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Temps de lecture estimé : 10 mn
01/11/07
Résumé:  Une jeune fleuriste prise au piège de son propre jeu.
Critères:  fh jeunes collègues forêt entreseins fellation cunnilingu -occasion
Auteur : Petite futée  (Petite coquine, mais j'apprends vite.)
La fleuriste

Depuis toute petite, j’ai toujours rêvé d’être fleuriste. Les fleurs sont mon univers, je ne résiste jamais à la tentation de faire un bouquet, même avec de simples fleurs des champs mêlées de feuillage ou brins de blé. Leurs parfums m’ont toujours envoûtée, et mon nez est très sensible à toutes odeurs plus ou moins délicates.


J’ai donc fait mon apprentissage, dans beaucoup de domaines… mais pour l’instant, c’est de fleurs que je parle.


Puis, l’occasion s’est présentée, il y a un an, ma patronne, prenant sa retraite, m’a proposé de reprendre son affaire pour une poignée de cerises. J’allais avoir ma propre boutique et faire comme bon me semblait pour les compositions et décors du magasin car Madame X était de la vieille école et il m’arrivait parfois de vouloir la quitter car je ne pouvais exprimer mon art.


Après un relookage total du magasin, et du style floral, je me suis fait une clientèle. L’ancienne, m’est restée fidèle et de nouveaux visages me sont apparus petit à petit, car je me suis fait une renommée. Mon dynamisme et mon sens du commerce ont fait parler de moi.


J’ai maintenant une employée, Julia, avec qui j’étais à l’école des fleuristes et un apprenti, Tanguy. Il a 18 ans, et après un cursus scolaire littéraire, il a préféré faire de l’artistique, beaucoup moins ennuyeux selon lui. Notre quotidien navigue entre mille et une senteurs.


Nous sommes vendredi, c’est le jour où l’on prépare les bouquets et compositions destinés à la vente du magasin. Comme chaque fin de semaine, j’aime m’habiller de manière plus féminine. Ce matin aucune livraison en vue, je décide donc de mettre une petite jupe vert bouteille, un chemisier ouvert par un lacet sur mon décolleté, des bas et mes bottes. À mon arrivée, Julia et Tanguy ont commencé à sortir les fleurs sur le trottoir, je leur donne donc un coup de main avant de regarder la liste des commandes pour le week-end. Le téléphone se met à sonner.



Alors là, c’était le bouquet, autant de compositions florales à faire pour le lendemain et pas le temps de retourner à Rungis. Claire, il faut que tu réfléchisses un peu. Il veut de la déco, surtout du tape-à-l’œil, alors, je vais lui en donner. Je monte donc dans la réserve, retourne tous les cartons pour trouver les contenants idéaux et pour me faire une idée sur les végétaux dont j’aurais besoin. C’est bon, j’ai une idée précise de ce que je vais faire, je redescend dans l’atelier et explique à Julia la situation, puis prend mon sac et les clés de la camionnette et interpelle Tanguy au passage :



Nous voilà partis tous les deux en forêt afin de ramener de la mousse, du lichen, des écorces et du lierre. Certes, ma tenue est loin d’être idéale pour une balade dans les bois, mais pas le temps de rentrer me changer.


Voici une heure que nous collectons nos trésors, quand soudain je sens quelque chose qui me pique en haut de la cuisse.



Puis encore à nouveau, cette fois-ci je crie, prise de panique, lâchant mon sac de mousse, je soulève ma jupe afin de voir les piqûres. Tanguy me rejoint en courant et me voit là, la jupe retroussée, lui offrant une magnifique vue sur ma petite culotte. Il reste là, interloqué, mais finalement s’approche me demandant ce qui m’était arrivé. La voix tremblante, je lui explique que j’ai dû me faire piquer à deux reprises, et que ça me brûle. Il me propose de regarder, afin de voir s’il y a un dard de planté dans ma peau. J’ai tellement mal que je n’y vois pas d’inconvénient.


Voyant un tronc d’arbre couché au sol, il me fait asseoir dessus, écartant mes cuisses pour entamer sa recherche, ses doigts délicats se posent sur ma jambe meurtrie, à la recherche de mes piqûres.



Il me soulève la jambe pour poser mon pied sur le tronc, et approche son visage de ma cuisse, le mal fait place à l’excitation, je suis seule avec un jeune homme dans un bois, dans une position qui est loin d’être digne d’une dame qui se respecte, et ce garçon à les mains sur moi et la bouche si près de mon sexe que j’y prends plaisir, ses cheveux effleurent ma culotte de dentelle, je le sens qui aspire, puis crache, et recommence encore une fois. Mais il repose à nouveau sa bouche sur moi, cette fois-ci, il n’aspire plus, il m’embrasse, ses doigts me caressent, et je ne peux l’en empêcher. Voyant que je le laisse faire, il se fait plus entreprenant, en embrassant ma petite chatte à travers le tissu, il hume mon corps et mon sexe, je ne me contrôle plus non plus, m’abandonnant au plaisir que me donne mon apprenti, il a beau être jeune, il sait ce qu’il fait, sans même se soucier des conséquences. Je pose mes mains sur sa tête, lui montrant mon consentement, alors ses doigts se permettent d’écarter la dentelle afin de s’y glisser, il les ressort très vite, portant ses doigts à sa bouche pour les sucer, tout en me regardant en souriant.


