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n° 11932Fiche technique17822 caractères17822
Temps de lecture estimé : 12 mn
06/11/07
Résumé:  Durant un voyage en bus, une jeune femme songe à sa dernière baise. Comment gèrera-t-elle la tension sexuelle qui l'habite ?
Critères:  fh jeunes inconnu hotel boitenuit danser douche cérébral fellation pénétratio hdanus journal -totalsexe -occasion -boitenuit
Auteur : EXotiKa
Songes d'un voyage en bus



La nuit est fraîche. Déjà l’automne s’annonce. Il est à peine dix-neuf heures et le ciel est d’un noir d’encre. Seule une quinzaine de passagers occupe l’autobus. On peut distinguer les silhouettes, mais à quoi bon puisque toutes sont d’un ennui mortel… Le calme qui y règne est en totale contradiction avec mon état intérieur. Depuis quelque temps, je me sens insatiable. Je ne pense qu’au sexe, je ne vis que de sexe et je ne rêve que de sexe. Comme s’il me manquait quelque chose. Je me sens incomplète. Mes pensées errent. Mon intimité a encore l’impression d’avoir en elle le sexe qui y était présent il y a une heure. Une douche rapide avant de partir pour Québec.


L’eau ruisselait sur nos corps entremêlés, d’une sensualité sans pareille. Le contact de mes mains savonnées sur son cou glissait doucement vers son torse, sentant chacun de ses muscles sous ma caresse. Puis est venu le moment où mes mains se sont dirigées vers son pubis. Je voyais déjà son sexe se distendre doucement, anticipant où cela nous mènerait. Encouragée, j’ai alors glissé la paume de ma main le long de son sexe, enduisant de savon chaque parcelle.


L’excitation était alors à son comble. Lui qui appréciait sentir le va-et-vient de plus en plus explicite, moi qui étais vraiment allumée par la vue d’un si beau membre gorgé de mousse. Le rose de son sexe contrastait délicieusement avec la blancheur du savon. Son sexe décalotté laissait entrevoir son gland bien proportionné. Malgré le plaisir que je retirais de cette magnifique vue, je l’ai fait se retourner face au jet de douche et me suis placée derrière lui. J’ai plaqué alors ma poitrine contre son dos musclé et j’ai continué ma lente masturbation.


Tout en le mordant dans le cou, j’ai glissé mon autre main le long de son échine, malaxé son cul si joliment rebondi. Le savon m’aidait à glisser un premier doigt vers son petit trou. Je sais comment cette caresse le fait grimper, mais j’aime le préparer doucement, glissant le long de sa raie et appuyant avec de plus en plus d’insistance. C’est seulement au moment où j’ai senti ses spasmes que j’ai enfin fait pénétrer mon doigt. Quelques centimètres à peine ont suffi à faire encore durcir une queue déjà si ferme l’instant d’avant. Ses ondulations de bassin m’ont signifié son désir que j’accélère la cadence. Ce que j’ai fait, tout en augmentant l’amplitude de mes mouvements contre sa verge.


Il a tourné alors sa tête, cherchant mes lèvres, que je lui ai données avec plaisir. Je me suis faite intense en mordant gentiment sa lèvre inférieure et en ajoutant un deuxième doigt dans son trou. Je l’ai entendu alors gémir et j’ai appuyé fortement vers le bas, tout en serrant très fermement son sexe alors qu’il s’est mis à éjaculer contre la céramique blanche de la douche.


C’est alors qu’il s’est retourné pour m’embrasser avec fougue. Après s’être rincé vint mon tour. Il m’a lavée avec une telle attention, m’aidant même à me rincer sous le jet d’eau qui se faisait plus froid. Rapidement mes tétons ont pointé, lui déclenchant ainsi une nouvelle érection. Je ne pouvais plus attendre. Je voulais sentir sa queue. Je me suis donc retournée, me suis penchée en avant en lui tendant mes fesses. Je l’ai regardé, le suppliant silencieusement de ne plus me faire attendre.



Ça y est, de nouveaux arrivants dans l’autobus. Deux ados. Ils m’ont remarquée car ils parlent de portable. Ils se sont assis juste derrière moi. Ils semblent un peu trop intéressés par mon cas. Fichtre, moi qui suis si allumée de vous partager ce moment. Je suis si allumée que je mouille dans un autobus ! Tant pis, j’ai trop envie de continuer. Je me dis que la noirceur et le type d’écran rendra impossible pour eux de lire ces lignes. Et pis je prends le risque. Je m’en fous.



