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Temps de lecture estimé : 36 mn
29/10/07
corrigé 30/05/21
Résumé:  Élodie et son maître passent un long moment ensemble
Critères:  fépilée fsoumise hdomine voir strip fellation cunnilingu fdanus jouet jeu sm attache yeuxbandés fouetfesse -dominatio
Auteur : Myhrisse            Envoi mini-message

Série : Elodie2

Chapitre 03 / 06
Soumission

Élodie






5 - Week-end de folie



Trois fois dans la semaine, ils se revirent mais ce fut uniquement en simples amoureux. Élodie travaillant tôt le matin et Gilles faisant de même tous les après-midi, ils ne purent se voir plus longuement. Élodie apprécia ces promenades, soirées au cinéma ou dîner avec Gilles, où les conversations ne perdaient pas de leur intérêt. Dimanche, elle était de repos - comme tous les dimanches - mais ne put déjeuner avec Gilles car elle le faisait avec ses parents. Ils se résolurent donc à ne se voir qu’à partir de quinze heures chez lui. Élodie arriva un peu fatiguée car la promenade avec ses parents avait été plutôt longue. Gilles et elle commencèrent par se saluer, discutèrent une demi-heure puis Gilles tendit deux bracelets à Élodie. Il les lui mit sur son accord et Élodie sut que le jeu était commencé.



Élodie ne l’avait pas vu ainsi mais elle dut avouer qu’il avait raison. Elle ne voulait pas d’une domination constante et pourtant, c’était exactement ce qu’elle venait d’accepter. Elle sourit puis souffla :



Élodie rougit à cette question. Elle avait toujours du mal à se faire à l’idée de partager quelque chose d’aussi intime.



Elle adorait se donner elle-même du plaisir. Accepter d’obéir à cet ordre lui était réellement difficile. Elle réfléchit et soudain se rendit compte d’une chose.



Élodie rougit de plus belle.



Voilà une chose qu’elle allait avoir du mal à réaliser mais qu’elle comptait bien faire. Elle ne voulait surtout pas le décevoir. Gilles sentit que sa soumise était réticente et cela ne fit que confirmer sa décision. Il comptait bien faire en sorte qu’elle soit disponible pour lui et qu’elle ait envie de s’offrir.



Élodie l’y suivit volontiers et la séance fut la répétition de celle de mardi à ceci près que cette fois, Élodie fut en mesure de demander l’accord de son maître avant de jouir, accord qu’il lui fournit. Puis, Élodie offrit à son maître de se libérer dans sa bouche et les deux amants finirent la soirée sur le canapé, dans les bras l’un de l’autre, heureux.



Gilles, lui, comprit surtout que sa soumise était libre un week-end entier. Il sourit.



Gilles était un peu ailleurs. Il imaginait déjà le prochain week-end, ajustant différentes séances. C’était un peu trop tôt pour aller loin, mais il sentit qu’il pourrait faire découvrir de nouvelles choses à sa soumise en ayant autant de temps. Élodie se rendit compte de son absence et souffla :



Élodie le fixa, surprise de cette proposition. Il lui offrait de dormir chez lui, avec lui. C’était tout nouveau. L’idée lui plut assez.



Gilles s’en aperçut, prit un petit regard méchant et accusa :



Élodie sourit. Ils dînèrent chez Gilles puis Élodie rentra chez elle. Lundi matin, elle n’eut aucune difficulté à mettre les boules de geisha. Gilles avait raison : il lui suffisait de penser à lui et aux deux séances qu’ils avaient faites pour être instantanément trempée. En fait, le plus difficile était de ne pas s’autoriser à aller plus loin. Le soir, en lui donnant ses objets sexuels, elle lui en fit part et il en sembla plus que ravi. Mercredi matin, alors qu’elle ne commençait qu’à dix heures, elle eut une furieuse envie de se masturber. Elle adorait en effet le faire le matin au réveil, après avoir bien dormi et en prenant tout son temps. Elle se mit donc les boules de geisha mais fut déçue de ne pas pouvoir recevoir plus. Jeudi, elle dîna seule et passa sa soirée sur Internet à lire des nouvelles érotiques. Ne pouvant se donner du plaisir, ce fut une véritable torture mais elle ne cessa tout de même pas. Vendredi, il lui semblait qu’elle était une boule de nerfs prête à exploser. Pour la première fois, elle ressentit le besoin de jouir comme un manque. Elle avait l’impression d’être une droguée qui n’avait pas pris sa dose. Samedi, à onze heures, elle était dans les bras de Gilles, qui était venu la chercher. Ils se rendirent directement chez lui, au plus grand bonheur de la jeune femme qui avait un instant imaginé qu’il l’amènerait au restaurant. Elle ne voulait qu’une chose : jouer, et tout de suite ! Gilles remarqua son énervement et cela le fit sourire. Il avait eu le résultat escompté. Elle réagissait parfaitement bien. Dès qu’ils furent entrés, il lança :



Élodie rit doucement.



Élodie en sautilla de joie. Il commença par lui demander de se dévêtir et elle le fit pour lui. Lorsqu’elle fut debout entièrement nue devant lui, il la mit de dos, les bras à l’horizontale et posa directement sa main sur l’intimité de sa soumise pour la découvrir trempée.