De plus en plus excitée, je laisse ma jambe rejoindre le sol, il en profite pour saisir mon bout de tissu cache-sexe et le fait glisser doucement, son regard suit son geste, et lentement ma toison brune se découvre à ses yeux. Il continue son action tout aussi sensuellement, mais cette fois-ci en approchant son visage de mon triangle, il y plonge son nez, je sens sa respiration qui se fait de plus en plus forte, sa langue vient titiller mes petits poils crépus, alors même que ses mains n’ont toujours pas fini leur descente le long de mes jambes. Arrivé à mes bottes, il se recule pour regarder ce qu’il fait, je soulève un pied, puis l’autre, il porte ma culotte à son nez et à ses lèvres comme un trophée qu’il aurait gagné, puis en me regardant droit dans les yeux la glisse dans sa poche. Son regard toujours rivé au mien, me laisse entrevoir qu’il domine la situation et compte bien poursuivre de même, je suis résignée à son bon plaisir qui fait le mien. Je me fais donc sa chose pour les quelques minutes de désir que nous avons l’un pour l’autre.


Je suis toujours assise sur le tronc, ma jupe retroussée et le minou à l’air. Il se met debout devant moi, me prenant par les épaules afin de m’allonger sur le bois dur, j’exécute en ayant une jambe de chaque côté du tronc pour ne pas tomber. Il me toise de sa hauteur, et commence à délasser mon chemisier. Une fois complètement ouvert, il enjambe le tronc pour venir s’asseoir à califourchon sur moi, et là, je sens le bois me blesser le bas du dos, il est lourd mine de rien et le lieu peu confortable. Il pose ses mains sur mon ventre nu, le caresse et remonte vers mon soutien-gorge, il malaxe ma poitrine, la faisant déborder de celui-ci, alors il tire le tissu vers le bas afin de libérer mes seins, les tétons roses et pointés apparaissent, Tanguy les pince du bout des doigts. La douleur que son poids me donnait disparaît, laissant place à la montée du plaisir qu’il me procure, je laisse sortir quelques petits sons pour l’encourager à continuer, mais il se penche pour y goûter, les sucer, les aspirer.


« Oh ! Qu’il me fait du bien ! Malgré sa jeunesse, il me fait l’effet d’être déjà très expérimenté, il prend son temps et à l’air vraiment d’apprécier. Tout comme moi d’ailleurs. »


Sa bouche me parcourt. Délicatement ses lèvres me couvrent de baisers, sa langue s’insinue pour goûter ma peau, il est tendre, et plus il m’explore et plus mon corps se laisse aller, je ne suis plus maître de moi. Je sens son sexe bandé quand il s’allonge un peu plus sur moi, j’ai envie de découvrir son membre, de le prendre en bouche, pour lui rendre le plaisir qu’il me donne, alors, j’essaye de déboutonner son pantalon, mais Tanguy m’empêche de le faire en me saisissant les mains en me les plaquant sur l’arbre au-dessus de ma tête, tout en m’embrassant avec l’aide de sa langue, avec un regard arrogant, mais fou de désir. Je comprends que c’est lui le maître du jeu et que je ne dois plus intervenir.


Il relâche mes mains, pour glisser les siennes, lentement, le long de mon corps jusqu’à mon bas-ventre, il se lève, pour venir s’asseoir sur le tronc. Mon dos est endolori par son poids, mais une agréable sensation, vient m’ôter à nouveau la douleur que je ressentais. Je laisse mes yeux clos, afin de me concentrer sur les frissons que je ressens, mais l’envie de le voir, la tête entre mes jambes est plus forte. Mais il n’est pas dans la position que je croyais, il est assis à califourchon sur le rondin de bois me contemplant, seuls ses doigts s’occupent de mon intimité, j’aurais pourtant juré que c’était sa langue qui me travaillait.



Ne sachant que répondre, je préfère ne rien ajouter. Alors il reprend son exploration du bout des doigts, délicatement, je m’évade dans le plaisir, m’abandonnant aux bons soins de mon nouvel amant, peut m’importe la suite des évènements, ce qu’il me fait vivre à l’instant-même est divin. Et dire qu’une simple piqûre de guêpe en est à l’origine.


