliers de personnes » se rinçant l’œil sur sa nudité exposée. Combien pouvait-il y en avoir en ce moment même ? Les galeries de photos étaient classées par la date de leur publication. Le site semblait avoir moins d’un mois, si elle pouvait mettre rapidement fin à cette histoire, le mal ne serait peut-être pas trop grave.

Sur le côté de la page, des liens renvoyaient vers les différentes rubriques du site. L’accès aux galeries était payant bien que quelques unes soient « offertes » au visiteur de passage. Le dernier lien était sobrement intitulé « contact ». Tentant de se ressaisir, Lise cliqua dessus et fut renvoyée vers une page de formulaire destinés aux potentiels annonceurs. Lorsqu’elle vit l’adresse mail du webmaster, ses pires craintes furent confirmées. Le pseudo utilisé était transparent. Julien était bien à l’origine de cette abomination.


Après quelques secondes d’hébétement, Lise sentit la colère prendre le dessus. Folle de rage, elle se mit à cliquer frénétiquement sur les différents liens, laissant les images de son corps défiler devant ses yeux.

Malgré la fureur qui l’habitait, elle se sentait perdue. Elle ne se reconnaissait pas dans les photos qui défilaient. C’était elle certes, et elle se souvenait de la plupart de ces photos, mais leur publication sur un site internet les rendait lointaines, impersonnelles… Elle finit même par admettre qu’elle ne se voyait pas aussi jolie que cette « quasi-inconnue » dont l’intimité s’étalait devant elle. Beaucoup de garçons lui avaient répété qu’elle était belle, mais des années de collège difficiles l’avaient persuadée de sa banalité. Pour la première fois de sa vie, elle prit conscience de sa beauté.

La finesse des traits de son visage était mise en valeur par de grands yeux sombres et une cascade de cheveux blonds. Plutôt petite, elle était malgré cela parfaitement proportionnée, les jambes longues, les hanches larges et la taille fine. De plus, sa poitrine affichait un arrogant 95B dont elle était particulièrement fière.


Si certaines photos étaient essentiellement suggestives, d’autres exposaient des scènes tout à fait pornographiques. Lise s’arrêta sur l’une d’entre elles. À genoux la tête sur l’oreiller, elle présentait une croupe ronde et délicatement halée à l’objectif. La main de Julien apparaissait à l’écran et lui écartait fermement l’un des deux globes charnus, exhibant sa fente lisse et son petit anus serré. Au milieu de ses pensées, elle se souvint du soir de cette partie de jambes en l’air. Une grande réussite…


Alors que sa mémoire tentait de pousser plus avant son vagabondage, Lise reprit ses esprits. Il fallait prendre une décision. Appeler Julien ? Sans doute. Lui seul pouvait fermer le site… Mais aurait-elle la force de parler de cela avec lui sans s’écrouler ? La colère lui en donnerait sans doute la possibilité, elle décida que mieux valait battre le fer tant qu’il était chaud.

Lorsqu’elle entendit sa voix au bout du fil, Lise resta quelques secondes interdite, incapable de prononcer un mot. Mais rapidement, tel un sportif qui à suffisamment pris son élan, une phrase jaillit d’elle-même, dont le ton, violent et froid, la fit frissonner :



Seule la respiration rapide de Julien lui répondit. La lâcheté de cette attitude renforça la colère de la jeune femme :



Vidée, Lise raccrocha et jeta le téléphone sur le canapé avant de s’écrouler sur une chaise. Elle resta ainsi sans réaction pendant plusieurs minutes avant de se rendre compte que son téléphone sonnait. La sonnerie qu’elle avait attribuée à son copain. Chancelante, elle s’approcha du canapé et regarda le portable vibrer sur le coussin. Elle mourait d’envie de décrocher mais n’en trouvait pas la force. Lorsque le silence revint, elle se saisit doucement du téléphone. Elle avait manqué trois appels, mais un message l’attendait :



Le pardon. Lise n’y avait pas songé. Pouvait-elle aimer un homme qui l’avait trahie ? Son état lui interdisait toute réflexion. L’esprit perdu dans les brumes, elle se glissa dans son lit. En fermant les yeux, elle pensa que jamais plus elle ne trouverait le sommeil. Pourtant, laissée sans force par cette soirée, elle s’endormit sans effort.


