n° 11942 | Fiche technique | 30038 caractères | 30038 5235 Temps de lecture estimé : 21 mn |
10/11/07 |
Résumé: Avec la bénédiction totalement imprévue de Pierre, mon mari, je retourne voir Ayaan, la fille qui m'avait fait grimper au plafond de la salle de massage. | ||||
Critères: #journal #initiation fh ff couleurs revede fdanus | ||||
Auteur : Karine2x Envoi mini-message |
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Mi-janvier.
Demain, Pierre s’envole pour la Chine pour deux semaines dans le cadre de son nouveau poste à la « Purchase Division » du groupe où il travaille. La perspective de me retrouver seule, de devoir rester chaste me met le moral dans les chaussettes. Ah si je pouvais, à l’égale de mon amie Maud, m’offrir sans états d’âme aux beaux garçons qui me draguent ou l’accompagner dans ses soirées libertines, mon appétit sexuel serait rassasié. Mais on ne se refait pas. Je suis trop idéaliste, trop sentimentale pour mener ce genre de vie.
Alors… je suis bonne pour une hibernation sexuelle pendant 15 jours, avec un clito qui va dépérir, se rabougrir, un vagin qui va se remplir de toiles d’araignées. Oui, je sais, je peux passer mes soirées à me masturber comme il y a quelques mois, mais cela ne me branche plus du tout. Il y a aussi dans un coin de ma tête les propositions saphiques de Maud, mais je ne me vois pas faire des trucs avec ma meilleure amie. Par contre, avec Ayaan !
Ouhhh là, là ! Rien que de penser à la façon incroyable avec laquelle elle m’a fait grimper au plafond de la salle de massage, j’en suis toute chose. Une leçon de sensualité, une leçon de caresses qui m’a fait péter les plombs. Ayaan hante mes nuits, me fait fantasmer. Je me réveille avec la chatte en émoi pour le plus grand bénéfice de Pierre. Comment puis-je être profondément amoureuse de mon mari, n’avoir jamais eu le moindre penchant saphique et en même temps être obsédée par cette fille ? C’est incompréhensible. D’autant plus qu’elle n’est pas aussi jolie que Maud, petite blonde canon, craquante et extravertie. Elle est plus distante, grande, aussi grande que moi, d’une minceur extrême, presque du genre anorexique, mais elle a… Que dire ? Une allure folle, un charme exceptionnel, une prestance digne de la reine de Saba.
Si je reprends contact avec elle, vu ce qui s’est passé au hammam, c’est que j’accepte de passer à la casserole. C’est clair. Pierre s’en va demain, j’hésite. Je suis perdue. Pas question de dynamiter mon couple juste pour calmer ma libido en son absence. Je vais essayer de lui en parler. Sentir le vent… Le soir, sous la couette, en prélude à notre dernier gros câlin avant son départ, j’attaque mon cher époux sur l’oreiller avec une argumentation soigneusement préparée.
Pierre reste la bouche ouverte comme s’il voulait gober une mouche, puis réplique :
Je ne peux m’empêcher de rire.
Pierre me lance un regard interrogateur. Je baisse les yeux pour avouer :
Punaise… Vous réalisez comme je suis manipulatrice ? Je suis loin de m’attendre à la réponse de mon mari :
Je me retrouve complètement décontenancée, déstabilisée. Ai-je bien entendu ?
Je commence à piger.
Punaise, si je ne me trompe, ça c’est une méga déclaration d’amour.
Sidérant ! J’en suis toute retournée… Autant avouer toute la vérité. Confession totale (un peu tardive, je l’avoue). Allons-y.
M’amuser, quel drôle de terme pour des câlins saphiques. C’est bien un homme qui parle. Toute émue, je lui file un gros baiser amoureux.
Il a raison, entièrement raison.
Je plane, en totale admiration devant mon mari. Il est très intelligent. Il me laisse libre, il a raison. En me faisant confiance, il me responsabilise.