Élodie gloussa et frémit également sous les pressions que les doigts de son maître exerçaient sur son intimité. Soudain, sans prévenir, il retira les boules de geisha d’une traction ferme. Une décharge de plaisir irradia dans tout le corps de la jeune femme. Elle gémit et eut du mal à garder la position imposée par son maître. Elle y parvint cependant au prix d’une formidable maîtrise d’elle-même. Gilles attendit qu’elle se reprenne avant de lui ordonner :



Élodie ne s’y attendait pas mais obéit cependant. Elle se plaça comme demandé et Gilles vint attacher des chaînes aux anneaux de ses bracelets. Ainsi, elle ne pouvait pas ramener ses mains en arrière. Il attacha une deuxième paire de chaînes, venant, elles, de l’arrière du lit. Puis, une chaîne attacha ses mains entres elles et enfin aux côtés du lit. Ainsi maintenue, Élodie ne pouvait plus bouger les poignets. Elle avait à peine quelques centimètres de jeu. Gilles plaça alors un duplicata de ses bracelets de cuir à ses chevilles et les fixa aux pieds du lit, forçant Élodie à écarter un peu plus les jambes. À chaque attache supplémentaire, Élodie sentait son désir monter. Gilles termina son œuvre en bandant les yeux de sa soumise.


Élodie sentait qu’elle était trempée. Son maître lui fit une douce et très rapide caresse sur les fesses puis plus rien. Quelques secondes passèrent, qui se transformèrent en minutes mais Gilles ne faisait rien, alors qu’Élodie mourrait d’impatience qu’il agisse. Elle avait envie de lui hurler de la prendre mais se retint. Elle ignorait ce qu’il faisait. Elle n’entendait rien. Probablement la regardait-elle. Il devait la voir contracter régulièrement son ventre. Il devait voir sa mouille abondante couler sur ses cuisses et probablement s’en délectait-il. Elle se savait offerte et adorait cela. Elle n’en oublia pour autant pas sa position et ne demanda rien à son maître.


Enfin, elle l’entendit bouger. Il commença par caresser doucement ses cuisses légèrement humides et remonta mais retira sa main à la lisière de la zone sensible. Il caressa ensuite ses fesses et y apposa quelques baisers gentils. Élodie gémissait à chaque contact. Elle avait l’impression que sa chatte était brûlante. Elle avait envie d’être remplie mais il se contentait de l’effleurer de ses doigts agiles. Il la chatouillait presque, prenant plaisir à l’entendre gémir et étouffer ses supplications.


Soudain, de manière complètement inattendue, Élodie sentit quelque chose entrer en elle et y bouger. Elle reconnut un de ses vibromasseurs. Elle réagit instantanément. Elle se cambra, gémit et se mit à haleter tandis que Gilles continuait à la caresser avec tendresse.


De temps à autre, Gilles s’amusait avec le vibromasseur, le faisant tourner, le sortant et le rentrant, appréciant de voir sa soumise réagir avec intensité. Il le retira avec autant de soudaineté qu’il l’avait mis. À la place, il inséra l’œuf mais il était éteint. Ses baisers s’approchèrent alors de l’abricot de sa partenaire et Élodie gémit de plus belle. Lorsqu’il déposa des petits baisers sur les grandes lèvres, il activa l’œuf, le plaçant d’un coup à la vitesse maximum. Élodie cria et se cambra, appuyant davantage son intimité sur le visage de son maître qui s’en délecta avidement. Il léchait maintenant ses lèvres intérieures. L’œuf se stoppa d’un coup puis reprit aussi soudainement. Élodie ne pouvait pas prévoir les arrêts et les reprises si bien qu’elle sursautait à chaque fois et les décharges de plaisir totalement inattendues couraient tout le long de son corps, jusqu’au bout de ses doigts et de ses orteils.


Il joua ainsi de longues minutes, laissant parfois des temps de repos afin de permettre à la tension de redescendre un peu car il voulait que cela dure longtemps. Puis, il retira l’œuf et commença à jouer avec le clitoris de sa compagne, qu’il n’avait jusque là pas approché. Il avait remarqué combien cette partie de son corps était sensible. Elle décolla rapidement. Il l’entendit haleter. S’il ne cessait pas, elle jouirait très bientôt. Il arrêta donc ses caresses et entra un doigt dans l’intimité chaude et brûlante de sa soumise.



Tout en parlant, il rajouta un autre doigt, puis un troisième.



Élodie gémit à une caresse plus forte de son maître. Gilles utilisa alors sa seconde main pour caresser les fesses et le ventre de sa partenaire, puis descendre sur son clitoris. Là encore, Élodie réagit au quart de tour et ses cris se firent bien plus intenses. Elle bougeait les hanches mais avait en fait assez peu de latitude de mouvement dans sa position. Gilles cessa à nouveau avant qu’elle n’ait un orgasme. Il se retira complètement et la laissa dans cette situation, en plein désir, mais ne lui donna pas ce que tout son corps réclamait. Élodie devait maintenant vraiment lutter pour ne pas lui supplier de lui permettre de jouir. Elle n’avait envie que de cela. Tout son corps le lui hurlait. Pourtant, Gilles ne bougeait pas. Il la laissa se débattre contre elle-même pendant de longues minutes, souriant de la voir bouger et se contracter toute seule.


Lorsque Élodie l’entendit bouger à nouveau, elle serra les dents pour ne pas s’exclamer « Par pitié, faites-moi jouir ! Ça fait des jours que je n’attends que cela ! ». Pourtant, il ne la toucha pas. Elle l’entendit ouvrir un tiroir mais ne reconnut aucun des sons qui suivirent. Ne pas savoir ce qui l’attendait l’excita davantage. Il se plaça derrière elle et elle le sentit s’allonger entre ses cuisses. Elle crut qu’il allait la lécher à nouveau mais elle se trompait. Elle le sentit écarter un peu plus ses lèvres et tirer légèrement sur son clitoris. Surprise, Élodie cria.