---oooOooo---


Lorsqu’elle finit par se réveiller, le jour perçait par les interstices de ses volets. Après quelques instants, les souvenirs de la veille lui revinrent. Comme perdue, elle regarda la pièce autour d’elle et vit son ordinateur allumé sur le bureau. Ce n’était pas un rêve. Elle ravala sa déception et se leva en douceur. Presque onze heures. Il était trop tard pour aller à la fac ce matin. Après avoir à peine grignoté, elle se glissa dans la salle de bain et se fit couler un bain brulant. Lorsqu’elle fut immergée dans l’eau et la mousse, elle put enfin commencer à envisager sa situation. Le site était dorénavant fermé et personne dans son proche entourage ne semblait être au courant. Si la honte d’avoir été exposée à la lubricité de tant de regards serait difficile à oublier, un plus gros problème allait se présenter…Julien.


Elle l’aimait. Elle le savait. Malgré tout, elle l’aimait, c’était plus fort qu’elle. Les rêves de la nuit passée lui revenaient un à un. Elle et lui. Lise et Julien. Ils avaient fait l’amour en songe jusqu’au réveil.

Instinctivement, sa main droite avait glissé sous l’eau pour venir se poser sur son pubis. Sa respiration s’accéléra lorsque ses doigts frôlèrent son clitoris et ses petites lèvres gonflées. Les yeux fermés, Lise ondulait dans la baignoire au rythme de ses caresses. Ses fantasmes nocturnes défilaient maintenant. Julien lui faisait l’amour en douceur dans une lumière bleutée, ses mains tenaient fermement ses hanches et il pénétrait au plus profond d’elle.

La main gauche de Lise quitta le rebord de la baignoire pour se saisir de son sein droit. La sensibilité de la jeune femme était exacerbée et des décharges de plaisirs la traversaient dès que ses doigts touchaient son mamelon chaud et mouillé.


Le rêve de Lise fût troublé par une nouvelle présence. Quelqu’un s’était immiscé dans sa tête. Julien continuait de lui faire l’amour, mais quelqu’un d’autre se tenait devant elle. Le brouillard de ses songes se dissipa peu à peu et un visage commença à se dessiner. Elle connaissait ce visage, elle en était persuadée. Lise tenta de la chasser de ses pensées en se concentrant sur Julien, mais l’homme était de plus en plus net à ses yeux.

Le prof. Arnaud. Ce pervers squattait son phantasme.

Lise ouvrit les yeux en sursaut et retira son index de son sexe brulant. Assise dans son bain elle tentait de comprendre ce qui lui arrivait. Ce mec n’y était pour rien, il ne pénétrait pas son rêve, c’est elle qui l’y avait mis. Elle qui avait fantasmé sa présence. Lise se mordit les lèvres et se laissa glisser dans l’eau jusqu’à ce que son visage disparaisse sous la surface. Elle le revoyait à présent. Ses grands yeux bleus la fixaient sans qu’elle puisse penser à autre chose. Elle l’imaginait maintenant torse nu, les muscles secs et bien dessinés. Il s’approchait d’elle et lorsqu’elle rêva de ses mains puissantes se posant sa peau, un grand frisson lui parcouru l’échine. Arnaud posait ses lèvres ses seins tandis que ses doigts parcouraient son dos, ses reins puis ses fesses. L’index de Lise retrouva rapidement la chaleur de sa petite chatte et elle amorça un lent mouvement de va-et-vient alors qu’en rêve, son prof de gym commençait à la pénétrer.

Après quelques minutes, Lise fut secouée d’un petit orgasme qui la laissa sans force dans l’eau encore chaude. C’était la première fois qu’elle trompait Julien en rêves et il fallait que ce soit avec l’homme qui symbolisait tous ses soucis du moment. La jeune femme ne se reconnaissait plus.


Lorsqu’elle fût habillée, elle décida de vérifier que le site internet n’était plus accessible. Lorsqu’elle fut rassurée, elle grignota une barre de céréales et un fruit et prit ses affaires de cours. Les couloirs de la faculté étaient bondés avant le début de l’après-midi. Lise les arpenta les yeux rivés au sol. Un sentiment étrange l’habitait, comme si chaque garçon qu’elle croisait reconnaissait en elle « Caroline la sexy bordelaise ». Une boule lui nouait le ventre, mais une chaleur étrange l’habitait. Lorsqu’elle fut enfin assise, elle se prit le visage dans les mains. Elle devait se l’avouer, elle était excitée.