Comme il tardait trop à mon goût, j’ai tendu ma main vers son sexe et l’ai attiré à moi tout en glissant deux de mes doigts le long de ma fente afin de préparer le passage. Le premier contact de son gland contre mon intimité a été électrisant. Rapidement, il m’a agrippée par les hanches et est venu me pénétrer d’un seul coup, jusqu’aux couilles. Sans tarder, il s’est mis à faire son va-et-vient, sans tendresse. Que du sexe, comme j’en avais envie. L’eau coulait le long de mon dos, dans mes longs cheveux, sur mon visage. Je me concentrais sur la sensation que me procuraient ses coups de bassin en moi. Je m’accrochais aux rebords du bain, mais j’avais peine à tenir sous cette force. Après avoir joui à nouveau, il m’a prise dans ses bras, me remerciant ainsi de ce court moment partagé. Comme nous devions partir, nous nous sommes préparés rapidement par la suite.


Seulement là, moi je suis dans l’autobus, allumée et laissée seule avec mes rêveries. Toute cette tension en moi doit trouver un moyen d’être libérée. J’ai envie de me caresser, mais c’est impensable dans ce bus.




- II -



Lorsque nous arrivons enfin à destination, je décide de sortir en boîte. J’adore danser, et cela me permettra de sublimer toute cette énergie. Je me prépare donc comme à l’habitude. Une nouvelle douche rapide, comme j’ai eu très chaud dans l’autobus. Toutefois, la douche téléphone au pommeau large présente à l’hôtel m’incite à m’attarder lorsque j’en suis à rincer ma chatte. Rapidement, le jet d’eau se fait délice contre mon clitoris. Pourtant, Dieu sait pourquoi, je veux garder cette énergie en moi encore un moment et j’éteins le jet d’eau.


Je m’habille avec soin. Je ne veux pas avoir l’air salope, mais je veux me sentir désirable. Je choisis donc une brésilienne courte et le soutif assorti couleur saumon, une jupe cigarette en jean, soulignant des courbes féminines, une camisole dentelée et moulante couleur corail mettant en valeur ma poitrine. Je termine par mes nouvelles bottes talons aiguilles. Maquillée, parfumée et satisfaite du coup d’œil, je me rends fébrilement à la voiture. Je ne suis jamais sortie seule, trop habituée à aller danser entre filles.


Arrivée à la boîte suggérée, je fais une reconnaissance des lieux. Immense boîte très branchée, bien que la clientèle soit à première vue un peu jeune. La piste de danse est immense, possède une mezzanine de même que plusieurs passerelles au-dessus pour les observateurs. Comme la boîte est bondée de monde, plusieurs dansent même sur les passerelles. Je remarque tout de suite les immenses cages humaines en fer forgé tout autour de la piste de danse, la surplombant. Des gens sont à l’intérieur et y dansent.


Encore fébrile et intimidée, je n’ose aller danser tout de suite. Je me commande une bière, que je bois très rapidement d’ailleurs. La fatigue aidant, je ressens rapidement cet effet grisant si agréable. Je me détends donc et commence à ressentir la musique vibrer en moi. Plutôt que de danser au milieu de la foule seule, je me dis que le plus simple serait d’entrer tout de suite dans une cage. Ce que je fais. Un jeune homme y est déjà. Il m’aborde au bout de quelques minutes et me dit que j’ai sûrement dû aller à Cuba dans ma vie pour danser ainsi sur la musique latine. Bien que je le trouve sympa, il n’est pas trop mon type. Alors je reste gentille, mais je tente d’être claire au bout d’une heure, car il ne semble pas comprendre et multiplie ses avances. Je profite de ma position surélevée pour regarder les mecs aux alentours.


Je croise le regard d’un homme dans la jeune vingtaine. Il me tend un baiser. Un peu perplexe, je crois qu’il me nargue, ou encore les dirige à quelqu’un d’autre, aussi, je me retourne et me concentre sur la musique. Deux minutes plus tard, le gars en question monte avec deux de ses potes et une fille. L’espace exigu fait en sorte que nous sommes plus restreints dans nos mouvements. Le gars, très mignon, 1,80 m, châtain, les traits fins et un regard confiant, me fait un sourire et cesse de danser avec sa gang. Il me lance un regard de défi. Je lui réponds par un clin d’œil, et me retourne dos à lui, m’accroche aux barreaux de la cage, descends en ondulant des hanches, puis remonte en caressant les barreaux avec mon corps. Je l’entends signifier son appréciation. Je me retourne, il glisse une main sur ma taille, puis dans mon dos, se rapproche de moi tout en dansant. Son regard est suggestif, son sourire moqueur. J’adore ça. Je me donne à fond. Nous dansons ainsi sur « Please don’t stop the music » de Rihanna. La chanson terminée, ses potes décident de quitter la cage, alors il me glisse à l’oreille avec un accent français un « ce fut un réel plaisir » sans équivoque et suit ses amis. Allumée et déçue, je décide de le laisser partir et me mets à danser de plus belle. La soirée avance, l’alcool également. Je m’amuse et discute gentiment avec quelques gars qui m’abordent.