Vibrante de désir, je glisse sous la couette pour le prendre dans ma bouche. En quelques secondes, il prend sa taille maxi. Je le chevauche, je positionne son gros gland à l’entrée de mon minou brûlant. Je me laisse lentement descendre savourant le plaisir de sentir mon vagin se déplier et s’inonder pour accueillir le sexe de l’homme que j’aime. Punaise… il n’y a rien de mieux. Quel intérêt de vouloir essayer avec une femme ?
Je commence une lente chevauchée, Pierre en profite pour martyriser mes petits seins à pleine main comme pour en éprouver sadiquement leur élasticité, leur sensibilité. Ayant une envie folle de l’embrasser, je me penche en avant comme sur un cheval au galop. Du coup, délaissant ma superbe (restons réaliste) petite poitrine, il me tient par les hanches pour accompagner du pubis le rythme du tagada tagada tsoin tsoin imprimé par ma chatte endiablée. Jamais à court d’idées lubriques, il tente une variation. Un petit doigt coquin se met à jouer avec mon petit trou sans défense vu la position.
Pierre me fait prendre diverses positions ludiques et acrobatiques rarement utilisées. Une sorte de gym sexuelle sollicitant des muscles divers pour arriver à tenir la position, puis bouger et la pénétration prend une autre saveur. Je me laisse faire heureuse de me soumettre à ses caprices, heureuse de faire renaître son désir plusieurs fois. Pourtant, à chaque fois qu’il me fait crier de plaisir, je me demande si Ayaan crie autant que moi et quand, épuisé, il tombe de sommeil, je continue de me caresser une dernière fois en pensant à elle, imaginant que ce sont ses doigts magiques et non les miens qui s’activent entre mes cuisses.
Au petit matin, je conduis mon mari à Roissy.
Pendant une semaine au lieu de décrocher mon téléphone pour appeler Ayaan, je reste indécise. Il y a un truc qui me chagrine et auquel je n’avais pas pensé. Me faire faire des choses, d’accord, mais pour lui rendre la pareille, j’angoisse. D’abord, je crains de ne pas être bien douée et ensuite, en pure hétéro, je ne suis pas sûre du tout du tout d’en avoir envie. Je me vois très mal au moment crucial enfoncer mes doigts dans sa chaudière surchauffée et jouer au game-boy avec son clito.
Du coup, suivant une suggestion de Maud, je passe quelques-unes de mes soirées à mettre en forme les deux premiers chapitres de mes souvenirs érotiques et je les diffuse sur Revebebe (le meilleur site toujours d’après Maud). La seconde semaine, ma libido en manque l’emporte sur mes appréhensions. Ayaan, même si elle risque d’être déçue par ma prestation, devrait être très contente de m’initier. Et puis, Pierre me donne l’absolution. Alors, pourquoi hésiter ? Je passe au hammam avant d’aller travailler. Je laisse à l’accueil un message tout simple à l’intention d’Ayaan :
Karine 06 xx xx xx xx
À elle de décider, je vais voir si elle ne m’a pas oubliée. Vers 13 heures, à la pause déjeuner, elle m’appelle.
Je reconnais immédiatement la voix suave teintée d’un léger accent.
Au bout d’un silence qui me semble une éternité, elle répond :
Punaise, elle n’est pas adepte de la langue de bois ! À mon tour.
Punaise, comment vais-je m’habiller ? J’opte pour un long pull serré par une grosse ceinture sur une jupe courte, un collant noir, des bottines. Sage et classique. À l’heure dite, je rentre dans un immeuble du côté de la Bastille, vétuste sans ascenseur. Mon cœur bat la chamade avant même de grimper les 6 étages. Un couloir triste et sale avec des portes des deux côtés. Je repère une carte de visite avec le nom d’Ayaan punaisée sur l’une d’elle, je frappe timidement. Elle ouvre avec un sourire lumineux.
Je retrouve son look ravageur, son regard de braise dû à de grands yeux dorés maquillés de Kohl, sa chevelure incroyable toute frisée, sa nonchalance. Je rentre dans une jolie pièce mansardée, décorée de quelques objets africains, un grand lit à même le sol, un grand tapis en poils de chameau sur lequel sont posés une table basse, deux poufs et un coffre en bois sculpté. Le long du mur sur une petite étagère, une petite chaîne hi-fi, un ordinateur portable, quelques livres. Dans un coin un rideau se cache une petite penderie. De l’autre côté, une cabine de douche côtoie une minuscule cuisine américaine où mijote une cocotte.