Admettre cette réalité lui demandait un effort incroyable qui raviva sa colère contre Julien. C’est à cause de lui si elle se sentait aussi perdue. Elle avait acquis la certitude de ne pas vouloir le quitter. Pas pour l’instant du moins. Mais il devait payer. La jeune femme avait acquis la certitude que seule la souffrance partagée pourrait l’autoriser à pardonner.


Seulement Lise n’avait pas la moindre idée. Vouloir se venger était une chose, savoir comment en était une autre. Même l’arrivée de son amie Céline ne parvint pas à détourner ses pensées vers un autre sujet. Durant les deux heures que durèrent le cours, elle nota machinalement les informations données par le Prof, sans parvenir à s’y intéresser. Sur le chemin du retour, une idée commença à germer en elle, mais la jeune femme refusait se s’y attarder. Pourtant, cette idée revenait sans cesse en première ligne, de plus en plus précise et organisée.

Julien l’avait fait souffrir avec des photos, des photos seraient l’instrument de sa vengeance. Pas des photos de lui bien sur. Pour un homme, l’humiliation ne serait pas comparable.

Des clichés d’elle. Des clichés d’elle avec un autre homme. Avec Arnaud. Le simple fait de penser au beau prof de gym laissait Lise dans un état second. Elle avait envie de lui. Il la désirait et quitterait la ville après son remplacement. Elle n’aurait aucun mal à lui faire prendre des photos d’elle qu’elle pourrait ensuite montrer à Julien pour le faire souffrir. Avant de les détruire.


---oooOooo---


Lorsque Lise arriva chez elle, il était près de 17h30. Il y avait un cours de gym à 18h, elle devait y être si elle ne voulait pas que sa volonté faiblisse. Elle se changea rapidement, enfilant un petit short blanc et un top légèrement décolleté. Le cœur battant, elle se regarda dans la glace. Elle était réellement sexy, voire même un peu aguicheuse. Une salope. De plus en plus excitée, elle retira son petit short et son haut afin de retirer ses sous-vêtements avant de se rhabiller. Nue sous le mince tissu, l’effet était saisissant.

Lise ne pouvait pas traverser la ville dans cette tenue, elle enfila donc un bas de survêtement ainsi que sa veste et prit son appareil photo avant de partir. Lorsqu’elle entra dans la salle de sport, elle chercha du regard sa cible. Arnaud était bien là, prêt à donner un cours. Elle croisa son regard étonné, sans doute pensait-il qu’elle n’oserait jamais revenir après la scène de la veille. Elle lui adressa un large sourire, il n’était pas au bout de ses surprises.


Lorsqu’elle quitta son bas de survêtement, Lise se mordit la lèvre. Salope mais pas trop ! Emportée par son excitation, elle n’avait pas pensé que les autres filles pourraient voir sa tenue et en faire leur gorge chaude… Mais il était trop tard pour reculer, et de toute façon mieux valait changer de club. Dieu seul sait ce qu’Arnaud avait pu raconter à ses collègues. La jeune femme vint se mettre en position au premier rang devant Arnaud. Lorsque le cours commença, Arnaud demanda aux femmes présentes d’effectuer quelques mouvements d’assouplissement. Penchée en avant, Lise lui offrait un vue imprenable sur ses deux jolis seins, libres de leurs mouvements sous le top. Lorsqu’elle se releva, le regard du jeune prof était plongé dans le sien, et elle put le voire déglutir avec difficulté, incapable d’enchainer les exercices.

Il était à sa merci. Elle pouvait le ramasser à la petite cuillère et faire de lui ce que bon lui semblerait. Décidée à le ferrer jusqu’à ce qu’il ne puisse plus se débattre, perspective peu probable, Lise se donna à fond dans chaque exercice notamment lorsque le prof passait dans les rangs pour corriger certaines positions. Quand il posa une main sur son dos creusé, Lise se cambra le plus possible, ondulant presque lorsque la main posée se transforma en caresse fugace.


Le cours fini, Lise rassembla ses affaires très lentement, jusqu’à rester seule avec Arnaud. Elle le laissa venir à elle, ne lui jetant que quelques regards de coté. Il s’approcha d’elle doucement avant de lui demander :



Le ton était moins assuré que la veille. Plus doux aussi.



