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Temps de lecture estimé : 26 mn
01/11/07
Résumé:  Jean commence son boulot de responsable d'hôtel à Constantine. Il a débarqué avec tous ses fantasmes mais il a un boulot de dingue et des problèmes avec Abdel, un mec beau et rebelle.
Critères:  hh jeunes collègues hépilé hotel hsoumis hdomine voir lingerie intermast fellation anulingus hdanus hgode hsodo jouet aliments baillon init -hhomo
Auteur : Mario            Envoi mini-message

Série : De Constantine à Marseille

Chapitre 03
De Constantine à Marseille - Jean - 3

J’occupe mon nouveau poste dans cet hôtel à Constantine depuis un mois environ. Pas eu le temps de chômer. J’ai fait de mon mieux, avec toutes les réserves de sens pratique dont je suis capable, pour bousculer les inerties, combattre les rivalités, valoriser les petites mains, etc. Je suis bien crevé, mais ça commence à rouler dans la bonne direction. Je crois que les gars m’aiment bien, et les tensions se limitent de plus en plus.


Ah si, j’ai un rebelle ! Un dénommé Abdel qui, depuis la réception où il travaille, fait de la résistance. Pas vraiment ni directement avec moi. Mais il est assez arrogant avec la plupart de ses collègues, surtout les aînés… J’ai pris à part Khaled, l’un de ses plus jeunes collègues et que j’aime bien. Je lui ai parlé du cas Abdel. Il m’a répondu en souriant que ça ne le gênait pas trop, qu’il le connaissait un peu, qu’il était à part, un artiste, m’a-t-il confié. Qu’il faisait de la peinture, et qu’il avait besoin du job pour croûter, mais que le boulot le gavait grave !!


Que faire ?


Même si je mélange jamais travail et plaisir, je ne peux pas me cacher le faible que j’ai pour Abdel. Ce garçon de 22 ans dégage quelque chose de… spécial. Le look, une façon plutôt informelle de s’habiller, sa morgue, sa façon de parler et répondre tant aux clients qu’aux collègues, le regard, le regard surtout ! Je laisse donc filer pour l’instant. Mais chaque fois que mes yeux et les siens se rencontrent, je sens quelque chose se liquéfier en moi, et je suis obligé de me faire violence pour briser le courant naissant.


Ma vie est tristouille. Heureusement qu’il y a la piscine et le hammam qui me permettent de me décontracter. Et puis l’intimité de ma chambre. Je me trouve de plus en plus narcissique, prenant un réel plaisir solitaire à me mettre nu, à me maquiller comme je sais désormais si bien le faire, à enfiler l’une des perruques que mon ami Xavier m’a offertes avant le départ pour l’Algérie, puis à m’enduire tout le corps d’huile d’amande douce… puis à passer du temps devant le miroir mural, rentrant le ventre, même s’il n’y en a vraiment pas beaucoup, faisant bisquer les pectoraux, et prenant des poses, plus suggestives les unes que les autres.


J’ai ramené maints gadgets, plugs, godemichés. Le cadeau d’Éric ? J’ai souri lorsqu’il me l’a offert. On appelle ça un slip gode je crois. Le gode est rivé à l’intérieur du slip en latex, côté intérieur bien sûr, et après une aide lubrifiante, on se déplace avec un gode dans le cul. En général, je ne le garde pas plus de deux heures, mais j’aime beaucoup !


Bart quant à lui, m’a averti du désert culturel adapté aux gays, et il m’a refilé une dizaine de DVD de Cadinot. J’imagine que c’est interdit ici, aussi lorsque j’ai passé la douane en arrivant, j’ai un peu serré les fesses. C’est vrai que c’est vraiment excitant et bien tourné.


J’ai aussi ramené quelques tenues féminines. Deux robes moulantes et une mini-jupe.


À deux reprises, je suis sorti dans Constantine. Une fois avec un ami toulousain de passage, une autre fois avec un copain italien qui tient la réception dans un tout petit hôtel du coin. La seconde fois, nous étions dans l’un des seuls bars ouverts très tard dans la nuit. J’étais assis à une table avec Damiano, et en m’absentant pour aller aux chiottes, je suis passé devant un groupe de jeunes, et me suis trouvé nez à nez avec Abdel le Rebelle.


Nos regards se sont accrochés.

Il y a eu comme un grand vide dans mon esprit.

