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n° 11868Fiche technique11171 caractères11171
Temps de lecture estimé : 8 mn
21/10/07
Résumé:  Il me bande les yeux et m'attache les mains pour me procurer un plaisir chocolaté.
Critères:  fh couple fsoumise cunnilingu nopéné aliments attache yeuxbandés glaçon
Auteur : Macapi            Envoi mini-message
Plaisirs au chocolat

Ce soir, je rentre à la maison et Yves est déjà devant les fourneaux, en train de nous concocter un bon petit repas, ce qu’il fait de temps en temps pour me faire plaisir. J’ai donc un peu de temps devant moi. Il me dit d’en profiter pour me faire belle. Un bon bain chaud m’attend, avec seulement une bougie pour m’éclairer. Quelques minutes plus tard, une douce musique vient enchanter mes oreilles, un disque qui joue depuis le salon. Je peux donc à loisir me laisser aller à une détente méritée.


Les minutes se succèdent avec délice dans les clapotis du bain recouvert d’une mousse enveloppante et parfumée. Je goûte les joies de prendre soin de moi sans penser à autre chose. Je sais que la soirée sera agréable, mais je ne veux pas encore y penser. La surprise sera sûrement meilleure. Dans le passé, Yves a su me combler par ses attentions lors de ces soirées dédiées à mon plaisir. Un bon souper, quelques danses langoureuses au salon, quelques verres de vin, ses bras qui me portent jusqu’au lit ou nos fous rires sur le tapis devant la cheminée, il a toujours su faire ressortir le meilleur de notre couple.


Un coup discret à la porte, j’ouvre les yeux, je sors de ma rêverie. Je l’invite à entrer et il me demande de fermer les yeux auparavant. Encore une de ses surprises, si j’avais su, je les aurais gardés fermés…


La porte s’ouvre et il me dit de ne pas bouger pendant qu’il me bande les yeux avec un foulard de soie. Je n’ai pas prévu cela et je panique un peu à l’idée de glisser dans le bain, mais il me rassure et m’aide à en sortir et à me sécher. Ensuite, il fait passer mes bras, puis mes épaules dans ce que je reconnais être mon plus beau déshabillé, avant de le nouer lâchement sur mon ventre.


Finalement, je me retrouve assise sur une chaise en plein milieu de la salle de bains. Je sens qu’il commence à brosser mes cheveux humides. Je lui fais entièrement confiance dans ce domaine puisqu’il a été assistant coiffeur lorsqu’il était plus jeune. Je me laisse aller au plaisir de sentir des doigts habiles jouer dans ma chevelure d’un brun roux somptueux. Quelques produits et pinces plus tard, je suis coiffée. Je sais qu’il a relevé mes boucles sur le sommet de mon crâne pour produire un effet cascadant, mais j’ai toujours les yeux bandés et je ne peux malheureusement pas juger du résultat, mais il m’affirme que je suis très belle.


Il se déplace pour être face à moi et se penche pour me donner un baiser léger et furtif. Sa bouche a un goût sucré, ce doit être le repas qu’il a préparé. D’autres baisers redessinent lentement les contours de mon visage. Ma respiration s’accélère lorsque sa bouche atteint le creux de mon cou. Je peux sentir une bonne odeur de shampoing dans ses cheveux, peut-être s’est-il lavé les cheveux au gymnase ?


J’avance les mains pour l’enlacer et mieux lui rendre ses baisers, mais il les saisit et les attache derrière mon dos avec un autre foulard qu’il devait garder en réserve. Il a donc tout prévu et je dois me laisser faire. Je soupire d’aise, lui manifestant ainsi mon plein accord avec cette idée.


Il parcourt mon corps à travers le tissu fin qui le recouvre. Le contact soyeux me fait frissonner. Je sens ma chatte qui s’humidifie et mon bassin ondule à la recherche de sa main. Ses doigts si habiles d’habitude sauraient calmer rapidement mon désir, éteindre le feu qui monte en moi. Mais il semble avoir décidé de faire durer le plaisir.


Lorsque je me sens prête à m’allonger sur le carrelage nu de la salle de bains en le suppliant de me prendre, il me détache les mains en me disant de rester sage, de ne pas essayer de le toucher. Il sait que je vais lui obéir. C’est en me tenant par le poignet comme une enfant qu’il m’entraîne vers la salle à manger où le dîner semble servi. Je le devine à l’odeur, mes yeux étant toujours bandés.


Il m’installe confortablement sur ma chaise. Il y met plus de temps que nécessaire, en s’attardant sur mes seins aux pointes érigées en faisant mine de bien disposer mon vêtement diaphane. Je cherche à tâtons les ustensiles dont je devrai me servir, mais c’est peine perdue. Mes bras se retrouvent à nouveau attachés ensembles, cette fois en arrière de la chaise. Mon imaginatif Yves va donc se transformer en Yvette la maman qui va nourrir son bébé qui en mettra partout sur sa bavette. Cette idée qui me traverse l’esprit me donne un fou rire incontrôlable. Je sais bien que cette mise en scène est loin de cette idée de bébé qui mange, mais plus j’y pense plus ça me fait rire.