Le sort en était jeté. Difficile maintenant de se défiler. Arnaud resta coi quelques secondes, mais son assurance lui revint rapidement et il lui adressa un sourire victorieux :



Il quitta la pièce comme dans un souffle et revint presque aussitôt. Lise constata qu’il avait fait vite, elle en ferait décidément ce qu’elle voulait.

Pour ses deux semaines de remplacement le club de gym lui payait une petite chambre dans un hôtel de chaine du centre ville. Rien d’extraordinaire, mais c’était neuf et propre. Lise pénétra dans la chambre en silence. Depuis cinq ans, elle n’avait fait l’amour qu’à Julien et ses expériences précédentes étaient très limitées. Elle ne se sentait pas la force de jouer le jeu de la séduction en prenant un verre avant de passer aux choses sérieuses. Elle voulait se venger et surtout elle voulait qu’Arnaud lui fasse l’amour, mais sans un mot. Sans attendre. Comme dans son rêve :



Lise lui tendit l’appareil et lui en montra le fonctionnement. Elle lui demanda de s’assoir sur le lit et de commencer par quelques photos d’elle. Debout devant son amant, elle commença par retirer lentement son jogging. Lorsqu’elle fut en short et top, un premier flash crépita, suivit d’un autre lorsqu’elle remonta le top. Ses deux seins ronds et fermes se balancèrent à peine lorsqu’ils furent libérés, ce qui arracha un sifflement admiratif à Arnaud. Lise constata qu’une légère protubérance apparaissait dans le pantacourt du jeune homme. Elle se retourna et fit glisser son short jusqu’à ce qu’il passe sous ses fesses rondes et halées. Nouveau flash. Lentement, elle fit descendre l’avant du short afin et exhiba sa jolie chatte. Elle n’était pas entièrement rasée, mais seule subsistait une mince bande de poils blonds sur son pubis : souhait de Julien.

Arnaud prit deux photos d’elle nue. Puis Lise vint s’agenouiller à ses pieds. Le jeune homme se releva légèrement pour l’aider à lui retirer pantacourt et boxer. Il avait maintenant une jolie érection qui devint complète dès que les doigts de Lise frôlèrent sa hampe. Elle posa délicatement ses lèvres sur le gland avant d’avaler celui-ci, lentement, elle commença une fellation qui arracha à Arnaud de longs soupirs :



Lise sursauta quand elle entendit son amant l’appeler Caroline. C’est vrai qu’elle ne lui avait pas donné son vrai prénom… Elle hésita quelques instants à le faire, mais s’y refusa finalement. Il était préférable qu’Arnaud en sache le moins possible sur elle. De plus, elle jouait un rôle durant cette soirée. Celui de « Caroline sexy-bordelaise ». Elle devait s’y tenir :



Arnaud reposa l’appareil puis mit sa main sur la nuque de Lise pour accompagner ses mouvements. Elle s’appliquait à donner les légers coups de langue que Julien aimait tant, lorsqu’Arnaud se dégagea. Il retira le reste de ses vêtements et attira Lise vers lui. Une fois accroupie sur lui, il commença à lui caresser les seins, les soupesant et jouant à titiller les tétons durcis. Sans que Lise n’ai à le rappeler à l’ordre, il reprit l’appareil et prit une photo en contre-plongée, sa main gauche malaxant toujours le sein rond :



Lise obtempéra en silence et profita de sa situation pour reprendre sa fellation. Un flash déchira la pénombre de la chambre, cliché de sa croupe tendue au-dessus du visage d’Arnaud. Celui-ci donna quelques coups de langue rapides sur la fente entrouverte de la jeune femme avant de lui plaquer les mains sur les hanches et de lui prodiguer un habile cunnilingus.