Comme si la salle était devenue silencieuse.

Comme si lui et moi étions seuls.

Son regard n’était pas hostile, juste curieux.

Le premier, j’ai rompu le charme.

Je l’ai salué de la tête.

Il a marqué un temps de retard.

Il m’a semblé le voir légèrement sourire, ou peut-être le sourire était-il uniquement dans ses yeux ?

Puis il a hoché la tête à son tour.


Tel un automate, j’ai alors poursuivi mon chemin et me suis retrouvé aux chiottes. Je crois bien que j’ai dû regarder devant moi pendant cinq minutes, la bite à l’air, avant de pouvoir pisser.


Les nuits qui ont suivi ont été agitées. Sans arrêt je me réveillais. Inutile de préciser qu’Abdel était le personnage récurrent de mes rêves. Comme toujours j’allais me branler pour calmer mes nerfs. Ça ne m’empêchait pas d’accumuler du déficit en heures de sommeil. Je suis devenu complètement à cran, limite agressif. Et les journées étaient rythmées par de réguliers échanges de regards entre Abdel et moi. Au fond de moi-même, j’étais furieux de mon impuissance, et c’est ce que mes yeux devaient dire. Et devant moi, j’avais ce même regard arrogant et moqueur aperçu dans le bar, l’autre soir.

Un soir, alors que je venais d’avoir un entretien téléphonique plus mouvementé que d’habitude avec le contrôleur financier, à Marseille, je suis allé me dégourdir les jambes vers la réception, et ai été témoin à nouveau, d’une de ces prises de bec stérile entre Abdel et l’un de ses collègues. Je ne suis intervenu qu’à partir du moment où l’autre a bousculé Abdel.



Hors de moi, je les ai convoqués dans mon bureau. Je leur ai fait un discours aussi moral que stupide, tant pour évacuer ma rancœur du moment que parce que c’était tout de même un peu trop. Bien entendu, Abdel le rebelle simulateur avait retrouvé tout son calme. L’autre était encore chaud comme les braises. J’ai renvoyé ce dernier chez lui en lui promettant un blâme officiel. Et je me suis retrouvé seul avec Abdel.


Silence.



Silence.



Silence de sa part. Il a beau être brave, l’idée de perdre le job doit pas bien l’amuser. Je me jette à l’eau :



De nouveau, les yeux qui sourient.



Tu parles ! Aussi fier qu’un bédouin ! Lorsqu’il sort du bureau, je soupire longuement. Tout ça m’a épuisé. Je passe chez mon assistante et lui dis que j’ai mon compte, que je ne reviens pas avant le lendemain.


Ma chambre, qui est plutôt un appartement, se situe tout en haut de l’hôtel. On y accède soit de l’hôtel via l’ascenseur, soit de l’extérieur par des escaliers. Je sais que mon prédécesseur qui était assez… fort, m’a avoué ne jamais, au grand jamais, les avoir empruntés. C’est un peu un penthouse ! La classe.


Sieste et douche plus tard, pastis aussi, Marseille oblige, je me retrouve de nouveau en tête-à-tête avec mes contradictions. Je me rase soigneusement et me prépare comme je sais le faire avant l’arrivée d’Abdel. Lorsque deux coups se font entendre derrière la porte, j’ai juste eu le temps d’enfiler un baggy et un tee-shirt avec le Che !

Et aussi de mettre un peu de gel dans les cheveux ! Hé, vous me prenez pour qui ?


Son visage est moite, sa respiration rapide. Je devine qu’il a pris l’escalier extérieur. No comment. Lui aussi a fait quelques efforts de toilettes. Un jean moulant, des baskets plus blanches que blanches, pas de chaussettes bien sûr, une chemisette rouge satin très flashy dont les trois premiers boutons sont défaits, laissant apparaître le haut de sa poitrine.



Il prend le temps de jeter un regard circulaire :



Humour stupide. Sourires convenus. Il s’avance. Je le vois immédiatement attiré par les deux eaux-fortes de Derain qui sont accrochées sur un mur du salon.



Je le lui dis. On va vers eux. Je suis aussi mal à l’aise que lui. Je me lance :



Intrusion. Colère. Réaction.



Pas de réponse.

Abdel se retourne vers moi :



Et moi de respirer meilleur !!