Élodie obéit et attendit silencieusement la suite. Elle sentit son clitoris être enserré et Gilles s’éloigna. C’était une sensation étrange : à moitié douloureux parce que le bout de chair était serré et agréable car la zone était remplie de nerfs directement reliés à un réseau lié au plaisir.



La machine se mit alors en marche et Élodie fut immédiatement submergée. L’appareil enserrait doucement son bout de chair, le malaxait, appuyait dessus, le tournait. Les créateurs ne s’étaient pas trompés dans sa conception. Gilles l’arrêta après seulement trois secondes de marche et déjà Élodie était proche de l’explosion.



Cette fois, il dut augmenter l’intensité car ce fut dix fois plus agréable. Élodie voulut resserrer les cuisses ou bouger mais les liens l’en empêchèrent. Elle ne pouvait rien contre le plaisir qui la submergeait. Gilles arrêta à nouveau et Élodie avait du mal à respirer. Elle voulait jouir, elle ne sentait pas capable de tenir davantage et ne le fut pas. Dès que Gilles appuya sur le bouton, Élodie partit et eut un violent orgasme, bien plus puissant que les deux qu’elle avait eu jusque là. Gilles laissa la machine agir pendant le déchaînement de sa partenaire, le faisant durer longtemps et ne cessa que lorsque sa soumise se mit à tirer vraiment sur ses chaînes. Élodie criait à la fois de plaisir et de douleur. L’orgasme retenu, refusé et en même temps tant souhaité l’avait bizarrement fait souffrir. Son ventre était en feu d’avoir été trop contracté. Lorsqu’elle fut en mesure de parler, elle souffla :



Gilles ne répondit rien. Élodie ajouta alors :



Gilles ne prononça pas un mot ni ne bougea. Élodie ne savait que dire de plus.



Elle allait devoir choisir sa punition. Elle allait parler lorsque Gilles rajouta :



Élodie en trembla. Elle espéra que la sentence prononcée lui suffirait :



Élodie entendit la porte de l’armoire s’ouvrir. Elle eut mal à l’avance. Après un tel déchaînement de plaisir, la douleur du premier coup lui sembla insoutenable et lui monta immédiatement les larmes aux yeux. Lors du second coup, elle bougea et cela eut un effet étrange car Gilles n’avait pas retiré le tube contenant le clitoris de sa soumise. En bougeant, elle fit trembler l’appareil qui lui envoya une décharge de plaisir. À chaque coup, la douleur irradiait dans ses fesses mais le plaisir explosait dans son corps. Au huitième, elle sentit qu’elle allait bientôt partir et alors que Gilles frappait pour la neuvième fois, il eut la surprise d’entendre sa soumise s’exclamer :



Ravi, il lança :



Au dixième coup, elle hurla et son corps trembla. Gilles regarda la cravache avec circonspection. Il n’avait pourtant pas eu l’impression qu’Élodie était maso. Aurait-il raté ce détail ? Cela lui semblait étrange. Non, il y avait forcément autre chose. Il attendit qu’elle se remette avant d’annoncer :



Il la détacha puis lui retira son bandeau, l’embrassa et enfin sortit de la chambre. Élodie se sentait bien à l’intérieur mais ses fesses la brûlaient. Sous l’eau chaude de la douche, ce fut encore pire mais Élodie le supporta. Elle prit son temps et en profita même pour se laver les cheveux - elle avait, sous les conseils de Gilles, amené le nécessaire pour cela. Elle ne ressortit donc que plus d’une demi-heure plus tard, rhabillée, bien coiffée et sentant bon la pêche, le parfum de son après-shampooing. Elle retrouva Gilles dans la cuisine, en train de faire cuire un plat de pâtes tandis que dans son four, un poulet dorait lentement.



Il sortit donc du jus d’orange et de l’alcool, ainsi que des crudités avec de la sauce aux herbes et quelques biscuits apéritif. Élodie se contenta du jus d’orange et des crudités alors qu’il mangea plus volontiers les cacahuètes arrosées de cognac.



Il y eut un petit silence puis Gilles lança :



Gilles montra qu’il ne comprenait pas.



Gilles sourit mais ne répondit rien. Il se leva pour aller remuer les pâtes et une petite alerte se fit entendre depuis le four. Gilles empoigna un gant de cuisine et en sortit la volaille fumante. Il vérifia sa cuisson, qu’il estima parfaite puis transvasa la viande dans un autre plat avant de la poser sur la table tandis qu’Élodie libérait la place en mettant de côté les objets liés à l’apéritif. Gilles égoutta ensuite les pâtes puis servit les deux convives, tant en légumes qu’en viande. Élodie trouva le plat succulent. Assurément, Gilles savait cuisiner. Elle le lui fit d’ailleurs des compliments que Gilles apprécia énormément. Ils discutèrent ensuite de choses et d’autres, n’ayant pu le faire à leur arrivée à cause de l’empressement d’Élodie à se soumettre aux désirs pervers de son maître. Ils se racontèrent donc leur semaine avec joie.