Elle est pieds nus, en jean noir et tee-shirt noir. À ses seins qui pointent à travers le léger tissu, je devine qu’elle ne porte pas de soutien-gorge.
Ayaan me tend quelques boucles d’oreilles, des bracelets, des colliers.
Je suis sidérée… Cette fille n’a rien, elle me donne un des objets auquel elle tient le plus ! Du coup, je culpabilise. J’ai honte d’être une accro du shopping, honte de dépenser un pognon monstre en fringues.
Émue aux larmes, je l’embrasse en la remerciant.
Délaissant le pouf, je retire mes bottines pour être à l’aise et je m’assieds comme elle en tailleur devant la table basse, elle me tend le tajine.
Je parle. Je me détends petit à petit, je deviens intarissable. Je parle de moi, de Pierre, de mon travail, de Maud notre amie commune.
Je dois avoir les yeux ronds, car elle ajoute.
Je la regarde effarée. Elle me renvoie un sourire triste.
J’acquiesce de la tête, toute retournée par son récit.
Je lève les yeux avec un regard interrogateur.
Je reste muette, ne sachant quoi dire. À sa place, aurais-je eu la force de m’en sortir ?
Profondément remuée, je regarde Ayaan commencer à danser au rythme des tambourins. Une danse orientale, incroyablement sensuelle. Elle ne me quitte pas des yeux, elle semble danser pour moi, en mon honneur. La musique envoûtante fait son œuvre, le miracle s’opère, je ne pense plus aux choses affreuses qu’elle a vécu, je regarde cette fille différente des autres, je danse avec elle, j’essaye de l’imiter, je ris, nous rions. Je suis bien.
Elle s’approche derrière moi. Je frissonne quand elle me retire mon grand pull, déboutonne ma petite jupe et dégrafe mon sous-tif. Je frissonne encore plus quand, libérant mes seins, elle dépose un baiser tendre sur mon épaule tout en les effleurant. Elle n’est pas déçue, mes tétons pointent comme des vraies petites tiges, un étage plus bas mon ventre s’embrase. Punaise, suis-je bi sans le savoir ?
Elle se met à genoux pour me retirer mon collant, le faisant descendre lentement tout en me regardant avec le même sourire. Il me reste juste mon petit boxer, mon dernier rempart.
Je lui retire son Tee-shirt, dévoilant une poitrine de rêve, celle que j’aurais aimé avoir. Une taille idéale, des seins fermes, hauts perchés, arrogants, défiant la pesanteur, des aréoles larges et sombres, des tétons durcis par l’excitation. Punaise. Comment peut-elle être si mince, quasiment squelettique et avoir une telle poitrine ? Je m’attaque à son jean muni d’un zip récalcitrant, le baisse. Elle porte une petite culotte noire toute simple qui souligne sa peau ambrée et le renflement de son mont de Vénus. Je dévoile un ventre plat, des hanches étroites, des cuisses fines, fuselées, des jambes de gazelle.
Les bras en l’air, souriante, elle commence à bouger ses mains, ses poignets, ses épaules, ses hanches, avec grâce et volupté. Rien à voir avec le folklore pour touristes effectué par des moukères grassouillettes. C’est une danse du ventre lente, lascive, terriblement érotique, terriblement suggestive. Ayaan mime l’amour en me regardant, un amour lent et voluptueux, c’est comme un appel. Je suis fascinée de voir les globes fermes de ses seins onduler en cadence, de voir rouler sous la peau les muscles de son ventre. Elle accélère progressivement, ses hanches semblent prendre une vie indépendante de celle du reste de son corps.
Le rythme se fait endiablé à l’égal de Shakira, la chanteuse Colombienne. Malgré ses mains qui ondulent gracieusement et le sourire qu’elle me prodigue, je ne quitte plus des yeux son pubis en folie enrobé par la fine étoffe noire. Pourquoi ai-je écrit plus haut que je la voyais moins belle que Maud ? Ayaan est sublime. Elle est sûre de sa beauté, de son charme et dégage un magnétisme irrésistible. Elle sait qu’elle va me faire l’amour, qu’elle va croquer la petite oie blanche que je suis, elle me sourit et me regarde avec ses yeux dorés qui virent vers le vert.