L’atmosphère est immédiatement plus détendue. On parle peinture. Il me parle des cours qu’il prend avec une vieille prof anglaise de Constantine, de ses progrès, de ses rages, qu’il apprend l’anglais en même temps. Je bois mon Viognier et l’écoute se raconter. Il accepte finalement un verre de blanc.



Et moi de lui vanter les mérites du cépage ! Du coup, il est forcé de me dire qu’il trouve ça vraiment bon.



On rigole plus librement. Il m’explique que le job est assez alimentaire pour lui. Que son rêve, c’est de vivre de sa peinture… un jour.



Nouveaux rires ! Nouvelle bouteille !



Temps d’arrêt. Décision. Merci, Viognier !



Silence. Nouvelle gorgée.



« Que ce type est beau ! » ne puis-je m’empêcher de penser, alors que les effets du vin commencent insidieusement à se faire sentir.



Il éclate de rire et commente le mot pompette, et me dit que lui aussi commence à être pompette !! Je crois que la discussion, ce qu’elle avait d’intéressant, est restée en suspens :



Regard profond. Quelque chose bouge. Et tu le sais, Abdel.



Nouvelle longue gorgée. Abdel se ressert tout seul cette fois. Sourire entendu :



J’ai posé mon verre sur la table du salon, et suis allé fermer les rideaux du salon ! Seule une magnifique lampe à pétrole renvoie une faible lumière dans la pièce. Ambiance. Les femmes de Derain nous regardent. Lorsque nos lèvres se rencontrent, j’ai comme un grand flash dans les yeux. Il pose son verre à son tour et vient poser ses deux mains dans mon cou pour m’attirer et me serrer très fort contre lui. Son odeur corporelle, où je devine le cumin, vient assaillir mes narines, et je respire à fond cette odeur d’homme qui m’a tant manqué ces derniers temps. Sa langue tourne doucement et assez maladroitement dans ma bouche, mais la mienne vient lui indiquer le rythme qui convient. Un peu plus tard, mes doigts s’activent pour défaire les boutons de son habit de feu.



Nouveau long baiser. Où j’avale goulûment son abondante salive.



J’enlève sa chemise, la mets sur un cintre et vais la suspendre à une chaise.



Même combat pour son pantalon ! Évidemment, son slip est à chier !



Ça le fait exploser de rire et j’en rajoute sur l’impossibilité à être gay à part entière dans un pays où les slips sont si nuls. Et je lui fais aussitôt mon premier cadeau, un shorty HOM noir en lycra, piqué à Éric par erreur. Il l’essaie immédiatement. Ça lui va… trop bien ! Imaginez un mec de 1m 85, avec des carreaux de chocolat sur le ventre, des pectoraux de joueur de rugby et la musculature des trapèzes qui va avec. Une peau marron, bronzée juste comme je l’aime, pas plus, des fesses rebondies qui sont un appel vibrant au massage, les contours d’un sexe déjà bien excité qui joue à faire bouger le lycra, comme un œil fatigué qui clignoterait à intervalles réguliers…



Nous rions. J’embrasse Abdel. Une grande douceur dans son baiser. Je ne sais si c’est le poids de son bras qui fait incliner mes lèvres vers sa poitrine. Je suis bientôt en train de sucer un téton qui se durcit au fur et à mesure. Gémissements, approbation, joie de la caresse !



Ses deux mains enserrent alors mes fesses après les avoir pelotées, comme pour s’assurer de la réalité de ce qu’elles touchent.



Et tandis qu’il parle, nos corps se frottent inlassablement l’un à l’autre, s’explorant de tous côtés, faisant en sorte que la moindre caresse augmente notre plaisir. Il ne cesse d’être étonné par mon corps épilé et le dit :



Nos corps continuent leur exploration. C’est incroyable comme les rôles se répartissent instinctivement. Avec sa main sur mon visage, Abdel pousse ma bouche vers son autre sein et lui donne son autre téton à sucer ! Bien sûr que j’obéis. Ma queue durcit encore un peu plus en l’entendant réagir à mes caresses. L’excitation me gagne progressivement à mon tour. Tandis que je lui donne du plaisir en le mordillant, en faisant que ma langue tourne et retourne autour de sa pointe dressée, mes mains explorent son corps.