Après le déjeuner, Gilles proposa une promenade digestive et Élodie accepta volontiers. Ils se rendirent au quartier commerçant du coin et firent du lèche-vitrine sans rien acheter, avec plaisir et décontraction. Ils se rendirent à la séance de quinze heures au cinéma voir un film d’aventures puis rentrèrent. Pendant qu’Élodie regardait une série sur l’ordinateur de Gilles, ce dernier continua un de ses livres. Régulièrement, ils arrêtaient pour aller voir l’autre et le câliner. Ils se sentaient bien ensemble. Lorsque Élodie, ayant terminé un ses épisodes, alla voir Gilles en pleine lecture, elle sourit en le voyant lui tendre un bracelet. Cette fois, c’était lui qui proposait. Elle apprécia qu’il lui demande son avis et prit le bracelet avec joie.



Élodie s’agenouilla devant lui. Elle approchait ses mains de son pantalon lorsqu’il lui saisit ses poignets et souffla :



Élodie recula et se dévêtit.



Lorsqu’elle fut à nouveau couverte, il lança :



Élodie se mordit la lèvre inférieure. Elle n’avait pas vraiment fait attention à le faire pour lui, s’étant dévêtue sans penser à son maître.



Elle allait ôter son gilet mais il l’en empêcha à nouveau.



Élodie se sentit mal, comme prise au piège. Elle réfléchit puis souffla :



Elle se leva et se rendit dans la chambre. Lorsqu’elle ouvrit l’armoire, elle se figea. Elle contenait un nombre impressionnant d’objets, de liens, tous tournés vers le sexe.



Élodie regarda rapidement les différentes étagères mais il y en avait de nombreuses sortes.



Élodie en prit un qui semblait correspondre. Lorsqu’elle revint dans le salon, le hochement de tête de son maître lui confirma qu’elle ne s’était pas trompée. Elle remarqua qu’il avait reculé la petite table du salon, offrant un espace bien plus grand devant lui. Il attrapa le petit fouet qu’elle lui tendait puis lui dit :



Élodie obéit et cette fois, fit bien attention à le faire pour lui. Gilles observa sa soumise danser sensuellement devant lui tout en jouant avec les lanières du martinet. Lorsqu’elle fut nue, il lança :



Tandis qu’elle s’exécutait, il libéra son sexe de son écrin de tissu. Lorsqu’elle fut en position, il souffla :



Elle le prit en bouche et sursauta lorsqu’il la fouetta. Le claquement sonore multiple produit par l’objet surpris Élodie puis la douleur, très différente de celle de la cravache. Avec le martinet, il y eut d’abord une onde de choc, d’abord sans grande douleur, mais qui se propagea en une chaleur piquante qui irradia dans tout son dos. Elle gémit mais il gronda :



Élodie reprit ses succions avec plus de vigueur.



Élodie s’exécuta et elle le vit écraser à nouveau les lanières sur son dos. La douleur était plus douce qu’avec la cravache mais elle ne la blessait pas moins. En réalité, elle était plus blessée dans son orgueil et sa fierté. Il faisait preuve de bien plus de domination à son égard que jusque là et Élodie dut avouer qu’elle avait du mal à l’accepter. Cependant, elle ne voulait pas décevoir, ni lui ni surtout elle-même. Elle voulait se prouver qu’elle en était capable. Il abattit à nouveau le martinet mais cette fois les lanières arrivèrent sur ses fesses, sur les marques encore douloureuses laissées par la cravache. Élodie cria et Gilles gronda :



Élodie gémit et en retour, elle eut droit à un coup de fouet violent. Elle retint son cri et continua à le sucer du mieux qu’elle pouvait. Elle se forçait à accepter cette soumission mais avait à chaque seconde envie de se révolter. Il s’en rendit compte. Il lui prit la tête avec douceur et l’éloigna. Il lui signe de venir dans ses bras et la câlina avec tendresse. Élodie se détendit dans les bras de son maître. Lorsqu’elle fut calme et lui demanda d’une voix douce de reprendre sa fellation. Gilles ne reprit pas en main le martinet qu’il avait posé sur le canapé, ce qui rassura Élodie. Désireuse de se racheter, elle lui offrit une fellation de première qualité et Gilles eut tout le plaisir souhaité.


Lorsqu’elle eut parfaitement nettoyé le sexe mollissant, il lui ordonna de se lever et de le suivre dans la chambre. Élodie accepta sans rechigner. Il l’attacha comme le matin, à quatre pattes, les yeux bandés et, comme le matin, attendit un long moment avant de commencer. Il commença par lui caresser les fesses avec douceur mais malgré la douceur, Élodie grinça des dents car la peau était encore sensible à cause de la cravache et du martinet.



En réponse, il la claqua gentiment. Elle sursauta mais il ne l’avait en fait qu’effleurée. Il caressa alors ses cuisses, son dos, ses reins, ses fesses qu’il écarta doucement pour toucher la raie et descendre titiller son petit trou. Il joua avec alors qu’Élodie, ignorante en la matière, se crispait. D’une main, il caressa son intimité - en évitant le clitoris car il savait combien elle était sensible et ne voulait pas la faire partir trop vite - et de l’autre continua à jouer avec son petit anneau. Elle mouillait déjà bien et Gilles trempa sa main dans le liquide suintant avant de poursuivre ses caresses anales. Élodie se décontracta lentement. Gilles fut patient et attentionné. Il prit le temps de bien la préparer, en mouillant abondamment, en lui touchant le clitoris avec douceur lorsqu’elle s’éloignait et ainsi, la ramenait avec lui.