Deux minutes passèrent durant lesquels Lise se sentit partir peu à peu. Elle réagit à peine lorsqu’Arnaud la fit rouler sur le coté. Debout à côté du lit, il enfila un préservatif avec dextérité, avant de revenir sur le lit. Allongée sur le dos, Lise sentit qu’une main cherchait à se faufiler entre ses cuisses. Elle les écarta du mieux qu’elle put, offerte aux caresses. Un doigt vint, caressa ses lèvres gonflées avant de pénétrer son vagin pour y faire quelques mouvements de va-et-vient. Arnaud retira son doigt couvert de cyprine. Elle vit un sourire naitre sur son visage, pendant qu’il se saisissait de ses cuisses pour l’attirer à lui. Lorsque sa chatte vint se poser sur le gland sur le sexe du jeune homme, Celui-ci se saisit de sa verge d’une main et commença à pénétrer Lise. Elle sentit chaque centimètre de la queue qui s’enfonçait en elle et un spasme de plaisir la fit frissonner sur le lit lorsque le pénis s’arrêta au fond de son vagin. Arnaud prit une photo de son sexe emplissant celui de Lise puis une autre lorsqu’il se retira presque entièrement. Désormais impatiente, Lise minauda aussitôt :



Pour toute réponse Arnaud lui assena un violent coup de rein qui arracha un petit cri à Lise. Il alterna alors des mouvements doux et rapides qui l’obligèrent bientôt à s’agripper aux draps pour ne pas crier, mais lorsqu’Arnaud saisit entre ses doigts la pointe de ses seins qui ondulaient en rythme, de petits râles brisèrent le silence de la pièce.

Après quelques minutes, il prit la jeune femme dans ses bras et la souleva du lit, son sexe encore en elle. Lise sentit avec délectation sa poitrine s’écraser contre le torse chaud musclé du prof de gym. Arnaud s’allongea sur le lit, et elle se mit immédiatement à califourchon. Dans la manœuvre le pénis quitta sa petite chatte humide. Lise s’en saisit à deux doigts et le guida vers sa fente ouverte avant de s’empaler dessus d’un coup sec. Rapidement, elle commença à chevaucher son amant en se caressant les seins et les cheveux, tandis que ce dernier malaxait ses fesses charnues et musclées.

Lise sentit qu’elle accélérait le rythme sans relâche, faisant cogner le gland ou fond d’elle-même à force. Maitre de lui-même Arnaud lui susurra :



Lise le laissa se dégager de sous ses cuisses et enfoui son visage dans un oreiller, les fesses tendues vers le bout du lit. Elle sentit la poigne ferme d’Arnaud l’approcher du bord, puis son sexe revenir en elle. Après un ou deux mouvements doux, il vint cogner son bassin contre les fesses de Lise qui accusa le coup d’un petit cri. La levrette la fit rapidement venir aux portes de l’orgasme, accentuée par les petites claques par lesquelles Arnaud faisait rebondir ses deux globes jumeaux. Cependant, lorsqu’Arnaud commença à titiller son anus avec son pouce, Lise se crispa quelque peu. Elle n’avait jamais essayé la sodomie avec Julien et ne voulait pas le faire. Heureusement les caresses de son amant s’arrêtèrent à un doigt forçant ses sphincters et bientôt le plaisir la submergea à nouveau, tout son corps subissant les coups de reins d’Arnaud et ses seins se balançant légèrement sous elle.

L’orgasme qui la secoua était si fort qu’il la laissa sans force, encaissant les coups de boutoirs d’Arnaud sans résistance. Peu après celui-ci se retira et ôta son préservatif. Lise se remit sur le dos juste à temps pour sentir le sperme chaud lui gicler sur les seins. Elle se saisit de la verge encore tendue vers elle, et essuya de sa langue le sperme qui coulait le long, avant qu’Arnaud ne vienne la rejoindre sur le lit :



Lise hésita quelques secondes, mais décida que ce n’était pas raisonnable. Un réveil à deux c’est un risque d’attachement :



Elle se leva et se lava rapidement dans la salle de bains. Lorsqu’elle revint dans la chambre, Arnaud était toujours nu sur le lit. Elle sentit son regard s’attarder sur ses jolies formes pendant qu’elle se rhabillait. Une fois prête, elle s’approcha de lui sans un mot et déposa un petit baiser sur les lèvres du jeune homme. Le premier et le dernier baiser. Un remerciement et un adieu. Sans qu’aucun des deux ne prononce un mot, elle sortit de la chambre et quitta l’hôtel.


---oooOooo---


20h15. Elle prit une profonde respiration et contempla la nuit naissante. Elle était comblée. Comblée et vengée. Serrant son appareil photo contre elle, Lise sortir son téléphone et composa le numéro de Julien :