Des fesses musclées et rebondies. Toutes de poils vêtues. Un sexe… surprenant ! Plus par son épaisseur que par sa taille. Lorsque ma main droite le découvre, elle marque un temps en découvrant que pouce et index ne peuvent de rejoindre lorsqu’elle tente de se saisir de la base. En même temps qu’elle découvre que la taille ne doit dépasser les quinze centimètres, elle caresse sans surprise l’extrémité sans prépuce. La main d’Abdel me force inexorablement à m’agenouiller. Je n’oppose aucune résistance.



Abdel agrippe mes cheveux de ses deux mains et donne le rythme à la fellation. Il s’auto-fellationne par ma bouche interposée. Je relève difficilement les yeux et contemple ce visage qui affiche son plaisir. Comme sa queue n’est pas trop longue, j’arrive à en saisir la plus grande partie. Mes mains sont accrochées à ses deux fesses, et très vite, je les sens qui se contactent et vibrent de plus en plus.

Bientôt, je le sens qui tire ma tête avec de plus en plus de fermeté et d’autorité d’avant en arrière, forçant ma bouche à accepter le rythme qu’il veut donner à son plaisir. Cela va de plus en plus vite. Cela va très vite, en fait. Il m’étouffe presque. J’ai presque un haut-le-cœur, mais j’oublie ce léger inconfort, tellement je suis excité par l’autorité d’Abdel ! Je sens mon sexe qui enfle lui aussi, au fur et à mesure que croît l’excitation de mon amant.


Puis tout va très vite. J’entends ses cris sourds en même temps que je sens les spasmes de son sexe et la chaleur des jets de sperme dans ma bouche. Ses cris rauques ! Ses muscles tendus ! Ses mains tremblantes qui m’arrachent presque les cheveux ! Il enfonce encore plus loin son sexe dans ma bouche ! Je devrais vomir… j’éjacule à ce moment précis !


Puis je sens la pression fuir les mains d’Abdel. Et c’est alors mon tour de la mettre sur mes propres mains afin d’empêcher que s’arrête le mouvement de va-et-vient, et de repêcher les ultimes gouttes de sperme au fond de ma gorge. Orgasme sublime ! Sensations opposées qui s’unissent pour hurler un plaisir en commun.


Tout a été très vite ! trop vite sans doute. Nous en avons tous les deux conscience. Peut-être à cause de cela, au lieu de s’éloigner l’un de l’autre, comme cela arrive si souvent, nos deux corps s’enlacent. Nos bouches se rencontrent. Nos langues aussi.



Il semble réfléchir.



Nous rions. Je me sens relaxé, détendu… heureux, peut-être ?! Ses mains parcourent mon corps, son index cherche mon anus. Je le repousse. Mon corps n’a pas besoin de nouvelles caresses. Pas encore. Le sien si, apparemment.



Nous rions de nouveau. Il me traite de raciste, de sale blanc. Aux caresses succèdent une violente tape sur ma fesse pour me rappeler toute l’envie qu’Abdel a encore en lui.


Quelques instants plus tard, nous sommes sous la douche. Comme promis, après avoir sans économie aucune inondé le loofa de savon liquide, j’entreprends de le savonner ! Il se laisse faire comme un chat que l’on caresse ! Que cela jamais ne s’arrête, semble-t-il penser. Je parcours son dos musclé et ses fesses rebondies ! J’insiste tellement sur celles-ci qu’elles seront immaculées mais rouges jusqu’au lendemain matin, c’est sûr ! Je m’agenouille dans la douche ! Je frotte maintenant ses cuisses, puis ses jambes, puis ses pieds ! Il se laisse faire sans parler ! Juste quelques grognements de jouissance. Je le vois aussi qui fait bisquer ses muscles. Donnant à sa stature déjà suffisamment athlétique une allure d’éphèbe ! Le fait-il pour moi ? Pour lui ? Pour nous deux ? Lorsqu’il se retourne, je suis encore à genoux, et me retrouve nez à sexe avec un pénis qui a retrouvé toute sa dimension. Nos regards se rencontrent. Nous nous sourions. Je souris à son énergie. Lui anticipe une nouvelle caresse.


Je commence à le sucer. Sa queue est encore plus ferme que tout à l’heure ! L’eau nous coule encore dessus. On oublie la douche. Nous sommes tous les deux nus dans une île déserte près d’un torrent, sous l’eau d’une chute. À part que l’eau est tiède ! Abdel vient d’arrêter la douche. Je continue à enfourner son membre au plus profond que je le puisse. Je vois bien que plus je l’avale loin, plus son soupir est bruyant, me signifiant ainsi combien il aime. Gentiment il me repousse et met sa queue hors d’atteinte.