Élodie se sentait plus prise au piège que jamais. Son maître décidait de tout et elle n’y pouvait rien. Prisonnière de sa volonté, elle ne pouvait qu’accepter. Parfois, elle tirait sur ses liens, comme pour s’assurer de leur présence, à la fois terrifiante et excitante. Lorsque Gilles entra un doigt dans son anus et lui fit faire de doux allers et retours, Élodie gémit à la fois de plaisir et de douleur. Son maître prit son temps si bien qu’Élodie ne souffrit pas plus lorsqu’il y rajouta un second doigt et lorsque ce fut le tour d’un troisième, le cri se fit plus aigu, la respiration plus rapide et le plaisir plus présent. Il la pénétra de ses doigts avec violence et brutalité et Élodie se cambra de désir. Bientôt, elle s’exclama :



Une dizaine de secondes plus tard, Élodie explosait. C’était la première fois que sa jouissance venait de là. Elle était différente mais bien réelle. Gilles ne cessa pas ses allers et retours après que sa partenaire ait eu un orgasme, au contraire. Il pénétra alors son sexe trempé et ses doigts errèrent d’un trou à l’autre, surprenant toujours la jeune femme par leur nombre, l’intensité de la pénétration et leurs mouvements internes. Elle jouit à nouveau avec le consentement de son maître. Puis, Gilles s’éloigna et souffla :



Oui, il méritait ses remerciements. Elle avait eu un plaisir intense. Elle sentit alors un objet froid et mouillé toucher son anus et une petite boule dure y entra, bientôt suivie d’une autre, plus grosse. Élodie n’en avait jamais vu en vrai mais elle reconnut un chapelet anal pour en avoir souvent vu en photos sur différents sites et sur certaines vidéos.



Gilles, à ces mots, fit entrer une boule supplémentaire. Élodie se crispa sur l’objet étranger et garda le silence. Son maître aimait que ses soumises se taisent. Elle se contenta donc de gémir. Il fit faire quelques allers et retours aux trois premières rondeurs, y rajoutant parfois du lubrifiant puis fit entrer une quatrième boule, et Élodie cria lorsque la cinquième força son petit trou.



Élodie retint ses cris. C’était étrange car à la douleur se mêlait le plaisir de la pénétration et de la soumission. Elle adorait le fait de le savoir ainsi la dominer et de se savoir à sa merci, mais avait également confiance en lui pour ne pas aller trop loin dans cette relation. Doucement, ils apprenaient à se connaître l’un l’autre. Gilles s’amusait à mettre et à enlever le plug et ne fit jamais entrer plus de cinq boules, et ce bien que le plug en eut sept. Un jour, peut-être, lorsque sa soumise serait plus ouverte, elle pourrait l’accepter mais ça n’était pas encore le cas. Élodie entendit Gilles se relever. Elle soupira d’aise. Son anus lui faisait mal et ses fesses cuisaient encore de la douleur du martinet et de la cravache. Il y eut un long moment de silence pendant lequel Élodie supposa que Gilles la regardait. En fait, elle ne comprenait pas qu’il attendait quelque chose d’elle, qui, visiblement ne venant pas, fit dire à Gilles :



Élodie sursauta. Une punition ? Pourquoi ?



Élodie se crispa sous le ton déçu de son maître. Elle tenta de se remémorer et soudain se souvint. Elle fut sincèrement désolée de son erreur. Elle souffla :



Elle avait tellement mal qu’elle se voyait d’ailleurs mal remercier son maître.



Élodie supplia, mais elle savait bien que son maître ne changerait pas d’avis. Il l’aurait d’ailleurs déçue si cela avait été le cas.



Il abattit le premier coup. La différence fut d’abord sonore et Élodie comprit d’où venait le nom de l’instrument de torture : on aurait cru entendre le feulement d’un chat. Ensuite, la sensation fut la même mais les lanières se retirèrent plus vite, mettant en contact leur bouts arrondis suivis d’une corde émoussée avec la peau. Elle avait l’impression d’une multitude de petites griffures qui recouvrirent son dos. Elle se cambra et hurla.



Il frappa encore, et encore. À un moment, il lança :



Élodie n’en avait pas la moindre idée. Elle était trop concentrée dans sa souffrance pour cela.



Il frappa.



Elle répéta plus fort et son dos eut droit à une nouvelle griffure.



Elle alla jusqu’à dix, fière de son exploit. Elle avait tenu. Elle avait accepté la punition sans broncher. Son maître pouvait être fier. Elle se demanda ce qu’il comptait faire ensuite. Allait-il la libérer pour la câliner après cette souffrance comme il le faisait presque à chaque fois ? Au lieu de cela, après un moment d’attente, il lança avec un soupir :



Cette fois, Élodie se maudit elle-même. Elle aurait encore dû le remercier. Elle s’en voulut de sa stupidité.



Élodie gémit et tenta de se faire petite mais les liens lui interdisaient tout mouvement. Elle restait offerte au bon vouloir de son maître. Si elle ne décidait pas rapidement, il doublerait la punition prévue.



