n° 11863 | Fiche technique | 12749 caractères | 12749Temps de lecture estimé : 8 mn | 21/10/07 |
Résumé: Une rencontre délicieuse et imprévue, ou comment perdre la main et se faire entreprendre ! | ||||
Critères: ff inconnu fépilée hotel danser cunnilingu -occasion | ||||
Auteur : Ariane |
Istanbul, week-end du 20 novembre 2004. Il faisait plutôt frais, le soleil était magnifique. Nous étions arrivés en fin de matinée. Après avoir déposé nos bagages à l’hôtel et nous être restaurés un peu, nous partîmes visiter la vieille ville. Constantinople, Istanbul, peu importe, cette ville est restée magique, avec un pied en Occident et un en Orient. J’aime cette ville. Les Byzantins eurent la bonne idée de construire au sixième siècle une somptueuse basilique du nom de Sainte-Sophie. Elle fut consacrée par l’empereur Justinien à la sagesse divine dont je porte le prénom : Hagia, Sophia en grec.
Après cette première découverte, trop rapide à mon goût, nous retournâmes à l’hôtel afin de nous préparer pour la soirée. Une soirée dansante autour d’un repas qui réunissait tous les touristes du complexe hôtelier. Je descendis ensuite au bar et fut rejointe par quelques membres du groupe. La discussion était agréable. Le repas le fut aussi. Puis nous quittâmes la pièce pour aller danser dans une autre salle.
J’étais vêtue d’une robe noire toute simple avec de fines bretelles, des escarpins noirs et fins à talon. La musique était entraînante et je me laissais prendre au jeu.
Je remarquai une jeune femme, un mètre soixante-cinq, brune, fine et riant aux éclats. Elle était habillée avec un pantalon noir, une chemise noire ouverte et cintrée. Pour unique bijou, un pendentif en forme de goutte d’eau en cristal rouge. Sa peau très blanche contrastait avec ses vêtements. Elle faisait la folle avec ses amis. Je m’installai au bar et l’observai. Elle croisa mon regard et se détourna. Je continuai cependant à la fixer. Elle s’en aperçut et le croisa à nouveau. Je suis sûre qu’elle se mit à rougir.
Elle avait un regard d’une extrême douceur, de grands yeux, un sourire craquant. Cette fille m’attirait clairement. Il y avait beaucoup de monde autour de nous mais je devais en avoir le cœur net. J’avais envie de la séduire. Il faut dire que la nature m’a dotée d’arguments qui allaient faciliter mon entreprise si la jeune femme se laissait approcher : un mètre soixante-seize, cinquante-six kilos - peut-être plus avec la nourriture turque ! Brune, sexy avec des yeux verts, j’ai déjà fait tourner quelques têtes ! Ma préférence se porte autant vers les hommes que les femmes.
Qu’est-ce qui me prenait ? Ce n’était pas du tout raisonnable de débuter ce séjour en Turquie en affichant cette attirance. Mais c’était plus fort que moi, je voulais en savoir plus et je la voulais, Elle. Cependant, c’est elle qui vint vers moi. Elle m’adressa un sourire en demandant au barman un verre de jus de fruit. Il lui demanda :
Puis elle me lança un :
Amusée, je lui répondis par l’affirmative.
Et là, je la vis plonger son nez dans son verre de jus de fruit et rougir jusqu’à la moelle.
Je ne sais pas comment mais ma main se retrouva sur son avant-bras.
Elle me regarda, et je la vis se liquéfier sous mes yeux. Elle prit une longue inspiration et lança
Et elle m’emmena dans un des nombreux petits salons de l’hôtel. Je la suivis en m’imprégnant de sa démarche, de son parfum très fruité ; j’étais un peu en arrière et mes yeux se portèrent sur son petit fessier. Tout un programme…
Nous avions toutes deux conservé notre verre. Dans le salon, elle ferma la porte.
Je regardais sa tempe, et je pouvais voir une de ses artères qui tapait. Son trouble était immense et elle se réfugiait sous la parole. Elle me vouvoyait, c’était charmant. Elle avait un regard qui m’enveloppait comme un drap de soie, chaud, doux, léger. J’étais aux anges. Je la laissai continuer sa présentation en répondant à ses interrogations, et le vouvoiement se perdit rapidement.
Il était plus de deux heures du matin et je rêvais de l’embrasser. Nous nous étions découvertes complices. Dans un sourire étrange, elle me demanda si je voulais encore danser. Pourquoi pas, me dis-je, nous avons toute la nuit pour nous. Elle sentait mon désir. Pensait-elle que la danse serait une échappatoire alors qu’elle-même, j’en étais sûre, ne rêvait en cet instant que de la même chose que moi ?
Nous retournâmes dans la salle qui s’était vidée. La visite des monuments le lendemain avait appelé les plus sages à se mettre au lit. Qui a dit que j’étais sage, même si je m’appelle Sophie ? Le seul monument qui m’intéressait à cette heure était une petite Marie.