Ça a l’air d’une question mais ce n’en est pas vraiment une. Rapidement nous nous séchons. Je ne peux qu’être admiratif de nouveau en contemplant la magnifique plastique de corps d’Abdel. À ce moment, je l’ai tellement dans la peau qu’une nouvelle bouffée de plaisir m’envahit à mon tour. Ma queue est bientôt brandie. Et comme nous sommes l’un en face de l’autre, il le voit. Il rit à son tour et donne une tape sur ma queue. Je fais de même sur la sienne, et cela dégénère dans une bonne partie de fou rire où nous nous poursuivons dan l’appartement, chacun armé d’une serviette, que nous faisons claquer habilement sur la fesse de l’autre. Comme nos corps sont encore mouillés, ça fait mal ! Mais nous n’en rions que plus.


J’ai ouvert une nouvelle bouteille de Viognier, sorti des olives géantes du frigo, ainsi que des anchois que j’ai ramenés de France. Abdel découvre le goût des anchois. Une première, dit-il. Pas mauvais du tout !!!


Je veux…


Au bout de la bouteille, nous sommes bien ivres tous les deux. Non pas seulement du vin, mais aussi de cette liberté d’être ensemble et de nous aimer à notre guise. Abdel m’explique que chaque fois « qu’il a une occase… », c’est toujours à toute allure, dans le recoin d’une cave, au milieu d’odeurs de merde ou de poubelles, ou encore plus vite dans une chambre, avec l’autre qui te demande de baiser encore plus vite, homme ou femme, avant que l’inconnu survienne.


Alors tout de suite, il profite.



Pour d’autres raisons, sans doute. Car je suis tombé raide dingue de ce corps sauvage et musclé, de cette queue si dure, du sourire moqueur, aussi !


Abdel avoue une petite faim. D’autorité, il ouvre la porte du frigo et dégotte, ici et là, du fromage blanc et un pot de miel. Nous nous retrouvons tous deux nus, ivres, riant de notre bonheur et de notre liberté, partageant le fromage blanc avec l’unique petite cuillère propre que j’ai dégotée. Entre deux poussées de rire, alors que c’est mon tour de lui donner la béquée, il me donne du « maître blanc », accent africain néocolonial compris, auquel je réponds par un « Ta gueule, l’Arabe ! », lequel provoque la soi-disant colère de l’Arabe en question, lequel plonge les doigts dans le fromage blanc et me le projette sur la gueule ! Bref, c’est bientôt le chaos ! Si le pot de fromage avait été petite taille, no problem, mais voilà !!! King size !

On s’en est mis partout !


Au lieu de s’en indigner, beurrés comme nous sommes, nous éclatons de rire… puis nous rapprochons, et nous nous enlaçons, faisant glisser le blanc fromage sur nos corps.


La petite orgie, quoi ? ! Enfin, visuellement, c’est vraiment ça ! C’est à celui qui en fera le plus. J’ai commencé à branler Abdel avec une main pleine de fromage ! Abdel, dont le visage est plus blanc que beurre, vient se frotter contre mon torse en gémissant. Nos deux queues sont bandées à mort. La situation nous excite autant l’un que l’autre.

Nous cherchons comment nous pouvons nous exciter et délirer davantage au milieu de tout ce fromage ! Abdel enferme nos deux queues dans sa main. Il serre jusqu’à faire mal et branle nos deux membres en même temps.


Mais ça ne suffit pas.


Il ouvre le pot de miel, après un « Tu vas voir ».


J’ai quand même insisté pour une douche ! Le mélange fromage blanc - miel, pas trop mon truc ! Abdel s’est laissé convaincre, mais tout juste… Nous nous sommes retrouvés allongés sur le lit, tout juste dégrisés. Nous nous sommes longtemps embrassés.



Je me lève, vais vers mon armoire, sors une petite sacoche rose (ça ne s’invente pas) d’un sac, et le jette sur le lit, vers Abdel qui le récupère au vol.



Il ouvre et découvre tout d’abord le slip gode en latex puis l’un des godemichés vibrants, cadeaux d’Éric.



Je lui explique que la meilleure façon de le savoir, s’il est toujours partant pour se faire niquer, c’est de commencer par les préliminaires, et que j’ai décidé que son cadeau ferait bien l’affaire pour ceux-ci. Il avoue son étonnement.