Et soudain, je ne ris plus, je crie de surprise. Le vicieux a lâché un glaçon entre mes seins. C’est froid et mouillé entre mes cuisses où il s’est logé. Je me dandine et lui demande de l’enlever au plus vite, ce qu’il s’empresse de faire, lentement. Il glisse sa main juste au bon endroit sous mon déshabillé, me frôle partout en bas, m’excite au plus haut point, fait semblant de chercher longuement le responsable glacé, en fouillant profondément dans mon intimité d’un doigt insidieux. Et finalement, le glaçon n’est plus que de l’eau un peu froide sur ma peau un peu plus chaude de désir. Pourvu qu’il ne recommence pas…


Une pause, quelques bruits autour de la table, une chaise qui s’approche, quelques frôlements plus ou moins nécessaires, je comprends que le repas va commencer. Je me demande si je vais vraiment manger ou si le jeu purement sexuel continue. La réponse à ma question vient sous la forme d’une cuillère présentée devant mes lèvres. J’avance la tête avec confiance et j’engloutis ce qui se révèle être une très bonne mousse au chocolat. Commencer par le dessert, voilà un de mes pêchés mignons. Je ne peux pas m’empêcher de manifester ma satisfaction et je me lèche les lèvres autant que je peux pour ne pas en laisser.


Après la seconde cuillérée, la langue d’Yves se fait plus rapide que la mienne et nettoie le reste de mousse autour de ma bouche. Je tente de happer sa langue au passage, mais il est trop habile. Il réussit à me lécher sans que je puisse rien faire pour l’en empêcher, rien d’autre que savourer le délicieux goût de chocolat et d’imaginer ce même goût pris dans sa bouche si je pouvais sucer sa langue.


Je sursaute lorsque je sens sa bouche sur mon sexe, affamée, qui me dévore littéralement, une bouche qui voudrait m’engloutir. Je sens que je ruisselle tellement c’est bon. Ses doigts écartent les pans du déshabillé pour mieux profiter de mon jus. Quelques instants après, il vient m’embrasser profondément et le mélange de chocolat et de cyprine est divin. Je suis au bord de la jouissance. Ma tête roule un peu en arrière et préférerait de loin s’abandonner à de moelleux coussins. Mais Yves n’en a pas décidé ainsi.


La troisième cuillérée apparaît comme un acompte. Je me demande ce qui va suivre. J’appréhende et je tremble de désir. Quelle folie va-t-il pouvoir ajouter pour me rendre folle, au bord de l’orgasme ? La réponse ne tarde pas. Je lèche encore la cuillère que déjà il me lèche furieusement l’entrejambes. Mon imagination voit sa main qui tient la cuillère et sa bouche qui me mange goulûment. Je ne comprends pas trop dans quelle position il doit être, le bras tendu dans les airs, pour me faire atteindre ces plaisirs simultanés. Une vague de jouissance monte en moi, tout mon corps s’arque sur ma chaise. Ma respiration devient saccadée et je me laisse déjà emporter dans un autre monde.


C’est sans compter sur la connaissance parfaite que mon cruel mari a de moi. Il s’arrête pile au moment où j’allais basculer. J’arrête de respirer, j’attends, je veux qu’il continue à me lécher. Je veux jouir, il n’a pas le droit de me laisser en plan ainsi. Je gémis, je me plains, je le supplie de continuer. Il tente une dernière diversion en me demandant si je veux sa bouche ou la cuillère avec le chocolat. Les deux sont bons, je réponds que je veux les deux, je veux tout, qu’il vienne, qu’il ne me laisse pas dans cet état.


Il m’embrasse passionnément. Non, ce n’est pas ce que je veux, je veux sa bouche en bas, je tente de lui faire comprendre. Sa bouche ne quittant pas la mienne, je sens la cuillère déverser son contenu sur mon sexe. Encore une de ses inventions, oui je veux qu’il me mange toute entière, qu’il mange mon sexe, la mousse au chocolat, ma jouissance, tout. Et je sens sa langue qui me lèche tranquillement le sexe, en évitant mon bouton surexcité, je n’en peux plus. Sa langue si experte, mon bassin qui se tend vers elle dans un ultime effort pour contrôler la situation.


Je me perds dans ce monde de plaisir. Mon sexe en feu ne demande qu’à être rempli, mon clitoris n’en peut plus d’attendre les coups de langue de plus en plus précis, mes cris sont étouffés par sa bouche qui m’embrasse toujours aussi profondément. Et c’est là que je réalise que quelque chose n’est pas normal. Je tente de me dégager, de lui demander ce qui se passe. Il a compris que j’ai compris. Il m’enlace pour me maintenir en continuant le ballet de nos langues, tandis qu’une autre bouche, pas la sienne, est en train de fouiller mon intimité.


C’est au-dessus de mes forces, je ne cherche plus à résister ou à comprendre, je me laisse aller à la vague qui me submerge. Je ne sais plus où je suis, avec qui je suis. Mes yeux aveugles, mes mains qui ne peuvent savoir, mon corps qui se perd, seul le plaisir immense subsiste. Toute ma peau est électrifiée, je sens des mains partout, sur mes seins, mon dos, mes cuisses, mes fesses, et des bouches qui me dévorent les mamelons, le cou, le clitoris, mon ventre. Je ne suis plus qu’une boule de plaisir qui veut exploser. Et j’explose en inondant de cyprine la bouche qui me mange. Je crie et je ne sais pas si on peut m’entendre ou pas. Toutes les images dans ma tête virent au blanc et l’espace d’un instant je ne suis plus rien, je n’existe plus, je ne suis plus là, je ne suis que pur plaisir, un plaisir qui part de mon sexe et irradie jusque dans mes orteils et le bout de mes doigts, pour amener finalement une profonde détente, proche de la béatitude.


Quelques minutes ou quelques heures plus tard, Yves détache mes mains et retire mon bandeau. Je peux voir qu’il est seul. Je cherche du regard une autre personne, une autre bouche. Je ne trouve pas. Je le questionne de mes yeux un peu effarés, en me demandant si je ne suis pas devenue un peu folle. Il me rassure en me disant qu’il voulait simplement conserver le mystère de l’identité de celui ou celle qui a participé à cet orgasme magistral. C’est un cadeau qu’il m’a fait, cette bouche anonyme, un plaisir hors du commun, une invention de plus, pour mon plaisir.