La musique était sur le thème latino, elle alla vers le bar et commanda un gin tonic. Elle me regarda en riant :
Je commençai à danser à ces cotés, et je me rendis compte que je m’étais trompée : ce n’était pas une échappatoire mais une véritable entreprise de séduction ! Elle alla voir le disc-jockey et lui demanda de passer une série de morceaux. Il nous fixa avec un air amusé et fit comme elle le lui avait demandé. Et nous passâmes plus d’une heure à danser comme des folles, elle me frôlait, m’appelait et je lui répondais. Je n’en pouvais plus. Le disc-jockey mit une salsa. Je pris Marie dans mes bras et la guidai dans mon délire.
J’avais envie de l’embrasser mais je me retins. En Turquie les mœurs ne sont pas aussi libres qu’en Europe. Déjà, deux femmes qui s’embrassent en Europe attirent le regard. Là, nous aurions été au bord de l’incident diplomatique !
Cette femme était tout ce que j’aime, elle avait un charmant mélange de courage et de pudeur. Elle n’eut pas besoin de me le dire deux fois.
Je récupérai mes clés à la réception et la rejoignis dans l’ascenseur. Dans un rire, elle m’avoua :
Ce que je fis enfin. Sa peau était salée par l’effort. Ses lèvres étaient fraîches. J’en voulais encore et encore. Nous arrivâmes à l’étage. Je la guidai vers ma chambre. Lorsque j’eus refermé la porte et que je m’apprêtai à poursuivre ma petite exploration, Marie me dit :
Je la dévorai intensément du regard, l’attirai contre moi, l’embrassai, ma langue jouant avec la sienne. Ses mains caressaient mon dos et le bas de mes reins mais elle n’osait pas aller plus bas. Les miennes se saisirent de son délicieux postérieur et en tâtèrent la fermeté. Je la sentais écarter les fesses sous ma caresse. Je dégrafai son corsage, libérai ses petits seins, deux petites poires à croquer, surmontées chacune d’une petite framboise où je déposai un baiser délicat avant d’aider Marie à ôter son pantalon pour la retrouver presque nue dans mes bras, juste vêtue d’un string en dentelle noire.
Je sentis ses mains le long de mes épaules faire tomber les bretelles de ma robe. D’une main habile, elle trouva la fermeture-éclair et je me retrouvai dans le même appareil.
Ses yeux étaient ceux d’un artiste découvrant une toile magnifique. Je me sentis grisée par cette impression.
Ces mots me touchaient droit au cœur. Elle se recula de deux pas et, avec ce regard de braise, tourna autour de moi. Je passais un véritable scanner.
Mais elle n’arrêta pas et me dit :
Elle s’approcha de moi et je sentis ses seins sur mon dos, ses mains passer sous mes bras et caresser mon ventre. Elles remontèrent ensuite sur mes seins, les pétrirent doucement et agacèrent leurs pointes. Inutile de vous dire que le piercing à cet endroit provoque des sensations vertigineuses. Les deux boucles passèrent à la position horizontale.
Marie commença à recouvrir mon dos de baisers. En suivant ma colonne avec sa langue, elle arriva jusqu’à mes fesses dans lesquelles elle enfouit sa tête. Elle les lécha, les mordilla, les pétrit avec force et douceur. Elle écarta la ficelle du string et mit sa bouche sur ma grotte. Elle insinua sa langue le long de mes lèvres gonflées. J’étais sur le point de défaillir et je posai les mains contre le mur pour y trouver un appui.
Elle mit sa langue sur mon bourgeon, je coulais comme une fontaine. Elle glissa deux doigts dans mon sexe et aspira mon clito. Là, sous ces caresses expertes, je jouis comme une damnée. Je m’écroulai sur elle. Elle me regarda d’un œil espiègle. Je lui glissai en l’embrassant :
Nous étions allongées sur le sol l’une contre l’autre, la moquette était douce. Je mis Marie sur le dos et couvris de baisers ses épaules, ses seins dont les tétons pointaient férocement. Je caressai ses seins avec le bout des miens. J’enlevai son string complètement mouillé pour découvrir un sexe lisse et brillant de miel, surmonté d’une fine touffe de duvet noir.
Sa peau était douce et son parfum terriblement excitant. Je relevai ses jambes, son bassin ondulait doucement sous mes caresses. Je pris tout mon temps pour l’amener vers l’orgasme. Ses mains étaient cramponnées à la moquette, elle cria grâce, et je lui offris son premier orgasme à mes côtés.
Elle mit plusieurs minutes à se rétablir. Je passai la main dans ses cheveux, tendrement. Elle se lova alors au creux de mes bras, et je l’embrassai délicatement.
Vive la Turquie !
Délicates pensées pour Toi, ma Douce.