Il rigole et va s’allonger sur le lit en tendant son cul vers le plafond, m’offrant la vue sur sa jolie rondelle. Je vais mettre un CD de Nat King Cole en sourdine, finis au passage un verre de blanc qui traînait et retourne le mater. Qu’il est beau ! cette peau brune ! ces muscles saillants !



Je vais à la salle de bain et en reviens avec de l’huile solaire. J’ai décidé que la beauté serait encore plus belle si elle brillait de mille feux ! J’enduis tout son corps ! Je le sens prendre plaisir à ce massage inattendu. Ses fesses qui ondulent d’une façon… plus que provocante, ont bien entendu droit à un soin très spécial. Par ses mouvements, il me fait sentir son plaisir, mais aussi son impatience.

Je le laisse languir. Je me recule. Je l’admire. Un instant, j’aimerais être lui. Il reste allongé immobile. Il sait que je le regarde. Lui aussi doit avoir une forte dose de narcissisme en lui. J’aimerais avoir un appareil photo et immortaliser cet instant de grande émotion.


Je me rapproche de lui. Mes mains parcourent à nouveau en le caressant cette peau de satin. J’écarte avec douceur ses fesses, et lorsque ma langue vient titiller sa rondelle, Abdel réagit :



Je décide de le punir pour avoir rompu le charme. Je retourne à la salle de bains, en reviens avec une large bande de tricostéril, et… l’applique sur sa bouche.



Il agite la tête de bas en haut pour m’indiquer qu’il accepte le jeu et ses règles. Je recommence ma caresse buccale.



Ma langue pénètre doucement, puis moins doucement, et plus tard le plus profond possible dans son anus.



L’excitation d’Abdel est le meilleur des excitants pour moi. Ma queue est tendue vers le haut et j’ai beaucoup envie de jouir, mais je sais qu’il est beaucoup trop tôt, et je me retiens. Abdel a rouvert les yeux, bien sûr. Il se retourne régulièrement et ses yeux me disent son désir. Sa queue aussi, d’ailleurs. Parfois, je la caresse avec la main, allant des bourses vers le gland… et le « langage MMMMmmmh » d’Abdel monte d’un ton. Je lui souris vicieusement, ne lui laissant aucun espoir sur la rapidité de la suite à venir.


Et puis mes yeux se sont posés sur le pot de miel. Et puis mes mains. J’ai trempé mon majeur droit dedans, et l’ai doucement introduit dans l’anus d’Abel.



En tout cas, ça ne lui déplaît pas, j’en suis sûr ! Mon doigt mielleux va au plus profond possible de sa longueur. Puis je me mets à dessiner des cercles d’abord étroits, puis un peu moins… jusqu’à ce que mon doigt trouve toute son aisance. Je reviens me réapprovisionner chez les abeilles avec l’aide de l’index, et ce sont maintenant mes deux doigts qui peinent d’abord, puis beaucoup moins ensuite en tourbillonnant dans le joli cul d’Abdel.



Sa réponse, il la fait en ondulant de la croupe et en articulant quelques sons qui traduisent sans ambiguïté aucune son contentement.



Dont acte.



Je prends le vibromasseur, j’appuie sur le bouton ON. L’engin se met à vibrer dans ma main. Je le trempe dans le miel, comme si, désormais, ce pot était le passage obligé de tout ce qui rentre dans le cul d’Abdel. Puis j’approche le membre vibrant près de l’anus dilaté d’Abdel.



Naturellement, par réflexe, le cul d’Abdel refuse dans un premier temps l’extrémité plutôt large du vibro.



Au début, il pousse un tout petit peu. Et le vibro, un peu trop gros, c’est vrai, a de la peine à s’introduire en douceur. Puis, sous mes injonctions susurrées à voix basse de continuer à pousser et à se détendre, le message passe dans sa tête… et soudain, le vibro s’enfonce… J’ai un peu souffert moi-même des premières fois où j’ai été pénétré, même si, après coup, j’ai aimé la violence du rapport, alors je sais. Je n’essaie pas immédiatement d’enfiler l’engin jusqu’à la garde, bien que l’envie soit grande. Je le pousse de cinq, six centimètres, jusqu’à ce que je sente la première résistance, et je vais et je viens, de plus en plus facilement il est vrai, sur cette course assez limitée.