Son visage s’approche de ma toison, il la hume, comme un parfumeur à la recherche de la fragrance idéale. Comme son approche est délicate ! Son souffle me fait frissonner. Ses doigts voyagent entre mes lèvres, sur mon bouton de rose, puis se faufilent vers le lit de ma rivière érotique. Je peux entendre parmi le chant des oiseaux et le bruit des feuilles qui s’entrechoquent, le clapotis que mon sérum produit lorsqu’il s’agite en mon intérieur. Je me cambre de plaisir, gémissant de temps à autre. Petit à petit, ses gestes se font plus rapides mais de plus en plus experts, je ne me contrôle plus du tout, les sensations sont trop intenses pour que je puisse résister et repousser l’échéance de ma jouissance. C’est dans un grand cri libérateur que je laisse exploser mon orgasme. Je reste les yeux clos pendant encore quelques instants, afin de reprendre mes esprits et de laisser retomber l’euphorie. Il continue ses caresses sur ma peau, glissant sur mes jambes, mon ventre, mes seins, ce qui me procure d’intenses frissons et soubresauts que je ne peux contrôler après chaque extase.


Soudain, ses caresses s’arrêtent. Encore baignée par le plaisir qu’il m’a procuré, j’essaye d’ouvrir mes paupières, le jour m’aveugle, mais j’insiste, je vois trouble. Quand enfin ma vision redevient normale, c’est avec satisfaction que je vois, dressé devant moi, le sexe de Tanguy. Une vraie barre d’acier, tant il peut bander. Revenant à cheval sur moi, de manière désinvolte, il se saisit de son sexe et le dirige vers ma bouche. J’entrouvre mes lèvres, laissant ma langue venir titiller son arme d’amour. Je la fais virevolter dans tous les sens sur son gland bien rose, l’excitant encore un peu plus, alors, je laisse son membre me pénétrer. Mes papilles sont aux anges, j’aime la saveur de son membre. Ce qui n’a pas toujours été le cas pour le sexe de mes partenaires, certains avaient une odeur forte, désagréable mais le désir sexuel prend vite le dessus.


Tanguy me soutient la tête, mais la sienne se rejette en arrière, il lutte pour la tenir droite et me regarder, tout son corps bouge sous l’effet du plaisir que je lui procure. Soudain, il se dégage de ma bouche et me repose la tête sur le tronc. Toujours à cheval sur celui-ci, assis sur mon ventre, il saisit dans chacune de ses mains mes seins, les resserrant afin de venir y insérer son pénis. Tout en pétrissant ma poitrine, il procède à de lents va-et-vient. J’essaye de relever la tête afin de profiter du spectacle qui m’est offert, ça me fait mal dans le cou, mais peu importe. Pour accentuer son plaisir et l’effet étau sur son sexe, je viens poser mes mains sur le dessus de celui-ci. À son regard, je vois qu’il est satisfait de mon initiative. Son mouvement s’accélère, son étreinte se resserre encore. Je l’entends gémir, sa respiration s’accélère, mais c’est un râle très intense qui vient rompre le calme de cette forêt. Sa semence, chaude, se répand sur moi, des frissons me parcourent le corps. Pendant qu’il allait et venait, les yeux clos, je l’imaginais à l’intérieur de moi. Je pouvais percevoir les sensations de la pénétration, je voyais son gland m’envahir… ses mouvements me faire vibrer, ses accélérations me faire décoller. J’ai joui à nouveau, en sentant son plaisir arriver.


Tanguy sursaute, l’effet de l’extase s’estompant, il prend conscience de ses actes déplacés, et se relève vite, il me tend la main pour que je puisse me relever. Le silence est pesant, aucun de nous n’ose dire un mot pendant que nous nous rhabillons. Je suppose qu’il se sent mal à l’aise malgré le plaisir immense que nous avons ressenti, tout comme moi d’ailleurs, maintenant que la réalité nous a rattrapés, il va bien falloir l’affronter. Alors, je décide de briser la glace, en me plantant devant lui, il fuit mon regard, je lui saisis délicatement le menton, lui dépose un baiser sur la joue, et à l’oreille lui murmure :



Son visage s’est éclairé d’un coup, rassuré, il me sourit, se penche pour ramasser son sac de mousse, j’en fais autant, mais avant de partir, je jette un dernier coup d’œil sur le tronc, la vision de nos deux corps se dessine dans mon esprit, mon cœur s’affole à nouveau.


De retour dans la camionnette, Tanguy lance la conversation, me demandant mes projets pour la commande de Monsieur De Reminy, me proposant son aide pour la réalisation et la livraison, que j’accepte volontiers, tant pour sa formation en tant que fleuriste, mais aussi, pour le plaisir sexuel que nous partagerons à nouveau, ça j’en suis certaine.