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n° 11934Fiche technique9369 caractères9369
Temps de lecture estimé : 6 mn
07/11/07
Résumé:  Un homme aime un couple.
Critères:  fhh hbi couplus hotel fellation pénétratio hsodo -amourdram -couple+h
Auteur : Pradel  (Un jeune retraité)
Nostalgie

La nuit avait bien commencé. Élise, toujours très sensuelle, avait caressé longuement nos verges. Nous embrassions sa bouche, ses seins.


Je passai ensuite sous la couette pour déguster son sexe trempé. Élise, rousse, avait cette odeur, ce goût particuliers qui régalent les connaisseurs. Elle mouillait beaucoup. La déguster était à coup sûr se retrouver le visage baigné d’un suc délicieux. La première fois, elle s’était excusée. Je l’avais rassurée :



Nous étions amants depuis quelques mois. Son mari, pas jaloux, laissait sa femme vivre sa vie. De son côté, il avait une maîtresse chez laquelle il passait certaines nuits.


Un soir où je la raccompagnais après une soirée au cinéma, elle m’invita à entrer, m’offrit un verre, monta dans la maison. Redescendant, elle dit :



Ma gorge se noua, je la suivis. J’avais déjà fait l’amour à plusieurs, mais je sentais que cette relation avec Élise et Pierre ne serait pas le fruit d’une soirée arrosée, plutôt un trio délibéré, important, qui devait correspondre à nos fantasmes les plus intimes. J’avais dit à plusieurs reprises à mon amie qu’il faudrait plusieurs hommes ensemble pour la satisfaire. Elle m’avait toujours répondu en souriant :



Quand nous arrivâmes dans la chambre, son mari lisait. Nous nous mîmes nus, je glissai avec elle dans le lit. Pierre mit la veilleuse. Elle se montra parfaite, ardente et passionnée. Je les quittais tard dans la nuit, épuisé et heureux.


Dans les semaines qui suivirent, je revis Élise plusieurs fois. Nous ne parlions pas de cette nuit. Quelque temps après, elle me proposa :



L’invitation était claire, ma présence dans l’intimité leur plaisait.


Nous avions des réservations pour l’exposition le dimanche. Le samedi, nous avons visité Bruges. Qui aurait pu dire qui était le mari ? Élise nous serrait l’un ou l’autre, une liberté, un bonheur parfaits.


Arrivés dans la chambre à deux lits, nous profitons de la salle de bain, écrivons quelques cartes postales. Élise, nue, met du vernis sur ses orteils. Nous nous régalons des poses qu’elle prend, elle offre à nos yeux le corail de sa vulve. Je m’approche, lui caresse le dos, ma verge se redresse. Elle finit ses peintures et m’offre ses lèvres, puis me suce. Pierre vient caresser ses seins un peu lourds.


Sa vulve est humide, j’ai envie d’elle, j’embrasse longuement ses lèvres, ses seins, sa vulve et la prends, pour la première fois devant son mari, en pleine lumière. Sa présence, loin de me gêner, m’excite. Une armoire à glace renvoie aussi notre image, j’aime le spectacle érotique que nous donnons. Élise, à son habitude, pousse des petites plaintes, jouit plusieurs fois. Pierre, venu près de nous, caresse ses seins, ses fesses. Il bande. Je me retire et lui propose :



Il me remplace. Il est vraiment beau à voir, ses coups de reins puissants, ses fesses qui se contractent en rythme. Je sais comment Élise serre sa verge dans son périnée tonique, je sais ce qu’il ressent. Il la baise avec fougue, il grogne, Élise est traversée d’un orgasme bruyant, Pierre jouit à son tour. Ils restent un moment serrés l’un contre l’autre. S’embrassent à pleine bouche. Élise se tourne vers moi :



Je m’avance et me blottis contre eux. J’ai envie d’elle mais l’orgasme si fort qu’ils ont eu, que j’ai partagé en les regardant, remplit encore la chambre. Je pense qu’il ne faut pas aller plus loin pour le moment.


Ils reprennent leurs esprits et filent sous la douche. Nous partons promener dans la ville avant le repas. Bruxelles est une ville admirable. Nous marchons chacun d’un côté de la femme que nous partageons, elle semble aussi heureuse que nous. Moments magiques, hors du temps, hors des règles. Nous nous retrouvons dans un excellent restaurant, poissons merveilleux, bière. Et cette idée que nous partageons : tout à l’heure, nous nous retrouverons dans le même lit.