Il changea d’instrument mais ne la prévint pas de celui choisi. Elle ne put réfréner un cri lorsque le cuir du martinet s’écrasa sur ses fesses. Il la frappa une seconde fois puis lança :



Élodie était en larmes sous le bandeau. Elle n’en pouvait plus mais elle voulait tenir. Lorsqu’il la frappa sur ses fesses encore douloureuses, elle compta et tint jusqu’au dernier coup. Cette fois, elle n’oublia pas les ordres donnés :



Gilles lui fit relever la tête et l’embrassa. Puis il se plaça devant et lança :



Élodie, qui avait espéré un câlin, s’exécuta tout de même. À l’aveugle, elle trouva le sexe de son maître et lui donna le plaisir demandé. Puis, il s’éloigna et Élodie pria intérieurement pour qu’il la libère. Mais là encore, elle n’eut pas la suite désirée car elle entendit pour la troisième fois son maître annoncer avec un soupir :



La fellation était une « activité » pour laquelle elle aurait à nouveau dû le remercier. Cette fois, elle s’en voulut jusqu’au bout des ongles. C’était de sa faute s’il allait la frapper. Elle l’obligeait à agir de cette manière. Pourtant, les ordres n’étaient pas si difficiles à suivre.



Elle l’entendit bouger et la cravache lui cingla les fesses. Elle compta cette fois immédiatement, ne cria jamais et à la fin, remercia son maître. Elle n’était plus que de la chair brûlante. Gilles la libéra et la prit dans ses bras. Élodie le serra fort, comme s’il était une bouée de sauvetage à laquelle se raccrocher. Il l’embrassa, déposa des baisers sur son visage, caressa ses cheveux, lui dit des mots rassurants puis souffla :



Il la coucha sous les couvertures chaudes, lui plaça correctement l’oreiller sous la tête, lui retira les bracelets aux poignets et aux chevilles, l’embrassa puis sortit pour la laisser se reposer.


Lorsqu’elle s’éveilla, Élodie eut d’abord du mal à savoir où elle se trouvait puis elle se remit. Elle s’assit mais la douleur la fit vite se lever. Avant de sortir de la chambre où elle était seule, elle prit une douche et s’habilla. Elle sortit ensuite et trouva Gilles dans le salon, devant l’ordinateur. Il sourit en la voyant.



Élodie en fut surprise.



Ainsi fut fait. Ils se rendirent dans l’un de leurs restaurants préférés et Élodie grinça des dents et gémit en s’asseyant. Elle remarqua le sourire complice de son amant et il lui envoya un petit clin d’œil. Le dîner fut très agréable. Puis ils rentrèrent.



Gilles sourit. Il était ravi des réponses de sa soumise mais il sentit qu’il devrait faire attention à ce qu’elle reste tout de même libre.



Élodie hocha la tête. Gilles l’embrassa alors puis souffla :



Élodie sourit et le suivit jusque devant le meuble contenant une quantité non négligeable de DVD. À force de discussion, ils finirent par se mettre d’accord. Dans les bras l’un de l’autre, ils regardèrent leur film puis partirent se coucher.


Élodie, habituée à se lever tôt et ayant dormi une partie de l’après-midi la veille, se réveilla la première. Pendant deux heures, elle contempla Gilles dormir avec plaisir. Lorsqu’il ouvrit les yeux, il sourit et la découvrant éveillée. Il l’attira à lui et ils s’embrassèrent.



Il ne s’agirait donc pas d’un jeu sexuel. Élodie accepta volontiers et ils partagèrent ce moment avec tendresse et douceur. Élodie put, pour la première fois, caresser de ses mains le corps de son amant et elle le trouva parfait. Elle espéra qu’il la laisserait souvent agir de la sorte. Pendant toute la douche, elle remarqua qu’il fut très attentif à ces gestes. Elle sentit que si elle dépassait d’un cheveu la limite entre le moment intime mais tendre et le jeu sexuel, il la rabrouerait instantanément. Elle resta donc dans les bornes prévues et ils passèrent un très bon moment. Il sortit le premier de la salle de bain, la laissant finir de se préparer tranquillement. Elle se maquilla et se sécha les cheveux pendant que Gilles s’activait dans la cuisine. Ils avalèrent ensuite un copieux petit déjeuner.

Alors qu’ils étaient en train de ranger, le téléphone portable d’Élodie sonna.



Elle répondit donc. Elle échangea quelques phrases avant de mettre sa main sur le récepteur et de lancer :



Élodie fit la moue puis remit le téléphone en place avant de lancer :



Élodie le fit.



Gilles sourit mais ne fit aucun commentaire. Ils finirent de ranger puis se rendirent dans le salon. À peine la porte de la cuisine passée, Gilles tendit deux bracelets à Élodie. Cette dernière sourit à ce qui pouvait passer pour un certain empressement de la part de son compagnon. Elle accepta volontiers et passa les bijoux à ses poignets.



Elle le fit, sans oublier de penser à lui et il lui fit alors signe de s’approcher. Il posa directement sa main sur l’intimité de sa soumise, la surprenant par ce geste direct peu courant chez son maître. Un sourire très fugace apparut sur son visage pour laisser place à une colère certaine.



Élodie en fut soufflée.



En fait, elle avait complètement oublié.



Élodie baissa les yeux et se montra soumise. Gilles sembla apprécier.



Elle trouva les boules de geisha dans l’armoire avec les autres jouets sexuels. Elle se rendit alors dans la salle de bain. La colère de son maître l’avait asséchée et elle fut incapable de les mettre.