Puis je le vois. Un gars qui danse comme un dieu. C’est fou comme il bouge. Il danse près du DJ, il semble faire partie de la gang. Il est à l’autre bout de la piste de danse. Je m’en fous, je veux danser près de lui et je n’ai plus aucune gêne. Je traverse dons la piste et me rends dans une cage monoplace déjà occupée par le mec du début qui ne me lâchait pas. Je sais qu’il sera content de me voir.


Rapidement, il tente de se coller à moi. Mais moi, je n’ai qu’une idée en tête, me faire remarquer du métis que je trouve encore plus sexy de près. Son teint basané, ses cheveux et ses yeux noirs, ses lèvres pulpeuses. Mais surtout, son intensité quand il danse… J’ondule des hanches, je m’accroche comme une déchaînée aux barreaux, comme si je m’y débattais, dérobant mes jambes au sol. Puis, j’attrape le barreau le plus près de la sortie, et me laisse aller à tourner à l’extérieur de la cage comme on tourne autour d’un poteau. Il crie alors pour m’encourager à continuer. J’adore ça. J’attrape un autre barreau à l’extérieur, et je me retrouve dos à mon super mec. Je tourne la tête et je vois qu’il me regarde et aime bien ma façon de danser. Je continue alors à flirter avec la cage. Comme ma jupe cigarette est étroite et me gêne dans mes mouvements, je la relève un peu d’une main, m’accroupis presque, me retrouvant un barreau entre les jambes, et ondule tout contre la cage tout en me relevant. Je quitte ensuite la cage et me retrouve face à lui. On danse un peu l’un en face de l’autre, puis il m’aborde timidement. Nous sommes tous les deux en sueur, alors il me dit qu’il fait chaud, qu’il est épuisé. Je le complimente sur sa façon de danser. Très sympa, on se met à se relancer comme ça pendant un moment.


Il est effectivement un pote du DJ, et quand la serveuse vient les voir, ils m’offrent un verre et nous trinquons à la soirée. Je le nargue par la suite en lui disant qu’il ne peut plus se plaindre de la chaleur à boire autant de verres forts. Il me dit alors que ça lui fait un bien fou. Je rétorque que j’aime bien sentir la chaleur de l’alcool descendre dans ma gorge. Il rit, se touche et me montre où l’alcool est rendu dans son estomac. Je fais de même, glissant un doigt entre mes seins jusque sous le sternum.


On se remet à danser sur « The Way I Are » de Timbaland. C’est alors que son regard se fait plus intense et que nos mains se touchent. La danse devient sensuelle et nos corps en sueur se mêlent et s’entremêlent. On se regarde, nos regards se font complices.


Après la chanson, je mens et lui dis que je n’en peux plus, que j’ai besoin d’air. Galant, il me propose de me suivre. On se retrouve dehors, le long de la bâtisse. Il pleut, une pluie d’octobre très fraîche mais très agréable. On entend sans peine la musique. On sourit, on se remet à danser, mais c’est plutôt un prétexte pour se rapprocher. Ses yeux ne lâchent plus les miens, et alors que je me sens trembler, il m’embrasse enfin.


Trop sexy le baiser, ses lèvres effleurent les miennes, puis appuient davantage. Langoureusement, sa langue cherche la mienne. Je me colle à son corps. Il glisse une main sur mon visage et de l’autre agrippe mon bassin, me maintient contre lui. L’électricité est dans l’air. Il descend sa main et tente de la glisser sous ma jupe étroite. Bien qu’il réussisse à remonter légèrement le long de ma cuisse, deux gars passent non loin de nous et nous lancent des commentaires. Un seul regard et on quitte pour se rendre à ma chambre d’hôtel. Le temps semble une éternité, mon cœur bat la chamade. Dès qu’on referme la porte, nos baisers reprennent de plus belle. On trébuche sur le lit, son rire me fait craquer encore plus, comme si c’était possible.