Je m’applique.
Elle s’approche, nos seins et nos ventres se frôlent. Le contact est électrique, j’ai un petit mouvement de recul qui ne lui échappe pas.
Je repars dans la danse, je m’améliore petit à petit. Ayaan rit de mes efforts, ses mains me guident, se posent sur mes hanches, me redressent le dos, me forcent à sortir ma poitrine, je ris avec elle, le miracle s’opère, je ne crains plus son contact, je le cherche.
Passant dans son dos, je me colle contre elle, mon bas-ventre se frotte à ses fesses, je la tiens par une hanche pour m’imprégner de sa cadence, de l’autre main, j’essaie de bouger mon poignet comme elle. Le courant passe. De la haute tension. Tout devient lumineux. Cette fille si différente, si généreuse, cette fille magnifique, j’ai envie d’elle, et il n’y a pas de honte à avoir envie d’elle. Quoi de plus beau qu’un corps de femme ? Pourquoi les hommes en auraient-ils l’exclusivité ? Je la veux dans mes bras, je veux l’embrasser, la caresser, m’emparer de ses seins, tâter leur fermeté, voir s’ils sont aussi sensibles que les miens, goûter sa peau ambrée, essayer de lui donner du plaisir de toutes les façons possibles.
Ayaan, à la manière dont je la tiens, dont je me plaque contre elle, comprend que je suis mûre. Le plus naturellement du monde, elle guide la main que j’avais sur sa hanche vers son entrejambe. Je ne peux m’empêcher de caresser l’endroit de manière appuyée, enfonçant la fine étoffe dans sa fente, remontant à la recherche de son clitoris. Punaise, comme il est gros ! Rien à voir avec mon minuscule bouton, constatais-je.
Ayaan apprécie et se remet à onduler du bassin de plus en plus vite. Ses hanches semblent prises de folie. Elle est en train de se masturber sur mes doigts, réalisais-je. Sa tête part en arrière, elle vient poser sa joue contre la mienne. Je ne résiste pas à cet appel, le ventre en feu, je rentre ma main dans la petite culotte devenue gênante, la fais descendre, je pénètre la forêt de sa toison, mes doigts glissent sur les poils pubiens, rencontrent des petites lèvres trempées, s’insèrent dans sa fente, retrouvent le gros bouton, qui ressemble plutôt à une petite tige dure comme du bois. Mon autre main quitte son ventre, remonte, s’empare d’un sein ferme et élastique. Je le soupèse, le prends à pleine main, le malaxe, étire et pince le téton comme j’aime me le faire à moi-même.
On va basculer sur le lit. Non ! À ma grande surprise, elle se retourne et m’annonce joyeusement :
Me voyant complètement étonnée, elle éclate de rire et explique :
Comme je reste abasourdie, elle ajoute :
Elle revient avec la théière brûlante et s’assied en tailleur devant la petite table basse.
Une privilégiée ! Punaise… Elle me donne une leçon dans tous les domaines.
Je la dévore du regard. Punaise, qu’elle est belle, cette fille ! Mes yeux glissent et fixent à travers ses poils pubiens, sa fente entrouverte, teintée du bordeaux sombre au rose clair. Une fente gonflée et toute luisante de désir. Remarquant mon regard, elle éclate de rire.
Elle se lève, me prend la main, me fait lever.
Elle me prend dans ses bras, sa bouche se plaque sur la mienne, sa langue s’insinue entre mes dents, cherche la mienne, la trouve, entame une bataille, nos seins raides de désir s’écrasent les uns contre les autres, nos jambes se mêlent, nos pubis se collent, se frottent sur nos cuisses, nos mains caressent, explorent, palpent, pétrissent, écartent, partent à la découverte du corps qui s’offre à nos désirs. Dans la même pulsion, nous nous laissons tomber sur le lit.