Elle le maudit intérieurement. Ça ne pouvait pas se faire dans la seconde ! Elle lécha les boules mais cela ne permit tout de même pas leur insertion. Elle jura. À genoux sur le carrelage, tentant en vain de s’exciter, elle se trouvait ridicule. Elle tenta de se calmer mais la tension créée par la présence de son maître dans la pièce voisine lui interdisait toute pensée agréable. Soudain, un bras enserra sa gorge avec fermeté et presque brutalité, une main lui prit des mains ses boules de geisha, les posa sur le sol pour venir titiller son clitoris. Élodie décolla presque instantanément. Elle apprécia que son maître soit venu lui fournir de l’aide. Il la maintenait dans une position de totale soumission sans la faire souffrir et en l’excitant terriblement. Elle mouilla rapidement, se laissant aller sur le torse de son maître. Elle avait les yeux fermés si bien qu’elle ne vit pas venir les rondeurs dont la pénétration la fit sursauter et gémir. Il les fit entrer sans douceur mais Élodie, suffisamment excitée, n’en souffrit cependant pas. Puis, il la lâcha, se releva et lança :



Elle obéit mais conserva le regard baissé.



Gilles, en passant devant l’armoire, y récupéra un martinet et puis se rendit au salon, où Élodie le suivit. Elle regardait le martinet avec appréhension, observant les lanières s’agiter à chaque pas de son maître.



Élodie se plaça comme désigné entre deux commodes d’environ un mètre cinquante de haut. Les bras à l’horizontale, elle offrait son corps à la vue de son maître. Élodie fut surprise de devoir se placer ainsi. Elle s’attendait à devoir se mettre à quatre pattes ou de tourner le dos à son maître. Lui faire ainsi face l’intriguait et elle appréhendait d’autant plus la punition.



Il abattit le fouet sur la poitrine de la jeune femme, qui, de surprise et de douleur, hurla.



Gilles la frappa à nouveau. Élodie en eut les larmes aux yeux. Il y allait pourtant doucement mais les lanières s’écrasant sur ses mamelons lui envoyaient une douleur intense et violente.



Élodie remercie silencieusement son maître de n’avoir pas augmenté la punition après cette seconde erreur de sa part. Lorsque les lanières déchirèrent à nouveau la peau fragile de sa poitrine, Élodie prit soin de bien articuler « Un ». Elle supporta la punition sans broncher ni hurler, en n’oubliant pas de compter ni de remercier son maître lorsque ce fut terminé. Elle voulut calmer la douleur en se massant les seins mais à peine avait-elle approché les mains de sa poitrine que Gilles gronda :



Élodie baissa les yeux et éloigna ses mains, qu’elle plaça, par précaution, dans son dos. Ainsi, elle serait moins tentée. La douleur irradiait toujours. Gilles s’installa dans le canapé et lui fit signe de s’agenouiller devant lui.



Il retira son pantalon et son caleçon et Élodie, honteuse, lui fit une excellente fellation. Lorsqu’il eut joui, elle le nettoya parfaitement puis s’éloigna. Après plus de quinze secondes d’attente silencieuse, Élodie souffla :



Elle avait décidément du mal à remercier lorsqu’elle ne recevait pas directement le plaisir. Elle fit son possible pour intégrer cet élément dans les jeux futurs mais sentit que ça n’allait pas être évident. Finalement, ce simple merci était une réelle difficulté pour elle.



Élodie baissa les yeux tandis que Gilles prenait un livre et se mettait à le parcourir. Élodie, à genoux, le dos bien droit, les mains dans le dos et les yeux baissés, attendit en silence la fin de la punition. Trente minutes plus tard, Gilles reposa son livre et partit sans un mot dans la chambre. Élodie ne bougea pas, n’en ayant pas reçu l’ordre. Gilles revint avec une boîte qu’il ouvrit dans le dos de sa soumise. Élodie ne tourna pas la tête, ne voulant pas être indiscrète. Il lui accrocha un collier de cuir. Elle se mit à trembler. Elle sentit un anneau tomber sur le haut de son cou. Il y suspendit une chaîne qu’il fixa à sa ceinture.



Gilles se rendit dans la chambre. Élodie suivit docilement et se remit à genoux lorsqu’il s’arrêta devant l’armoire et y replaça la boîte. Puis il retourna dans le salon et s’installa devant l’ordinateur. Élodie s’en voulait plus que jamais. Il avait prévu de lui donner du plaisir ce matin et sa désobéissance l’en avait privée. Elle s’en mordit la lèvre inférieure de dépit. Elle dut rester trois heures ainsi prosternée et ce fut à genoux, la chaîne accrochée au frigo, qu’elle le regarda préparer le déjeuner. Élodie avait mal au dos et aux bras à force de tenir cette pose finalement peu confortable, d’autant que le souvenir du martinet sur sa poitrine était encore bien présent. Elle ne se plaignit toutefois pas, sachant quelle déception cela aurait été pour son maître. Elle voulait lui plaire et également se prouver à elle-même qu’elle le pouvait. Elle sourit malgré sa situation, ou plus exactement, grâce à sa situation. Il lui donnait exactement ce qu’elle désirait. Elle trouva qu’il était un excellent maître, sachant l’amener toujours plus loin. Ses pensées la menèrent sur cette pente et elle commença à vibrer de plaisir, son sourire refusant obstinément de disparaître. Gilles s’en rendit compte et il l’embrassa tendrement sans toutefois lui permettre de quitter sa position. Bientôt, une excellente odeur envahit la cuisine et Élodie sentit son estomac gargouiller. Gilles servit puis annonça :



Elle saisit la partie posée sur la poignée du frigo, se leva, parcourut debout le mètre la séparant de Gilles, s’agenouilla puis lui tendit l’objet souhaité. Il la fixa à sa ceinture puis lança :