Ainsi fut fait ! Abdel s’est totalement détendu, a poussé très fort, et le vibro a été comme aspiré d’un coup vers le fond de son anus.

J’ai continué pendant cinq bonnes minutes à aller et venir en lui, faisant glisser le vibro sur toute sa course, jouant, entrant et sortant, puis lui l’enfonçant à fond d’un seul coup, sans que je ne ressente plus aucune résistance.



Plutôt que d’arrêter, j’ai enfoncé le gode à fond et l’ai laissé dans cette position. Puis je me suis saisi du sexe d’Abdel et ai serré bien fort. Je sais pas si c’est vrai, mais il paraît que ça empêche de venir trop vite. Sur moi, ça marche assez bien.


Puis je suis sorti sur la terrasse me fumer une clope. Non sans avoir ceint autour de mes reins une serviette de bain. Je suis tout de même le boss, ici. Une réputation à protéger. J’adore. Dehors, le style, le show ! Dedans, à quelques pas, Abdel et son cul qui m’attend ! L’ange et le démon ! Le yin et le yang ! Le gentil cadre et le voyou !

Lorsque je retourne à l’intérieur, Abdel joue avec le vibro ! Le faisant rentrer et sortir, lentement, à sa guise. « Quel beau cadeau je viens de lui faire », ne puis-je m’empêcher de penser. Je pense aussi qu’aujourd’hui est un jour nouveau dans ma vie homosexuelle. Je pensais n’être à l’aise que dans un rôle passif, et je me découvre des pulsions actives que j’ignorais. J’avance jusqu’à lui, je contemple son jeu. Il me regarde le contempler. Nous nous sourions.



Hochement de tête de sa part.



Il retire le vibro de son cul. S’assoit. Souffle. Réfléchit, les yeux regardant le plafond.



Rires !



Je me jette sur lui ! Nous luttons pour rire ! Puis j’approche mon sexe de sa bouche. Il l’avale et lui redonne rapidement toute sa raideur. Quelle pipe ! Ma queue va-et-vient dans sa bouche sans trouver le moindre obstacle… Si ce n’est cette langue qui titille mon gland et s’apprête à le faire bientôt exploser… Je m’extrais de justesse. Je retourne Abdel et me retrouve avec la queue devant son cul.



Comment dire. Si mon premier coup de queue est gentil, ne trouvant aucune, mais alors aucune résistance, le second est brutal ! Et le troisième ! Et les autres ! Je l’encule à chaque coup jusqu’à la garde, en imprimant le plus de force possible, et Abdel gémit son plaisir.



J’ai tellement attendu que, très rapidement, j’éjacule en lui, longuement, très longuement. Je lui hurle mon plaisir dans les oreilles, et lorsque tout est fini, ma queue est encore toute raide, et se trouve bien à l’aise, nichée dans l’anus de mon amant.


Ah, mon amant ! Quel joli mot ! Et qu’il lui va bien, à Abdel !


Lorsque je me retire, je me couche sur le dos, à côté d’Abdel, et ferme les yeux quelques instants. Je les ouvre à nouveau. Abdel est allongé sur le côté, sa tête en appui sur sa main gauche, sa main droite masturbant lentement son sexe tendu. Ses yeux grands ouverts me regardent et me sourient.



Sa main quitte son sexe pour venir caresser mon entrejambe et mon sexe au repos. Je me retourne sur le ventre, nos yeux rivés les uns dans les autres, l’invitant à continuer. Sa main se retrouve sur mes fesses. Il me caresse, me pelote, me pince aussi. Pendant quelques minutes, j’ai droit à un agréable massage… qu’une grande claque vient interrompre.



C’est qu’il dit ça sérieusement, l’enfoiré.



De nouveau, nous engageons une partie de rire et une vraie bagarre. Et je fais bien attention d’avoir le dessous. Je me retrouve bientôt immobilisé sur le ventre, Abdel assis sur mes fesses, ses mains paralysant mes bras. Vaincu.



Je sens son gland tout nu et tout dur qui vient jouer avec ma rondelle. Suivant mon conseil, il crache dessus, et me pénètre bientôt, un peu, beaucoup, passionnément… Je ne dirais rien de plus aujourd’hui… Mmmmh, c’est trop bon !






Si vous pensez deviner comment ça s’est passé, n’hésitez pas à m’écrire, je vous répondrai.

Salut à tous, Mario.