Il est intense. Il glisse à nouveau sa main sous ma jupe, remonte à l’intérieur de mes cuisses. Je sens la chaleur de ses mains, lorsqu’il rencontre mon slip. Il s’amuse à me caresser au travers. Moi qui adore cette caresse, je me sens comme s’il me connaissait déjà. Notre linge est trempé, et la chaleur de nos ébats contraste avec la fraîcheur de nos corps lorsque nous nous retrouvons en sous-vêtements. Je grimpe alors à quatre pattes au-dessus de lui, l’embrasse fougueusement alors qu’il en profite pour glisser un doigt sous mon slip. Un sourire de satisfaction éclaire son visage lorsqu’il réalise que je suis déjà trempée. L’humidité qu’il y trouve n’a rien à voir avec la pluie. Je suis si excitée que le contact d’un simple doigt cherchant mon intimité déclenche en moi une vague que je n’arrive pas à décrire.


Comme je ne peux plus tenir, je glisse le long de son corps, embrassant son torse au passage. Je glisse enfin ma main contre son sexe en érection. Lorsque mon visage arrive au-dessus, je mets ma bouche autour de son sexe, à travers son boxer. Mon souffle chaud en transperce le tissu et lui vole un soupir. Impatiente, je glisse ma langue sous le slip, réussis à atteindre son gland, et lui retire son slip. J’humidifie mes lèvres, le regarde dans les yeux lorsque je glisse sa queue dans ma bouche, tranquillement, le plus loin possible. Il geint doucement, j’adore entendre sa voix grave exprimer son plaisir. Sa verge est superbe, droite et fière, j’arrive à peine à en faire le tour avec ma main. Ma langue s’amuse le long de sa hampe, et tourne autour de son gland au rythme de mes va-et-vient. Je caresse ses bourses d’une main tout en me soutenant au-dessus de lui de l’autre. Je retire sa queue de ma bouche, le regarde à nouveau et la réinsère en appuyant avec le plat de ma langue. Je répète à plusieurs reprises en le masturbant dès que sa queue est à l’extérieur de ma bouche.


Comme son souffle s’accélère et que je sens qu’il va bientôt jouir, je ralentis légèrement et change le rythme afin de faire durer le plaisir. Je renverse ma tête un peu plus vers l’arrière et entame un dernier va-et-vient profond et lent. Il jouit à l’intérieur de ma bouche en râlant, déclenchant en moi une vague de chaleur de mon sexe à mon cou.


Ses mains m’agrippent alors et me remontent à la hauteur de son visage. Sentir sa force manque de me faire défaillir et c’est sans peine qu’il me renverse sur le lit. Il m’embrasse à nouveau, glissant une main le long de mon corps, commençant par mon cou, s’attardant sur ma poitrine, glissant sous ma brésilienne. Il m’agrippe de la paume de sa main, glissant vers mon intimité, caressant mon périnée, taquinant l’entrée de mon vagin de ses doigts. Puis il me doigte enfin, toujours en appuyant le haut de sa main de telle sorte que mon clitoris reçoive les contrecoups du mouvement de ses doigts. Je glisse ma main derrière sa tête, la dirige vers mes mamelons pointés, qu’il se met à suçoter doucement.


Sa langue est habile. Je n’ai qu’une seule envie, le sentir en moi. À nouveau, comme s’il me connaissait déjà, il grimpe sur moi, s’étendant de tout son poids. Je glisse mes jambes autour de son bassin sans plus attendre. Il me pénètre en me regardant intensément, nous arrachant tous deux un soupir. Le sentir enfin en moi est exquis, sa queue est faite pour donner et prendre du plaisir. Nous baisons comme nous dansions. Je me cambre afin de m’offrir encore plus à lui. Ses mouvements sont langoureux, tendres et intenses à la fois. Nous sommes en sueur, encore. Je glisse mes mains sur son torse, les dirige lentement vers son cul, auquel j’imprime un rythme plus accéléré. Je le serre en moi afin de sentir davantage sa virilité. L’excitation de cette folle soirée, de nos ébats, a raison de moi. Je sens une chaleur monter en moi, signifiant l’arrivée d’un orgasme délicieux. Je gémis doucement à son oreille, renverse ma tête vers l’arrière, prise de spasmes. Ma propre jouissance exacerbe les sensations de mon amant, qui vient peu de temps après dans un halètement.


Épuisés, nous avons un regard complice. Il me sourit et me dit :



Déjà je sens en moi une nouvelle quiétude. J’ai de nouveau envie de mordre dans la vie à pleines dents. Était-ce le début de mes aventures ?