Élodie avait cru qu’il la libérerait, lui permettant de manger avec lui mais apparemment, Gilles avait une autre idée du déroulement du déjeuner. Elle se mit sous la table. Gilles dégagea son sexe et Élodie le prit en bouche et commença à le sucer. Gilles ne dit mot jusqu’à la dernière bouchée de son dessert, où il lança :



Élodie fit la moue mais accepta, se souvenant comme son maître avait déjà transformé un simple rangement en scène érotique. La jeune femme retira la vaisselle sale devant son maître, qui la dévorait littéralement des yeux, amenant Élodie à rougir un peu plus à chaque minute. Puis elle lui tourna le dos pour remplir un évier d’eau chaude et y rajouta un peu de produit vaisselle. Elle l’entendit se lever mais ne se retourna pas. Elle trempa la première assiette et la frotta pour faire disparaître toute trace. Elle la soulevait pour la mettre dans l’eau propre de l’évier de rinçage lorsque Gilles passa sa main entre le meuble et Élodie, sa main allant directement jouer avec le clitoris de sa soumise. De surprise, elle lâcha l’assiette qui retomba dans un léger "poc" au fond de l’évier.



Élodie comprit alors que cette vaisselle allait être très difficile. À chaque fois qu’elle prenait un objet en main, Gilles la caressait, pinçait doucement son bout de chair si sensible, le triturant entre ses doigts, appuyant dessus. Il joua avec la ficelle, faisant bouger les boules de geisha puis, sans prévenir, les retira d’un coup sec. Par la suite, tout en jouant avec son clitoris, il entrait parfois un doigt et parfois deux voir trois d’un seul coup dans le ventre trempé et brûlant de la jeune femme. Élodie avait de plus en plus de mal à maîtriser ses gestes et régulièrement, un objet lui échappait, heureusement sans conséquence mais à chaque fois, Gilles rit de cette maladresse. Lorsqu’il lui malaxa les seins et lui apposa de petits baisers sur la nuque, Élodie gémit mais Gilles lui ordonna de continuer d’effectuer son travail. Elle obéit avec difficulté et enfin, déposa le dernier objet sur l’égouttoir. Elle vida les éviers, les nettoya rapidement, l’esprit embrumé par le plaisir qui envahissait de manière de moins en moins contrôlable la moindre parcelle de son corps. Lorsqu’elle eut fini, il la colla à lui et lui souffla :



Il ne lui fallut pas longtemps pour partir car Gilles commençait à vraiment bien la connaître. Élodie ne tenait plus debout seule. Gilles la soutenait. Enfin, elle reprit conscience et put se dresser sans l’aide de son maître.



Gilles, en réponse, l’embrassa fougueusement avant de la faire venir dans la chambre. Il la plaça à quatre pattes sur le lit et lui banda les yeux. Comme d’habitude, il attendit de longues minutes avant de faire quoi que ce soit. Elle eut droit à un cunnilingus de pro, pour lequel elle le remercia naturellement. Puis, il décida de jouer à nouveau avec son anus. Élodie grinça des dents dès qu’il commença et gémit dès qu’il l’effleura avec le plug.



Élodie, qui avait utilisé le peu de latitude laissé par ses liens pour s’écarter et resserrer les fesses se rouvrit pour son maître. Avec patience, Gilles parvint à entrer les cinq premières boules du chapelet anal puis décida de le remplacer par ses doigts et Élodie jouit de ce côté-là, mais fut ravie qu’il arrête car son dos lui faisait mal. Avoir passé trois heures à genoux n’aidait pas non plus. Elle tenta de trouver une position plus confortable mais n’y parvint pas. Elle attendit donc la suite avec appréhension, son dos la lançant régulièrement. Gilles attendit une minute avant de souffler :



Élodie se rendit alors compte qu’elle avait oublié de le remercier. Concentrée sur sa souffrance, elle avait omis ce petit détail.



À ces mots, Gilles la détacha en soufflant :



Élodie hocha la tête. Lorsqu’elle fut détachée, il souffla :



Il la massa alors longuement, délassant agréablement ses muscles endoloris et faisant doucement disparaître la douleur dans ses reins. Elle finit par s’endormir au son de la musique douce que Gilles avait lancée. Elle s’éveilla enveloppée dans une couverture chaude, les poignets délestés du poids de leurs bracelets. Elle se doucha, remit ses boules de geisha puis se rhabilla avant de se rendre au salon où elle découvrit, sur l’affichage de la chaîne stéréo, qu’il était déjà dix-neuf heures. Elle trouva Gilles au téléphone. Afin de ne pas le déranger, elle s’installa à l’ordinateur et alla vérifier ses différentes boîtes mails. Elle répondit à quelques messages puis Gilles raccrocha.



Gilles l’embrassa. Il semblait vraiment inquiet pour elle et cela rassura Élodie qui se sentit plus que jamais en confiance.



Élodie s’y attendait. Elle hocha donc la tête et le suivit sur le canapé.



Élodie se rappelait avec quelle fermeté il l’avait saisie et excitée avant de lui introduire les rondeurs sans la moindre douceur mais sans toutefois la faire souffrir.



Gilles enregistra la réponse puis demanda :



Élodie lui envoya un regard coquin avant de lancer :



Ils finirent la soirée en douceur et en rentrant chez elle, seule, Élodie trouva son appartement bien triste.