Élise nous montre qu’elle est pleine de désir, elle caresse sur la table son mari, et moi sous la table. Nous quittons le restaurant un peu gris. Les yeux d’Élise brillent comme jamais. Nous retrouvons la chambre, glissons sous les draps. Élise, entre nous, est caressée, pelotée tendrement. Nous l’embrassons l’un après l’autre quand Élise, serrant nos têtes, rapproche nos trois visages. Nos bouches s’embrassent, nos langues se lient. La langue d’Élise est douce, fine, connue, celle de Pierre plus large, plus tonique. J’ai passé ma main sur la hanche de Pierre, corps ferme et musclé, je caresse mon complice. Quand je touche sa fesse il soupire et plonge sa langue dans ma bouche. Élise a compris. Elle prend ma main, la pose sur la verge de Pierre. Première verge, dans ma main qui ne soit pas la mienne. Je me sens gauche et intimidé, ne sais que faire, je descends vers les bourses, Pierre écarte les cuisses. Couilles douces, verge qui bouge.


Soudain je réalise que c’est peut-être aussi pour lui, comme pour moi, une première, je veux qu’il en garde un souvenir impérissable. Je glisse sous les draps, embouche sa queue. Il pousse un petit cri de surprise, Élise et lui me caressent. Je ne sais combien de temps je l’ai sucé mais j’ai mis tout mon cœur. Il gémissait de plaisir. Quand il a serré à deux mains ma tête, qu’il a baisé ma bouche avec fureur, j’ai compris que son plaisir était proche. J’ai reçu son sperme sans dégoût, l’ai avalé. Ensuite j’ai gardé longuement sa verge dans ma bouche où elle a diminué. Il caressait mes cheveux, embrassait sa femme.


Je me suis ensuite allongé sur lui, il m’a embrassé avec fougue. Je suis allé chercher du gel, l’ai préparé. Élise l’embrassait. Quand un doigt puis deux ont glissé aisément dans son anus, j’ai compris qu’il serait à moi. Il gémissait :



Quand il a été bien détendu, je l’ai placé en levrette, sa femme m’a enduit la verge de gel, j’ai présenté mon gland sur son anus.



Je n’ai pas eu de mal à le sodomiser. Il était ouvert. Mes mains sur ses hanches ont rythmé ce beau moment, celles d’Élise flattaient mes bourses. Je ne pensais à rien d’autre qu’à jouir dans cet étroit conduit. Une chevauchée très belle. Ma verge me faisait presque mal, je sentais monter l’orgasme, un orgasme fabuleux.


Je m’écroulai et le gratifiai d’un baiser d’enfer.


Cette nuit-là fut courte et ardente.


Le lendemain, nous ne devions être qu’à onze heures aux musées. Nous avons fait monter le petit-déjeuner dans la chambre, vers neuf heures. Nous avons trouvé pour le miel et la confiture des usages inhabituels.


Pierre suçait bien. Avec Élise, ils m’avaient fait, au réveil, une fellation à deux dont je garde encore le souvenir. Ce week-end à Bruxelles fut merveilleux, Nous rentrâmes fourbus et heureux.


Dans les semaines qui suivirent, nous nous retrouvâmes plusieurs fois dans le même lit. Jusqu’au jour où Élise nous déclara qu’elle était troublée par cette situation que son cœur ne maîtrisait plus, elle voulait un enfant, mais pas deux pères.


Je compris qu’il fallait que je m’écarte. Une possibilité professionnelle s’offrait à cent soixante kilomètres de là. Je la saisis. J’invitai mes amis dans le meilleur restaurant de la ville, annonçai la nouvelle au dessert. J’offris un bracelet à Élise, un stylo à plume de marque à Pierre. Élise se mit à pleurer doucement.



Nous sommes rentrés ensemble. Nous avons dormi de part et d’autre d’Élise. Une nuit sans sexe, mais tellement tendre. Le lendemain, je me retrouvai sur le trottoir, seul, triste, et me mis à pleurer.


Je suis parti deux mois après, ma liaison avec eux s’est terminée ainsi, sans déchirure. Nous nous sommes revus plusieurs fois, mais plus dans le même lit. Nous avons été trop proches pour rester très proches. Mais quel fabuleux souvenir. Moments où tout semblait possible, où on pouvait et voulait vivre tous nos désirs. Moments magiques aussi, que je n’oublierai jamais.